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g0urAngA
81 abonnés
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3,0
Publiée le 24 juin 2014
S’il n’est pas exempt de défauts, comme plusieurs faux rythmes venant s'installer tout au long du film, ainsi qu'une écriture maladroite, "Bellflower" laisse entrevoir au réalisateur, un talent naissant (réalisation, montage, photographie), et s’impose comme un premier film intéressant.
Un conte moderne sur l'instabilité sentimentale et la nostalgie du souvenir, laissant entrevoir une apocalypse d'un coeur brisé...
Un magnifique film bien que très dur et très spécial, une histoire d'amour comme jamais vu, un genre de film Grindhouse à la réalisation dégueulasse et à l'image pourrie et c'est justement le but recherché, c'est effet apocalypse, monde au bord du chaos. Un casting inconnu pour ma part et qui s’avère très surprenant, une ambiance glauque voir malsaine autour d'une histoire d'amour pas comme les autres, on est loin de la comédie romantique à deux balles, c'est sanglant, c'est dur, c'est crade, enfin ça plaira vraiment pas à tout le monde. Une très belle surprise !
C'est l'histoire de deux mecs complètement paumés qui rêvent d'apocalypse et d'un super gang façon "Mad max", ils sont tellement dans leur délire qu'ils fabriquent un lance flamme et une super voiture . Malheureusement l'un des deux va tomber amoureux puis va avoir le coeur brisé, s'en suivra "une descente aux enfers" entre tristesse, alcool et violence .
Vu comme ça ça en jette et ça promet un truc sympa non ? Et bien non . Ce film est d'un néant abyssale ( personnages, scénario ) mais aussi d'une extrême superficialité . On se retrouve avec des personnages hipsters qui enchainent bouteille de whisky sur bouteille de whisky, un scénario vide alors qu'il avait tout pour être bien rempli et au final ça patauge ( surtout vers la fin ) .
Je trouve le film ambitieux en tout point, dans ses idées, sa mise en scène et j'ai bien aimé la réalisation (enfin ça reste sympa quoi) même si là aussi ça regorge de défaut . Étant un film indé j'ai eu l'impression que le réalisateur se forçait a offrir une photographie lumineuse et poussive avec des filtres dégueulasses façon "instagram" . Parfois c'est beau, parfois immonde . Une réalisation inégale .
L'histoire est vraiment vide, quand on arrive au fin mot de l'histoire on a presque l'impression d'avoir été pris pour des cons . Les personnages sont vides, on ne sait rien d'eux, ce qu'ils font de leur vie, c'est vide . Non mais ils font quoi en dehors de boire de l'alcool et de jouer avec des armes ???
Au final je sais pas trop quoi en penser, un film ambitieux, original et unique certes mais dans le fond vide et raté ? Un film superficiel et dispensable mais qui se laisse voir et qui reste très accrocheur dans ses idées décalés .
Film original de par son scénario mais aussi par sa mise en scène et sa photographie. Ce film est difficile à appréhender mais vaut quand même le coup d'oeil. Un peu lent et complexe par le mélange des scènes réelles et celles imaginées par l'un des protagonistes mais c'est justement ce qui fait son charme, ça change de ce qu'on nous sert d'habitude au moins!
La fin de Bellflower m'a donné l'impression que le réalisateur n'assumait pas ses choix et a donc préféré nous balader dans un espèce de grand flou artistique. Comme ça, chacun pourra avoir la fin qui lui conviendra et ainsi, personne ne sera mécontent m'voyez ? Le film dans son intégralité n'est pas mauvais puisque les acteurs sont bluffants à l'exception d'Evan Glodell qui est une vraie tête à claque à rire comme un adolescent demeuré toutes les cinq minutes pendant la toute première partie du film. Les filtres jaunâtres, presque crasseux et les "poussières" qui n'en sont pas vraiment à l'écran m'ont agacé tout le long du film car c'est moche et re-moche, c'était comme regarder un film au travers de lunettes de soleil et si certains trouvent que c'est de l'art alors... qu'attendons-nous pour immédiatement donner à mes films de vacances surexposés à la lumière du soleil une palme d'or ? L'OST est par contre SUBLIME, les morceaux sont bien choisis et j'ai même fait quelques découvertes sympathiques. Rien que pour ça, le film monte d'un cran dans mon estime bien qu'en définitive, je ne l'ai pas apprécié plus que ça...
Un film d’auteur sur deux jeunes américains désœuvrés, fans de Mad Max, qui mettent au point une voiture qu’ils pourraient utiliser après l’apocalypse. L’un d’eux vit une romance tourmentée avec une jeune fille, qui le conduira inéluctablement à sa perte. Il convient de surligner les qualités techniques de ce film à petit budget, au style rageur et au récit novateur bien que superficiel, réalisé par l’acteur-auteur Evan Glodell. A découvrir.
Une bande-annonce avec un gros muscle car façon western urbain des années 70, du bon son, de la poésie, de la tendresse, des images soignées et, cerise sur le gâteau, une nomination au Festival de Sundance. Tous les arguments du film indépendant qui défrise sont là, et pourtant...
Et pourtant, les meilleurs scènes sont là, dans la bande-annonce, et encore, elles nous laissent sur notre faim (course-poursuite, es-tu là ?) ; les acteurs, sans être mauvais, sont peu expressifs ; le récit et la réalisation sont très stéréotypés "Into the wild", qui ciblait déjà très clairement un public lycéen, voire estudiantin ; on a l'impression de voir un film écrit par un gamin qui y met en scène ses jouets préférés et ses déboires infantiles.
Alors, certes, tout n'est pas à jeter, mais "Bellflower" fait tout de même pâle figure comparé aux références dont il se réclame. Allez, Evan Glodell, retire tes posters de "Mad Max" des murs de ta chambre et mets-toi au travail !
Woodrow et Aiden, marginaux et fans de Mad Max, ont pour occupation principale la conception de Médusa, une voiture qu'ils souhaitent équiper d’un lance-flammes. L' arrivée de Milly, blonde explosive, dans la vie de Woodrow va bousculer cet équilibre précaire.
Dans un premier temps, le film intrigue et suscite l'intérêt. La mise en scène soignée et l'interprétation de qualité séduisent. Mais le scénario n'est pas très intéressant et semble n'être qu'un prétexte à une expression purement esthétique.
Bon film peu connu du grand public qui mérite le coup d'œil. La réalisation est original, j'ai bien aimé les effets de caméra avec les tâches et le look années 50, rétro: bref un beau visuel. De bons acteurs pour un film divertissant mais ça s'arrête là. L'histoire avec le lance flamme et la voiture de l'apocalypse façon Mad Max m'a beaucoup plu. Ce qui est intéressant, c'est de faire un film d'amour, une love Story sur un fond d'apocalypse. Je n'ai pas tous compris au film et il souffre de pas mal de longueurs. Bon pour une première réalisation !!!!!!!!!!!!!!!
Voila un film indépendant qui en a sous le capot ! A la fois producteur, scénariste, réalisateur et acteur, Evan Glodell visiblement polyvalent ( et sans doute un peu perturbé ), est parvenu à retranscrire l'amour, la passion, la haine et la folie avec une maîtrise exemplaire. Doté d'une BO envoûtante et d'une ambiance post apocalyptique du même acabit, Bellflower se paie en plus le luxe de ne pas ou peu traîner en longueur.
A la lecture du synopsis, un film supposé décalé, loufoque. Au final, la claque ! Ce film est maîtrisé de bout en bout, équilibré, la réalisation est inspirée, le montage, ritournelle, la BO est soignée, et le jeu d'acteurs est excellent. Du très bon !
Un drame romantique qui fait preuve d’originalité et d’un très beau visuel. Un film qui traite des blessures de l’amour sur fond d’apocalypse et de jeunesse désoeuvrée et qui, en dépit de quelques baisses de rythme, possède un charme indéniable. La BO y est très jolie. Un film qui a le mérite de marquer les esprits, et qui, malgré quelques fausses notes, constitue une belle vitrine du cinéma indépendant américain !
Grand fan des films Sundance, Bellflower reste ma grosse déception du mois sans aucun doute… Avec pourtant un résumé et une bande-annonce accrocheuse, Bellflower donnait l’impression d’être un film prometteur. Le film divisé en plusieurs « actes » qui s’enchaînent sur un rythme monotone, avec une histoire finalement presque basique si on enlève l’histoire de ces deux amis pensant que l’apocalypse arrive et qu’ils se doivent de reproduire la voiture de Mad Max histoire de régner sur leur clamp et leur monde lorsque l’apocalypse se sera enfin produite. Mais là c’est la drame et Woodrow rencontre une fille (forcément la mauvaise) et découvre l’amour ce qui va mettre le projet des deux amis en suspens et sa vie sans dessus dessous lorsque Woodorw découvrira la vérité sur le compte de Milly. Seulement il faut bien attendre plus d’une heure avant qu’on est l’impression que le film commence… Avant de rendre compte que le chapitre le plus intéressant et jouissif du film n’est qu’en fait qu’un fantasme rêvé par le personnage principal lui-même. Tout ça pour arriver à la conclusion que les filles ce n’est pas bons pour les bandes de potes, que ça ne sert qu’à te retourner le cerveau et tes plans et qu’il faut mieux se concentrer sur ses projets ! Super… A moins que je n'ai pas eu l'ouverture d'esprit nécessaire pour appréhender cette "oeuvre". Enfin bon, on se dit quand même qu’une demi-heure de film aurait suffi à cette conclusion. C’est dommage car par contre les acteurs sont vraiment tous très bons ! Par contre, il est vrai que la réalisation ainsi que les filtres utilisés sont super mais cela ne fait pas un film pour moi.
Une histoire de coeur entre des hipsters en chemise à carreau qui ont l'air d'être filmé avec instagram, Bellflower est décidément l'incarnation du film Sundancien pour hipsters parisiens prétendument cinéphiles. Le film n'est pas mauvais pour autant. Malgré une accumulation de filtres jaunâtres et de longues focales un peu trop présents, force est de reconnaître qu'il possède une vraie originalité, et fait office d'ovni cinématographique parmi la vague de produits commerciaux standardisés que l'on nous sert en ce moment dans les salles de cinéma. Dommage que les scènes "cools" à savoir celle avec le lance flamme et la voiture "medusa" sont trop peu présentes et ont l'air d'avoir été placé là juste pour apparaître dans la bande annonce. Ne serait-ce que pour saluer l'effort et les ambitions, Bellflower mérite d'être vu.