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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 mars 2015
La country et la folk sont des genres de musique joué par une grande majorité de blancs. Et ce n'est pas pour rien que ce film en porte la trace. Mais malheureusement, le seul moment qui met en place un "étranger", le personnage principal commence à sortir de ses gonds. Alors oui le film est plutôt sympathique quoiqu'un peu ennuyant avec ses longs plans inutiles, mais surtout cette seule réplique désigne bien la mentalité de certaines personnes. Écoeurant. Enfin, finalement les acteurs sont plutôt pas mal et la musique est bonne.
Grand Prix au Festival de Cannes 2013, Inside Llewyn Davis dresse le portrait émouvant d’un musicien en quête d’un jour meilleur. Magistralement interprété par Oscar Isaac, celui-ci nous offre des instants étonnamment touchants. Il traverse sur sa route des personnages travaillés et épatants. Les frères Coen nous transporte dans le voyage musical, en terre folk, le plus beau de l’histoire du cinéma. Les textes, les voix et les musiques éveillent des sensations et des sentiments. Même le chat est humanisé à la perfection. Inside Llewyn Davis est un chef d’œuvre poétique et musical. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Une comédie dramatique truculente qui, un peu à l'instar de "Man on the moon" de Milos Forman, se révèle touchante dans les instants comiques et pleine de légèreté et d'humour dans les moments plus graves. Le personnage principal de Llewyn Davis, incarné impeccablement par l'excellent Oscar Isaac, antipathique et profiteur est traité avec une telle empathie qu'il en devient attachant. Une peinture fascinante de la musique américaine folk des années 60, une œuvre à classer quelque part entre "O'Brother" et "Barton Fink" dans la filmographie des frères Coen. Une petite perle.
réalisation impeccable, photographie, cadrage, mise en scène, acteurs, tout parfait. mais voilà cette histoire sur la galère d'un musicien entêté est bien longue et même ennuyeuse. certaines scènes sont même inutiles, le voyage à 3 qui fini en impasse ou encore son ex qui cherche à avorter... quel rapport avec sa carrière qui ne démarre pas ? certains personnages secondaires ne servent à rien. seules les passages en musique sont superbes, seulement si on aime cette musique.
Avec cette biographie, les frères Coen renouent avec la veine musicale d' O Brother (auquel j'ai parfois pensé même si les univers sont différents.). L'occasion de livrer une fois de plus un portrait de loser patenté dont ils se sont fait une spécialité. Mais le ton est ici assez différent de la plupart de leurs films, ce qui me fait dire qu'il s'agit d'une de leurs œuvres les plus accessibles. On n'y retrouve pas cette ironie distanciée, ce mordant un peu vache; les Coen regardent au contraire leur personnage avec une profonde tendresse, une empathie même, inhabituelle (il n'y a qu'à comparer avec le traitement qu'ils réservaient au héros de A Serious Man). Un tel regard nous fait ressentir la solitude, le froid, la fatigue et le manque de sommeil qui cernent Llewyn. Le ton employé s'applique d'ailleurs à tous les personnages du film, qui gravitent dans le milieu des folkeux de Greenwich Village, un microcosme au sein duquel, malgré les divergences et les blessures, on se sert les coudes, on se prête les canapés, on vivote...et duquel émergera la figure iconique de Bob Dylan. La description est minutieuse, l'image, qui baigne dans une lumière brumeuse inspirée de certaines pochettes folk, parfaite, et le scénario, dans sa structure cyclique, prouve la maîtrise parfaite des réalisateurs. Au final, l'histoire de Llewyn Davis/Dave Von Ronk, c'est donc celle d'un artiste arrivé trop tôt, trop intransigeant ou peut être tout simplement pas assez talentueux. Son histoire, malgré les péripéties et les moments cocasses, est finalement profondément émouvante.
Après un excellent "True Grit", les frères Coen reviennent, toujours en forme. On suit Llewyn Davis, un chanteur folk malchanceux dans un New York des années 60. Et les frères sont toujours aussi bons pour écrire et mettre en scène, on ressent bien leur patte, même si "Inside Llewyn Davis" n'est leur meilleur. Les acteurs sont très bons, en particulier Oscar Isaac et Carey Mulligan, de grands acteurs montants. Le point fort du film est sa photographie. Bruno Delbonnel a fais un travail fantastique, très gris et peu de contraste. Bref, un bon film dans la lignée des autres films des frères Coen.
Je me demanderai toujours si ce film avait été réalisé par d'illustres inconnus, aurait-il autant plu aux critiques? Inside Llewyn Davis est un film simple, non sans humour, avec ce côté "woodyallenesque" dans lequel on découvre un homme qui marche à côté de sa vie. C’est correct.
Oh là là, mais qu'est ce qu'on s'ennuie! Déjà que je n'aime pas trop les frères Coen en temps normal, il y a quand même chez eux d'habitude, une certaine inventivité et une certaine originalité. Mais là, vraiment, il n'a y rien, un profond ennui que l'on traîne du début à la fin, sans savoir où l'on va, bref, c'est pour moi, un ratage complet!
"Inside Llewyn Davis" c'est l'histoire de Llewyn Davis, un paumé de la vie, un artiste en totale perte de repères. Chanteur de folk, le personnage ne manque franchement pas de talent mais il avance de galère en galère, sans jamais réussir à percer. Le film nous plonge ainsi dans la vie triste et monotone du personnage. Et le style du film rend en tout point compte de cette monotonie grâce aux excellents frères Coen qui réalisent ici un de leurs meilleurs films, qui respecte tout à fait le reste de leur filmographie, s'approchant parfois de "O'Brother" en délaissant l'humour simple et la gaieté pour un ton plus grinçant. A l'aide d'une image fortement décoloré, des décors très froids dans un New-York plongé en plein hiver, le film témoigne à merveille de la médiocrité du personnage que l'on finit par plaindre devant tant de galères. Il faut reconnaître la performance incroyable d'Oscar Isaac aussi bien en tant qu'acteur qu'en tant que chanteur. Le reste du casting est également plaisant. La conclusion coupe de manière un peu brusque le court du film. De plus le schéma du film est parfois un peu prévisible voire même répétitif, à force d'enfoncer le personnage dans la malchance et le malheur. Néanmoins, les musiques folk donnent un rythme intéressant à l'ensemble de l'oeuvre, et s'accordent très bien avec le style monocorde du film. Avec un ton profondément pessimiste du début à la fin, "Inside Llewyn Davis" est une belle réussite, qui ravira les amateurs de folk et des frères Coen, mais également un public plus large de cinéphiles car l'immersion dans la vie du personnage est presque totale.
J’ai vraiment passé un bon moment devant ce film, mais je suis pourtant bien en peine de dire pourquoi il m’a à ce point plu. Parce que somme toute l’histoire n’est pas réellement très emballante : on suit les errances dans les rues de New-York d’un musicien de folk qui peine à vivre de son art et qui emprunte plus qu’à son tour de l’argent et de l’espace (pour se poser et dormir) à ses amis, tout en n’étant pas, loin s’en faut, un ami vraiment agréable. Mais bizarrement cette intrigue, sorte de métaphore sur le destin bohème des artistes, se laisse suivre avec tendresse et si le personnage et loin d’être très sympathique il arrive à nous toucher avec son immaturité affective et sa volonté de réussir à tirer subsistance de sa musique sans se renier. La musique est sans nul doute le principal atout de ce film tant elle apporte une certaine mélancolie aux péripéties de cet homme. Oscar Isaac, qui porte sur ses épaules le film puisqu’il est Llewyn Davis, offre une interprétation habitée et pourtant nuancée d’un homme intransigeant et insouciant de l’avenir qui vit sa vie en solitaire et qui pourtant se repose sur ses amis et connaissances pour lui offrir un lit ou du soutient financier durant cet hiver new-yorkais. Il est secondé pas des seconds rôles pas négligés et incarnés par des acteurs brillants, notamment Carey Mulligan et John Goodman. Ce film est donc un très bel hommage à la scène folk des années 60 et aux artistes plutôt underground qui l’ont animé (le film s’inspire du chanteur engagé Dave Van Rock). Une belle oeuvre musicale et cinématographique qui mérite, à mon humble avis, amplement le Grand Prix qu’il a récolté à Cannes. Si d’aventure vous hésitiez encore à voir le film, je vous encourage vivement à sauter le pas vous ne le regretterez pas.
très long, un scénario qu'on confond facilement son début et sa fin qui traine trop à mon gout. très nostalgique mais d'une façon triste le scénario est inspiré de la vie de 3 chanteurs folk des années 60. Il faut souligner le bon jeux de l'acteur principal; pour le reste je trouve ce film, malgré les bonnes critiques des journaux, pas terrible.
Je ne suis pas du genre à donner une note aussi bonne à un film à la légère, et je pèse mes mots lorsque je dis que "Inside" vaut 4,5 étoiles. Ici, les Coen narre l'Odyssée d'un chanteur folk qui sillonne le pays à la recherche de succès, possédant le talent mais pas l'étincelle qui rend ses morceaux commerciaux. L'image stable et permanente du pur loser dans cette apologie de la mélancolie sera un défaut ou une qualité, tout dépend de vos attentes... si vous vous attendiez à voir un film au scénario tordu, vous serez desservis... mais si par contre vous vouliez comme moi un film intimiste tel "Serious Man", l'humour cynique et la réalisation classique et sans bavures des Coen vous servira. Revenons à mon avis, "Inside" est objectivement le meilleur film des Coen depuis "No Country for Old Men", et on en ressort avec une vision légèrement différente de la vie. À voir.
Ma deception a été a la hauteur de l attente: immense. pas de rythme et pas d histoire alors on s ennuie. heureusement la BO et la prestation de o.isaac sauvent le film. Sans doute un film d esthètes tres inadapté pour une soirée pizza dvd.