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    Tabou
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    Voiture13
    Voiture13

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Un film poétique ! La partie 1 est un peu longue mais cela vaut le coup d'attendre car la suite est magistrate pas du tout prévisible la voix-off est envoûtante on ne voit pas le temps passer le cinéaste connaît son sujet.
    Pierre V
    Pierre V

    7 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2023
    Je ne me suis toujours pas remis du choc produit par ce film (revu 2 fois depuis)
    Sans doute un des meilleurs films vu ces 10 dernières années.
    Christian Estevez chaîne pro
    Christian Estevez chaîne pro

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2021
    « Tabou », la double réflexion des sens de Miguel Gomes.

    Troisième long métrage du encore jeune mais déjà très talentueux réalisateur portugais Miguel Gomes, « Tabou » a débuté sa ressortie dans les salles obscures française, ce 18 août, commençant par l'incontournable cinéma parisien pour cinéphiles, le « Saint-André des Arts (dans lequartier latin), et se poursuivra au mois de septembre (au moins pour les informations), dans le cadre d'un cycle consacré au cinéaste lusophone.

    Une excellente initiative de la part de Shellac, son distributeur français, qui donne l'occasion de (re)découvrir un film digne du cinéma avec un « C » majuscule, et ce, quand bien même il aurait été réalisé en couleurs plutôt qu'en noir et blanc.

    Mais, pour pouvoir mieux appréhender, entrer, dans cette œuvre cinématographique, mieux vaut ne pas lire le synopsis officiel, qu'il s'agisse de celui rédigé pour les salles, et qui dévoile pratiquement tout des faits les plus importants du film, mais aussi de celui de son édition DVD (sorti dans une magnifique édition double digipack) qui, rien qu'en trois lignes vous indique un fait essentiel qui est la toute fin de la première moitié du film, ce qui vous rend l'attente de ce moment crucial, sans lequel la seconde moitié ne peut exister, particulièrement longue, vous empêchant de bien vous focaliser sur ce qu'à a dire le réalisateur et sans quoi vous raterez tout le profond intérêt et sens de « Tabou ». C'est d'ailleurs pour cela que nous n'avons, exceptionnellement, pas mis le synopsis officiel, préférant vous en proposer un rédigé de notre propre plume.

    Comme indiqué au-dessus, « Tabou » - d'une durée d'1h50 au cinéma mais d'1h56 en DVD – se divise en deux parties - « Le paradis perdu » et « Le paradis » - non seulement égales en durée une fois l'exorde et le générique de fin décomptés (moments du films qui, eux-mêmes, se « gémellisent », de la même manière que les deux parties du récit, étant, à la fois, identiques dans leur structure – ici, la musique du film, composition pour piano seul par la pianiste portugaise Joanna Sa – mais tout autant reflet l'un de l'autre), mais bien inverses l'une de l'autre, que ce soit par le propos, les éléments narratifs, l'époque et la temporalité (la première partie se déroulant en décembre janvier 2010-11, alors que la seconde se passe de février à novembre d'une année non précisée durant la sixième décennie du XXè siècle), etc... Et jusqu'au modus operandi du cinéaste, avec, d'abord, beaucoup de dialogues qui laissent la place à environ 50 minutes de film où aucun mot n'est audible des personnages, remplacés par des « voix-off », autrement dit, que de la narration, à laquelle s'ajoutent, toujours par une prise de son extérieure aux scènes qui se déroulent, la lecture des lettres des deux principaux protagonistes, un message radio et des musiques qui, bien que faisant parties intégrantes des scènes, sont « plaqués » dessous et non pas intégrées dans le son d'ambiance.

    Il est, d'ailleurs, très important de parler de cette particularité du film de Miguel Gomes car, bien plus qu'un « effet d'auteur » pour se montrer « à part » de façon artificielle et commerciale, il y a bien une démarche réfléchie, et ce de façon approfondie. En effet, dans cette seconde partie de « Tabou » intitulée « Le paradis », tous les sons d'ambiance des scènes sont présents... ou presque. Par exemple, si on entend bien le bruit que fait l'eau lorsque des petits cailloux sont jetés dedans, les « ploufs » des corps plongeants dans la piscine, eux, sont totalement absents. Même principe d'absence du bruit que font les corps des personnages, dans la mer, tandis qu'ils s'y ébattent, alors, que, en même temps, le bruit des vagues, elles, sont présentes. En fait, tout ce qui tient de « l'expression humaine » est ce qui est retiré de la bande-son. Seuls les bruits des chaussures sur la terre africaine sont audibles, justement parce que leur son n'est pas de l'ordre du langage humain, qui, outre les dialogues, est prolongé, dans « Tabou », jusque dans ces bruits qui expriment les sensations des corps.

    Film absolument sensuel dans tous les sens (de son histoire à son utilisation du décalage sonore pour exacerber, mais aussi, « désorienter » les sens du spectateur), « Tabou » nous entraîne, pourtant, aussi dans les temps et les espaces par un traitement de ceux-ci véritablement métaphysique de cette histoire d'amour qui nous est contée, mettant l'Amour (avec un grand « A »), lui-même, dans cette « dimension autre » qui elle la seule pouvant contenir la puissance infinie de ce sentiment inénarrable lorsqu'il et vécu pleinement. Et, le plus extraordinaire, est que Miguel Gomes, sorcier du cinéma par sa façon si singulière de traiter ses sujets, arrive à nous envoûter au point que l'on en arrive à croire, à la fin des 1h50 de ce film, que l'on a eu pleinement compris l'histoire qui vient de se dérouler sous nos yeux, alors que, en réalité, pour que cela puisse être le cas, il faut reprendre le film du début et le voir, si possible aussitôt, une seconde fois dans son intégralité, afin de pouvoir capter toute la dimension « au-delà » de l'espace/temps du récit. C'est ce dont nous avons eu la chance de nous apercevoir grâce à notre retour au tout début du film, dès la fin du générique de fin (n'ayant pu nous rendre à l'unique projection qui nous était accessible à ce moment-là, c'est sur l'édition double DVD que nous avons vu ce très grand film). Faisant ce retour à son commencement du film, pour y noter une information technique, nous avons été stupéfait de constater à quel point les deux extrémités de l’œuvre se correspondent, se répondent et même s’enchaînent, de la fin de la toute dernière scène au début de la toute première, et, décidant de voir jusqu'où cela nous amenait dans cette correspondance, cette « réversibilité » et cette écho que se font ces deux parties du film, nous avons cheminé, pour une seconde fois, sur les routes tracées par le réalisateur, voyant, à la fois, le même film, mais, en même temps, tout un autre.

    P.S. : « Tabou » est sorti, initialement, en France, le 5 décembre 2012. Et, « hasard » des programmations des distributeur, le même jour ressortait, sur les écrans français, le film « Le fleuve », de Jean Renoir, dans une version restaurée. Si nous portons cette sortie sortie simultanée des deux films à votre connaissance, c'est parce que, dans un ouvrage d'entretien avec Miguel Gomes, sorti, lui aussi le 5 décembre 2012, le réalisateur portugais y indique que « Le Fleuve », de Renoir, est son film préféré de tout le 7ème art. Mis sur cette piste, l'un de nos confrères, Aureliano Tonet, a eu l'idée de réaliser une étude comparée passionnante des deux films, démontrant toutes les similitudes existantes entre les deux œuvres cinématographiques, et comment le second a si bien servi d'inspiration au premier, sans pour autant faire de plagiat, mais bien plutôt, d'en rendre le plus bel hommage qui soit. L'article en quesiton d'Aureliano Tonet a été publié dans le 7 décembre 2012 dans le journal « Le Monde », toujours disponible sur son site et que nous vous invitons à lire, également.

    Christian Estevez
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2021
    Le film entier donne un rythme plat constant et le pouls d'un cadavre est une comparaison encore meilleure. Il n'y a aucun attachement émotionnel aux personnages, il n'y a aucun suspense, il n'y a aucun drame, il n'y a aucun point culminant, il n'y a aucune récompense et les dialogues sont largement fade et générique. C'est un peu comme si l'on regardait une bande de retraités dans une vieille maison de retraite raconter à leurs petits-enfants leurs vies passées dont personne ne veut vraiment entendre parler. J'ai vu beaucoup de films ordinaires à mon époque mais Tabou doit être dans le top cinq des pires que j'ai jamais vu. J'ai été plus impressionné par la patience dont j'ai fait preuve en restant assis pendant tout le film que par tout ce qui était apaisant dans le film lui-même...
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Construit en deux parties, un mélodrame au récit émouvant d'une passion impossible dans l'Afrique coloniale portugaise, à la mise en scène épurée et sublime, mais desservi par un énorme manque de rythme. Un parfait film de chevet.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 771 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2020
    ce devait être un mauvais soir. Suis resté hermétique à ce récit lent et l'apparente recherche intellectuelle de belles images. Je ne dirais rien de la fin puisque je ne l'ai pas vu. Il me reste à pleurer des larmes de crocodileà défaut de comprendre comprendre les notes élogieuses des critiques. DVD vo - aout 2020
    abcdetc
    abcdetc

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Somptueux !
    Plus qu'un film, Tabou est une véritable œuvre cinématographique dont on remercie l'auteur.
    Pas envie d'en dire davantage : les mots ne peuvent exprimer la beauté des images, de l'histoire tissée, de la musique en contraste, des réflexions de traverse, etc. que nous offre Michel Gomes.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2018
    Une première partie du film chiante à mourir mais heureusement une deuxième partie epoustouflante de beauté et d'originalité. Un film d'amour sur fond d'afrique et entièrement muette exeptée les bruits (les oiseaux, le vent, l'eau, les pas) ce qui donne une poésie indéniable aux images. A voir pour l'expérience cinématographique !
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Très grand film que ce Tabou qui se hisse parmi les meilleurs films de 2012. Le métrage, très lent, est surtout magnifiquement réalisé dans un noir et blanc séduisant. Il est ensuite construit en deux parties distinctes qui permettent de confronter la réalité du moment et un passé fantasmé qui serait filtré par le prisme du souvenir et du cinématographe. Dans les deux cas, une véritable poésie se dégage de l’ensemble, tandis que le procédé qui consiste à faire de la deuxième partie un film muet est original et finalement plutôt opérant. Un grand moment donc, pour peu que l’on se laisse guider et séduire par cette proposition de cinéma aussi radicale que fraîche.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 août 2017
    A première vue, « Tabou » est un beau film. Mais à y regarder de plus près, qu'est-ce qui est vraiment beau ? La photographie, indéniablement. Un film photographié dans un noir et blanc aussi impeccable, ce n'est pas si courant, tant mieux donc. Mais mis à part la surface visuelle, la couleur et le grain de l'image, « Tabou » est-il réellement un « beau » film ? En fait, non. L'histoire est assez quelconque, si ce n'est qu'elle s'inspire très fortement du « Tabou » de Murnau (sans en retrouver la splendeur, loin, mais vraiment très loin de là), long métrage que l'on peut qualifier sans hésiter de chef-d’œuvre, contrairement au film de Gomes pourtant tant acclamé. Les références ostensibles de cet acabit sont tout à fait typique de ces artistes plus doués pour citer autrui que pour créer quelque chose de qualité, sans parler d'une qualité égale aux artistes assez grossièrement convoqués. Car Murnau n'était pas qu'un simple « imagier », c'était aussi et avant tout un véritable artiste, avec une sensibilité propre et des choses à dire. Alors que là, rien, nada, ou presque. Gomes reste à la surface des choses. D'ailleurs, fait éloquent, la musique tient dans ce « Tabou » un rôle tout à fait… cosmétique. Comme les acteurs, certes très beaux, une fois encore… mais tout à fait sans épaisseur. Ils restent des acteurs, et ne s'incarnent jamais vraiment en personnages. Sauf peut-être celle qui joue Pilar, encore qu'elle reste cantonnée à un rôle cliché. Car tout est cliché dans ce film, quel dommage ! D'autant que le ton du long métrage n'est pas plus réjouissant, il est amer, presque cynique. En fait, il n'y a pas vraiment de paradis originel ici, juste un semblant de bonheur factice, voué à disparaître avec le destin des protagonistes, brisés par l'échec de leurs vies dénuées de sens. Les personnages sont désabusés, le regard vide, à l'image de leur existence toute en apparence, et seulement en apparence. Hélas, une fois passé le choc de l'image brillante (comme du papier glacé), on se rend compte rapidement que l'intrigue repose sur des ressorts scénaristiques bien maigres… « Tabou » n'est qu'un exercice de style, dont l'existence n'est légitimée que par quelques jolis plans, comme cette nuque tarkovskienne, cette marche dans les herbes hautes (qui ne mène nulle part, tiens tiens, étonnant non ?) ou cette brousse qui étouffe un ciel que l'on imagine d'un bleu azur… Un film pas déplaisant, mais désespérément vide.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Vraie claque cinématographique, visuelle et artistique. Pourtant le thème n’est pas original, une histoire d’amour difficile sur fond de régime colonial en Afrique mais le traitement de M.Gomes est incroyable et notamment la 2è partie semi-muette offre une pépite jamais-vue. Un cinéma poétique et charmant. Chef d-œuvre !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Il est difficile de qualifier l'enchantement qui nous saisit à la vision du prologue (l'explorateur au cœur brisé, le crocodile et le fantôme) et du segment "Paraiso" (la folle histoire d'amour adultère, le crime et le crocodile - encore) de "Tabu", sans aller rechercher la magie éternelle du cinéma des origines, muet (mais ici, sonore, c'est important) et en noir et blanc, sans invoquer les mânes de Murnau, cité directement à travers le titre du film de Miguel Gomes. Mais ce serait réduire une œuvre d'art follement ambitieuse au même niveau que le travail formaliste d'un "The Artist", par exemple, et passer à côté de l'essentiel de la démarche de Gomes. Il faut plutôt se pencher sur le chapitre le plus "ingrat" - "Paraiso Perdido", auquel on reproche souvent d'être ennuyeux - pour comprendre le programme du film : ni plus ni moins que chroniquer l'histoire (coloniale) de son pays et l'histoire individuelle de nos passions, et montrer comment les années qui passent réduisent nos enchantements en cendres, comment l'amère désillusion de la vieillesse nous prive de tout ce que nous avons aimé, et en premier lieu de notre puissance. Puissance coloniale, dont notre inconstance a elle-même provoqué la disparition, puissance sexuelle et amoureuse que nous avons perdue par notre folie, tout se mêle dans une défaite individuelle et sociétale à la fois. Mais Gomes a la générosité de raconter son histoire à rebours, de laisser les fantômes romanesques et les crocodiles cruels percer le voile de la réalité froide, mécanique, de notre vieillissement, pour nous rendre à nouveau témoins pendant cinquante minutes merveilleuses de nos pouvoirs envolés. Même un peu déréalisés, même un peu ridiculisés par un bel humour absurde. Et ça, c'est un cadeau magnifique.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Les premières cinq minutes en Afrique sont excellentes, et semblent annoncer un très bon film. Après le générique, la partie lusitanienne n'est pas mauvaise, on met un peu de temps à comprendre, mais c'est bien réalisé et les acteurs sont bons avec un magnifique noir et blanc. Mais la troisième partie, la plus longue, est ennuyeuse à mourir : il s'agit d'une romance dans laquelle une femme mariée trompe son mari avec un jeune homme, et cela finira mal (très original, n'est-ce pas ?). Pas d'empathie pour ces personnages, d'autant que cette partie est muette (pourquoi ?) et qu'une voix off trop présente devient agaçante. Que vient faire le crocodile la-dedans ? A vous de voir. Terminer sur une si mauvaise impression, dommage.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Le réalisateur portugais a la cote auprès de la critique. Cette réputation ne serait-elle pas un peu surfaite ? En tout cas, "Tabou" est un film curieux dans lequel le réalisateur s'amuse à passer du coq à l'âne. On peut sans doute y trouver son compte. On peut aussi s'y ennuyer. c'est mon cas !
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2015
    Je serais de mauvaise foi si je ne reconnaissais pas à "Tabou" son ambition formelle considérable et son indéniable sens du romanesque. Divisé en deux parties, la première se passant de nos jours et la seconde quelque décennies auparavant, il est question de la vieillesse d'une femme, cette dernière commençant à divaguer, la vie d'un foyer dans un immeuble à Lisbonne ou encore une histoire d'amour impossible en Afrique, autant d'actions diverses pourtant toutes connectées entre elles. Foisonnant et abstrait, le film finit par lasser à cause de son rythme particulièrement lent (mais pas très envoûtant) et de son utilisation excessive de la voix-off. Il est d'ailleurs difficile de savoir si cette dimension littéraire est assumée mais en tout cas elle finit par parasiter le récit et surtout certaines images d'une grande beauté. Miguel Gomes signe un film mystérieux, peut-être trop, jusqu'à se demander s'il n'est pas hermétique.
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