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    Bellflower
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    3,7
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    157 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    C'est un film de potes et pour que ce genre de film fonctionne il faut faire dans le déjanté, et de ce côté-là on est servi. L'autre point positif est la présence de Jessie Wiseman qui crève l''écran de son sourire et de son air canaille (et qui n'st pas avare de ses charmes). Malheureusement tout cela est contrebalancé par une narration très confuse et un montage parfois incohérent. De plus la toute dernière partie barre le film en couilles. Pas désagréable à regarder malgré ses tic d'auteurs (attention je suis un cinéaste indépendant et je veux que ça se sache…) mais finalement décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2020
    Le très discret Evan Glodell signe un film déroutant pour le grand public dont le scénario prometteur dérive lentement vers une histoire d'amour qui finit mal. L'amitié de deux paumés obnubilés par l'élaboration d'une voiture capable de résister à l'apocalypse ne résistera pas longtemps au jeu des sentiments, au poison violent que peut être l'amour, amitié indestructible qui se réduit à l'effondrement psychologique, point de non retour qui dès le départ semble être évoqué par des séquences qui parsèment le film. La pellicule jaunie de Bellflower, comme sortie d'un grenier, renforce l'atmosphère étrange et incandescente de ce curieux long métrage notamment les dernières séquences où le temps, l'espace, la narration sont complètement chamboulés. La bande son, composée par Jonathan Keevil est indissociable du contenu même du film, désespérée et profondément mélancolique. Réalisé avec un budget dérisoire, considéré comme le fleuron du cinéma américain, tous les codes cinématographiques sont ici dynamités, car oui, on attend de ce genre de film un final grandiloquent, mais c'est avant tout une oeuvre instable, dont l'affect prend lentement le devant sur le scénario du départ, l'effondrement du monde n'aura pas lieu, mais la descente aux enfers, coupant le film en deux.
    H2G
    H2G

    6 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Un démarrage prometteur porté par l'imagination de ces deux jeunes désoeuvrés, puis un rêve bleu new age et enfin une escalade dans le désamour qui nous prend aux tripes. Si on aime sortir des sentiers battus, l'histoire, trop décousue, manque de corps.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2018
    L'amour jusqu'à la destruction. Bellflower extrapole les ravages de la fin d'une relation amoureuse à travers le prisme de la fin du monde.
    Woodrow et Aiden sont deux amis inséparables prêts à en découdre avec l'apocalypse. Et pour se faire, en marge d'une société absente de la narration, ils se vouent à créer successivement deux objets qui leur permettront de régner sur cette possible terre désolée : un lance-flamme d'abord, puis une voiture, l'un comme l'autre appelé Medusa. Un choix de prénom stratégique qui rappelle bien évidemment la gorgone de la mythologie grecque, signification de l'emprise féminine bien présente tout au long du film.
    Et par les tentatives de nos deux héros pour appréhender un monde à la Mad Max, le jeune réalisateur Evan Glodell dont c'était le premier film imbrique la destruction inévitable du couple avec celle supposée du monde dans un registre charnel et viscéral.
    Les corps sont malmenés par le sordide, les esprits rongés par l'incapacité à gérer les émotions et aussi préparés que notre duo puisse être, la phrase un être vous manque et tout est dépeuplé s'infiltre doucement dans un récit qui manque d'attaches.
    Et dans cet univers au vocabulaire plus que limité ou malgré toutes les relations, rien ne semble s'encrer dans le réel, on sent une belle tentative. On sent les intentions d'Evan Glodell d'infuser dans ce récit sa propre vision pourtant, sur le fond, on se retrouve face à une histoire d'amour éphémère à la conclusion somme toute banale.
    Un film que l'adolescent que j'étais aurais surement noté avec bien plus de fougue dans la torpeur d'un lendemain de fête, la bouche pâteuse et l'esprit embrumé, des relents de "no futur" dans la tête.
    Mais voilà, il est trop tard et la fin du monde n'a plus rien de cool. Bellflower m'a surpris tout autant que je l'ai subi. Un film ocre et âcre à la désespérance obsolète.
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2017
    Dans un petit coin de Californie, deux amis obsédés par la franchise "Mad Max" décide créer des équipements qui feront d'eux le gang suprême dans un monde post-apocalyptique. Ils bricolent donc lance-flamme et voiture de la mort, jusqu'au jour où l'un d'eux rencontre une femme qui va chambouler leur quotidien. Ne vous laisser pas abuser par les imageries utilisées par la promotion, "Bellflower" n'a rien d'un film d'action. Il s'agit d'un drame 100% indépendant, tourné avec un budget ridicule (17 000$ !), et porté à bout de bras par Evan Glodell, qui est réalisateur, acteur principal, monteur, et scénariste ! La démarche est louable, et le travail effectué est impressionnant compte tenu du budget, notamment au niveau de la qualité de l'image, assez recherchée (jeux sur les flous et le grain, couleur orangée dominante, etc.). Le problème est que l'on ne parvient pas à s'identifier aux personnages, très déglingués et peu matures, et que le scénario propose dans le fond une romance lambda. De plus, les éléments à la "Mad Max" sont sympathiques et représentent la déconnexion des protagonistes, mais paraissent un peu sous-employé dans le film... Ainsi, "Bellflower" est décevant, mais montre que Evan Glodell a du potentiel en tant que réalisateur.
    Jahro
    Jahro

    56 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Voilà le cinéma indépendant US qu’on aime : drôle, inventif, trash, maladroit, rebelle, vain, bref, furieusement cool. Au centre, deux sweat ass nihilistes par dépit (mais en existe-t-il d'autres ?), adeptes de Mad Max et de belles mécaniques, bricoleurs fous, buveurs patentés, trainards à toute heure, de ceux dont on se demande d'où vient le – maigre – pécule. Autour, un décor sale, poussiéreux, désertique. Apparts retournés, township désolé, existences sans loi, regards dévastés ; même la pellicule est incroyablement crado. Chaque minute de la première heure est jouissive à force de passer toutes les bornes. Ensuite on se perd un peu, le scénar peine à finir et le rythme en souffre à son tour. Mais qu’importe et sachons rester justes, c'est un premier film, au budget infime, contraint de gérer un casting novice et sans doute peu d'aide extérieure. A suivre, donc, non pas juste pour Evan Glodell mais bien pour l'équipe dans sa totalité. Bon, cinq ans plus tard on attend toujours. Espérons qu’ils n’ont pas suivi l’exemple de leurs anti-héros.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Le film en lui-même est apocalyptique, il plonge dans la mort. Il est effrayant d'incompréhension et le genre destructeur de soi et destruction du tout d'ailleurs est franchement trop extravagant dans son traitement pour intéresser un spectateur même rompu aux étrangetés les plus bizarres du film de genre. Comme le dit l'avertissement "personne n'en sortira vivant ", même pas nous.
    Eselce
    Eselce

    1 418 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 novembre 2016
    Je l'ai regardé pour la voiture mais on la voit plus dans la bande-annonce que dans le film qu comprend beaucoup de banalités. J'aurai aimé voir plus de temps passé sur le bricolage de la voiture qui est l'affiche du film mais que le film peine à afficher et surtout pour un résultat des plus médiocres, les bruits étant en grande partie supprimés par la bande-son. Une perte de temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Grand film! Quel travail énorme fournit pour un résultat excellent! Les émotions, brutes et graphiques, transcendent les codes du genre avec un background post apo. La bande son mélange le tout pour avoir un splendide cocktail d'émotions. A ne pas manquer!
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Un long métrage qui apparait plus comme un brouillon d'un grand film en devenir plutot que d'une véritable réussite. "Bellflower" subit une mise en scène moderne très a la mode et un montage des plus appréciables mais le rythme trop lent rate le coche pour que la fin prenne pleinement la dimension sombre, violente et dérangeante attendue! Influencé par "Drive" et "Mad Max" le long métrage offre néanmoins des passages de grande qualité!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 mars 2015
    Bellflower est un film comme on en voit rarement: petit budget, grandes ambitions, charme mais lent.
    En effet le film est un drame romantique où les personnages s'entrmêlent dans différentes histoires amoureuses. Les personnages ne sont pas très attachants: rois des glandeurs, sortent de l'argent d'on ne sait où. La bande son est réellement sympathique et entrainante, étant l'élément le plus rythmé du film bien que trop souvent mise en second plan. L'image donne l'impression d'un défaut de cadrage sur certaines scènes, principalement les scènes de dialogue. Les positions ne sont pas toujours raccord d'un plan à l'autre mais ce n'est pas le plus dérangeant, en fait c'est plutôt anodin. Mais le plus gênant reste cet abus de filtre jaunatre couplé à un flou de mouvement. Réellement, l'image a tellement été touchée qu'elle en devient dérangeante. Problématique pour un film. Le scénario est pour ma part d'une grande lenteur, d'ailleurs pour un film où on voit une voiture enflammée sur l'affiche, celle ci apparait très peu, tout comme le lance flamme. Il doit y avoir environ dix minute de film avec la voiture. Ne vous attendez donc pas à voir une voiture enflammée et deux jeunes hipsters "à fond" dessus pendant tout le film.
    En bref, un film ambitieux avec un petit budget qui n'est pas réellement centré sur ce que dit la bande annonce ou encore le synopsis. Attendez vous à une histoire d'amour dans un désert pommé dans le fin fond des USA.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 février 2015
    Il y a des visuels intéressants. A part ça... l'ambiance du début du film est sympa, du moins pourrait présager d'une bonne suite... qui n'arrive pas malheureusement, ça tourne au cauchemar, c'est l'escalade de la violence et du comment gâcher sa vie... bref si vous aimez ce genre de film vous pouvez toujours essayer, sinon je déconseille.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    En général, je préfère écrire mes critiques à chaud, pour profiter de l'impulsion directe du film et retranscrire le plus fidèlement l'impression qu'il a eue sur moi. Je trouve que ça reste la meilleure manière de rendre justice aux long-métrages que je vois, quitte à retoucher ce que j'ai écrit si mon avis s'est modifié après avoir laissé les images et leurs entrelacs se décanter. Cette fois, je déroge à la règle puisque j'ai vu Bellflower il y a quelques jours. Qu'importe, il me suffit ici de me souvenir d'une seule scène de suicide pour ressentir à nouveau le désespoir qui suinte de ce film à fleur de peau, réalisé avec le cœur et de fait très viscéral. Une oeuvre qui s'éparpille sans cesse, parait parfois en faire trop ou manquer de justesse, mais au fond qu'importe puisqu'elle est amnistiée par son parti pris. Comment vraiment reprocher à cette version cauchemardesque de teen-movie cette sorte d'incontinence quand elle cherche justement à faire transparaître un mal-être, une effusion douloureuse qui semble s'épancher par tous les interstices. Ainsi, on ressent très bien, et tout du long, même lorsque la romance bat son plein avant que le drame n'opère, la forme d'urgence dans laquelle sont engoncés ces adulescents. Des personnages décérébrés, désœuvrés et perdus, qui ne trouvent pour combler leur vie qu'une forme de procuration, calquant bêtement leur attitude sur des personnages de Mad Max. Une façon non seulement de déréaliser leurs aspirations, leurs rêves, et a fortiori leur existence en la liant à ce point à une célèbre fiction, mais aussi de s'appuyer sur la nature apocalyptique du récit de Goerge Miller pour annoncer la sensation de fin imminente qui pousse tout ce petit monde à la dérive. Voilà ce que j'appelle s'appuyer intelligemment sur une référence, pas s'en servir simplement comme argument de vente, comme l'ont dit certains. Mais ce que je préfère de Bellflower, ce sont ces instants de mélancolie lancinants qui parviennent à s'en dégager, malgré des personnages décérébrés auxquels on a du mal à s'identifier. Une beauté d'autant plus forte qu'elle émerge de quelque chose de plutôt laid et repoussant à la base. Narrativement, une même impression de perte de contrôle, de foutoir, presque, et c'est là que je suis un peu plus rétif. Si les réarrangements narratifs embrouillent complètement les sens et la perception de la réalité, laissant planer le doute sur des scènes dont on ne sait presque plus si elles ne sont pas que de simples rêves, j'aurais préféré pour la résolution progressive du drame qui se déroule durant la seconde partie, un traitement plus limpide, moins poseur. Au moins, ce choix a le mérite d'ouvrir un champ de possibles impressionnant, qui évite à l'oeuvre de sombrer dans des travers trop démonstratifs qui consisteraient à n'imaginer qu'une issue possible. Le traitement est lui aussi presque boursouflé, balançant pas mal d'effets, avec une réussite variable. Bien des points demeurent quand même marquants, à leur manière, comme cette caméra bricolée avec les moyens du bord, à l'objectif dégueulasse, ou même ces zones de flou qui aident efficacement à rentrer dans cet univers semi-onirique et perturbé. Comme ces plans aux couleurs saturées, que l'utilisation récurrente de filtres clairs font irradier de couleurs de carte postale (on dirait que même les moments de fusion les plus parfait d'une histoire d'amour appartiennent déjà à un passé lointain ou à quelque chose de vainement idéalisé) l'image de Bellflower est celle d'une vision, osée et personnelle mais qui s'est pourtant plutôt bien communiquée à moi. L'image parfait de l'impact tangible que produit cet objet onirique, je trouve que c'est son titre, qui a en plus l'intérêt de briser très simplement le rêve qu'on croit suivre un moment. La fibre plutôt poétique de ce "Bellflower", en effet, n'est très prosaïquement rattachée qu'au nom d'une simple rue. Bref, un métrage sans doute quelque peu arty, mais trop plein de vie et d'idée pour qu'on puisse n'y voir qu'une simple pose opportuniste. D'ailleurs, faut-il le rappeler, l’événement de Sundance 2011. Intéressant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2015
    Un film qui impressionne par ses audaces visuelles mais beaucoup trop brouillon.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2014
    Je pensais découvrir un film décontracté et délirant mais non Bellflower est l'un de ses films américains indépendants se prenant trop au sérieux et disons-le plutôt chiant.
    Dès le début on fait connaissance avec 2 losers assez cons et donc qui font des conneries pour passer le temps, ils fantasment sur Lord Humungus (le méchant masqué de Mad Max 2) et puis en fait il se passe finalement pas grand chose, comme souvent dans ce type de ciné indé ça blablate pas mal mais ça plaît à certains qui y trouvent leur compte croyant y voir une merveille injustement négligé du grand public (alors qu'en fait Bellflower vous fera aimer davantage que nécessaire un truc comme Avengers).
    Pour ma part j'ai trouvé ça sans intérêt et inutile, je préfère remater Mad Max 2 et de plus contrairement à ceux qu'affirment les fans du film la mise en scène n'est pas très jolie.
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