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    Tabou
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    3,5
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    155 critiques spectateurs

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    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    c'est insupportable et ennuyeux un vrai gahis pour le cinema.
    Domnique T
    Domnique T

    67 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Les éloges pour ce film sont mérités ... enfin, à moitié ! Car il y a deux parties et la première est très ennuyeuse. L'évocation de la fin de vie dans la première partie, de l'héroïne de la deuxième partie aurait mérité d'être traitée de façon plus succincte.
    Par contre, la deuxième partie est magnifique ... pas trépidante non plus ! Le parti pris du noir et blanc prend, dans cette partie, tout son sens. La photo est divine, parfois proche de l'effet "papier glacier" mais souvent bouleversante. L'autre parti pris, du muet "bruité" avec récitant, m'a moins convaincu. Cette distance provoquée par le narrateur nous empêche quelque peu de partager les émotions du couple vedette.
    Si l’intrigue tourne autour du destin d’une femme en Afrique, la description de la personnalité de son amant est très intéressante. La comparaison avec « Out of Africa » s’arrête à l’Afrique.
    En effet l’empreinte catholique est omniprésente dans tout le récit.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    Tabou est le prototype même du film de festival. Pour preuve, avant qu’il ne débarque sur les écrans français, le métrage est allé de Berlin à La Roche-sur-Yon au près desquels il s’est construit une réputation flatteuse.

    La suite est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/12/11/tabou/
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    D'une prétention sans bornes, ce film m'a profondément agacé. Sans gênes, le réalisateur tire toutes les ficelles pour cacher en vain l' ineptie de cette tirade d'images dont le scénario tient sur 2 lignes. Tout y passe : chapitrage, n&b dégoulinant de nostalgie, voix off bavarde pour acteurs muets (allez comprendre), touche d'exotisme colonial (mimant sans pudeur J. Rouch), filmant à la manière de la nouvelle vague (encore!), mais quel ennui! où est le cinéma dans une telle tarte à la crème... Rarement la diode verte exit la salle ne m'a fait de tels clins d'oeil.
    Appeal
    Appeal

    162 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Que d'éloges pour Tabou... Et je les rejoins, mais j'y ajoute une pointe sceptique. Parce qu'en fait, je suis complètement d'accord sur le fait que Tabou est un film magnifique. J'y reviendrai. Mais en premier point, il faut que je parle du découpage du film. Le film est en 2 parties, clairement distincte puisque Miguel Gomes nous parle d'un "Paradis Perdu Patie 1" et de "Paradis Partie 2". Les deux n'ont rien à voir du point de vue chronologique et geographique, même si les personnages sont les mêmes et qu'il y a une continuité dans les histoires personnelles bien évidemment. La premiere partie se déroule à Lisbonne, de nos jours, tandis que la seconde se déroule en Afrique et, en supposant un peu, plus précisément dans le Mozambique sous colonisation portugaise. La première partie évoque les derniers jours d'une femme, Aurora, aigri et un peu folle, accompagné par sa voisine Pilar et sa servante noire un peu spéciale Sarah. On la voit parler de rêves, dires des choses absurdes, perdre son argent au casino. Dans un dernier souffle, elle parle d'un mystérieux Gian Luca Ventura. Celui-ci arrive trop tard, mais se rend a l'enterrement pour y déposer une fleure. Il rencontre ensuite Pilar et Sarah, et raconte son histoire d'amour avec Aurora en Afrique... et bienvenue dans la partie 2, partie reconstitution. Cette deuxième partie est une merveille. Mais la première! En fait, l'effet gueule de bois, comme le dis Miguel Gomes, ce "choc" (la mort d'Aurora) qui rappel tout les souvenirs, est beaucoup trop long. Et lent. Et souvent inintéressant, ou très peu original. C'est rare venant de moi, je ne songe que très rarement à quitter une salle, mais j'ai faillit (ca aurait était une grave erreur) le faire quand je sentais les minutes passés les unes après les autres. On a l'impression de donner pendant allez quoi, une bonne grosse demi heure introductive (probablement plus même) dans du bon film social made in ibérique, rien que le nom de la voisine Pilar m'a tué -le nom qu'on entend partout pour les bonnes femmes-. La vieille Aurora aigri et délirante, des films sur les fins de vies, on en a vu pleins d'autres, et des beaucoup mieux. En fait, cette partie introductive est censé montrer la déchéance d'une vieille femme bourgeoise, pour introduire ensuite Gian Luca Ventura, mais celui-ci est comparativement à la longueur de la partie introductive trop rapidement présenté, j'ai eu la sensation que Miguel Gomes a complètement rater l'introduction des personnages. Mais bon bref j'abrège pour pas faire trop long sur la premiere partie d'intro -pour conclure, ratée- pour passer à la seconde partie -magique-. Une afrique idyllique, présenté comme le bon rêve occidental du colon, avec des paysages fabuleux, des terres infinies et pures, un état sauvage maîtrisé, de paisible servant noir, une vie bourgeoise loin des troubles occidentaux. Et une histoire d'amour, entre une bourgeoise riche héritière et un jeune aventurier un peu immature. Probleme classique, la bourgeoise est mariée mais son bougre de mari est en voyage (quel idiot!), il est certes friqué et beau gosse mais il a une tête d'ex-HEC vous voyez le genre? Bref Ventura (Carloto Cotta) lui est pas très riche, mais aventurier, sombre et surtout arbore un look de Johnny Depp (je ne sais pas si ca vous la fait, mais j'ai vraiment cru que c'était lui pendant un bon moment). Mais bon, s'il tate la bourgeoise encore c'est pas grave, mais celle-ci est enceinte de l'autre, la ca devient compliqué. Bon sous ces traits simplistes se cachent en réalité de véritables dilemmes, une naïveté touchante et surtout un conte de fée qui rappel la naïveté occidentale des années 50. Mais voila en fait, dans ce film, c'est surtout la poésie et la beauté qui nous touche plus que les scénario : que ce soit les acteurs qui jouent merveilleusement bien, surtout Carloto Cotta; la musique, qui évite tout classicisme, et qui apporte une pointe de romance et d'humour à l'oeuvre; et surtout la photographie fabuleuse de la savane africaine, le tout avec un noir et blanc qui n'est pas la comme un détail, mais qui sert surtout à marquer toute les nuances de la lumière. Et enfin le choix de la mise en scène, avec des acteurs volontairement muet, et seulement un narrateur en fond sonore qui nous raconte les episodes de sa vie ; tout cela pour rappeler l'idée de l'album photo, la nostalgie du temps idéale et perdue, une sorte de madeleine de Proust version colonisation. Bref tout est beau. Donc surtout, je vous conseil de voir Tabou. Armez vous pour les 30/40 premières minutes d'introduction passablement inutile, ne vous ruinez pas l'esprit à cause de cela (même si pour moi, le film perd 1 point cash pour ça), puis liberez vous et vibrez au rythme de se conte de fée pour adulte véritablement magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    Le génie de la réalisation arrive, parfois, à nous faire oublier qu'on assiste à la sempiternelle histoire d'amour impossible.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    De jolies voix off mais des images sans relief. Là où on aurait aimé voir du cinémascope on subit un format pseudo film muet. Restent de beaux moments de littéraires.
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    Ce film en deux parties a été pour moi une expérience de longue haleine. Après quelques minutes, j'ai commencé à maudire ce réalisateur qui me proposait de voir un objet formellement grandiose, mais d'une "emmerditude" abyssale. Puis peu avant la fin de la première partie (au moment de la manif) j'ai senti poindre la lumière. Après cela, on assiste à un émerveillement visuel et narratif d'une grâce et d'une originalité folle. Le film a commencé lentement à prendre tout son sens et j'en suis ressorti enchanté. Ce film en plus d'être une chronique du 20ème siècle, nous déballe une multitude de technique cinématographique, et un tour d'horizon de quelques esthétiques allant des prémisses du cinéma (superbes gros plans de l'héroïne agée à l'hôpital) à nos jours en passant par le documentaire. Une oeuvre qui se découvre et s'apprécie dans sa globalité et qu'il faut voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Film très intéressant, bien sûr il y a l'histoire très romanesque, mais aussi la reconstitution d'une époque et d'un contexte, celui du Mozambique sous colonisation portugaise. Magnifiques paysages qu'on ne voit pas souvent à l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 décembre 2012
    nul, a s'ouvrir les veines si on est honnête avec soi-même. Une première partie soporifique, une seconde qui l'est toute autant, sauvée par quelques belles images du Mozambique.
    meilleur film de l'année selon la presse bobo, logique.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Comment ne pas trouver "étrange" la première partie du film qui nous aide à comprendre la nostalgie profonde des êtres. La tristesse n'empêche pas la distance et l'humour. Est-ce cela "saudade" ?
    Les motivations de la voisine bien intentionnée, nous restent mystérieuses....
    Et puis on entre dans une autre histoire, romanesque à souhait, où l'on découvre, une jeune femme bien différente, dans le contexte des premiers soubresauts de la décolonisation.
    Tout de même, quel beau cinéma !!! Un noir et blanc somptueux, entre rêve et réalité, le récit, d'images muettes, contribue à des images qui racontent des faits qui sont magnifiés par la nostalgie. Des images d'une beauté qui reste gravée dans la mémoire...
    Tout est plus beau, lors de notre jeunesse, même les drames...
    J'ai beaucoup aimé, le piano solo "jazzy- bossa" présent au début et à la fin du film...
    Très sensible au charme et à l'esthétique de ce film.
    ffred
    ffred

    1 727 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Un lointain écho annonçait depuis quelques semaines déjà Tabou comme l'un des films les plus intéressants de l'année. La critique semblait aussi dithyrambique. Au premier abord, on en ressort assez perplexe. Il faut laisser le tout reposer et faire son effet. Il faut dire que Miguel Gomes, réalisateur et scénariste, souffle le chaud et le froid au travers de deux parties bien distinctes. Et d'une forme qui n'est pas sans rappeler The Artist, format de l'image carrée, noir et blanc et en partie muet...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-tabou-113230700.html
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Bon, ben une nouvelle fois j'ai expérimenté le décalage entre l'emballement de la critique et la triste réalité du produit présenté : parti pour voir un"manifeste pour un cinéma réellement libre et lyrique" (Cahiers du cinéma), "un miracle de cinéma" (20 Minutes), "un objet fascinant, purement cinématographique" (Fiches du Cinéma), "un incroyable séisme émotionnel, poétique et cinématographique" (Les Inrockuptibles), parce que "tout chez Miguel Gomes n'est que cinéma, et donc forcément, naturellement, plus encore que cela, infiniment" (Nouvel Obs), j'ai baillé quelques dizaines de fois devant un exercice de style dont l'innovation se résume à tourner en 4x3, en noir et blanc et en muet, wouah, quelle audace, à se dire qu'avec ça on pourrait même décrocher l'Oscar !



    Et pourtant, devant tant d'enthousiasme et une telle unanimité, je m'étais dit que j'allais enfin voir un film qui fera date, une expérience nouvelle, peut-être le quatrième 9/10 de ces critiques ? Je n'étais pas le seul à avoir cet espoir, à voir la salle du Balzac pleine pour une séance de 16 h 30 en semaine. Le film est en deux parties, "Paradis perdu" et "Paradis" (ce qui est le plan inversé du "Tabu" de Murnau), plus un prologue qui est un film vu par Pilar, l'histoire édifiante d'un intrépide explorateur qui s'enfonce dans le continent africain pour oublier le souvenir de son épouse morte, racontée par une voix off verbeuse, et qui s'avère être le teasing de la deuxième partie. La véritable histoire, contemporaine, nous raconte donc la vie de ces trois femmes qui habitent le même palier : Pilar, dame patronnesse prête à accueillir une Polonaise de la communauté de Taizé (mais qui, enjeu dramatique bouleversifiant, ne vient finalement pas) ; Aurora, une dame âgée placée sous la tutelle de sa fille à cause de son addiction au jeu, gardée par un dragon cap-verdien qui la séquestre pour son bien. C'est déjà filmé en noir et blanc et en 4x3, avec une caméra frontale et un montage plat, c'est joué avec une diction qui, comparativement, ferait de Jean-Pierre Léaud l'archétype de l'acteur shakespearien, bref, on s'ennuie ferme.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Je ne suis pas surpris de l'emballement quasi généralisé et exagéré des critiques sur Tabou. Voyant beaucoup trop de films, lassitude aidant, les porfessionnels sont à l'écoute de la moindre innovation de la grammaire cinématographique et de toute nouveauté. Le cinéphile lambda pourra trouver ce film beaucoup trop lent s'appuyant trop selon moi sur un dispositif auteuriste. Malgré ceci, le film, difficile - le noir et blanc, le 16 mm, l'absence de dialogue dans la deuxième partie-, est beau tout simplement. Une image magnifiée par le noir et blanc qui, dans la première partie donne l'impression que les personnages ont été dessinés à l'encre de chine et dans la deuxième attribue au filmage et à l'histoire un côté ethnographique. Beaucoup d'idées dans ce film, telles des scènes très courtes où un coupeur de feuilles apparait brutalement, des plans astucieux... La musique aussi, répétitive mais envoûtante, crée un curieux décalage et renvoie à Mulholand drive. Le film, lent, n'est pas statique, voir les beaux travellings au cordeau dans la première partie (travelling circulaire sur la vieille dame), classique dans la deuxième, majestueux et sensuels. La nostalgie, le rêve, le cinéma thèmes de Tabou, qui est à la fois documentaire, romanesque, aventure et drame réaliste et onirique. Tabou est parfois ennuyeux mais en émergent parfois de splendides moments dramatiques. Miguès Gomes utilise bien le cilmat (voir les violentes pluies agressant Lisbonne, vue d'une façon anti touristique). Les personnages locaux sont utilisés au top. Teresa Madruga joue une Pilar magnifique qui garde une part d'ambiguité et Ana Morena, superbement sexy et aussi masculine est exceptionnelle. Un joli excercice de style envoûtant et parfois ennuyeux qui demande un effort au cinéphile habitué à d'autres formes de grammaire cinématographique.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    172 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Un film singulier et envoûtant. Surtout dans sa deuxième partie. Chacun en conviendra, le film commence par 45 minutes assez statiques, émaillées ici ou là de quelques belles séquences (comme le rêve de la vieille dame). Puis l'on part en Afrique et le miracle a lieu. Les scènes deviennent toutes plus belles et mystérieuses les unes que les autres. L’Afrique est filmée comme rarement. La musique est décalée et charmante. Le noir & blanc format 4/3 étonne par son côté désuet. Et qu'il est bon d'entendre parler portugais, une langue si rare au cinéma. Évidemment, le film s'adresse aux cinéphiles à toute épreuve. Mais je ne doute pas que des non-initiés aient une révélation face à cette curieuse histoire d'amour.
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