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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 mars 2013
La claque de 2012. Un film absolument exceptionnel. Une B.O monstrueuse et magique. Des scènes qui font monter la tension petit à petit jusqu'au dénouement final. Un film à voir absolument, des images, une atmosphère jamais vu. Un pur chef d'œuvre.
Ce film est une claque, un ovni qui me hante depuis que je l'ai vu. C'est un des seuls films qui m'a fait cet effet avec Le Mépris même si ces deux films n'ont rien à voir. Beau, mélancolique, intelligent, triste, cynique... Le réalisateur a totalement réussi à retranscrire le malaise de la jeunesse d'aujourd'hui et la douleur que peut provoquer l'amour. Bref ce film est de mon point de vue une des plus grandes réussites de la décennie. C'est beau de voir qu'un film qui a coûté si peu d'argent se place dans les hautes strates du Cinéma, laissant loin derrière lui les conneries hollywoodiennes et autres blockbusters à millions de dollars... Et que dire de la BO! Film bouleversant auquel je ne fais que penser depuis plus d'un an maintenant...
Dire qu’avant de visionner « Bellflower » je n’avais absolument jamais entendu parler du film semblerait presque un truisme tant un film qui a un budget de 17000 dollars a tout pour passer sous les radars de la médiatisation surtout avec des acteurs inconnus, tout autant d’ailleurs que le réalisateur qui est aussi interprète, scénariste, monteur et producteur. Ceci posé, cette ignorance m’a fait me mettre devant le film sans aucun préjugés et donc de le découvrir avec un œil totalement vierge. Je dois dire que j’ai beaucoup aimé sans vraiment pouvoir réellement dire pourquoi. J’ai aimé la photographie très diverse avec des couleurs chaudes, surexposées, des images qui rappellent le format super-huit et qui donne au film une proximité rare. La réalisation est aussi vraiment réussie avec un film un brin décousu, mais qui permet de garder intacte l’impact d’une histoire somme toute assez banale. De même le film ne se range dans aucun genre précis, à la fois romance nihiliste, thriller mélancolique et buddy movie geek. Les acteurs, tous inconnus donc, donnent justement par leur fraîcheur médiatique une crédibilité à leurs personnages, même si certains ont un jeu un peu lisse (notamment celui qui joue Mike). Bien sûr le film n’est pas exempt de tous défauts notamment durant les vingt dernières minutes où il part un peu dans une folie furieuse un peu désarçonnante qui gâche un peu la bonne impression qu’il avait donné jusque là. Mais dans l’ensemble c’est plutôt une bonne surprise qui mérite amplement d’être découverte et qui laisse envisager pour Evan Glodell (rappelons-le réalisateur/producteur/scénariste/acteur/monteur de ce film) un avenir brillant, en tout cas c’est pour ma part tout le mal que je lui souhaite. À voir pour découvrir une pépite du cinéma indépendant américain moins mainstream que les habituelles productions étiquetées Sundance et qui offre une vision du cinéma yankee plus diverse que les opus sortis des grands studios.
Un film profondément bousculé de l'intérieur et ça se voit à l'extérieur. Des personnages qui implosent avant que le décor n'explose. Symbole d'une génération perdue qui pense pouvoir se satisfaire de rien et pourtant déborde de rêve d'aller plus loin.
1er film, 17000 $ de budget, je dis bravo ! Le Bellflowerde Glodell se révèle plus intéressant que beaucoup de bouses américaines dont l'enveloppe dépasse le million de dollars. Grâce à son film, il redore le cinéma indépendant américain, même si certains défauts font un peu baisser la note : une histoire d'amour un chouïa trop narcissique, une multiplication des types de plans incohérentes qui plombent parfois le rythme, une fin tarabiscotée, mais une ambiance apocalyptique réussie, des couleurs vives et symboliques, des personnages marginaux, authentiques jusqu'au bout des ongles, une voiture spectaculaire et cultissime (il faut voir le bonus qui explique sa conception!) et un je-ne-sais-quoi qui fait que ce film est unique, terriblement inventif et accrocheur. J'attends et espère la suite des travaux de Glodell avec impatience.
Evan Glodell aux commandes et fourni un film surprenant. Magnifiquement filmé, avec un jeu d'acteur époustouflant ce film est un bijou, surtout lorsque l'on connait le temps qu'a mis Evan pour constitué le scénario. Je ne dirais pas que tout le monde aimera, mais selon moi ce film est un chef d'oeuvre.
Evan Glodell fait preuve d'originalité, d'un bel esthétisme visuel et de plans soignés pour son premier film. L'histoire est simple, 2 potes passionnés par l'ambiance Mad Max passent leur temps à se créer un univers post-apocalyptique. Au cours d'une sortie, l'un d'entre eux, Woodrow rencontre Milly. Oscillant entre le drame et la romance, Evan Glodell ne choisit pas l'un des genres et scinde son film en deux pour offrir deux genres au spectateur. Bellflower sonne comme un coup d'essai réussi mais qui demande confirmation.
Comment ne pas aimer ? Ce film est un petit bijou d'inventivité. L'esthétique visuelle du film est juste magnifique, sachant que l'équipe a elle-même construit sa propre caméra pour tourner le film, l'effet n'en est que plus incroyable. L'histoire est originale, traitée parfaitement. Les acteurs font parfaitement leur job, mention spéciale à Evan Glodell (qui avec sa barbe ressemble beaucoup à Christian Bale), qui pour sa première réalisation est également devant la caméra, ce qui n'est pas chose aisée.
Un film prometteur avec une mise en scène agréable et un scénario jeune qui fait plaisir à voir. Néanmoins le film manque vraiment d'intérêt et tourne rapidement en rond, on attend une chute, un dénouement qui ne viendront jamais... Dommage!!
On tient donc ici l'exemple idéal de ce que l'on peut catégoriser comme film Arty : jeux de couleur, à la fois dessaturée et trop chaude, pellicule salie volontairement de tâches d'huile ou de traînées grasses rappelant le bolide Medusa, caméra organique pour mieux se fondre dans le film et langage familier, et on ne parle même pas de la BO d'enfer. Mais Bellflower est encore mieux qu'un exemple de film arty,c'est l'un des tous meilleurs films de cette année 2012 porté par la plume, la caméra et le jeu du très prometteur Evan Glodell qui nous met sur la piste de 2 amis qui préparent l'apocalypse. Mais loin d'être un film catastrophiste dans le sens dans lequel on l'attend, on se retrouve plus dans un prisme à la croisée d'un Von Trier ou d'un Haneke par la façon dont le quotidien ordinaire de ces gens flirte avec l'imaginaire et la poésie de la destruction. Une expérience sensorielle, visuelle et graphique hors du commun à la croisée de Blue Valentine ou Drive. Encore !
Très original, c'est le moins que l'on puisse dire, des plans magnifiques, et super BO, et un sénar assez complexe. Bref ça change et ça fait du bien. Tout le monde n'accrochera cependant pas, c'est évident.
Tient en ce moment je suis habitué à voir des films dont le fond est ennuyant, mais la forme prodigieuse. C'était le cas avec Take Shelter, ça l'est aussi avec ce Bellflower. En effet qu'est ce qu'on s'ennuie, il se passe rien de bien folichon. La mise en scène et la BO sont d'une beauté irréelle, mais cela ne suffis pas pour faire un bon film. Et comme pour Take Shelter, le réalisateur à du talent et est à suivre. Bref au final ce film est juste beaucoup plus ambitieux que Take Shelter, mais sa reste indigeste.
Quel malheur que ces films australiens passent inaperçus ! Déjà l'année dernière, le remarquable "Animal Kingdom" m'avait filé entre les pattes. Cette année, c'est ce "Bellflower" qui est passé dans les salles sans crier gare, si bien que je ne découvre que maintenant, quelques mois après sa sortie. Or, le moindre que je puisse dire au sujet de ce film, c’est qu'en cette période de standardisation, de repli culturel et de rentabilisation des franchises, ce genre de film à la « push it to the limit » peut au moins se vanter de mettre un peu de nerf dans cette année 2012 fort aseptisée. Alors certes, ça sent un peu le film de jeune qui est à chaque fois à deux doigts de perdre toute rigueur ou tout sens, mais force est de constater que ce cher Evan Glodell sait déjà plus ou moins ce qu'il veut tant ce "Bellflower" regorge d'envie et d'idées. Du coup, je me dis que même si le final va très loin dans la démarche, même si certains choix de forme sont abusés, voire parfois totalement injustifiés (notamment au niveau de photographie), au final j'ai quand même vu un film qui a su m'embarquer du début jusqu'à la fin sans jamais m'ennuyer. D'ailleurs, je ne retiendrais de ce film qu'une chose : c’est qu'il sait dégager un truc, qu'il sait être jusqu'au-boutiste, et qu'il parvient surtout à décrasse jusqu'au dernier capillaire de notre corps par sa démarche exacerbée. Rien que pour cela, j'ai envie de crier « Putain ça fait du bien ! »
Des jeunes américains perdus dans un petit patelin californien passent leur temps à boire, à vomir, à tourner en rond, parfois ils sont fans de Mad Max (ou plutôt de Humungus), ce qui permet de vendre le film en citant Mad Max..... parfois ils fabriquent un lance-flamme et une bagnole similaire à celle de Mad Max... mais tout ça ne sert finalement à rien, puisqu'ils préfèrent retourner boire, vomir, dormir, s'engueuler, se battre comme des cons... le tout dans une photographie faussement travaillée dans des contrastes très appuyés qui rappellent les plus mauvaises heures de Tony Scott. ça blablate pour rien !!! La bande-son minimaliste veut se faire passer pour du "strange Badalamenti"... ça ne marche que très rarement. Un authentique navet de petit cinéaste motivé. Le mec a tourné son film avec rien, ça se respecte ! Mais il aurait pu éviter de se servir de l'image de Mad Max pour vendre son film. Que dire de plus, si ce n'est qu'il est vraiment difficile de comprendre qu'on puisse aimer ça. Des jeunes perdus dans un monde perdu, qui font des conneries, qui boivent, qui fument, qui boivent encore encore et encore, qui dépriment, qui pètent un plomb quand le coeur se brise... C'est une réalité, mais de là à faire un film qui tourne qu'autour de ça... Je comprends pas et j'ai pas très envie de comprendre. Les Mad Max 1 et 2 sont des oeuvres d'art, ce film-là n'est pas grand chose.