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Xavier D
64 abonnés
1 073 critiques
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4,0
Publiée le 18 octobre 2019
Un drame musicale nappé de l'humour déjanté des frères Coen. Oscar Isaac, excellent qui montre ses talents de musicien et de chanteur, seconds rôles délicieux tel que Justin Timberlake, Adam Driver, F. Murray Abraham ou Carey Mulligan avec un habitué, John Goodman toujours aussi farfelue et un chat très bien dressé. Un musicien du début des 70's qui essaye de s'en sortir malgrés les galères. Des dialogues affûtés. Amusant, tordu, des images bien cadrées, par moment un road movie volontairement grotesque bien amené qui nous guide jusqu'à Bob Dylan pour clôturer l'histoire.
Je préfère les frères Coen un peu plus truculents. Ce film, comme les vieux morceaux de folk qui l'accompagnent, est très mélancolique, même si parfois l'on sourit des dialogues un peu vaches et des coups en douce que réserve la vie à Llewyn. Oscar Isaac est excellent et les frangins savent vraiment bien filmer.
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4,0
Publiée le 9 septembre 2018
Remarquable èvocation d'un chanteur folk en quête de reconnaissance dans le Greenwich Village des sixties! Le monde folk des paumès comme si vous y ètiez! Le New York insouciant, folk et dylanien comme on l'a rarement vu à l'ècran! Quand les frères Coen rèalise "Inside Llewyn Davis" en 2013, il s'est ècoulè près de trente ans depuis "Arizona Junior". Les frangins n'ont pourtant rien perdu de leur savoir-faire! Ce qui est formidable c'est de voir que sur un petit sujet au ton rèsolument pessimiste, les Coen s'amusent toujours autant! Le casting de ce faux biopic est une merveille, entre Oscar Isaac en loser magnifique qui s'affirme rèellement dans ce rôle, la sublime Carey Mulligan et le toujours excellent John Goodman, le cinèphile nage en plein bonheur! Une vèritable leçon de mise en scène avec de l’invention visuelle, des dialogues bien ècrits, une reconstitution savoureuse d'une èpoque à jamais rèvolue et des rencontres aussi ètonnantes qu'inattendues! Mes aïeux, quelle B.O aussi! Le film a reçu le Grand prix au Festival de Cannes 2013 même si "La Grande Bellezza" de Paolo Sorrentino mèritait ègalement ce prix...
Narration parfaite, photographie sublime, musique magnifiée et mise en scène d'une grande élégance : ce nouveau film des frères Coen jette un juste regard sur la musique folk des sixties et sur ces tendres loosers dont les frangins cinéastes adorent, dans leurs films, en faire le portrait. A voir absolument !!
Un film mélancolique, philosophique, contant la vie d'un "raté" fort attachant prenant la vie au jour le jour, enchainant les déconvenues mais arrivant toujours plus ou moins à s'en sortir. Les acteurs sont très bons.
Lent et mélancolique road-trip d’un musicien qui cherche la reconnaissance. C’est beau et doux comme la musique et le réalisateur filme avec amertume le découragement.
Je ne me suis pas passionné par ce film des frères Cohen. Je dois préférer leur côté policier à leur côté comédie/drame. Bref l'histoire de ce jeune chanteur folk en galère en ce début des années 60 ne m'a pas beaucoup ému. Malgré des personnages bien travaillés, une ambiance et des décors très bien restitué, une bande sonore surement très travaillé aussi je n'ai pas accroché.
Inside Llewyn Davis" est d'abord un film de très bonne facture pour les frères Coen (un de plus). De la photographie au montage, en passant par les dialogues, la qualité est partout. On découvre même un Oscar Isaac excellent dans un rôle principal et surtout il joue de la guitare et chante je retient la chanson "fare thee well" qui est magnifique. Carey muleghan est excellente aussi. Le spectateur est très vite en empathie avec le personnage qu'il incarne. Aussi, cette désespérance qui l'habite est à la fois terrible et relativisée par un humour constant. Le parcours de ce musicien à l'avenir incertain est donc raconté avec conviction et lucidité. Néanmoins, on pourra regretter une fin moins forte d'un point de vue narratif que ce qui précède. Un film peut-être pas assez surprenant, mais qui rappelle tout de même que les frères Coen ont encore de belles histoires à nous raconter.
Au total, même si le film est bien tourné, avec quelques scènes aux images magnifiques comme celles du voyage aller-retour entre New-York et Chicago, même si les acteurs jouent bien, même si les seconds rôles constituent uen galerie de portraits intéressante, même si la musique folk est sympa, on s'ennuie quand même beaucoup dans ce film aux ressorts dramatiques bien trop mous sur un looser sympatique qui rate à peu près tout ce qu'il entreprend
Grand Prix à Cannes en 2013, ce drame musical réalisé par les frères Coen nous offre de nombreux motifs de satisfaction : de bonnes séquences musicales, des dialogues consistants, une mise en scène sophistiquée et sans faille. Sur de belles images et une sympathique ambiance de New York des années 60, cette histoire émouvante nous distille une belle galerie de personnages attachants et charismatiques, où même la présence du chat est essentielle. Bien entouré par le joli couple Carey Mulligan - Justin Timberlake (Jean & Jim), Oscar Isaac porte admirablement ce film. Outre le fait d'être un excellent chanteur dans ce rôle majeur, il se révèle éclatant de crédibilité. Assez éloigné dans l'esprit des thrillers mythiques que sont "No Country for Old Men", "Fargo", ou de "The Big Lebowski", "Inside Llewyn Davis" n'est pas ma réalisation préférée des frères Coen. Cependant cette vingtième visualisation d'un de leur film est immanquable.
Un film sur un musicien qui ne perce pas, assez rare pour être noté !! Je pense que tout aspirant musicien devrait regarder ce film. Il faut bien sur se remettre dans le contexte des années 60.
Tant bien même que cette époque fut faste pour les musiciens (avec les ventes de CD) on assiste aux même problématiques que les musiciens actuels : se faire connaitre, avoir un bon producteur, mieux se vendre que la concurrence, etc...
On a là un parfait exemple de musicien talentueux certes, mais narcissique, borné et égoncentrique, qui se retrouve dans de mauvaises situation bien souvent du fait de son mauvais karma.
Les films des frères Cohen se divisent en 2 catégories : ceux basés sur une certaine dérision de situations invraisemblables où l'anti héros est plutôt de mise, avec de l'humour noir, et ceux plutôt axés sur la musique, avec une atmosphère pesante où on s'ennuie profondément car il ne se passe pas grand chose ou si peu. Ici vous l'aurez compris, on se situe dans la deuxième catégorie malheureusement. Musique genre guitare blues, looser pas drôle. L'histoire du chat aurait pu donner quelque chose d'original mais non, ça tombe à plat.spoiler: Déjà, le coup du chat sur le palier, il y avait qu'une chose à faire, le laisse là, et il aurait retrouver son domicile tout seul (les chats sont capables de faire des kms, alors 10 m pour rentrer chez soi…).
Bref, ami de la guitare sèche tendance blues, vous aimerez probablement ces chansonnettes qui donnent envie de se pendre, les autres comme moi, je vais attendre le prochain en espérant qu'il soit plus gai et dérisoires comme ils ont bien su les faire par le passer, ceux là je les trouve carrément bons.
Pas terrible. Je ne comprends pas que ce film est des notes si hautes. Il ne se passe rien. La folk pour les français, ça ne rappelle rien, ce n'est pas nostalgique. A part des gros mots et le fait que des acteurs chantent, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
Inside Llewyn Davis se construit comme une chanson folk. On suit les tribulations malheureuses d’un musicien hanté par son art qu’il porte telle une malédiction décimant sa vie sociale ; la structure cyclique du film illustre parfaitement le genre musical dans lequel il s’inscrit tout en évoquant la ronde destinée humaine, vinyle que l’on ne cesse de rejouer sous le diamant inaccessible. Llewyn enrichit un répertoire où chaque titre sonne comme la déclinaison du précédent, profondément ancré dans sa personne qu’il peine aussitôt à livrer aux convives affamés, ayant soif de divertissement. Voyageur sans frontière, cet Ulysse américain fait un long voyage pour finalement retrouver sa demeure restée inchangée, à savoir la scène. Et sa violence. La vie en pérégrination, la chanson en foyer.
Un triste et nostalgique folk, parfois lent, l'atmosphère de ce film nous émeut comme elle nous perd, un manque de relief et d'action a mon gout, d'espoir !