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    Inside Llewyn Davis
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    606 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2024
    Pas facile de se faire une place sur la scène folk dans le Greenwich Village du début des années 1960, en 1961 précisément quand le tout jeune Bob Dylan lui aussi sur les lieux se fait repérer lors d'une soirée pour débutants au Gerde's Folk City qui débouchera sur son premier contrat pour la suite que l'on connaît. spoiler: L'ombre tutélaire du grand Robert Allan Zimmerman seulement aperçu lors d'un plan furtif, plane sur tout le film, qui commence et se conclue par cette fameuse soirée marquant la frontière entre l'artiste de génie et le guitariste besogneux.


    Durant la semaine précédant ce rendez-vous de l'histoire, les frères Coen moins caustiques qu'à l'accoutumée nous livrent une sorte d'explication de texte de la destinée de Llewyn Davis (Oscar Isaac) qui comme beaucoup de ceux qui touchent à l'art s’imagine un jour en haut de l'affiche. spoiler: Il est sans doute dur d'admettre que l'on a certes un peu de talent mais pas celui qu'il faut pour déclencher les passions. C'est ce douloureux apprentissage que doit faire Llewyn qui entre-temps empoisonne la vie de tous ceux qui lui viennent en aide. Heureusement pour lui, Llewyn qui navigue dans le milieu juif a beaucoup d'amis compréhensifs qui lui passent tous ses caprices d'artiste incompris. Ses échecs successifs et l'avis éclairés des directeurs de cabaret ou des patrons de labels visent à l'orienter vers une carrière d'accompagnateur mais certainement pas de leader ce qu'il refuse d'entendre.


    Nous-mêmes spectateurs, constatons que le pauvre Llewyn paraît bien spoiler: insipide à côté des Bob Dylan, Leonard Cohen ou Paul Simon. Idem pour sa musique qui ne puise dans le folk que ses sonorités les plus mièvres. Le portrait du jeune homme brossé par les frères Coen est plutôt cruel tant celui-ci se montre égoïste et sans scrupule, allant jusqu'à mettre enceinte la femme (Carey Mulligan)
    d'un de ceux qui l'hébergent quand il débarque à l'improviste après avoir perdu le chat d'un autre couple d'accueil. Au nom de sa quête essentielle (pour lui) mais inaboutie, Llewyn se croit a spoiler: utorisé à toutes les mufleries, les autres pouvant bien se sacrifier au nom du talent infini
    dont il se croit détenteur.

    À chaque fois que le scénario le place devant un choix où il pourrait exprimer son empathie, Llewyn se spoiler: réfugie dans la facilité et surtout l'égoïsme
    . Cette technique est très bien illustrée à différentes étapes du film, dans ses face-à-face avec le chat de ses amis ou avec spoiler: son substitut qu'il finira par abandonner puis renverser avec sa voiture.
    La thématique avait été déjà développée avec brio et grandiloquence par Milos Forman dans "Amadeus" (1984). Les frères Coen ont choisi de centrer le dilemme sur sa face obscure. On notera à ce propos la présence au générique de F. Murray Abraham qui tenait le rôle d’Antonio Salieri le faire-valoir de Mozart dans le film de Milos Forman. Une présence qui ne doit rien au hasard.

    Pour ce faire, la photographie de Bruno Delbonnel déjà présent sur le magnifique "Faust" de Sokourov (2011) apporte des tons marron et froids tout à fait en phase avec la tonalité générale du parcours frustrant d'un artiste moyen qui apprend douloureusement à rentrer dans le rang. Le thème du film et son traitement peut donner une sensation de vacuité et l'on préfère bien sûr les frères Coen de "The Big Lebowski" ou de "Sang pour Sang" mais ce seizième film est bien plus concluant que certaines de leurs films précédents comme « Ladykillers » ou « Incroyable cruauté ».
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Film mineur des frères Coen sur un musicien folk Llewyn Davis qui n'arrive pas à percer mais espère un jour devenir connu. Sa vie est tumultueuse passant d'un toit pour dormir à un autre. Son ex-copine lui parle comme à un chien, c'est effrayant. Le rythme du récit est lent et sans grand intérêt. Les critiques ont crié au génie pour ce Coen Brothers qui est pourtant bien inférieur à de superbes films tels que "Fargo" ou "Blood Simple". "Inside Llewyn Davis" est mou et terne, un film des frères Coen plus que moyen.
    antony Z.
    antony Z.

    68 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2022
    Vu la première fois à sa sortie en salle, j’avais apprécié le côté artistique du métrage et son récit (3,5/5) comme les excellents sons Folk qui accompagnent la mise en scène.

    10 ans + tard, je retiens surtout le côté austere du film et son rythme infiniment lent. Le récit est toujours intéressant mais finalement captive peu et n’apporte pas grand chose si ce n’est de témoigner qu’il faut très souvent faire un choix entre l’art et le business de l’art pour un artiste.

    Faire un choix entre gagner sa vie pour survivre ou la vivre…
    Axel Cohen
    Axel Cohen

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2022
    C'est un bon film sur un thème méconnu. Oscar Isaac joue très bien malgré quelques temps morts.. Je le conseille vivement.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Après de nombreux films où la musique joue un rôle important ou en forme de clin d'oeil, les frères Coen décident de réaliser un film sur la musique et l'univers folk de la fin des années '60.

    Llewyn Davis est un chanteur et musicien paumé, sdf et égoïste qui culpabilise subitement à propos d'un chat fugueur qu'il a récupéré dans un appartement de passage alors qu'il a tendance à plonger son entourage dans la mouise. Llewyn dort dans les appartements des autres et couche avec les femmes des autres.

    Dit comme ça, c'est assez sévère mais le génie des frères Coen est d'inverser la représentation habituelle des musiciens de talent : soit ils occupent le devant de la scène et on leur passe leurs frasques, même les plus immonde ou les plus suicidaires (façon biopic), soit ils sont, comme Llewyn, paumés et sans avenir et, dans ce cas, occupent des rôles secondaires. Or les auteurs ont le chic pour magnifier les anti-héros, sans rien leur retirer de leurs tares.

    spoiler: Juste en passant, la scène du scrotum du chat est à hurler de rire


    Coupé en deux, le film new-yorkais devient road movie : Llewyn rejoint Chicago en compagnie d'un musicien de jazz odieux (John Goodman) et d'un comédien sombre et taciturne (Garrett Hedlund, qui retrouve sa dégaine de On The Road). Cette tentative sera un nouvel échec malgré le fait que le gros producteur reconnaisse son talent.

    La vie de Llewyn est une succession d'échecs à la façon des artistes maudits, une sorte d'hommages à tous ceux qui n'ont jamais, même après leur mort, été reconnus. Une sorte de champion du monde des losers, transcendé par l'interprétation extraordinaire de Oscar Isaac (qui retrouve Adam Driver, avec qui il a joué dans la dernière trilogie de Star Wars).

    Inside Llewyn Davis est un terrible conte musical noir. Très noir.
    Michael R
    Michael R

    88 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2022
    La photographie est superbe, comme les mélodies, et Oscar Isaac crève l'écran. Ni une success story, ni une descente aux enfers, les frères Coen suivent le parcours minable d'un chanteur folk avec beaucoup de tendresse. C'est beau et touchant.
    Loiseaudesbois
    Loiseaudesbois

    7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 janvier 2022
    Film insipide, lent, manquant de crédibilité que ce soit au niveau des images des années 60 que du jeu d'acteur.
    Les situations sont étranges et on se demande comment ce film a eu autant de nominations.
    Pour moi il s'agit de l'un des pires films des frères Cohen.
    Alexis
    Alexis

    8 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2021
    Ce film est un portrait décourageant du rêve américain, et sans une once d’adoucissants.

    L'intrigue n’est pas traditionnelle dans le sens où il n'y a pas de conflit principal avec des scènes qui évoluent vers une résolution, plutôt tout ce qui se passe est destiné à nous donner une idée sur la nature impitoyable de la vie que Llewyn Davis (Oscar Isaac) s'est choisie pour lui-même.

    Llewyn Davis est l’histoire d’un chanteur folk au talent incontestable, qui vit dans le Greenwich Village de New York, pendant l'hiver 1961 et qui a du mal à gagner sa vie. Plombé par un certain nombre d'erreurs dans son travail et sa vie personnelle notamment celle de sa participation à un duo folk, Llewyn cherche à percer malgré les circonstances.

    Le film ne va délibérément "nulle part", reflétant le chemin rocailleux de Llewyn Davis dans la vie. C'est du cinéma, mais c'est plus vrai que nature. Cette atmosphère riche ressemble à un hiver éternel.

    La triste vérité de cette histoire est que quiconque cherche à s'impliquer dans l'industrie du divertissement, en particulier pour la qualité (comme on peut le voir ici) est souvent ignoré car la majorité du public est attiré par des musiciens plus simples et plus agréables à regarder.

    Bien que le film se déroule dans les années 60, il a un côté intemporel. Un sentiment d'intemporalité qui lui permet de s'adapter à n'importe quelle décennie.

    Oscar Isaac est excellent dans le rôle principal, il porte le film tout entier et fait un travail remarquable à cet égard.

    Le film a un peu de mal à trouver son rythme, en particulier son troisième acte qui semble s'attarder plutôt que de porter ses fruits, mais l'ensemble du film est étonnamment divertissant et tranquillement poignant dans les moments qui touchent au cœur de Llewyn. Très peu de cinéastes sont capables de tirer autant de choses de ce qui peut sembler si simple, mais les Coen sont les maîtres en la matière.
    Redzing
    Redzing

    941 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    New York, 1961. Llewyn Davis est un chanteur de folk talentueux mais sans succès. Marqué par la perte de l'autre membre de son duo musical, il subit une spirale de mauvais choix, ce qui le conduira à vivre une semaine particulièrement infernale. Comme à leur habitude, les Coen parviennent à traiter d'un sujet sombre avec une certain légèreté, grâce à leur humour décalé. On verra ainsi ce protagoniste malheureux effectuer toute une série de rencontres saugrenues, dont certaines prestations d'acteur étonnantes. Carey Mulligan en ancienne amante qui haït Llewyn, Justin Timberlake (!) en ami bienveillant et beaucoup plus talentueux, F. Murray Abraham en producteur très froid, John Goodman en jazziste drogué infecte, ou encore Adam Drive, alors inconnu, en petit musicien gentillet ! Mais évidemment, c'est Oscar Isaac qui fait le show, incarnant avec sobriété et subtilité ce chanteur qui tente de garder sa dignité et son intégrité artistique, malgré l'adversité et ses mauvais choix évidents. Sans compter qu'il chante réellement à l'écran, avec talent. Un rôle qui permettra à la carrière de l'acteur de décoller considérablement. A côté, la mise en scène hivernale des Coen retranscrit à merveille la difficulté d'exister dans cette industrie musicale émergente où la concurrence semble légion. On relève aussi, comme souvent chez les frangins, des références à la mythologie qui donnent un poids supplémentaire à un récit qui apparait presque cyclique. Il y a sans doute également énormément de références à la musique folk, mais n'étant ni amateur ni connaisseur du genre, je ne saurai les repérer !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Inside Llewyn Davis est une comédie dramatique plutôt pas mal signée les frères Coen, même si c'est loin d'être leur film le plus marquant (comparé au Big Lebowski ou à No Country for Old Man).
    Le film marche en grande partie grâce à une distribution d'acteurs très justes dans leurs interprétations (notamment Oscar Isaac et Carey Mulligan).
    Après, finalement, l'intrigue n'est pas forcément très convaincante. Je pense que les amateurs de musique folk trouveront largement leurs comptes car le film fait la part belle à cette musique qui a été canonisée par Bob Dylan.
    Fondamentalement, le film se regarde bien mais ne m'a pas laissé de souvenirs impérissables.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2021
    La galère d’un chanteur folk dans les années 60. Grand Prix de Cannes 2013 (mouais). Bien fait mais assez plat et la musique devient vite lancinante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    J'ai dû passer à côté car j'adore les frères Coen et Oscar Isaac, pourtant la magie n'a pas pris avec moi. Je me suis ennuyé et j'ai compté les scènes... Peu d'empathie pour le personnage principal, une narration assez inintéressante, bref sûrement pas fait pour moi !
    Pseudofile
    Pseudofile

    6 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2020
    Ce film nécessite probablement une seconde lecture, car je n'ai pas compris les tenants et les aboutissants des deux scènes quasi identiques de début et de fin. Pour le reste on suit les errements et les déboires d'un musicien pourtant talentueux à qui la chance ne fait guère de place. Tout cela dans des couleurs verdâtres maronnasses probablement pour appuyer le coté morne et monotone de cette existence. Beaucoup de spectateurs auront trouvé le personnage antipathique, je l'ai pensé pour ma part aigri par son existence. Sa hargne le rendant agressif et désagréable avec les autres. Mais il en va de même pour quasiment tous les protagonistes de l'histoire. Il leur faut un coté malsain genre rivé à un vice pour les rendre intéressants, ce qui ne fonctionne pas avec moi. Tandis que les personnages moins dégueus sont catalogués dans une espèce de caricature de la ringardise systémisée. Il n'y a qu'à penser aux Gorfeins, toute une famille porteuse de lunettes, qui semblent être les « amis » idéaux dont Llewyn Davis profite puisqu'ils ne semblent guère partager grand-chose avec lui. On aura du mal à comprendre le lien qui les unit. A part le chat, spoiler: oui le fameux chat des Gorfeins qui s'est échappé, et que Llewyn s'efforce de retrouver.
    Ce chat est le seul élément positif et agréable du film, en plus super calme pour un fugeur. Alors Llewyn aurait pu au moins acheter un harnais et une laisse pour le garder près de lui, spoiler: et même sil s'est trompé de chat, lors de la pénible virée à Chicago, plutôt que de l'abandonner dans la voiture avec le gros musicien écoeurant et overdosé. Ah la voiture et le chat (la chatte d'ailleurs) sont cools mais ses deux acolytes, il faut se les farcir pendant au moins vingt minutes.
    Sans narrer le film, malgré toutes ses vicissitudes, on peut penser que Llewyn va finalement aboutir à quelque chose car il a sa ténacité pour lui. spoiler: Pas que le film finisse bien, puisqu'il se fait tabasser, mais comme une figure de surf en mode feel-good sur les vagues scélérates de la vie
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 763 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2020
    Les frères Cohen signent le portrait drôle et touchant d'un folksinger poissard, accompagné par des dialogues irrésistibles et des personnages improbables, et porté par un grand comédien, Oscar Isaac.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    172 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Peut-on faire plus beau, plus émouvant que ce film? Difficile, je pense. Oscar Isaac est un comédien prodigieux. La mise en scène des frères Coen est impeccable. Même le chat de Llewyn est bouleversant. Tout ici force le respect et l'admiration.
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