L'histoire d'un fan de Mad Max qui fait une immersion cool dans son trip. Enfin, pas si cool...
Quand on a vu 30 fois Mad Max (le premier, le seul, le vrai) c'est qu'on a un grain, le genre de cerveau nécessaire pour adorer ce type de film indé. Vraiment indé puisque le réalisateur (qui est aussi l'acteur principal) a tout fait pour 18 000 dollars ! Et si l'on trouve que certaines images font trop effet Photoshop, c'est en fait qu'il a construit lui-même les caméras pas forcément au plus millimétrique !
Le scénario semble complètement barré mais quand on y réfléchit un peu, il y a une logique, même pour la fin chaotique.
Le rythme, l'humour, la violence, les images, la jeunesse, le gore, tout est super bien rendu sur une génération au delà de la dégénescence. No future certes, mais le présent est presque difficile à appréhender vu les litres d'alcool qui coulent dans leus veines.
Le cool est un mouvement venu des States, et sa finalité est suicidaire, mais il n'a rien à envier au rock, à l'existentialisme, ou au punk.
Il manque seulement une réthorique, totalement absente dans le film, mais c'est si bien senti qu'on en aperçoit une grande tranche. On pense aussi à un Clercks avec des jeunes un peu moins puceaux et la licence pour conduire et ... boire.
Un Ovni voulu comme tel, rafraichissant pour les fous autant que débile pour les raisonnables.
Attention néanmoins, l'interdiction aux moins de 16 ans, ce n'est pas pour rire, sex drugs and Grunge.