Probablement pas la bombe plébiscité par tout le monde, mais un film qui prouve des idées et de l'inventivité. Le vrai problème, c'est le scénario qui cherche à partir dans tous les sens sans jamais trouver une ligne directrice qui aurait été bonne pour la compréhension. De plus les dialogues, sentent l'écriture à plein nez probablement dû à l'inexpérience du scanériste réalisateur. Cependant, la mise en scène et la fin sur les chapeaux de roue force l'admiration.
Pfiou, j'l'ai vu a sa sortie, et c'était une de ces claques après le film, je savais meme pas si je l'avais aimé ou non, j'étais submergé par des tones de questions et j'avais envie de le revoir immédiatement. Finalement c'est un putain d'univers dans lequel on rentre (ou pas) et on s'y laisse transporter, de plus le floutage de caméra, la beauté de certains scenes, le budget utilisé, les acteurs géniaux, en font un des films qui risque d'amener une nouvelle vague de film, et ça me plait !
Précédé de sa petite réputation de film culte en devenir, Bellflower ne s’avère pourtant qu’une baudruche prompte à se dégonfler et à mettre au grand jour les affèteries de sa mise en scène à l’esthétique particulièrement toc et plutôt laide. Tout cela pue le produit préfabriqué et formaté en direction d’un public jeune qu’on imagine sans peine décervelé et comblé par la vie bête et larvaire de ses deux héros stupides, escogriffes plus naïfs que méchants, persuadés de porter avec flamboyance un nihilisme qui hélas confine surtout à une complète et consternante vacuité – le niveau des conversations entre les différents protagonistes, garçons comme filles, en attestant. Recourant sans cesse aux couleurs saturées et aux angles incongrus de prises de vues, soignant une bande originale très tendance, le film ressemble de plus en plus à un long clip publicitaire pour une marque de baskets ou de jeans adulée des ados. Histoire de pimenter l’ensemble, le réalisateur, également scénariste et producteur, le saupoudre de quelques scènes légèrement sexuelles et d’autres à la violence trash sous-jacente, avec force hémoglobine sans omettre la symbolique appuyée du feu, destructeur puis purificateur. Oserons-nous dire à Evan Glodell qu’il ne suffit pas d’inverser ou de chambouler les cadres, de salir ou de vieillir le grain de la photo à coups de filtres pour composer une œuvre forte et originale, dont on est à peu près certains d’en avoir vu des dizaines de copies. Ces films prétentieux et vains, taillés pour Sundance ou d’autres festivals, ostentatoires et vides, ennuient et découragent de plus en plus. À fuir.
Ayant produit son petit effet à Sundance, Bellflower, étrange premier film d'Evan Glodell, qui après un court métrage co-réalisé, décide d’être seul maître à bord. En résulte un étrange film versant vers l’arty indé faisant appel aux sens plus qu’à l’émotion narrée. On en ressort avec un étrange goût de bitume dans la bouche. Etrangement, ni totalement satisfaisant ni vraiment déçu et plein d’interrogations. Bellflower donne le sentiment de ces projets inaboutis qui demandent une attention particulière autre que l’intention première. Le film n’est en rien un film post-apocalyptique mais plus un drame romantique mêlé de passion. La réalisation embryonnaire et protéiforme s’agite dans de multiples directions avec une forme marquée d’effets esthétiques. De là se dégage une romance échouée où la passion première du personnage principal est soit la cause de son échec, soit l’exutoire d’un amour venu de manière trop rapide et superficielle. En voulant créer un pont onirique à son métrage Glodell prend parfois l’autoroute de la facilité mais retombe avec un savoir faire indéniable de mise en abîme. C’est en cela que le film est perturbant. Il nous arrache des envolés attachantes dont on s’imprègne indubitablement et de la même manière nous perd dans un brouillon de facilité de séquences parfois en roue libre. Au final, on ressort avec l’idée d’un film plein de charme mais déroutant dont la bande son est un des facteurs principaux créant ainsi un certain attachement. Ovni cinématographique ressemblant plus à une carte de visite pour le 7ème art, pourvu d’un savoir faire indéniable mais à confirmer sur un vrai scénario. De là à penser que Bellflower serait une sorte de Macadam à deux voies ou une tentative échouée de réaliser un Zabriskie Point version moderne, il n’y a qu’un pas que tout à chacun sera à même de ressentir de manière personnelle. A re(voir) ?. http://requiemovies.over-blog.com/
Pour son premier film Evan Glodell s'investit totalement et nous livre une œuvre unique en son genre qui commence par une histoire d'amour et finit dans une violence surprenante. Au cours du film, Woodrow (joué par Glodell lui-même) aura le cœur brisé d'où la descente vers la violence qui surprend le tout sur fond de semi-apocalypse que Woodrow et son ami Aiden imaginent venir alors ils ont construit une voiture et un lance-flammes pour survivre, inspirés par "Mad Max". "Bellflower" est avant tout l'histoire d'un homme brisé par une femme qui l'a trompé et la manière que le cinéaste a d'aborder son sujet est originale, on sent le basculement au fur et à mesure du film, grâce au montage et à la musique. Mais il faut aussi saluer la superbe photographie, très exposée qui donne le ton dès le début. On sent l'apocalypse dès le début et pourtant on se fait sans cesse surprendre que ce soit par le scénario ou les interprètes ce qui met Glodell dans la file des cinéastes à suivre.
Premier film réalisé avec beaucoup d'énergie et enthousiasme. Malgré cela, le scénario aspire d'une grosse irrationalité pour mener à un dénouement de déjà vu.
Escroquerie incroyable quand je lis les bons commentaires, "histoire que le film démarre bien". Le réalisateur s'est d'ailleurs donné le 1er rôle. Faux film cool, à part le début qui tient la route, ça part vite en vrille. Plusieurs personnes ont quitté la salle. Je pense que le réalisateur a abusé de l'argent de son papa, et de drogues.
L'affiche de Bellflower promet une bombe. C'en est une, en effet, du genre artisanal, qui a tout pour devenir un film culte. Evan Glodell a mis 8 ans pour finaliser son projet, tourné pour un budget dérisoire de 17 000 dollars. Réalisateur, producteur, scénariste, monteur, acteur : il a tout fait pour que son premier film voit le jour. Une présentation à Sundance, suivie de nombreux autres festivals, un buzz infernal sur le net, une exposition timide puis plus large sur les écrans américains : jackpot ! Bellflower est un objet pour le moins étrange, inspiré par une consommation abusive de la copie VHS de Mad Max et une désillusion amoureuse d'Evan Glodell. Cela donne un Buddy Movie déjanté, doublé d'une love story déglinguée, avec une image qui craint, des dialogues qui se résument à des "Hey Dude, fucking awesome !" dans une histoire quasi inexistante. Seulement, il y a une atmosphère là-dedans, une énergie de filmer indéniable, une mise en scène qui se prend en main, autant de qualités qu'on ne retrouve que rarement (plus ?) dans le cinéma américain indépendant. Et puis, cette distorsion entre réalité et illusions lui donne un cachet, facilement qualifiable d'artificiel, mais qui fonctionne quand même, au culot. On est curieux de voir l'évolution de ce dingue de Glodell une fois qu'il aura à sa disposition un scénario plus consistant et des moyens financiers ad hoc.
Une déception. De belles images, une bande son phénoménale et pourtant un film très ennuyeux que ce Bellflower. On ne s'attache à aucun des personnages et même l'iconisation du personnage principal (joué par le réalisateur) dont on ne sait s'il vit réellement ce qui nous est montré ou s'il l'imagine n'est poussé assez loin alors que ça aurait pu être un point intéressant du film. Il est tout de même étonnant que le personnage le moins fouillé, le moins original et le moins charismatique soit celui qu'on suit de bout en bout. Un mauvais choix donc une mauvaise note : 2/5 en attendant un 2ème visionnage
Un grand film. L'amateurisme de tout les acteurs et de l'equipe technique ne se ressent pas vraiment. L'histoire est interessante et son mode de narration rappel de manière tres prononcé les procédés de Tarantino. Les défauts restent pour moi, le manque de basse dans tout les son ( manque de budget ) et certaines camera utilisées auraient merité un petit nettoyage d'optique. Quelques longueur. Mais dans l'ensemble, on se prend tres vite au jeu, à l'energie et la nostalgie dégagé.