Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 1 mai 2014
N'était la qualité des chansons, cette déambulation pathétique et hivernale d'un musicien égocentrique, imbu de lui-même et passablement antipathique, ressemblerait à une mortelle randonnée. De fait, on est souvent saisi d'un ennui mortel tant l'"action" est pauvre, redondante, empreinte de naïveté et complètement dépressogène. Heureusement, il y a quelques belles chansons accompagnées à la guitare qui, sans sauver le film, nous sortent parfois de la torpeur et du marasme ambiants. Je suis pourtant un vrai fan des frères Coen mais là, décidément non, je ne suis pas du tout d'accord avec le choeur des critiques, leurs éloges, leur enthousiasme, leurs propos dithyrambiques à propos de Inside Llewyn Davis. Pour moi, il s'agit d'un des plus mauvais films des frères Coen (sinon le plus mauvais).
Les frères Cohen signent ici un film basé sur le Folk et un chanteur désavoué du fond newyorkais. Oscar Isaac s'affirme réellement dans ce rôle. Reste à le voir dans un tout autre thème : Star Wars VII.
Bon film même si ce n'est pas mon préféré des frères Coen. Parcours imaginaire d'un musicien de Folk. J'ai bien aimé les différents fils conducteurs en particulier le chat.. Sympa aussi la fin qui nous fait comprendre le début de l'histoire.
Une bande son et une photographie soignée et recherchée ne suffisent pas à faire un film. Il faut l'étincelle qui enflamme le tout. Les critiques positives massives du film cherchent à me faire comprendre que je n'ai pas saisi l'essence du film, mais j'en doute.
L' humour coen cherche à percer au détour de quelques scénes (photo du bébé métisse hideux etc) mais semble ne pas vouloir s'assumer, leur amour du détail est là, les personnages atypiques au rendez vous, mais ça ne prend pas. John Goodman ne sert à rien, le road trip vers chicago non plus. Je me suis rappelé que timberlake est de la partie en regardant la fiche du film a posteriori. l'entre aperçu final de dylan ne sauve rien et tout au plus contente t'il les bobo-coenneux avides de symboles. Filmer des scènes en voiture de nuit ou dans la brume ne constitue pas un road movie. Le bruit des dalles californiennes sur les routes paumées n'est pas le symbole du métronome de l'existence.
Il y avait mieux à faire avec tant de matériel, la loose-itude c'est échappée de la pellicule au lieu d'y rester cette fois ci. La créature s'en est pris au créateur.
Sacré Coen. S'entêtant à nous vendre du cinéma désabusé, avec un style unique : Récit linéaire et humain, Ennuyant et redondant, Les frères les plus idolâtrés des critiques cinéphiles (Vous avez dit Snobisme ?) persévèrent dans ce genre si horripilant qu'est le drame très "humain", réaliste et représentatif du quotidien. Alors la vie se résume à ça : Pathétique, Assommante, Emmerdante. Merci de m'ouvrir les yeux sur ce qu'est ma vie. Le cinéma, ce n'est pas LA VIE. Le cinéma doit aller plus loin que ça. Il est celui qui nous pousse à poursuivre nos rêves, à se battre, à se relever après une chute.
C'est long, long, long et totalement inintéressant. Se mettre à 2 pour nous pondre un tel navet sur ce quidam, faut le faire ! Ne perdez pas votre temps...
Inside Llewyn Davis : Nouvelle pépite des frères Cohen, c'est l'histoire ou juste une partie d'histoire d'un chanteur de folk dans un New-York des années 60 qui tente de devenir célèbre. Là où c'est plus dramatique et qui fait qu'on se retrouve plus vers un drame qu'une comédie est que le "héros" foire tout ce qu'il entreprend, c'est un véritable cercle mélancolique mais non dénué de sens. La fin du film permet justement de donner le dernier message du film, de faire voir que certains réussissent et que d'autres, bien que très doué, non. Une ambiance assez particulière pour un Cohen, bien qu'habitués aux histoires dépressives, ici les deux frères laissent de côté leur humour décalé pour laisser place à une narration très sobre mais efficace. La musique prend beaucoup de place dans le film et c'est une bonne chose tant elle est excellente, de superbes morceaux. Oscar Isaac, que je ne connaissais pas du tout, est vraiment excellent, très convaincant. John Goodman est parfait même si peu présent. Ce qui rend ce film particulier c'est qu'on ne nous donne pas le personnage super que tout le monde aime, au contraire, le type doit lutter pour survivre et n'est pas forcément apprécié par le peu d'amis qu'il a. Tout ce qu'il a c'est sa guitare, ses convictions et son talent pour la musique et on suit toutes les merdes qui lui tombent dessus. Et c'est ce qui fait la force du film, on a là une histoire qui choque par sa simplicité, par le fait qu'une personne aussi douée que lui n'arrive pas à percer. J'ai beaucoup aimé ce film et je le conseille même si je sais que pas mal de personnes risquent de ne pas accrocher ou d'être déçu.
Avec ce film les frères Coen rendent hommage à la folk music mais aussi aux artistes qui galèrent pour essayer de vivre de leur passion. Le tout magnifiquement filmé avec une photo superbe et un acteur en or : Oscar Isaac. Au travers du portrait de cet artiste et de ses rencontres, on retrouve tout l'esprit et le style des Coen Brothers notamment lors d'excellentes séquences avec John Goodman.
un navet infâme en dépis de la bonne prestation d'oscar isaac et d'une mise en scène soignée, l'histoire porte sur un looser, il n y a pas d histoire ou d'intrigue à proprement parler, l'histoire n'évolue jamais et laisse le spectateur s'emmerder profondément
Un grand film! On se replonge dans une époque et on se laisse entrainer par ce personnage. Une fous de plus les frères Coen mettent en lumière un personnage sensible et loser auquel on ne prêterai pas forcément attention. Un travail du son et de la photographie remarquable
Cinéma d'errance : les frères Coen nous avaient déjà présenté leur incursion dans le genre avec O'brother. Ils ont repris le thème de la folk music, la ballade, qui correspond parfaitement à la notion d'errance que porte le film. Un musicien sans le sou, réduit à chanter dans un petit bar, mené en bateau par beaucoup de personnes, décide de se rendre à l'un des plus gros producteurs de disques. Cette aventure se transformera en mésaventure, le film le comparant au chat qu'il a fait serment de garder pour ses voisins : d'une façon, par ce symbole, quelque chose lui échappe : la chance. Les frères Coen ont alors introduit une forme mystique dans la photographie : les lumières divines dans la maison du producteur, les teints livides des personnages, comme pour signifier une nostalgie fantômatique de l'époque, très peu de couleurs, qui joue sur le marron, gris et vert. Va pour la forme artistique, mais les frères Coen ont fait beaucoup mieux en matière de fond. Certains détails ne sont pas développés : que devient Goodman endormi dans la voiture par exemple ? et enfin, quel est ce délire avec l'inconnu en costard menaçant à la sortie du bar ? rien ne nous donne des informations le concernant. Notons que le début et l'épilogue se ressemblent énormément dans les dialogues, comme la vie qui ne change pas. Cela peut nous dire que le héros aura su se moquer de ses soucis par son "au revoir" à ce personnage mystérieux. Les frères Coen ont allié mystique, ballade mélancolique sur un sujet intéressant, mais qui manque d'ambition, de structure solide, donc qui n'est pas aussi impressionnant que d'autres films de leur filmographie.
N'ayant pas eu l'occasion de voir tous les films des frères Coen, je n'ai pas les armes nécessaires afin de comparer celui ci aux autres, mais je ne pense pas que cela soit réellement nécessaire.
Globalement j'ai apprécié celui ci. L'histoire est certes simple, mais la réalisation est vraiment très bonne, tant d'un point de vu visuel qu'au niveau de la bande son. Malgré certaines critiques qui pointent du doigt le côté antipathique du personnage principal (très bien interprété par Oscar Isaac), je trouve qu'on s'attache malgré tout à cet homme qui traîne une poisse sans pareille, souvent de sa propre faute.
Finalement, on obtient le récit de cinq jours dans la vie de Llewyn Davis, musicien folk en quête de reconnaissance, dans une ambiance années 50/60 très bien restituée, ponctué par une musique très agréable. Même si le film souffre de quelques longueurs, il n'en reste pas moins un moment posé qui fait réfléchir sur l'importance de la prise en main de son destin.
Histoire décevante de la vie d'un chanteur de folk qui vit au jour le jour et se trouve confronté à des situations qu'il a générées involontairement. PLV : pour ceux qui aiment le comique de situation, ceux qui aiment les frères Coen, passez votre chemin