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    Tabou
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    3,5
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    155 critiques spectateurs

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    vmdl
    vmdl

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Non mais vraiment ... quand je vois les critiques dithyrambiques de tous les journaux dédiés, ça me met en rage! Tabou est d'un ennui quasi mortel, le rythme est poussif, l'histoire décousue. Les images sont très "jolies", certes, si ça suffisait pour faire un film, ça se saurait. Si au moins il y avait un propos,un étonnement... je ne sais pas... mais quelque chose pour réveiller le spectateur. Pitié mesdames et messieurs les critiques, un peu d'exigence s'il vous plaît. Il ne suffit pas de faire un film en noir et blanc avec une voix off ( très belle au demeurant) pour crier au chef-d'oeuvre.
    Voilà, c'est dit. Heureusement il y a Django pour rétablir mon amour immense pour le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Si le but de ce film est de créer l'émotion par l'absence d'émotion, c'est réussi! La 1ière partie fait penser à de l'Almodovar sans vie. La seconde nous sert un flashback fade. Le héros appartient à la catégorie "beau avec le charisme d'un veau", l'héroïne a plus de chien mais sans dialogues difficile d'exister. J'ai cependant aimé la voix off ( le charme du Portugais). La photo du film, magnifique sur la 2ième partie, m'a un peu sorti du sommeil dans lequel m'avait plongé la 1ière. A noter qu'il est possible de dormir pendant une bonne partie de la 1ière partie sans avoir l'impression de perdre le fil de l'histoire, je vous conseille de regarder la bande annonce et d'entrer dans la salle 2 mn avant la seconde.
    Mais bon, la photo ne suffit pas à sauver ce film sans émotion, dommage...
    A conseiller comme support pour colloque sur les gouts et les couleurs et les différences de perception.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Le nouveau film du portugais Miguel Gomes se nomme "Tabou", comme le dernier film de Murnau, et le nom de son personnage principal, Aurora, appuie encore le clin d'oeil. Le cinéma muet, plus précisément sa période expressionniste, est donc reconvoqué. On aura un noir et blanc superbe, un format similaire à ce cinéma des premiers temps, et un bon nombre de scènes sans dialogues. Des scènes où l'on voit parfois les personnages parler, où l'on entend des bruitages. Ce n'est donc pas pour autant un cinéma silencieux, c'est plutôt un cinéma que je dirais poétique, qui offre des images et du son avec un certain décalage, pour inviter le spectateur à réfléchir, voire à participer au film. Je trouve personnellement cette idée géniale : montrer des personnages qui parlent, sans qu'on entende les dialogues. Chacun d'entre nous peut alors imaginer ses propres dialogues, et s'approprier le film. Il ne faudrait cependant pas croire que le film est sans paroles, loin de là. On a une voix off très présente, et parfois des scènes de dialogues assez longues. La voix-off me parait travaillée de façon intéressante, car elle est constamment en décalage par rapport aux images montrées, nous forçant à prendre du recul et à réfléchir. Cependant, ce décalage est parfois trop marqué, la voix off trop employée, et on sort un peu du film, je trouve. Il y a pourtant des belles associations, d'images comme de mots, avec en tête bien sûr cette figure du crocodile dans son rapport avec l'homme, la femme, une figure qui devient presque légendaire.
    Au niveau du fond, Miguel Gomes propose un film très travaillé de par sa structure binaire. "Tabou" est divisé en deux parties qui se répondent et se complètent d'une très belle façon. Une structure qui traduit parfaitement une double vision de l'être humain. Je dois avouer que beaucoup de cinéastes que j'admire ont cette volonté de montrer cette dualité : on peut penser à des films comme "Vertigo" de Hitchock ou "Mulholland Drive" de Lynch. Dans une moindre mesure, c'est également cette vision que l'on retrouve chez Gomes : un milieu entre le passé et le présent, entre le cinéma d'hier et d'aujourd'hui, entre la réalité la plus quotidienne et la passion presque légendaire, entre l'individuel et le collectif, entre la ville moderne et la nature éternelle, entre le Portugal en crise aujourd'hui et son passé d'empire colonial, et j'en oublie sans doute.
    Je voudrais encore souligner pour finir le remarquable travail sur la bande-son, très variée mais toujours pertinente par rapport au film, que ce soient quelques accords de piano nostalgique, le tube "be my baby" en portugais ou des chants africains.
    Ce "Tabou" est un film d'une très grande richesse, qui grandira probablement avec le temps. Miguel Gomes n'a peut être pas encore atteint le sommet de ses possibilités, mais il a déjà une très belle signature, que je vais suivre avec le plus grand intérêt. "Tabou", au-delà d'un film nostalgique ou d'un film contemporain, est un film intemporel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un film original, qui ne manque pas d'esthétique. L'idée de partir de personnes âgées, dont ont ne sait pas grand chose et éseulées pour découvrir l'avant, le "paradis", avec la jeunesse et l'aventure fait réfléchir à la place que l'on réserve à nos "vieux" et au regard que l'on porte sur eux.
    Le choix de personnages si communs donne une poésie qui change du surfait des films actuels.
    En revanche, il y a des longeurs assez lourdes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 février 2013
    Ça fait bien quand on est critique de cinéma d'aimer ce genre de film, un peu intellectuel, joli à voir...
    Alors effectivement, ce film est très esthétique, très belle photographie en noir et blanc, une incroyable utilisation du son et de la musique, qui éveille un même peu nos sens (en deuxième partie).
    Mais tout ça pourquoi? pour un scénario des plus nunuches, l'adultère. Du coup, on regrette d'avoir eu à subir une si longue et soporifique première partie, qui ne donne d'ailleurs pas de suite.
    Vraiment dommage donc, ce film avait un potentiel énorme dans sa construction et son ambiance, mais le fond est vraiment vide...
    tlescure
    tlescure

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Tabou est un film radical, dans le fond et dans la forme. La première partie renvoie à un présent de solitude où des êtres parviennent si peu à se comprendre. Il y a une sorte de vérité sans issue implicite et sourde entre des êtres qui se côtoient et parviennent difficilement à s'aimer. La question qui affleure alors est de savoir si l'on peut vivre sans amour... et c'est alors que le film bascule.
    Dire que la deuxième partie est 'habitée et solaire" c'est peu dire pour celui qui se laisse embarquer par cette histoire d'amour sans issue. Le film est rendu sensible comme le grain de son noir et blanc somptueux peut l'être. En prenant le parti-pris d'un retour au cinéma des origines, Miguel Gomes déroule alors le récit secret et magnifique d'une rencontre qui a elle seul donne sens à la vie des êtres qui s'y trouvent impliqués. Un peu comme si la vie pouvait être sublimée par la relation insensée de deux amants.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    typique film pour "intellos" ,decousu ,lent ,ennuyeux . un bon point pour la bande musicale ,et la beauté de l'acteur qui joue l'amant ,malgrès une ridicule petite moustache ......
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    "Out of Africa" filmé par Ed Wood, mais pas drole. Ce film est ridicule, passe totalement à coté de son principe, est joué par des ringardos insuportables… Comment la critique peut-elle etre unanime devant un tel navet ? Et quel film pretentieux, en plus (et raciste, aussi, mais ce n'est pas le bon endroit pour en débattre).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 janvier 2013
    Tabou est forcément une petite déception au vu des critiques dithyrambiques de la presse mais ne sachant rien du film avant de le voir je ne peux nier que j''ai tout de même pris beaucoup de plaisir à le visionner. Du moins un plaisir relatif puisque ont a une première partie de film (40-50 min) devant laquelle je me suis retrouvée relativement inconfortable; en effet si elle est très belle avec des idées de mises en scènes et une sublime photographie elle est également assez hermétique, âpre. Le film se dévoile d'abord après 15 min très troubles et où le réalisateur n'aide en rien à la compréhension du spectateur. On sens cependant que c'est très bien écrit et que cela est empreint d'une certaine poésie mais malheureusement on reste clairement sur notre faim. Ensuite vient la deuxième partie, celle-ci avec sa lumière beaucoup plus claire, ses personnages plus vivants auquels arrivent de nombreuses péripéties (héros les aventures sont évidemment le rêve des êtres passifs de la première partie). Et le génie de Gomes est évidemment dans sa narration; une histoire d'amour quasi-muette et narrait par l'amant perdue. Cette invention délivre un souffle extraordinaire à cette histoire d'amour rendu encore plus magnifique, avec des scènes très belles et une écriture toujours sur le contre pied, surprenante qui rende le récit de tout part fascinant. Le problème tient donc dans la division du récit, on y décèle beaucoup d'idée et la première partie prend sens avec la deuxième mais le plaisir au premier visionnage est clairement atténué; alors certes si elle se répondent de manière très réfléchit, habile et profonde il est à regrettait cette impression première. Et la deuxième petite réserve concerne la fin où l'on m'a ni retour sur les personnages du début ni évènement marquant; c'est alors une fin qui s'oublie relativement vite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. En revanche, je peux dire que malgré ma résistance à ne pas sombrer dans le sommeil, la première partie aura eut raison de mes paupières. Et ce malgré une magnifique photographie. Et oui le romantisme peut parfois être soporifique. La deuxième partie est toutefois bien plus attractive avec une scène d'amour de toute beauté. Il serait donc mensonge de dire que le film est mauvais mais il m'aura laissé indifférent.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Film nostalgique qui a le charme hypnotique et envoûtant d’une Afrique d'image d'Epinal, où se mêlent mélancolie, rêve, romanesque, aventure et drame. Un exercice de style majestueux, magnifié par une superbe photographie en noir et blanc qui confère au film son raffinement et sa puissance émotionnelle
    mkum
    mkum

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2013
    Brillant. Ça vaut le coup de s'accrocher durant la première partie. La structure est très bien faite et des émotions surgissent progressivement.
    Claire undefined.
    Claire undefined.

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    Ce film de Michel Gomes, c’est tout d’abord un beau format : 4/3. Et aussi une « couleur » : le noir et blanc.



    Il débute par des images faisant penser à des films du début du siècle dernier, un peu saccadées. A ce moment-là, j’ai pensé (presque à mon insu) que j’allais trouver ce film un peu long.

    Un explorateur enjambant militairement des herbes de savane, une jeune femme défunte lui apparaissant, le désespoir de l’explorateur se jetant dans l’eau et des Africains dansant en cercle. Dès ces premières images, le film est fortement connoté, ancré dans une certaine vision du monde, où je ne me suis pas sentie à l’aise.



    Ce film, c’est ensuite une musique, une partition de piano (Joana Sà) entêtante, géniale, collant parfaitement à ce film souvent muet, qu’elle débute et termine.

    C’est aussi une version de 'Be My Baby', en espagnol avec un fort accent américain. L’empreinte de l’Occident est perceptible à beaucoup de niveaux dans ce long-métrage.



    Découpé en deux parties, deux époques qui s’entremêlent au gré du film.

    La première, Paraiso Perdido, c’est le présent se déroulant à Lisbonne. Y gravitent une vieille dame blanche et sa ‘servante’noire, ainsi qu’une voisine pleine d’empathie (j’ai trouvé l’actrice très convaincante).

    La seconde, le passé appelé Paraiso, se situe en Afrique. Une Afrique « coloniale », où il fait chaud et humide, où les alligators s’élèvent et se gardent par caprice étrange, où passent de long en large sur l’écran des noirs portant les coffres des blancs, les servant, courant après les voitures, attrapant les alligators, des noirs réduits à l’image car réduits au silence. Une Afrique où la vieille dame blanche était jeune, une Afrique où elle a aimé.



    C’est l’histoire d’un amour impossible, contrarié, qui comme tout amour impossible laissera une empreinte indélébile. Ce sera ici une empreinte de mort, de culpabilité, de péché qui doit être expié.



    Je suis sortie un peu gênée de ce film qui déjà dans la bande-annonce était littéralement « porté » par la critique.



    Formellement, je n’ai rien à dire, il ressemble à un chef d’œuvre. Le noir et blanc est utilisé à la perfection (surtout dans Paraiso Perdido), il rend émotion, amertume, carnations plus vraies que nature. La vapeur du fer à repasser ou la fumée des cigarettes ont rarement été aussi sublimées.

    La scène de la rencontre est parfaite, silencieuse, tendue. Celle d’amour, accompagnée d’une question magnifique, l’est tout autant, présageant du pire. Enfin, celle du vieil homme et de ses larmes dans la voiture nous montre que malgré le temps, le souvenir de l’amour est intact dans le regard.


    Critique complète (et d'autres): http://www.clairedanslessallesobscures.com/article-tabou-113723662.html
    Andelle.
    Andelle.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2013
    Aurora,une vieille femme qui perd la tête, sa nounou capverdienne ou angolaise, la voisine : trois solitudes.
    La vieille dame mourante fait prévenir un ami qui après les obsèques dévoile la vie de la défunte et leurs amours passées. Tout cela sur un fond de colonisation.

    Le récit n’a rien de particulier mais la construction du film est déroutante, morcelée et originale. Le récit de la deuxième partie en voix off, ne correspond pas toujours aux images. C’est en même temps du théâtre, de la littérature avec une écriture très personnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Pauvres lecteurs qui se sont fiés aux critiques dithyrambiques de la presse! Certes, l'atmosphère "pourrie" de la colonisation est bien rendue, comme le voulait l'auteur, et la bonne capverdienne a de la présence. Mais c'est lent, tordu, plat, plein de longueurs sans âme et de supposées références qui tournent au ridicule et à l'outrecuidance. L'auteur a voulu faire un chef-d'oeuvre et malheureusement ça se sent à chaque plan et on en est donc loin. On peut difficilement être cinéphile et apprécier une telle prétention. Suffit-il qu'un film soit en noir et blanc, non américain et non commercial pour que les critiques s'enthousiasment? Oui, il y a de très brefs moments intéressants, mais on aspire à en finir bien avant la moitié du film. De plus, pour le malheur de l'auteur (quelqu'un le lui dira-t-il?) et des non-lusophones, on notera un sous-titrage français destructeur, bourré de fautes agaçantes et d'erreurs de conjugaison (du moins dans la distribution en Belgique). Non, vraiment, que les critiques modèrent leurs ardeurs s'ils ne veulent pas se décrédibiliser davantage et dégoûter, voire fâcher, les amateurs du 7e Art. Chiant ne veut pas dire intelligent.
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