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Lacroixjean Lacroix
2 abonnés
112 critiques
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5,0
Publiée le 13 septembre 2024
Excellent Tout le monde devrait lire le livre. Personnellement je l'ai lu pendant le confinement. Même si c'est un peu fastidieux au début surtout, il faut vraiment le lire. Toute similitude avec des situations similaires n'est pas fortuite Les gens réfléchirait un peu plus après avoir lu le livre. Le film est à voir après la lecture.
C'est nébuleux, abscons, on ne comprend pas grand chose (ou en tout ca à grand-peine), et moi qui n'ai pas lu le livre...je pense suivre le conseil de ceux qui l'ont lu/adoré et détesté ce film....1h30 d'un univers gris, sale, oppressant, mais où il manque a priori la majorité des clés de compréhension.
Critique en 2024, sur le film « 1984 », sorti en 1984, roman écrit en 1948 par Georges Orwell
Par rapport au livre, assez pesant et trop détaillé, ce film en noir et blanc, très épuré et stylisé à l’immense mérite de se focaliser sur l’essentiel du message et les peurs du totalitarisme d’après-guerre Michael Radford, dans une mise en scène austère, nous livre un futur sombre et inquiétant dans une atmosphère paranoïaque et oppressante, film fidèle aussi sur cette histoire d'amour impossible qui va s'avérer dramatique. Son univers photographique, très sombre, ses décors, ses effets spéciaux reflètent bien l’esprit de Georges Orwell en 1948 (3 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale) Pour son dernier rôle, Richard Burton est impeccable et John Hurt est impressionnant spoiler: (bien que si vieux)
Comme toutes les dystopies, il a des intuitions excellentes : le fameux « big Brother is wathching You » spoiler: (extrait de la peur de l’époque de la TV) devenu culte, encore d’actualité plus de 70 ans après, relayée à notre époque par l’utilisation très développée de l’internet et de l‘IA . Certains ont en 1984, pointé la simplification du propos, notamment la « novlangue » (langue unique) pour se focaliser sur la « police de la pensée » . En cela le choix n’est pas mauvais car l’œuvre d’Orwell était très difficile à prendre en un « tout », la langue unique est devenue naturellement l'anglais et les guerres sont toujours d'actualité spoiler: (avec les avantages citées dans le livre)
tout ceci est fortement intéressant 40 ans après le film….
Je peux faire mon puriste pour la première fois alors je ne vais pas m'en priver : le livre est mieux que le film. Bon, en même temps, adapter 1984 est loin d'être une tâche facile car une grande partie de l'intérêt du livre se passe dans les pensées des personnages ce qui est par définition un casse-tête à mettre en image. Là où le livre prend le temps de faire comprendre le système totalitaire qui efface et réécrit l'histoire tous les jours, qu'il contrôle chaque individu et qu'il surveille tout le monde, le film va bien trop vite et il est difficile d'en saisir tous les aspects. Toute l'intelligence du livre d'Orwell ne transparaît pas ici malgré la bonne prestation de John Hurt, l'univers n'est pas assez sombre et Winston n'est pas assez développé pour que l'on ressente vraiment son passage à l'acte. Tout arrive trop vite. Mais c'était un sacré défi de vouloir adapter un livre aussi difficilement adaptable.
« 1984 », le célèbre roman de George Orwell, était un de mes livres de chevet quand j'étais adolescent. Ainsi, le passage d'un livre « culte » au grand écran pouvait s'avérer périlleux. Et il le fut. Cette adaptation cinématographique de Michael Radford est un effort louable pour transmettre la riche complexité de l'œuvre originale, mais elle échoue malheureusement à en capturer pleinement l'essence. Le choix de sortir le film en 1984, reflétant l'année du titre du roman, est historiquement pertinent et ajoute une dimension intéressante à l'expérience, mais pour un rendu si pauvre. L'adaptation est assez fidèle au roman, mais cette fidélité semble parfois trop littérale, manquant de l'indépendance artistique nécessaire pour transformer un livre en un film captivant. De plus, le film souffre d'un rythme lent et d'un manque de dynamisme qui le rendent parfois difficile à suivre, surtout pour ceux qui n'ont pas lu le livre. Je vous conseille donc de lire ou de relire ce très grand chef-d'œuvre de la littérature dystopique paru en 1949. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
film pénible, lent, laid. L'histoire n'est pas fidèle au livre, certains aspects sont masqués (le fait que Winston a déjà vécu un lavage de cerveau). C'est très décevant et impossible à comprendre sans avoir lu le livre
Pour les gens qui n'ont pas lu le livre, ils ne vont pas comprendre le film. Ce film a simplifier l'histoire, c'est un récit banal sans aucune créativité. Un peu déçue
Titre : 1984 (1984) : Une adaptation décevante qui ne rend pas justice au roman de George Orwell
La version cinématographique de "1984" réalisée par Michael Radford en 1984 est malheureusement une déception totale. Cette adaptation du célèbre roman de George Orwell ne parvient pas à capturer l'essence sombre et oppressante de l'œuvre originale, laissant les spectateurs insatisfaits et désengagés.
L'une des principales faiblesses du film réside dans sa direction artistique et sa représentation visuelle de l'univers dystopique de 1984. Les décors et les costumes manquent de créativité et semblent malheureusement peu inspirés. Ils ne parviennent pas à transmettre l'atmosphère étouffante et terrifiante de la société totalitaire décrite dans le roman. Les choix esthétiques de Radford donnent l'impression que l'histoire se déroule dans un monde générique et banal, ce qui est extrêmement décevant pour les fans de l'œuvre littéraire.
De plus, les performances des acteurs sont également décevantes. John Hurt, dans le rôle principal de Winston Smith, ne parvient pas à transmettre la complexité émotionnelle de son personnage. Les interactions entre les personnages manquent de profondeur et d'authenticité, ce qui rend difficile pour le public de s'investir émotionnellement dans l'histoire. Les dialogues sont souvent plats et dénués de la poésie et de la puissance linguistique présentes dans le roman.
Le rythme du film est inégal, avec des moments qui traînent en longueur et d'autres qui semblent précipités. L'intrigue est simplifiée et certains éléments clés de l'histoire sont soit omis, soit mal expliqués, ce qui rend l'ensemble confus et dénué de sens pour ceux qui ne sont pas familiers avec le livre.
En outre, le film ne parvient pas à exploiter pleinement les thèmes sociaux et politiques importants abordés dans le roman. La critique du totalitarisme, de la surveillance étatique et de la manipulation de l'information est amoindrie, ce qui dilue l'impact du message central de l'œuvre. Le film ne parvient pas à susciter la réflexion profonde et l'angoisse existentielle que le roman a réussi à provoquer chez ses lecteurs.
En résumé, l'adaptation cinématographique de "1984" réalisée par Michael Radford est une déception majeure. Les choix artistiques médiocres, les performances décevantes et l'incapacité à capturer l'essence même du roman de George Orwell font de ce film une expérience insignifiante et superficielle. Les fans du livre trouveront peu de satisfaction dans cette adaptation, et les non-initiés auront du mal à comprendre l'importance et la pertinence de l'œuvre originale.
Ce film soi-disant sur le grand frère ressemble plus à une guerre ou à une occupation par l'ennemi du pays. C'est en fait un peu comme la France sous l'occupation mais en beaucoup plus simpliste. Les personnages du film sont beaucoup trop moutons et manipulables pour être un tant soit peu crédibles. Maintenant que nous avons eu covid, nous pouvons voir à quel point ce film est loin de la réalité. Pensez que le simple fait d'imposer des masques a rendu les gens récalcitrants. Le film va jusqu'à interdire les orgasmes. Cela m'a juste rappelé la blague du film futuriste de Woody Allen où les gens allaient dans une boîte à orgasme pour les avoir. Là où ce film fait mouche, c'est dans l'ambiance, les décors sales de la guerre, les couleurs tamisées. Et apparemment la sensation du livre de 1948.
Le scénario est clair : le totalitarisme, les dictatures qui embrigadent les populations, c'est mal! Bon, sur cela, on construit un film qui va nous démontrer cette réalité en puisant des sources un peu partout dans les dictatures qu'a pu voir Orwell en son temps. C'est finement amené, monté pour que votre imagination vous amène à la même conclusion que le film. Je ne ferai pas de spoiler, à vous de le voir...ou pas! A voir par tous, surtout ceux qui aiment réfléchir sur la condition de l'homme en milieu totalitaire plus précisément.
« 1984 », film, brûlot implicite écrit en pleine période de guerre froide sur les méfaits de la manipulation psychologique exercée par les médias et les dérives du communisme, force le respect tant il est rempli d'enseignements quant à la nature profonde des êtres humains. D'apparence banale, « 1984 » n'a rien perdu de sa puissance au fil des âges. Ajoutons à cela qu’il dispose d’une bande-son captivante (avec, entre autres, The Eurythmics) et d’un remarquable casting nous permettant de voir l'immense Richard Burton dans son tout dernier rôle au cinéma, le film lui est d'ailleurs dédié. Tout en finesse, il parvient à instiller à son personnage la subtilité nécessaire faisant douter le spectateur quant à ses réelles intentions. Dans le rôle principal, on retrouve John Hurt également reconnu pour ses performances d'acteur hors normes (notamment dans « Elephant man » et « Midnight Express ») et au physique inoubliable réaffirmant encore une fois son jeu tout en sobriété, ainsi que son aptitude à s'impliquer dans des projets amenés à compter. Force est de reconnaître également que tous les acteurs convergent dans la même direction et traduisent magnifiquement ce sentiment de réserve propre à toute personne sous le joug d'une tyrannie et ayant accepté son sort. Toute la puissance émotionnelle émanant des protagonistes se manifeste dans la retenue. On sent bien qu'à force d'être asservis et aliénés mentalement, les hommes et femmes n'éprouvent même plus l'envie de se révolter et qu'ils sont tenus dans un état végétatif dont ils n'ont même plus conscience. Tant de nihilisme fait d'ailleurs froid dans le dos et l'on espère seulement que cela soit de l'anticipation et non de la prophétie. Quoique…
Une adaptation terne et pénible du chef d'œuvre de Georges Orwell. 1984 est un livre qui a marqué l'histoire avec sa vision nihiliste d'un futur totalitaire et paranoïaque. Novlangue, Big Brother, etc sont des notions qui ont bouleversé la pensée et la représentation du futur. Le livre est brillant mais difficile. Je ne m'attendais donc pas à une partie de plaisir avec le film, mais il n'est pas agréable à regarder, décousu, arty, sans étincelle. Et si le fond est plutôt bien retranscrit, la réalisation est d'une platitude criminelle. Préférez Brazil qui rend plus hommage à l'héritage orwellien.
On ne peut pas vraiment reprocher à une mise en scène d'un classique comme 1984 sa sélectivité: le film insiste sur les tensions entre individu et totalitarisme, bien rendu dans la scène de rééducation, par un certain minimalisme suggestif. On pourrait même soutenir que la grisaille contagieuse dans cet univers décidément bien terne est celle historiquement décrite dans certaines démocraties populaires et que le faire sentir à ce point pourrait même être une réussite du film, à une époque où la fin de la guerre froide n'étais pas évidente. Le personnage principal semble cependant trop falot et dépassé pour s'insurger contre la mécanique d'un récit trop linéaire. On peut s'interroger également sur la pertinence déjà de l'esthétique très "années trente" des séances collectives ou de l'écran Big Brothers, qui ont mal vieilli. Les trois notes d'Eurythmics, choisi par Branson pour faire un coup, sonnent creux. A quand une adaptation plus subtile sur la surveillance numérique?
Ce fut une coïncidence historique et culturelle, mais il n'y aurait peut-être pas eu de meilleure année que 1984 pour réaliser 1984. En cette fin de Guerre froide (l'appellation vient justement d'Orwell), le climat politique mondial avait cette instabilité particulière laissant présager un renouveau, mais où la peur d'un régime oppressif avait encore des racines profondes. Dans le monde de l'art aussi, le classicisme de John Hurt et Richard Burton touchait à sa fin, et cesserait bientôt de pouvoir servir le genre glaçant des dystopies noires à la Brazil - la rupture est assez bien illustrée par la BO (litigieuse) d'Eurythmics, raccord dans l'ambiance mais stylistiquement beaucoup trop new age pour du Orwell.
Musique et roman constituent deux éléments d'une trinité qui entoure cette rencontre étrange de deux époques : le troisième, c'est l'image. Deakins apporte un faux noir et blanc qui complète le puzzle morne composé par le journaliste, inscrivant en faux l'austérité formelle du film. 1984 n'a rien d'épatant mais tout ce qui le neutralise, l'anonymise et l'affadit est voulu : bientôt le monde ne sera plus ouvert au souvenir d'une époque symbolisée par des bruits de pas et des ombres de longs manteaux gris dans des recoins froids. Bientôt le monde aura oublié ce que c'est que la terreur d'un enfer idéologique.
Conscient ou non de cette peur glauque en voie de disparition, 1984 fait revivre le roman, et le remet même involontairement au goût du jour. Car si grand soin a été pris de le tourner aux lieux et aux dates exacts imaginés par l'auteur, c'est la coïncidence qui confirme que son histoire était visionnaire. En effet, quoique particulièrement cauchemardesque, le 1984 d'Orwell avait raison sur un point important : l'Homme n'avait pas encore connu l'âge d'or de sa fascination pour le contrôle total sur autrui.
Très difficile d’adapter le chef d’œuvre de Georges Orwell tant l’œuvre est complexe et étrange. Beaucoup de choses sont à redire sur ce film, tantôt lent, tantôt efficace, tantôt surprenant, tantôt énervant. Il manque du rythme et une certaine fidélité pour adhérer complètement au projet.