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Michael R
103 abonnés
1 253 critiques
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4,0
Publiée le 9 mai 2012
Une bombe! L'histoire d'amitié entre ces deux doux dingues biberonnés à Mad Max, la love story chaotique, l'atmosphère moite et nihiliste d'un LA sublimé, la bande son font de ce film un ovni qui m'a scotché.
Sincèrement, merci à ce genre de films d'exister encore. Ne serait-ce que parce que ya de la production qui essaie de faire des films ridicules et godemichés-jeux-vidéos. Je suis fan des années 80, et j'ai pris mon pied en allant voir celui-ci. Chacun sa place, et merci de ne pas tout mixer, chacun sa place.
Prometheus promet, espérons qu'il en aille de meme pour Mad Max IV
Une bonne surprise ! Le concept de bellflower me fait un peu penser à la construction d'une série. La réalisation est plutôt bonne avec un petit bémol cependant pour ce filtre jaunâtre parfois trop accentué et cette volonté de laisser apparaitre des tâches sur l'objectif de la caméra. Ca donne un côté crade et cela dessert un peu le tout et m'a par moment rappelé cette horreur de réalisation grindhouse d'"hobo with a shotgun", peut être est-ce un effet de mode surfant sur cette vague? L'histoire en elle même est universelle, traite des blessures sentimentales et physiques que peu causer l'amour surtout lorsque l'on est marginal... Les deux "badass" sont complètement barrés et ce même si le jeu des acteurs reste assez limité dans leurs expressions. Malgré quelques fausses notes ce film est une très belle vitrine du cinéma indépendant us, original et poignant malgré une réalisation parfois agaçante. Ah oui, et l'OST est également excellente!
BellFlower, un magnifique film. Son scénario est impeccable, les images claires, parfois trash. C'est un film efficace, qui a trouvé son identitée. Excellent premier film, bien joué, bon rythme, tout est parfait.
Film indépendant bénéficiant d'un trés faible budget, "Bellflower" s'en tire avec les honneurs. On remarque en premier lieu la réalisation stylée d'Evan Glodell qui s'avère être un jeune réalisateur (et acteur !!!) prometteur. L'intrigue, assez destructurée, reste banale (histoire d'amour qui finit mal) mais l'intérêt se situe dans l'ambiance générale dégagée du film. Cette ambiance oppressante monte crescendo avec des rebondissements certes prévisibles mais qui entraine un basculement des personnages dans une folie collective ou/et individuelle. Le scénario aurait mérité toutefois un peu plus de travail. En revanche, je salue la trés bonne BO du film qui soutient magnifiquement bien le visuel.
Un film "artisanal" très sympathique et une très bonne surprise pour une œuvre qui n'a failli ne pas être diffusé au cinéma. Dès le début du film, nous entrons dans un univers particulier dans lequel des jeunes gens errent sans but dans une Amérique défavorisé et défiguré par la pauvreté. Hormis la dénonciation de l'envers du rêve américain, Bellflower est un film très réussie et qui bénéficie notamment d'une mise en scène particulièrement habile. La manière dont ce film est filmé est extrêmement plaisante et accentue de fait le réalisme de l'œuvre. De plus, la profondeur psychologique des personnages est également un enjeu considérable qu'à voulu mettre en avant le réalisateur et il est tout à fait intéressant d'essayer de comprendre les motivations de ces jeunes adultes qui nous paraissent finalement comme emprisonnés dans leur rêve. Certains pourront critiquer le côté parfois absurde et décousu du film mais cet aspect semble totalement volontaire de la part du réalisateur. Enfin, malgré quelques longueurs certaines, le renversement final et la violence de certaines scènes renforcent la réussite globale du film. Bref, Bellflower est un excellent film qui séduit par son côté artisanal et qui bénéficie de très bon acteurs. A voir !
Film assez marquant avec une histoire, des images et des comediens atypique mais au bout du compte pas trop credible , assez confus a la fin et sans reel interet.
vraiment un film à voir, où le réalisateur est un geek de la focale et les deux personnages principaux des geeks de la mécanique (et du lance flamme). Voila ce qu'on peut faire avec 17000 Dollars... Par contre, en amour c'est pas trop ça...
Un très bon premier film pour Evan Glodell avec en plus un minimum de budget. Un univers assez fou pour ces jeunes qui n'ont visiblement plus d'espoir en la société actuelle (américaine). Quelques petites longueurs très largement effacées par l'action finale plutôt crash. Avec du recul le scénario prend vraiment de la dimension. On regrette un peu le côté "il faut que ce film devienne culte" qui je pense, freine un parfois la folie de certaines scènes.
Attention : Gros, gros talent ! Indubitablement, Ewan Glodell est un mec à suivre ! L’histoire a beau avoir l’air d’être écrite par un post-ado pour des post-ados (personnages immatures ou bas du front , englués dans leur trou duc cul du monde, une Amérique sans espoir, mythologie simplissime de la bagnole, des flingues et de la biture… ) on prend à tout ça un plaisir énorme, totalement régressif bien-sûr… On soupçonne un instant l’embrouille, la pose, le calcul d’un auteur plus malin que son sujet, mais non, l’engagement de tous ces acteurs amateurs (le réalisateur lui-même dans le 1er rôle, mais aussi les autres artisans du film : coproducteur, monteur, opérateur, musicien…) leur absolue sincérité, et leur étonnante justesse achèvent de nous convaincre. Une grosse claque !
Un peu déçu, je m'attendais surement à mieux ou alors pas à ça ! Le film est le portrait d'une jeunesse désabusée criant son désespoir et met en scène deux amis qui construisent une voiture apocalyptique et un lance-flamme. A travers ce teen-movie apocalyptique, on a donc la description d'une jeunesse un peu (beaucoup ?) paumée attaquée au whisky et même un peu crasseuse par moments qui vit sans se poser trop de questions : une romance qui finit mal et le réalisateur qui crie sa haine à travers la violence pour montrer la détresse du type (détresse mentale et physique) et où tout un travail sur l'esthétique a été fait même si c'est parfois un peu brouillon, ça a le mérite d'oser et d'essayer. Un film où finalement la voiture occupe très peu de place (une Buick Skylark de 1972 qui en jette, voiture classe comme la Gran Torino par exemple !) et que l'on doit voir uniquement à 2 ou 3 reprises (en même temps avec 17 000$ de budget, ils font ce qu'ils peuvent). Perso je m'attendais pas à ça mais à quelque chose qui se rapproche plus d'un road movie. Je suis donc un peu déçu, d'autant que le film n'est pas très égal dans son rythme et c'est parfois un petit peu long. Au niveau de la BO, elle est plutôt très bonne, le genre de musique qui a tendance à faire "bader". Les trois acteurs principaux jouent plutôt bien mais j'ai une préférence pour Tyler Dawson (alias Aiden). Un cinéma indépendant qui fait plaisir à voir même si ce n'est pas excellent et si j'ai parfois eu du mal à tout saisir, au moins ça ne laisse pas indifférent, c'est un réalisateur à suivre. 3/5.
Une expérience originale. Quelques longueurs, mais ce que l'on retient de ce film c'est la description d'une jeunesse (occidentale) qui n'a plus de rêves pour le futur, qui s'attache à des objets, des expériences présentes, le fait de profiter de la vie tout de suite. Les acteurs sont pas mal, crédibles. La mise en scène est tantôt contemplative, tantôt nerveuse et proche de l'Homme.