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Dik ap Prale
215 abonnés
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3,5
Publiée le 25 juin 2014
Ladykillers (2004) inexpressif, pointait du doigt un tournant nécessaire dans la carrière des frérots. Le savoir faire supplante aujourd'hui le style; On peut ne pas s'en accommoder par carence du style ou copieusement apprécier ces dernières expressions de romance. Un sentiment de disette également pour leurs auteurs qui s'exprime dans des rappels timides. Mais par manque de visibilité, Sir Goodman lui même n'assimile pas leur propos. Oscar Isaac en profite et se dévoile dans un élan de générosité.
Certaines scènes sont superbes, d'autres, comme certains autres l'ont déjà dit, sont.. on ne sait pas ce qu'elles font là. C'est long, on attend, mais rien. Je me suis forcé, j'avais entendu des louanges de ce film de réalisateurs de renom, et en fait, j'ai vu la fin, je me suis levé et je me suis demandé pourquoi j'avais regardé ce film. En bref, à voir si on est fan du style, personnellement, c'est très très rare que ça m'arrive, mais j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec un film dont j'attendais beaucoup et qui n'offre que peu en retour.
Ce film montre le salaud, le looser, le malchanceux qui est en nous. C'est une bonne thérapie pour se mettre du plomb dans la tête. Dommage que le film ait un rythme si mauvais. Certes, pour faire planer l'émotion, il faut parfois faire respirer les scènes mais là... le temps de respiration est trop long, certains plans sont inutiles. Bref, il y a un côté assez amateur dans le montage et dans la réalisation qui force un peu sur l'émotion (zoom lents sur les visages qui donnent l'impression de chercher à envoyez un surplus émotif pour compenser le vide).
Scènes musicales trop longues, les morceaux de Folk sont répétitifs et déjà-entendus 1000 fois. On peut pas dire que ce soit vraiment prenant, surtout quand on s'adresse à des gens de ma génération. De même, le film semble se donner un côté faussement intellectuel en jouant sur les portraits des gens alors que cela ne provoque qu'une basse moquerie qui n'est même pas drôle.
Disons que c'est plus l'aspect road-movie de looser qui est réussi dans ce film. Qu'est-ce qu'être ou se contenter d'exister ?
Malgré tout, c'est un film à voir, ne serait-ce que pour ce putain de plomb qu'il nous met dans la tête. Qu'on se donne à fond, qu'on se remette en question, qu'on aide notre prochain, qu'on soit désintéressé envers l'autre et ambitieux pour nous même.
C'est les frères Coen . Talentueux . Vraiment . Mais ce film m'a ennuyé à mourir. Je comprends pas trop ou on va , je vois pas trop le socle du film. Peut être c'est fait exprès de nous faire perdre dans la détresse du gars . Mais bon . Puis j'aime pas trop la musique a mon goût . Donc note de 6 ça mérite pas mieux
bon et sinon............y'a rien d'autre ?........... c'est pas qu'on s'emmerde mais presque !!!........heureusement qu'y a un chat en « guest star ».........!!
De la pop folk , pfffff, un hippie casse couille squateur qui ne pense pas au lendemain, pffffff, l'histoire ? Pas grand chose d'intéressant. Les frères Coen auraient pu s'abstenir.
Pas toujours amateur du cinéma d’Ethan & Joel Cohen, je dois tout de même reconnaitre que cette fois le charme a agi. Avec Inside Llewyn Davis il est d’abord question de musique et nos oreilles sont là pour témoigner ; la bande originale est excellente et contribue au plaisir qu’on prend devant ce film. A travers ce portrait, on ne peut pas pousser non plus à coté de la performance d’Oscar Isaac (pour son premier grand rôle) à la fois égoïste et émouvant qui réussit à emporter le spectateur dans sa quête existentielle. En plus de ça, il est extrêmement bien accompagné avec Carey Mulligan, Justin Timberlake et le ténébreux Garrett Hedlund.
Gros coup de coeur et énorme surprise. Ici la verve et la puissance du cinéma des frères Coen est parfaitement retranscrite. Visuellement bluffant, aussi drôle qu'émouvant. La richesse musicale s'associant à une prouesse artistique rendant la mise en scène vraiment bouleversante. Cette comédie déprimante vous redonne vraiment espoir. Une ode à la spirale de l'échec, aux tourments de la persévérance.
Le dernier opus des frères Coen a tout pour plaire. Et ceux qui n’aiment pas particulièrement la Folk peuvent être assurés, ça va beaucoup plus loin qu’un homage à un courant musical. C’est l’histoire d’un beautiful loser magnifique, qui a un parcours semé d’embuches comme pour tout bon loser qui se respecte. L’histoire est simple, l’humour est acide, l’originalité est rafraîchissante. Ils ont le talent pour souffler à la fois le chaud et le froid. Et Je constate avec bonheur que les deux frères ont mis aux vestiaires la toute puissance habituelle de la mise en scène. C’est une bonne idée, car c’était sans objet autre que la maîtrise autoproclamée, et c’était de moins en moins intéressant. Enfin on retrouve des personnages attachants, qui donnent envie de s’intéresser à leur sort. Enfin on retrouve des « gueules » qui accrochent, la reconstitution, sublimation d’une époque révolue ; il y a de l’invention visuelle, et quelques idées qui sortent de l’ordinaire (celle du chat qui apporte la seule touche de couleur chaude du film est carrément top !). C’est une œuvre qui plaira aux fans, il y a une vraie signature ; ce design graphique, ces couleurs dans les tons goudrons, donnent l’atmosphère bizarre du film. Ce personnage principal comme poursuivit par une malédiction, est un juif errant qui s’ignore, embarqué dans une Odyssée du pauvre, accompagné par quelques balades minimalistes grattées sur une guitare acoustique. Par moments c’est un road-movie, (le passage avec John Goodman est un fantastique court métrage à lui tout seul), à d’autres moments on voit une comédie « noire », une parodie de biopic, qui frise avec le surréel (encore le chat, c’est surement un esprit, pas un chat). A voir sans crainte, plaisir assuré.
Un film ennuyeux sur une tranche de vie d'un petit chanteur de quartier minable et détestable. Grosse déception. Les Coen nous avaient habitués à tellement mieux!
Pas mal mais quand même étonné que la critique ait autant encensé ce film. L'histoire est somme toute un peu "plate" et sans beaucoup de rebondissements.
L'idée d'écrire une semaine de vie d'un chanteur peu connu est une idée orignal, les chansons sont sympathique et les acteurs joues biens. Mais le film est au final assez creux, il ne se passe pas grand chose.
Ma déception de l'année. Ok, c'est poétique, c'est métaphysique, c'est élégant, c'est bien interprété etc. Mais moi j'ai somnolé. Pesant, déprimant, ennuyeux. Ah oui, et puis je déteste la musique folk. C'est sûr que ça n'a pas aidé.