Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 13 février 2016
: N’étant pas un grand fan de l’univers des frères Coen (à part pour le très bon No country for Old Men), c’est avec beaucoup de méfiance que j’ai franchi le pas pour regarder ce dernier bébé des deux frères (la présence d’Oscar Isaac en est pour beaucoup…). Et là, une petite claque dans la tronche, c’est un très bon film. Le film raconte l’histoire du chemin tragique d’un jeune chanteur de folk qui enchaîne les galères professionnelles et donc financières. Un film émouvant et d’une grande beauté de par son jeu d’acteur, sa musique et ses décors. Un drame dépressif à voir
Ce n'est certainement pas le meilleur film des frères Coen mais il reste tout de même très agréable à voir. Les acteurs sont bons, la bande originale excellente... La photographie est travaillée, ce qui donne une atmosphère originale au film. Le film est peut-être ennuyant mais il reste honnête et sympathique
En tant qu'amateur des frères Coen, je suis largement déçu du résultat de ce film. Ils sont pourtant habitués à écrire des histoires de loosers et c'est souvent très réussi; mais là je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire; Pourtant la touche "Coen" est présente (dialogues de qualité, seconds rôles très bons, prises de vues réussies, effets de couleurs et de styles sympas, faux semblants...) les titres chantés sont en plus très agréables mais cette fois-ci ça marche pas peut-etre à cause du manque de rythme ???
Inside Llewyn Davis est un petit bijou imparfait livré par le tandem Joel et Ethan Coen. Du grand cinéma intimiste comme ils savent si bien le faire. Llewyn Davis est superbement interprété par Oscar Isaac. Il en va de même pour le reste du casting (Justin Timberlake, Carey Mulligan, Garrett Hedlund, John Goodman, Adam Driver) dont chaque personnage, bien écrit, ne se retrouve pas éclipsé par le personnage de Llewyn Davis, au contraire, le balle est, à chaque fois, bien renvoyée. Concernant le scénario, en plus des personnages et de leur psychologie, le déroulement du récit et le récit-en lui-même sont très bien écrit. La bande originale est magnifique, j'ai découvert la voix douce d'Oscar Isaac, magique !
Un antipathique chanteur folk des 60's enchaîne les canapés et les échecs à New York, avec au milieu un nébuleux et interminable roadtrip à Chicago. Les Coen, c'est mieux quand c'est drôle.
Avis aux amateurs de losers magnifiques ou de folk des 60's, ce film est fait pour vous ! Si l'on outrepasse l'hommage évident à Dave Van Ronk, ce mélodrame est somptueusement orchestré et distribué par un Oscar Isaac divin, un John Goodman "so goodmanien" et un duo Mulligan-Timberlake aussi inattendu que talentueux. Mélancolique, intemporel, onirique, un Coen pur et magnifique.
Un film très inspiré avec une BO agréable (surtout à la fin) avec un des meilleurs "beaux perdants" des frères Coen. Moins drôle et dynamique que d'autres de leurs oeuvres comme O'Brother ou A Serious Man, cette oeuvre est une de leurs plus personnelles. Et...John Goodman.
Très beau film, hommage au Folk des années 60, le style Coen "comédie humaine" est bien présent, tout cela avec de très belles mélodies qui retransmet à merveille cet art qu'est l'expression de l'âme.
Une semaine dans la peau d'un looser, par les Frères Coen. Le film est plein de charme, porté par un très bon Oscar Isaac. Je préfère d'autres films des Coen, cependant celui ci est intéressant car il est centré sur un seul personnage et celui ci est particulièrement mis en difficulté par la vie à chaque instant. On retrouve le thème de la (sur)vie dans un monde extérieur hostile dans beaucoup de leurs films (A Serious Man, Barton Fink, the Barber, the Big Lebowski etc.). A chaque fois les héros sont hauts en couleurs, adapter ici ce thème à la vie d'un chanteur de folk dans l'hiver rude de New York est particulièrement vibrant, on peut s'identifier assez facilement à ce Llewyn Davis. La musique est belle et les seconds rôles attachants, une belle réussite primée logiquement à Cannes du Grand Prix.
Bon à part le fait que je n'ai pas reconnu un temps soit peu le casting (à part John Goodman) si ce n'est l'acteur principal, mais bon, c'était parce que je savais qu'Oscar Isaac tenait le rôle principal, j'ai plutôt aimé le dernier film des deux frangins. Alors je ne serai pas non plus aussi élogieux que pour d'autres de leurs réalisation, mais c'est un très bon film, calme, posé, très bien réalisé, très bien écrit... arrivant à captiver le spectateur et à créer de l'empathie avec ce personnage très "gris".
Le héros n'est ni un brave type, ni un enfoiré, c'est juste un gars normal, avec ses hauts, et surtout ses bas... ses agacements... ses déboires...
Je trouve ça très fort de faire un héros qui soit aussi prenant sans jamais rien faire pour le rendre aimable... d'ailleurs la très belle photographie du film est elle aussi plutôt terne... la musique, franchement belle également (alors qu'à la base je ne voulais pas forcément voir ce film car je ne suis pas un grand fan de folk) est plutôt douce aussi... et pourtant il se passe quelque chose avec ce personnage, ça naît d'un équilibre quasiment indescriptible, quelque chose qui tient tout simplement d'une certaine forme de génie... ou d'un travail acharné pour épurer le film... il n'y a rien de trop, rien qui manque... Je suis assez impressionné, ou plutôt je le serai si je ne connaissais pas leurs autres films.
Parce que bon, même si je me doutais que c'était très bien et que finalement je ne suis pas tant surpris que ça par la qualité j'avais malgré tout une petite appréhension à cause du côté musical... appréhension qui disparaît dès la première minute de film...
Après je pense qu'il faut aussi rendre à César ce qui appartient à César, les acteurs sont tous très bons et très bien dirigés, même le chat ! Pour une fois qu'on a un rôle de chat qui n'est pas niais... j'avais pas vu ça depuis le Privé !
Comment ne pas citer cette fin ? concluant (ou non) magistralement le film... avec la même douceur amère que le reste du film...
C'est vraiment un film sans fausse note, si j'ose dire... et suivre un loser n'aura que rarement été aussi sympathique ! Surtout que ça a beau être un pauvre type, on ne tombe jamais dans le misérabilisme parce qu'on ne va jamais chercher à venir lui faire porter tout le poids du monde sur ses épaules... c'est un humain, trop humain... qui vit sa vie d'humain...
On se demande bien ce que les critiques trouvent toujours d’exceptionnel aux films des frères Coen. Une telle unanimité est même plutôt inquiétante surtout lorsque l’on visionne ce Inside Llewyn Davis qui, s’il possède bien entendu de grandes qualités, notamment formelles, n’a rien de transcendantal. On peut même le trouver un brin creux dans sa volonté de brasser du vide autour d’une figure incapable d’évoluer. Cette histoire d’un chanteur de folk qui ne trouvera jamais la voie du succès ou de la rédemption est condamnée à faire du surplace et à dérouler des scènes toujours bien emballée, mais dont l’intérêt se dilue au fur et à mesure que les enjeux narratifs – inexistants – disparaissent de la ligne radar. Reste une oeuvre habilement tournée, bien interprétée, mais désespérément vide et creuse, comme une bonne partie de la filmographie surévaluée des frangins américains.
Plus qu'un biopic, c'est un film sur les galères de la vie, le portrait d'un marginal, loser attachant, se complaisant dans ses difficultés. La musique apporte au film un côté inéluctable à la situation du personnage.
Un film passionnant, qui recrée discrètement une ambiance et une époque pas si merveilleuses, nimbées de la grisaille de l'hiver new yorkais. L'anti-héros, personnage toujours cher aux Coen, est un musicien fatigué, désabusé, admirablement interprété par un inconnu aussi bon musicien et chanteur que comédien.
La justesse des scènes musicales, nombreuses, et la finesse de la description du parcours chaotique de Llewyn Davis, entre recherches d'un sofa pour la nuit, virée à Chicago en compagnie de deux lascars imbuvables (Goodman égal à lui-même) et visite surréaliste à un père taiseux, font de cette oeuvre l'une des plus belles réussites de leurs auteurs, et prouvent encore une fois la richesse de leur inspiration.
Après leur très bon western "True Grit" qui reparti bredouille de la cérémonie des Oscars malgré ses 10 nominations, les frères Coen reviennent à un film plus intimiste avec "Inside Llewyn Davis". Llewyn Davis est un sans domicile fixe qui trimballe avec lui sa guitare pour chanter et jouer dans les bars, ramassant un peu d'argent au passage. Avec cette histoire, les frères cinéastes s'éloignent un peu de leurs habitudes. Ce n'est pas une comédie, ce n'est pas un western ou un film policier non plus. Ce film est un drame, racontant les mésaventures d'un chanteur qui ne rencontre pas le succès. Cependant, Joel et Ethan parviennent à éviter de justesse de tomber dans le pathos, même si leur objectif est clairement que le spectateur s'apitoie sur le sort du personnage principal. Et cela fonctionne assez bien, on prend très vite en empathie Llewys, notamment grâce à la très belle performance d'Oscar Isaac, autant artistique que musicale. C'est ce qui fait que le film reste plaisant à suivre du début à la fin. En plus de la mise en scène soignée et des bonnes musiques qui accompagnent le récit. Néanmoins, le long-métrage n'évite pas certaines longueurs et baisse de rythme vers le milieu de l'histoire. Et à force de raconter les misères que rencontre le personnage, les réalisateurs de "Fargo" n'arrivent pas à rendre le récit vraiment passionnant et prenant. "Inside Llewyn Davis" est donc un petit film dans la filmographie des frères Coen, pas déplaisant mais loin d'être leur meilleur.
Je n'ai pas du tout aimé ce film. L’idée de rendre hommage à la musique folk était pourtant excellente. Mais il ne se passe rien, c'est plat, c’est d’une banalité déconcertante, Et la musique n’est même pas bonne, il y a pourtant tellement d’excellentes chansons folk, mais on nous sert du ringard à la voix insoutenable. Sauf à la dernière minute, on a droit au Maitre en personne : Bob Dylan !