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    Godzilla
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    2,9
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    1 888 critiques spectateurs

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    Simon1310
    Simon1310

    149 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Je ne pensais pas dire cela un jour mais finalement Cloverfield et Pacific Rim ne sont pas si mal surtout comparé à ce film. Ce nouveau Godzilla souffre d'un point de vue humain qui l’empêche de réellement décoller et de nous offrir le film de monstre tant attendu. L'idée de faire voir les monstres à travers les yeux d'une famille est intéressante mais à l’écran suivre leurs déboires, parasitent le film en entier. On se fout carrément de ce qui peut leur arriver, mais comme on voit à travers leur point de vue, on ne peut apprécier le spectacle de destruction de ces monstres car ils n’ont qu’une vision partielle et furtive des monstres et quand on le voit enfin en action cela est coupé par leurs actions, qui n’ont aucun intérêt sauf de gâcher le spectacle. Si au moins ces personnages avaient le mérite d’être un tant soit peu intéressants cela aurait compenser notre frustration mais hormis Ken Watanabe et Bryan Cranston qui s’en sortent pas mal dans des rôles de scientifiques et de pères clichés au possible néanmoins, cela n’est pas le cas de Aaron Johnson Taylor qui livre une prestation médiocre à tel point qu’on se demande s’il s’est pris la peine de jouer tant il apparait ailleurs, il faudra saluer aussi la prestation de la dernière Olsen qui joue comme un pied. Le problème étant qu’on est sensé s’identifier à ces personnages mal écrit et inintéressants, et vivre tout ce qui se passe à l’écran à travers eux, on ne peut s’impliquer dans ce film, ce qui est le principal échec du film. On pourra accorder au réalisateur un certain savoir-faire en matière d’effet spéciaux, à défaut d’un manque total de talent en termes de mise en scène, mais le film étant déjà gâcher par les protagonistes et un scénario plus que bancal se piégeant avec une idée au départ certes intéressante mais qui au final s’est retourné contre lui-même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Je sors de l'avant première et je dois reconnaître une certaine déception.

    La faute à un Godzilla relayé en acteur secondaire. L'intrigue tourne très peu autour de lui et nous prenons notre mal en patience dans l'attente d'une de ses rares mais spectaculaires apparations. Hélas souvent notre patience n'est pas toujours récompensé quand la bête apparaît, elle disparaît souvent en plein climax par un habile procédé de transition.

    Les scènes d'actions sont par contre très efficace mais mal rythmées pour l'ensemble du film. Le scénario bien que simpliste se veut faussement complexe et intelligent, ce qui nous donne des très longs moments de dialogue redondants et pas souvent intéressant.

    Quant au jeu d'acteur, il est correct dans l'ensemble bien que l'on ait peu d'empathie pour les personnages à cause de nombreuses situations de deja vu dans d'autres films.

    Au final Godzilla est un film ou l'on ressent un certain respect pour le mythe et une volonté de bien faire de la Part du réalisateur malgre un manque de rythme ce qui nous donne un film d'action de facture moyenne pour l'ensemble.

    Dans le genre, on lui préféra Pacific Rim
    Hobsta
    Hobsta

    102 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Godzilla est un divertissement passable. Il y a un suspense pas trop mal mis en place sur comment gérer une crise quand des gros machins monstrueux détruisent des villes, ce sur quoi joue tout le film. Les effets spéciaux, il n'y a rien à redire, c'est impressionnant, surtout par rapport aux anciens films, il n'y a pas photo.
    Mais le film souffre de longueurs et d'incohérences, Godzilla est au final très peu montré, les scènes d'action peu nombreuses, beaucoup de dialogues redondants, ou inutiles et bourrés de clichés, et les prestations de Taylor-Johnson, Watanabe et Olsen décevantes selon moi, trop peu crédibles et trop creuses (alors que Bryan Cranston, comme toujours, est brillant ! très dommage qu'ils ne l'aient pas plus exploité que ça). Le tout n'est pas très mauvais, c'est juste qu'il y avait moyen de faire largement mieux selon moi, on voit très bien le potentiel qu'il pouvait y avoir en regardant quelques scènes comme le combat final. Car là, il y a trop de moments où on s'ennuie.
    tony-76
    tony-76

    1 081 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Soixante ans après la première sortie de Godzilla en 1954 au Japon de Ishiro Honda, les 28 versions précédant celle-ci nous avaient déjà exposés à des lots de créatures plus cauchemardesques les unes que les autres. Maintenant, c'est au tour des studios Warner de montrer leur bestiole. Ce Godzilla version 2014 rend un bel hommage. Malgré une légère déception, spoiler: le Godzy se fait carrément piquer la vedette par deux monstres inédits sortis des entrailles de la Terre. Un personnage secondaire donc.
    Les militaires et les scientifiques vont alors s'unir pour les empêcher de pondre des œufs et engendrer le chaos sur notre planète. On a un casting tout à fait acceptable avec Aaron Taylor-Johnson (Kick-Ass, Savages) qui joue son rôle correctement, Bryan Cranston (Breaking Bad, Drive), lui est vraiment excellent et aussi une apparition furtive de Juliette Binoche (Cosmopolis). Les effets spéciaux sont de grande qualité et des séquences d'action assez jouissives. Les scènes de combats rappelle Transformers ou encore Pacific Rim. Il y a quelques défauts scénaristiques, l'intrigue n'est pas très aboutit. Des dialogues quasi inexistants. Par contre, la bande son est inquiétante et apporte quelques touches d'angoisses et de frissons au spectateur. Vous l'aurez donc compris, Godzilla respecte tous les codes du cinéma catastrophe. Un reboot efficace et cette superproduction reste fidèle au genre. L'expérience est à vivre au cinéma !
    Bruno G
    Bruno G

    23 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    punaise, apres avoir vu ce film, on se dit que le precedent etait finalement pas si mal ...
    rien ne le sauve ... rythme trop lent, incoherences a repetitions qui plombent le scenario, scenario qui tien sur trois ( quatre ? vraiment ?? ;) ) mots : y'a des monstres ! culcul la praline, telephoné et previsible au possible ... vu en HDDC au kine de nimes ce soir meme ... j'ai regretté ma soirée ;) un de plus mauvais choix de film de l'année, fuyez a d'autres trucs certainement mieux que ce catastrophique navet...
    Flaw 70
    Flaw 70

    261 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Après Monsters, petit bijou SF sorti en 2010 qui m'avait fasciné par sa poésie saisissante et par son impressionnant sens de la mise en scène, Gareth Edwards revient pour son deuxième film avec la lourde tache de rebooter la saga Godzilla tout en gardant les fans de l'original mais aussi en attirant un nouveau publique. Et le pari est amplement réussi même si je m'attendait néanmoins à plus en partie à cause d'une campagne promotionnelle vraiment excellente qui promettait beaucoup ( trop ? ). Mais le film fait néanmoins preuve de beaucoup de respect à l'oeuvre d'Ishirō Honda notamment à travers le message anti-nucléaire, l'ensemble d'ailleurs ce situe entre le remake et l'épisode d'anniversaire des 60 ans entre réutilisation de l'ancien mais aussi en ouvrant la porte au renouveau. D'ailleurs plus que de rendre un vibrant hommage au film de 1954, Edwards rend hommage à son idole, Steven Spielberg. La structure du récit rappelle donc Jaws en privilégiant le point de vue humain et en retardant un maximum l'apparition du "monstre", comme le nom de famille Brody qui est utilisé dans les deux films. Il est donc clairement difficile de passer à coté des références à Spielberg comme certains clins d’œil à Jurassic Park. Pour ce qui est du récit en lui-même on ne peut pas faire plus classique et épuré avec quelques clichés et facilités scénaristique qui aurait pu être éviter, néanmoins le scénario dispose quant même de quelques bonnes idées. Comme par exemple le faite de se concentre sur la catastrophe d'un point de vue humain et d'ancré son film dans le réalisme avec un traitement très mature mais qui aurait quand même pu être plus intelligent ou encore de réactualiser le propos du récit avec les parallèles judicieux sur Fukushima et sur le Tsunami de 2004 mais malheureusement tous cela manque de force et de pertinence. Car malheureusement le scénario ne fait que montrer du doigt et n'appuie jamais là ou ça fait mal, étant un blockbuster avant tout le film ne s'étend pas outre mesure là dessus, ce qui fait que le message est plus que simpliste. Mais au moins le film tente de faire passer quelque chose de plus intéressant que la plupart des films de superhéros qui sont devenus globalement insipide et creux. Malheureusement les personnages sont simplistes et on ne s'attachera pas à eux et les dialogues sont parfois maladroits. Mais le casting reste globalement bon même si Aaron Taylor-Johnson manque un peu de charisme il fait le boulot et on peut regretter que Ken Watanabe n'ait qu'une seule expression. Sinon Elisabeth Olsen est très convaincante malgré le peu de place qu'il lui est fait tandis que Juliette Binoche se montre très bien lors de ses rares scènes et que Bryan Cranston excelle comme à son habitude reléguant les autres au stade d'amateurs. Pour ce qui est de la réalisation la photographie est sublime et la musique d'Alexandre Desplat colle parfaitement à l'ambiance. La mise en scène de Gareth Edwards quant à elle est purement majestueuse, on ressent bien la patte artistique du cinéaste qui en seulement deux films s'impose comme un grand avec une vision d'auteur qu'il continue à exploiter notamment dans son traitement très intéressants de ses Kaijus qui renvois parfois à son premier film. Il arrive à livrer des scènes intimistes bouleversantes d'émotions brutes spoiler: ( les scènes porté par un Bryan Cranston exemplaire notamment la scène dans la centrale qui est brillante )
    mais aussi des scènes d'actions tonitruantes et épique qui impressionne par leurs maîtrises ( le climax est saisissant d'intensité ). Il arrive à maîtrisé le gigantisme de ses monstres comme personne, détrônant même Pacific Rim dans ce registre, que ceux-ci soit filmés d'un point de vue humain ou pas. Les effets spéciaux sont quant à eux très réussi tout comme le design des MUTO et celui de Godzilla que j'ai beaucoup apprécier. Mais la véritable bonne idée du film est de laisser plus de place au suggéré qu'à la démonstration ce qui peut créer la frustration chez le spectateur qui ne recherche qu'un film de kaiju bourrin et juvénile comme l'excellent Pacific Rim. Edwards gratifie au film des moments de pures poésie comme dans son précédent film qui élève le film vers des sommets lyriques grâce à des séquences et des plans iconiques spoiler: ( la première apparition de Godzilla, la pluie d'avions, la magnifique scène du saut en parachute, une des meilleurs du films, ainsi que l’apparition de Godzilla dans le brouillard avant le combat fatidique et la première fois qu'il utilise son cri atomique)
    . C'est par contre dommage qu'il expédie si vite la fin de son film même si le plan final est assez beau et symbolique, tout ceci est amené trop rapidement. En conclusion Godzilla est un très bon film mais si il souffre de problèmes d'écriture vraiment gênant, on ne peut que rester admiratif devant le talent de Gareth Edwards qui compose une mise en scène parfaite qui confine parfois à l'oeuvre d'art notamment dans ses représentations désespéré et très noir de l'apocalypse. On assiste donc pleinement à la naissance d'un auteur qui a beaucoup de choses à apporter au cinéma et il sera dommage de faire la fine bouche devant ce film accomplit qui s'impose jusqu’à présent comme un des meilleurs blockbusters de l'année.
    Caine78
    Caine78

    6 781 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2015
    Pour ceux qui se demandent à quoi ressemble un blockbuster réalisé par un « auteur » (Gareth Edwards avait signé précédemment le séduisant « Monsters ») : ba ça ressemble à « Godzilla »... La mise en place n'est pas trop mal, on sent une volonté d'offrir des personnages avec un minimum de consistance, il y a de bons acteurs... Mais bon, je ne me suis jamais vraiment senti concerné par une grosse machine certes un peu mieux réalisée que d'habitude, jouant plutôt bien la montre concernant l'apparition de la bestiole et offrant, tout de même, quelques scènes d'action potables, mais se donnant beaucoup de grands airs pour un résultat au fond très peu original voire légèrement ennuyeux par moments. C'est qu'à force de nous proposer des situations stéréotypées, des héros sans grande saveur et un aspect militaire bien peu captivant, on finit inévitablement par piquer du nez sans jamais vraiment chercher à le relever. Pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que les habitués du cinéma pop-corn s'en contenteront, les autres passeront leur chemin sans regrets.
    Marvin Z
    Marvin Z

    102 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Godzilla est le film que j'attendais le plus cette année. Comme tout le monde, j'ai été violé par une campagne de pub qui en dévoilait trop. Cette même campagne de pub qui précède chaque film à gros budget et qu'on ne peut éviter, la faute à internet. Dès le premier trailer j'ai tout de suite su comment le film serait. Et Godzilla est aussi puissant qu'il y parait. Le film démarre lentement et l'intensité grimpe crescendo. Gareth Edward s'amuse à nous dévoiler petit à petit le monstre. D'abord son dos, ensuite sa queue, puis son énorme patte. Jusqu'a cette scène à Hawaii ou l'on découvre enfin sa gueule accompagnée par un long et pesant silence que le monstre vient rompre par son cri mythique. Et là tout le monde sera d'accord : son design est parfait. Godzilla est tout ce dont j'ai rêver. Sa taille, son cri, sa puissance, et spoiler: SURTOUT son attaque quand il crache le feu nucléaire.
    Chacune de ses apparitions nous tiens en haleine, sa force est immense, indomptable, rien ne peut l'arrêter, spoiler: pas même les Mutos (qui sont eux aussi très réussis)
    . Parlons de la réalisation maintenant. Gareth Edwards, ce jeune réalisateur encore inconnu, s'était fait remarqué avec son film Monsters au budget dérisoire et s'est tout de suite vu obtenir les rênes de Godzilla, super-production au budget colossal de 160 000 000 $. Son manque d'expérience pouvait faire peur. Mais aux vues de ce film, son talents pour mettre en scène des monstres est à leur image : immense. Il sait comment et quand les dévoiler pour maintenir le suspense et pour que leurs apparitions soient parfaites. Il a eu l'intelligence de les filmer du point de vue des hommes au sol, ce qui permet de nous plonger dans la peau des personnages et d'adopter leurs craintes face à ces monstres. Sa réalisation est prenante, Brillante, maitrisée. Sa direction d'acteurs, indiscutable. C'est sans compter sur le talent de Bryan Cranston spoiler: (bien qu'il ne soit présent que dans la première demi-heure du film)
    . Aaron Taylor-Johnson est aussi un excellent choix. On s'attache très rapidement au personnage. spoiler: La scène ou il détruit les oeufs et détourne donc les mutos qui sont sur le point de tuer Godzilla est incroyable. Un seul homme qui sauve cette force de la nature. C'est impensable mais ils ont eu l'audace de le faire. Du grand art.
    La photographie est sublime, la noirceur accentue l'angoisse permanente et la peur ressentie tout au long du film. Seul défaut, le scénario qui n'a rien d'exceptionnel et n'offre que très peu de surprises. Vous l'aurez compris, Godzilla est une oeuvre magistrale qui regorge de séquences spectaculaires. A défaut d'être surprenant dans son scénario, il est d'une beauté inouïe et intense tant dramatiquement que visuellement. Gareth Edward signe un brillant hommage à l'oeuvre d'origine. Ce nouveau Godzilla va vous coller une bonne grosse claque. Foncez-y fissa. 18/20
    Damien F
    Damien F

    11 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Merci à Bryan Cranston et Juliette Binoche d'avoir pris leur cachet. Ils apparaissent respectivement 30 minutes à peu près pour le premier et 15 minutes pour la seconde. Dire que j'avais lu quelque part, "Juliette Binoche, qui avait déjà refusé de jouer dans Jurassic Park, accepta par contre de jouer dans Godzilla après avoir reçu une belle lettre très convaincante de la part du réalisateur Gareth Edwards."
    Effectivement, après avoir reçu une lettre convaincante pour son salaire, Juliette décida de parapher un contrat spécifiant: "j’apparaîtrais 3 minutes dans les 30 premières minutes du film (celles à peu près potable), puis je pourrai prendre des vacances bien méritées."

    Les 30 premières minutes montent péniblement en puissance. On note de ci, de là, quelques beaux décors, une ambiance qui se met en place et on se dit que l'on est certainement prêt à assister à quelque chose de bien, à défaut de grand. Quelque chose qui nous fera oublier que depuis plusieurs années, Hollywood ne pond que des daubes. Mais que malgré cela, nous retournons dans les salles obscures car en haut de l'affiche, il y a marqué "Ce film révolutionne le film d'action", 20 minutes (Ps: merci à warner bros pour les quelques pubs qui serviront à maintenir notre déchet. Si si, regardez les rues de Paris tous les matins

    Passé ces 30 minutes. Je n'ai cessé de me rappeler que je m'étais promis d'arrêter d'aller voir des daubes, de ne me fier qu'à des films recevant de très bonnes critiques. Il a fallu une nouvelle fois, que je me fasse avoir par la distribution, l'engouement, et le texte en haut de l'affiche.

    Bref, si vous lisez ceci, ne lisez pas le texte en haut de l'affiche et allez en terrasse vous payer un coca 9€, il fait beau au soleil et comme on dit: les places sont chères...
    Loskof
    Loskof

    391 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2014
    J'en ai marre. Est-ce qu'un jour les producteurs et scénaristes d'Hollywood vont se rendre compte que film à grand spectacle et de divertissement n'implique pas forcément des milliards d'intrigues et peut permettre une vraie réflexion?
    Il y avait tout dans ce Godzilla pour obtenir un film à la fois divertissant et pas con. Pendant presque 1h le film parvient à faire ça, on ne montre pas la bête, on fait monter le suspens, on essaye de rendre le truc crédible, ce qui est pas facile et qui est pourtant réussi. Le film commence vraiment super bien, on suit une intrigue avec Bryan Cranston, la tension monte, et catastrophe... Catastrophe pourquoi? et bien parce que selon les codes d'Hollywood, le spectateur ne peut ressentir d'émotion ou d'empathie que si on lui sert une intrigue familiale. Et donc le film va, pendant près de 2h, alterner entre des scènes épiques avec Godzilla (et pendant l'introduction qui dure bien 30min) et des petites scènettes avec Aaron Taylor et sa petite famille. Sans déconner, vous voyer un peu le contraste, on a un pur monstre de 300m de haut, dont les scénaristes se sont embêtés pendant un long moment à rendre l'existence crédible, et d'un côté un militaire (forcément), qui veut sauver sa famille... C'est criminel de saborder un film de cette façon. C'est Godzilla le héros, pas un énième militaire américain qui va sauver le monde, on en a marre de ce schéma !
    Je cite juste une scène pour illustrer le truc, on assiste à la première apparition de Godzilla, il sort de l'eau, va se battre et là... on repasse à l'autre baltringue qui va sauve un gosse qui est séparé de ses parents. On assiste quand même à la destruction du monde, et il y a un abruti qui s'est dit que ça suffisait pas niveau émotion, et qu'il fallait donc rajouter des sous-intrigues??
    Un autre défaut évident du film est qu'il fait trop monter la tension. Que l'apparition de Godzilla soit retardée, ça c'est génial, mais que 2-3-4 fois on voit un combat débuter et le réalisateur coupe la scène, là c'est trop. Il faut attendre les 15 dernières minutes pour voir un combat, la tension est retombée depuis longtemps à ce moment.
    Par contre au rayon des qualités, comment ne pas citer la réalisation qui est juste exceptionnelle. L'image est constamment mise à l'échelle du spectateur, pendant 2h on voit le film à travers les yeux d'un humain, l'impression de gigantisme est incroyable.
    Je cite aussi un moment de pure grâce, dévoilé dans les bandes annonces mais qui reste magnifique, c'est le saut Halo, ou comment un saut en parachute durant ce qu'on peut appeler l'apocalypse arrive à être poétique et beau. Pendant ces 2min, on est hors du temps.
    Voilà ce qu'il y a à dire de ce Godzilla, quand je vois comment les qualités du film sont exploitées et bien foutues, je ne peux m'empêcher de regretter que le réalisateur ait eu les miens liés pendant le tournage, car vraiment il y a avait tous les ingrédients pour un grand film. Je n'ai même pas été choqué de voir des combats de monstres en pleine rue, arriver à me faire croire à ça c'est un miracle. Mais il a fallu qu'Hollywood nous resserve sa sauce habituelle...
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Fermement agrippé à ses monstrueuses convictions d'un cinéma source modéré, Gareth Edwards livre avec cette refonte de GODZILLA un blockbuster catastrophe à vue d'Homme, cloisonné et impuissant entre la cause et la conséquence. Les motifs de la subjectivité et du reflet se multiplient tout le long du film, de l'incapacité humaine face à la destruction massive, quitte à imposer la revigorante frustration d'un détournement du spectaculaire banalisé. Peut-être trop, l'équilibre louable de la suggestion virant au manque de générosité sur deux heures de film. La densité aurait alors mérité meilleure solde à l'écriture pour combler les trous semés vers l'apocalyptique climax, l'envie de ne pas trop faire décuplant les sous-développements. Qu'importe, GODZILLA est un grand spectacle garni d'images iconiques, d'une ambiance musicale dantesque, et surtout de bonnes et sincères intentions.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Était-ce le fauteuil sur lequel j'étais assis qui était si inconfortable que j'ai passé le pire moment ciné de ma vie (après Highlander 19 un truc comme ca) ? Oulala !!! Quel gâchis mes amis !!! Des personnages plats comme mon plasma, des monstres rigolos qui se font des mamours tout en traquant les bombes nucléaires pour s'en baffrer à grand renfort de salive, et un Godzilla mes amis, qui provoque des tsunamis en nageant, qui se prend des bombes H depuis 60 ans dans la tronche et qui vient direct becter du bouffeur de bombes, pour remettre les pendules de la nature à l'heure, tout en faisant ami ami avec un lieutenant mineur / démineur / parachutiste / navy seal / marine, le soldat idéal quoi ?!!! Un problème de scénario ? Oui oui !!! Ajoutons à ça godzilla guignol qui veut mettre un coup de dents mais qu'à du mal, pendant 30 min, pis d'un coup, il decide qu'il a suffisamment tout détruit, et d'un coup de queue il extermine la bébête volante, et d'un coup, il anéantit le bébête pas volante. Il aurait pas pu aller plus vite non ??? Bref, une daube comme on en mangerait plus. Si c'était pour refaire le même que dans les années 50, ils pouvaient remasteriser le tout premier.
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    684 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Vous savez, après tant de films vus au cinéma, une théorie s'est offerte à moi. Il y a deux types de blockbusters dans le monde (pour rappel: film bourrin qui n'est qu'une sorte d'attraction cinématographique). Ceux qui tiennent totalement leurs promesses, et ceux qui ne le font pas. Et pendant TRÈS longtemps, seul un seul film avait réussi à faire partie de la 1ere catégorie. Seulement, Godzilla vient de le rejoindre. C'est un film fort bien pensé, magnifiquement bien mis en scène, et tellement révolutionnaire d'un point de vue visuel... Tout ça, parce que la production a engagé la personne qu'il fallait, un pro des effets spéciaux. Le réalisateur Gareth Edwards, a ainsi fais le meilleur des choix possible. Il a simplement construis son film, pour que chaque déferlement d'inventivités visuels mouille le pantalon des spectateurs. Alliée à une direction artistique grandiose et une photographie bluffante, la mise en scène de Godzilla est véritablement son principal atout , et une déclaration d'amour aux révolutions technologiques que le film participe GRANDEMENT à faire avancer par ses effets prodigieux, et aux vieux films du genre, qui ont tout simplement bâtis la légende du film de "Kaiju". Mais une excellente réalisation ne fait pas tout ! Je vantais précédemment l'intelligence du film, qui, au travers de ce combat titanesque entre des divinités du cinéma japonais, parvient à nous livrer un puissant message anti-guerre et anti-nucléaire, tout en faisant une relecture habile et passionnante de la Guerre Froide (si si je vous assure, cherchez un peu). Mais bien entendu, ce film n'est pas parfait. Il en est même loin... Le scénario n'a rien d'original, et les personnages sont abominablement creux. Une déception des plus appuyée pour le personnage de Bryan Cranston. Ceux qui auront vu le film comprendront. Mais est-ce que le flm nous avait promis ? NON bien sur. Et c'est pour cela que Godzilla est une réussite, car il est la preuve vivante que réalisation, effets spéciaux et direction artistique, suffisent pour contribuer à la révolution d'un genre ! Amoureux des explosions et vieux fans aigris nostalgiques des 50s, foncez ! Du bon travail !
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    315 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    La nuit est calme, les vagues s'échouent tranquillement sur la plage. Soudain, l'eau se retire de la plage comme happée par quelque chose. Puis une vague géante s'abat sur la côté, emportant tout sur son passage. Cette vague a une origine. Ce n'est pas un simple tsunami, ce n'est pas causé par un séisme. C'est Godzilla qui se réveille ! Le film de Gareth Edwards sur le monstre légendaire a reçu, à sa sortie en 2014, un accueil assez mitigé. Et cela se comprend aisément. Après « Pacific Rim » sorti un an plus tôt, le public s'attendait probablement à un film de monstres du même genre, avec des affrontements titanesques entre des créatures gigantesques. En tout cas, les spectateurs espéraient voir ce fameux Godzilla en action. Il n'en est rien pourtant. En effet, dans ce long-métrage, Godzilla est en réalité un personnage quasiment secondaire. Même ses adversaires, les MUTO, ont plus de temps de présence à l'écran que lui. Evidemment, pour un film qui porte le nom « Godzilla » c'est frustrant. D'autant plus frustrant que lorsqu'il apparaît enfin, il est toujours caché, jamais entièrement montré et les scènes s'arrêtent à chaque fois pile au moment où il allait enfin entrer en action. Dans les trois quarts du film, on voit les conséquences des affrontements, mais pas les affrontements en eux-mêmes. Il est alors légitime de se demander : à quoi bon faire un film de monstres si c'est pour cacher les créatures ? Et c'est là justement que se trouve toute l'intelligence de Gareth Edwards dans sa réalisation. « Godzilla » n'est pas un film où tout est misé sur l'action. Ici, c'est le point de vue des humains qui est présenté. De ce fait, les monstres ne sont souvent vus que depuis le sol, en contre-plongée, ou cachés derrière des immeubles, dissimulés derrière un écran de fumée. Gareth Edwards minimise l'exposition de sa créature favorite. Ainsi, il préserve au maximum le mystère autour de ce monstre, on ne sait jamais quel est sa taille, ni sa force. C'est pourquoi, lorsqu'il est enfin réellement présenté dans toute sa splendeur, Godzilla prend toute son importance. Il redevient enfin ce qu'il est depuis toujours : une bête immense, incontrôlable et hors de porté de l'Homme qui est insignifiant à ses côtés. Cependant, les humains ont beau être au cœur du récit, les personnages principaux manquent de consistance et d'utilité. En effet, le scientifique joué par Ken Watanabe ne sert pas à grand chose, ni l'infirmière interprétée par Elizabeth Olsen qui se contente de pleurer son mari en danger incarné par Aaron Taylor-Johnson. La bande originale composée par Alexandre Desplat, est en revanche utile car elle renforce le caractère mystique et dangereux des monstres. Et bien sûr, les effets spéciaux sont excellents, on voit peu le visage de Godzilla mais lorsque c'est le cas, il en ressort de véritables émotions.Et Son cri résonne encore dans les mémoires. Gareth Edwards a donc choisi de ne pas faire un film de monstres, mais un film sur les humains avec des monstres qui arrivent. On comprend que cela ait déplu à une partie du public qui voulait plus de spectacle. Pourtant, la réalisation du cinéaste offre de belles séquences et le côté énorme des créatures ressort complètement, notamment grâce au jeu des proportions en plaçant l'Homme au centre du récit. Mais c'est ainsi, un blockbuster avec peu d'action mais de vraies idées de mise en scène ne semble pas pouvoir être accepté de nos jours.
    Gerard Lancôme
    Gerard Lancôme

    39 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    énorme déception.

    La bande annonce me faisait rêver, je m'attendais à un énorme film catastrophe.
    à la place, on obtient un film pr enfant (on ne voit pas une goutte de sang du début à la fin !

    on a l'impression que toute la population de la ville est sauvé ! incroyable pr un film catastrophe.

    Et surtout le scénario : décevant.
    2h30 de calcaire à attendre que cela se termine.
    On a la femme du héros qui refuse de se faire évacuer parce qu'elle attend que ce soit qon chère et tendre qui le fasse !
    Les hôpitaux qui tourne tranquillement alors que la ville est à feu et à sang.
    Les navires militaire qui progesse à côté de godzilla sans même être inquiet de se prendre un coup de nageoires ^^.
    Et surtout : on apprend que godzilla crache du feu ;-

    bref : la seul chose réussi de ce film est le cri de godzilla (copié collé du TiREX dans jurassique parc)
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