Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pseudofile
9 abonnés
420 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 31 janvier 2016
Enième mise en forme de ce conte-type, ce film séduit par ses décors enchanteurs et ses effets spéciaux judicieusement distillés. Il séduit par sa forme et c’est malheureusement tout. Non seulement on passe son temps à mentionner les incohérences qui parsèment l’histoire. Le scénario est ficelé de bric et de broc, les personnages totalement désincarnés quand ce n’est pas incohérents et ridicules. Quand bien même il s’agit d’une histoire imaginaire, elle pourrait faire preuve d’un peu de crédibilité. Bien des choses sont comme ça, un point c’est tout, parce que ça facilite la tâche du scénariste. Mais le pire dans ce ratage manifeste, c’est sans conteste le jeu d’acteurs, totalement inexistant, et les voix toutes insipides, mièvres ou inaudibles qui rendent l’ensemble laborieux à suivre. Les acteurs ne donnent aucune consistance à leur rôle et ne transmettent aucune émotion, mais alors là, rien de rien. Dans le rôle de la bête, le chat de « La véritable histoire du chat botté » avait plus de prestance, puisque l’on joue ici dans le même registre sonore. La palme du ‘coté de la plaque’ revenant à la Belle, à qui l’on a donné La tâche de nous conter en plus l’histoire. Bref, joliment anémique et soporifique.
Difficile de dire beaucoup de mal de ce film dans le sens où le travail visuel est tout bonnement fabuleux, avec des décors et des costumes qui frisent la perfection tandis que la direction artistique se révèle cohérente, exigeante et brillante. C. Gans se fait littéralement plaisir et on ne peut lui en vouloir pour ça. Il gomme les nombreux aspects un peu vieillots de la version de Cocteau et y inclut ses propres thèmes, ses propres références bref, c'est sa version bien à lui. Le film oscille entre le genres, surprend parfois, et surtout décolle au détour de certaines séquences, atteignant une forme de jubilation. Les acteurs s'en sortent aussi avec les honneurs, y compris L. Seydoux. C'est beau, parfois poignant et nos yeux sont régulièrement hypnotisés par ce spectacle étourdissant de virtuosité même si certains détours du scénario ne sont pas vraiment heureux. Et puis, encore une fois, je suis déçu quand au déroulement de la relation qui se noue entre Belle et Bête, l'attirance se révélant mal montrée (voire pas du tout) et surgissant presque comme un cheveu sur la soupe. Du beau travail certes mais qui pêche sur la narration. D'autres critiques sur
"Quel dommage" : Voilà ce qu'on ressent après le visionnage. Quel dommage que Gans ait réussi un tel enchantement visuel et épique, tout en effleurant à peine le sujet principal sur le plan des émotions. On aurait tellement aimé s'extasier devant un chef-d’œuvre rempli d'ambition et de générosité. En vain. Ce n'est pas une coquille vide pour autant, mais il aurait fallu si peu finalement (un scénariste inspiré tout simplement) pour élever le film au rang qu'il méritait indéniablement. En gros Gans s'est reposé sur l'inconscient populaire, sur l'héritage des autres adaptations, pour laisser aux spectateurs le soin de combler les vides de sa propre vision. Il n'a pas cherché à développer le sujet en profondeur, et s'est contenté de traduire une ambiance en images. Certes c'est beaucoup moins grave pour une histoire aussi connue que pour un film qui devrait se suffire à lui-même, mais ça reste tout de même clairement dommageable pour la qualité globale du métrage. Par ailleurs, il faut dire aussi que Léa Seydoux, mauvaise et balbutiante de bout en bout, est une erreur de casting monumentale qui ne participe à relever les faiblesses. Bref, quel dommage oui. Ça reste néanmoins un film impressionnant, moderne, ambitieux, et résolument international. Des qualités qui font honneur au cinéma français tant elles sont rares en son sein. Il n'y avait que Christophe Gans pour réaliser un tel film par chez nous. Avec les immenses qualités qui le caractérisent, mais malheureusement avec ses faiblesses récurrentes aussi.
Grosse déception ! Je m'attendais à tellement mieux, en plus Vincent Cassel est un acteur que j'aime bien c'est dommage !
Point positif:
-Effet spéciaux irréprochable -Certaines scènes émouvantes et bien écrites -Un scénario correcte malgré qu'il prenne pas mal de liberté par rapport à l’œuvre que l'on connait tous c'est à dire celle de Disney.
Point négatif:
-Jeu d'acteur tellement plat et peu crédible pendant les 3/4 du film qu'on se fait vraiment chier, plus particulièrement les bandits qui sont vraiment pour moi les moins crédibles du film. Vincent Cassel qui n'exploitent pas 1/10 de son talent -Les nombreux passages où l'ont voit Vincent Cassel avant qu'il devienne une bête et qu'on les compares à ceux de belles qui fait A PEU PRES les mêmes gestes (comme la scène de la danse par exemple) est tellement mal-géré que ça embrouille le cerveau. Pourtant l'idée est très bonne, mais trop mal exploité. -La relation entre la Belle et la Bête n'est pas assez détaillé ce qui fait qu'on n'est pas pris à 100% dedans. -Dans ce film fantastique il n'y a pas cette magie présente dans tous les films du genre, cette magie qui donne tout le charme aux films fantastiques et qui fait justement qu'on aime ou que l'on n'aime pas.
Bilan: Film avec un gros potentiel mais qui se penche trop sur les effets-spéciaux au lieu de se pencher un peu plus sur le scénario. Ce film n'est ni une réussite ni un désastre, il est très moyen.
Un très beau film, aux décors impressionnants, à la fois féerique et poétique. Une composition parfaite du duo Cassel/Seydoux et des seconds rôles convaincants. Gans sait placer ses personnages à l'écran, ce qui nous permet d'assister à des scènes alternants douceur et spectaculaire. Une oeuvre qui reste fidèle à l'histoire de La Belle et La Bête et qui rend un bon hommage au classique de Cocteau. Une réussite.
Que ce soit dans l'introduction ou a posteriori quand on repense au film de façon globale, ce film demeure un déluge d'images à couper le souffle comme on n'en voit jamais dans les films français. On a peine à y reconnaître les grandes figures - et pourtant, on parle de Dussolier, Cassel ...! - tant l'accent y est mis sur les facettes du travail et l'art tel qu'on n'a absolument pas l'habitude de le voir. Même le montage, ce métier technique somme toute si matériel, prend part au plaisir qu'on prend à voir le film : c'est un régal de voir comment les histoires sous-jacentes sont agencées comme des épisodes. Et si le fait que la narratrice soit un des personnages n'est pas une surprise, c'en est une de découvrir qu'on n'a pas quitté l'histoire !
Après la version mythique en noir et blanc avec Jean Marais, summum du romantisme et de la poésie, cette version est particulièrement réussie dans la veine fantastique. Christophe Guns est un maître du genre fantastique, de l’image, de la photo,des lumières, des décors, costumes et reconstitution historique. De fait on a un superbe spectacle esthétiquement sublime du niveau de l’adaptation des sin animé de Walt Disney. Le choix du casting principal est judicieux. Vincent Cassel incarne parfaitement ce mélange de beauté, romantisme, mystère mais aussi violence et sauvagerie animale. Léa Seydoux est sublime est par sa beau et son talent est la belle sans conteste, gracieuse fragile et forte à la fois. Un bémol sur les seconds rôles, souvent inutiles et sur joués. Un beau spectacle pour toute la famille et une version moderne mais fidèle du célèbre conte.
Très esthétique et très loin du Disney. Cela mis à part, on découvre un scénario à mi-chemin entre le songe et le téléfilm fantastique de Noël diffusé sur M6. L'histoire d'amour entre Belle et la Bête, qui est supposée être au centre de l'oeuvre, n'est quasiment pas abordée. En revanche, il y a profusion de détails et de trames annexes autour des personnages secondaires, probablement pour bien affirmer l'éloignement avec le dessin animé. Dommage, une version live du Disney aurait sans doute été plus agréable.
C'est beau, bien foutu avec des moyens convaincants (château, poursuite biche, géants) et bien jouée (Léa Seydoux et Vincent Cassel). Le scénario est peut être un peu linéaire mais avec quelques bonnes surprises. Finalement il manque peut être juste un peu plus de rythme.
Pour ce film que j'ai été voir au cinéma, il y a autant d'éléments qui m'ont plu que d'autres qui m'ont déplu... Je ne vais pas tous les donner mais je vais essayer de faire un résumé concis de mon opinion.
Tout d'abord, le décor. Les effets de mise en scène, les effets spéciaux, les paysages répondent tout à fait au concept du conte : ils sont enchanteurs et magnifiques, même ceux qui sont là pour apposer une ambiance de crainte. C'est un excellent travail de ce côté-là. Même les éléments créés à l'occasion, pour enrichir l'univers de la Belle et la Bête, comme les drôles de petites créatures hantant le palais, sont superbes... Oui mais voilà, ça s'arrête ici : ils sont beaux, bien présentés, mais pas du tout exploités dans l'intrigue. Tous les éléments ne sont finalement que décor, laissant de nombreux creux à l'intérieur de l'histoire. Ils sont là pour faire joli (et bien montrer qu'on n'est pas dans un contexte de réalité) et ne servent strictement à rien, à aucun moment.
Le deuxième élément le plus important dans cette histoire est l'absence totale de romance, d'une histoire d'amour entre les deux protagonistes alors que c'est censé être le nœud de l'histoire. La Bête kidnappe Belle, se pointe à table le soir-même, lui demande si elle l'aime, bien sûr mademoiselle dit non, puis trois repas et trois questions plus tard, elle répond enfin oui sans qu'il n'y ai aucune interaction entre eux entre temps... Euh what ? >.> La seule histoire d'amour présente est celle de la Bête avec son ancien amour (un autre conte connu mélangé à celui-ci qui donne un bon effet).
Bref ! Revisiter des contes n'est pas un travail facile et malheureusement, beaucoup ne savent pas comment gérer pour rendre l'histoire intéressante et innovante. C'est bien dommage, surtout lorsqu'on a dans son équipe un tel directeur artistique...
Avant de découvrir le Disney live en mars reprise du célèbre dessin animé des années 90, voyons ce que le réalisateur du Pacte des loups a fait du mythe, laissé à l'état de chef-d’œuvre par Jean Cocteau, plus d'un demi siècle en arrière... Les prouesses en matière d'effet spéciaux étant attendues comme la nouveauté, la Valeur Ajouté de ce film français de 2014? Non je ne sais pas, je me demande. Car sinon dans le récit, on a une relecture du célèbre conte avec une variante au niveau du sortilège lancé au prince lui devant son apparence monstrueuse, ce détail mis de côté, toute l'histoire on l'a connait et elle n'a vraiment rien gagné en... beauté. Qui mieux que Vincent Cassel pour incarner la bête, toute la sauvagerie et l'arrogance qui lui sont propre sont tout à son honneur, mais la version bête ne l'est pas suffisamment, justement. Rien ne prend à l'écran entre lui et Seydoux, pas une once de sincérité, c'est froid jusqu'au bout. On a donc du mal à encaisser la fin, et l'émotion est aux abonnés absents. C'est bien dommage de voir un film français de cette envergure passer tellement à côté de son sujet, c'est kitsh et manque de poésie, d'élégance, d'intimité. Plutôt grotesque en fait. C'est fou comme un film de 1946 peut donner comme leçon en pas grand chose à une vulgaire copie de 2014. Je suis pourtant folle amoureuse de cette histoire comme on ne peut l'imaginer, d’où l'intense déception.
L’histoire originale est sympa, les adaptations au cinéma le sont aussi, alors un remake plus moderne je pensais que ça passerait… Sot que je suis fi. Ici hormis les effets spéciaux, et un Vincent Cassel qui s’en sort bien, rien de bon. Je mets les décors et les persos secondaires dans le lot car la plupart sont des écrans verts. Quoique les 2 sœurs de Belle sont chiantes, certes c’est leur rôle et en cela elles jouent bien mais vu que ça n’apporte rien, ça a plus tendance à gonfler qu’autre chose. Sinon on a Léa qui cartonne maintenant et ne joue pas ou mal (là on voit qu’une bonne communication vaut plus qu’un talent artistique au cinéma). L’histoire je vois pas d’où elle sort, ce n’est ni le conte, ni la version de Cocteau, ni le dessin animé de Disney, mais ça vaut moins que les 3 cités. On aurait pu croire qu’avec les technologies actuelles on aurait pu créer un beau monde imaginaire, sauf que le réalisateur ne s’est concentré que là-dessus, et l’histoire se perd. Rien d’autre à signaler si ce n’est une impression de gros gâchis, Gans a vraiment donné son meilleur sur Le Pacte des Loups.
Loin de la beauté du film d'animation de Disney ou du Chef d'Oeuvre de Cocteau, Christophe Gans nous offre un film pas si déméritant. On notera qu'il s'agit visuellement d'un des plus beaux films français qui soit, n'ayant rien à envier aux grosses productions fantastiques. L'histoire quand à elle, traite le film à la manière d'un conte, et non d'une oeuvre cinématographique, et le résultat est agréablement réussit. Le seul véritable problème demeure dans le casting qui déçoit, les émotions jouées ne fonctionnent pas, et l'alchimie ne se fait pas dans le trio Lamy/Seydoux/Cassel (bien que Lamy est agréablement drôle).
Christophe Gans prend le pari de réadapter "La Belle et le Bête" sur le grand écran. Pour ce faire, il dispose de gros moyens, visibles dès le départ, avec une introduction plutôt réussie de la famille de Belle, et une bonne reconstitution du 18ème siècle. Puis le film vire vers le conte fantastique, avec un aspect visuel très travaillé : décors et costumes baroques louchant vers l'heroic fantasy, magie omniprésente, quelques idées de mise en scène sympathiques... Le problème étant que le scénario est un peu délaissé. L'histoire d'amour entre les deux personnages est surtout traitée via des souvenirs projetés, ce qui permet de garder un suspense, mais cela reste trop superficiel. Côté acteurs, on appréciera André Dussollier en marchand perdu, ou Vincent Cassel, acteur animal idéal pour le rôle. Léa Seydoux manque quant à elle d'un peu de charisme. Ainsi, "La Belle et le Bête" est un film très ambitieux, qui cherche à sortir des sentiers battus du cinéma français, ce qui est honorable. Cependant, il tombe un peu dans les travers du divertissement standard d'outre Atlantique.