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    Balada Triste
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    Jean Ingalls
    Jean Ingalls

    1 abonné 102 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    On entre sans mal dans ce drame psychologique qui progressivement s'oriente vers le psychotique, une fois la première partie élaborée avec finesse teintée de lyrisme chère à Alex de la Iglesias, le récit prend une tournure inattendue où l'on se fait balader avec force, chaque délire sous forme d'imprévu renforce le film jusqu'à malheureusement le renfermer sur lui-même. On passe à une atmosphère cartoonesque étonnante mais la dernière demi-heure se veut singulière, la mise en scène est excellente, le scénario malin et revisite une partie pas si lointaine de l'histoire de l'espagne avec en parallèle ces deux clowns qui foutent un bazar monstreux pour nôtre plus grand plaisir.
    C'est osé, en même temps ce n'est pas n'importe qui derrière la caméra. Balada Trista est réussi mais ne compte pas parmi le meilleur du cinéaste, ça reste dans la verve de son univers mais l'adhésion n'est pas instantanée comme ce fît le cas pour Un Crime Farpait, un bijou ultime d'humour noir.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    181 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2023
    Un très beau film, très nerveux, sans temps mort. Les acteurs ne sont pas toujours bon, mais l'histoire est prenante et dure. Comme à l'habitude avec ce réal, on vire par quelques scènes assez gore et parfois drole. Une petite pépite touchante dans sa filmo
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    30 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2023
    Pas toujours fan de la mise en scène, ni de la photographie, ou même de certains acteurs. Mais il faut souligner et soutenir cette proposition radicale qui va au bout de son délire, et le bon équilibre trouvé entre comédie noire, dramatique parfois et violence crue, directe et crade. Le portait de Javier est aussi particulièrement intéressant, sans être très élaboré pourtant, mais son background ainsi que sa personnalité et son évolution sont bien amené.
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Un film qui résume parfaitement le cinéma d’Alex de la Iglesia: c’est multiforme, d’une grande générosité, cela affiche un grand mépris pour le « bon goût » et les conventions. Balada Triste est une histoire d’amour trash sur fond de franquisme, qui lorgne vers la comédie noire et le film d’horreur grotesque. Il est par moment très prenant et marquant mais comme toutes les choses généreuses jusqu’à l’excès quand il se rate c’est spectaculaire. La suspension d’incrédulité est mise à rude épreuve et j’ai eu un peu de mal avec le final notamment par son choix de lumières qui le rendait étrangement fade mais une nouvelle fois je ne peux que saluer la volonté de faire un cinéma différent et diablement original.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Álex de la Iglesia jongle inégalement avec les genres et signe un conte gothique d’une grande violence et noirceur dans une Espagne ravagée par le Franquisme, qui s’avère aussi fascinant par moments (la dernière scène est folle) que grotesque et fatiguant par d'autres. 3,25
    Iwanpch
    Iwanpch

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Non vraiment la j’ai rarement vu quelque chose d’aussi nul.
    Le scénario qui n’a ni queue ni tête , un surenchère des scènes ridicule et gore (au moins les maquillages sont bien fait ) .
    Une pellicule qui se veut sombre et un peu vieillotte avec à la fin une explosion ridicule digne des meilleurs blockbusters qui semble seulement satisfaire une envie du réalisateur .
    C’est bien de parler du franquisme mais si c’est pour pondre une abomination pareille vaux mieux se retenir
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2022
    J'attendais beaucoup de "Balada triste" mais malheureusement le résultat n'est pas à la hauteur. Si toute la première partie est excellente, il y a un moment de bascule où ça commence à dégénérer pour terminer sur un final à rallonge totalement indigeste. Gavé, j'ai totalement décroché et je n'avais plus rien à faire de ce que je voyais à l'écran. Comme souvent, De La Iglesia ne parvient pas à faire un film convaincant sur toute la longueur, et que "Balada triste" ait visiblement bénéficié d'un bon budget et qu'il est souvent très beau (à l'exception de l'orgie d'effets spéciaux moches dans toute l'interminable scène finale), ne compense pas les faiblesses du scénario.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Après avoir admiré et apprécié un grand nombre des films du réalisateur espagnol Álex de la Iglesia j'ai trouvé ce dernier film de lui très décevant. Il commence par un bref prologue pendant la guerre civile espagnole puis se déroule en 1973. Mais il s'agit essentiellement de l'histoire d'un clown nouveau venu dans un cirque pathétique qui suscite la jalousie du clown principal qui est dangereusement fou qui pense qu'il pourrait être le principal après sa femme pas très brillante. Les combats entre eux vont devenir de plus en plus violents et de plus en grotesques. Comme je ne me souviens pas de leurs noms pour le moment j'appelle les trois personnages principaux du film le Clown triste, le Clown psychopathe et la Fille muette. Le Clown Psycho bat constamment la fille ce qui me fait me demander pourquoi le réalisateur pense que la violence domestique est drôle. Les trois protagonistes sont extrêmement antipathiques presque repoussants de sorte que nous ne pouvons pas nous soucier de ce qui leur arrive. On est vraiment très loin de films comme Le Jour de la bête, Mes chers voisins ou le génial Les Sorcières de Zugarramurdi..
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 835 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2020
    Un film , trop baroque trop excessif, qui se moque des éventements historiques. Le recrutement par Lister et son bataillon d'un pauvre clown est ridicule; Aucune probabilité. La 2eme scène , ou ce pauvre clown pacifiste , se transforme en tueur en série à la machette est ridicule; décapitant des dizaines de soldats franquistes , gore et inutile. Et puis on part dans le futur avec les aventures rocambolesques d'un cirque. Le patron un clown rouge persécute son clown blanc amoureux de la même femme . Les deux deviennent vite totalement défigurés; Une allusion baroque à l'attentat contre Carrero Blanco , en fin de règne de Franco. une apparition du dictateur qui se fait mordre la main par le clown. !! peut-on même donner le qualificatif de surréaliste à ce film? je ne crois pas , c'est baroque déjanté, mais tout cela n'a aucun sens et au contraire constitue une perte de valeur , plus rien n'a de sens , franquiste pas franquiste , amour , trash , tout est délire et Gore , dans l'outrance.Très vite lassant.
    Min S
    Min S

    56 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    Too much.... cinéma très espagnol, j’ai pas de tt accroché au style même si l’histoire est vraiment original !
    Alejandro Jodorowsky is the king !!!
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    La haine entre deux clowns, pour les beaux yeux d'une danseuse.
    La réalisation, tape à l'oeil, toujours en mouvement, est plutôt fatigante à regarder et est faussement esthétique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 août 2016
    Réalisateur haut en couleur à la langue bien pendue ainsi qu'à l'univers cinématographique hautement déjanté (et férocement critique devrais-je ajouter), Alex de la Iglesia est parvenu à nous pondre des ovnis jubilatoires : "Action Mutante" (1993) et Le Jour de la Bête (1995) dans lesquels on retrouve par moment le style trash de Peter Jackson à ses débuts, "Perdita Durango" (1997) qui lorgne du côté du Sailor et Lula de Lynch (1990) mais avec plus de folie furieuse (d'ailleurs les deux films sont des adaptations de deux romans de Barry Gifford), "Mort de Rire" (1999) qui reste l'un de mes préférés et bien entendu les thrillers comiques "Mes Chers Voisins" (2000), farce absurde sur la cupidité mettant en scène Carmen Maura aux prises avec des locataires meurtriers mais complètement stupides et Le Crime Farpait (2004), satire truculente où un vendeur donjuan dans le prêt-à-porter se voit contraint au chantage affectif par une collègue disgracieuse après l'avoir vu accidentellement tuer un concurrent. Il y aura eu néanmoins des déceptions dans le lot : "800 Balles" (2002) et "Crimes à Oxford" (2008) tout particulièrement, "Un Jour de Chance" (2011) dans une moindre mesure. En 2010 sortait "Balada Triste", certainement le film le plus noir du réalisateur à ce jour.

    Lorsqu'on vous propose de visionner un film avec un ou des clowns dedans, nul doute que la première pensée qui vous traversera l'esprit sera "film d'horreur", la faute très certainement au téléfilm "Il est revenu" (1990). C'est un drôle de constat : le cinéma fait grandement en sorte de représenter cet être amusant et farceur en une créature malsaine et effrayante, qu'elle soit humaine ou non. Et si en fin de compte le clown, à l'instar du singe dans les folklores de certaines cultures représentait "l'ombre", cette partie non-reconnue de la psyché humaine où "le primitif vit encore dans l'homme civilisé" selon Carl G. Jung ? Quoiqu'on en dise, il n'y a rien de plus étrange qu'une confrontation avec ce personnage en dehors d'un cirque, surtout s'il est l'acteur central d'un long-métrage signé De la Iglesia... Pour résumer "Balada Triste", c'est avant tout un règlement de compte entre deux clowns instables, à la fois bourreaux et victimes, mais pas que. L'intrigue commence en pleine guerre civile espagnole, un clown auguste est recruté par les républicains et finit par massacrer avec une violence inouïe des franquistes. Arrêté, il est condamné aux travaux forcés dans le projet de construction del Valle de Los Caidos (monument commémoratif nationaliste situé à 50 km de Madrid) et enseigne à son fils que pour lui qui n'a connu que la mort, la seule façon d'être heureux passe par la vengeance. Il est tué devant son fils Javier qui éborgne son assassin, un colonel. 36 ans plus tard, alors que l'Espagne franquiste connaît son crépuscule Javier est devenu clown blanc et se voit confronté à son associé et patron Sergio, homme alcoolique, amoral et violent qui joue le clown auguste. Entre eux Natalia, acrobate virtuose et compagne de Sergio ayant fait chavirer le cœur de Javier, qui provoquera leur perte.

    Je suis ressorti du visionnage de ce film avec une amertume peu commune. Pas celle que l'on ressent en ayant perdu son temps devant un navet, mais bien celle qui s'installe quand on ressort éprouvé par un film coup de poing. J'ai aimé "Balada Triste", je l'assume, car il sait mettre en lumière ses protagonistes, car il évoque une période sombre de l'Espagne moderne équivalente à notre France insouciante qui a vu déferlé la vague du nazisme et dans son sillage la collaboration pétainiste, car malgré sa mise en scène onirique et surréaliste parfaitement maîtrisée et des séquences osées et hallucinées spoiler: le père de Javier affublé d'une robe de petite fille partant massacrer du franquiste à coups de machette, la mutilation de Sergio par Javier à l'aide d'une trompette ou encore la morsure que ce dernier inflige à Franco lui-même
    le ton du film est grave, mélancolique. Profondément pathétique même. Bien sûr la dérision vient pointer le bout de son nez de temps à autre, il suffit de voir l'enchaînement de situations toutes plus déroutantes et aberrantes, pas de quoi sombrer dans l'hilarité non plus car la noirceur et la cruauté humaine suinte comme du goudron. Ce qui fait la force de ce film, ce sont ces scènes intermittentes venant ramener un semblant d'humanité aux personnages, si elles ne vous arrachent pas la larme à l’œil au moins feront-elles vaciller vos petits cœurs de pierre. Plusieurs d'entre elles sont émotionnellement puissantes, spoiler: celle où Javier rentre armé jusqu'aux dents dans le cinéma et contemple bouleversé un passage du film "Sin Un Adiós" (1971) lequel montre le chanteur Raphaël (Sánchez, pas Haroche) entonner le titre éponyme du film - Balada Triste (de Trompeta) - avant de s'adresser à Javier et tenter de lui faire reprendre raison, puis bien entendu la scène finale lorsque Sergio et Javier, réalisant qu'avec la mort de Natalia ils ont perdu jusqu'à leur raison d'exister, s e regardent puis s'effondrent en un mélange de rire nerveux et de larmes.
    Magnifique métaphore d'une Espagne meurtrie et divisée idéologiquement spoiler: (on assiste à l'attentat d'ETA contre Carrero Blanco, le successeur présumé de Franco avant Juan Carlos)
    , magnifique leçon de cinéma qui prend aux tripes. De la Iglesia ne sait pas seulement bien manier la comédie noire, il connaît aussi les ressorts du drame. Carlos Areces (Javier) campe un parfait agneau que la rancœur, la solitude et surtout la passion amoureuse vont transformer en loup, Antonio de la Torre (Sergio) bien qu'antipathique et pervers à souhait réussit à nous faire ressentir de la pitié, on devine son parcours chaotique et son besoin d'être "aimer" spoiler: (il ne vit que pour son métier et adore faire rire les enfants)
    et enfin Carolina Bang (Natalia) est merveilleuse en acrobate sensuelle mais ambivalente, incapable de choisir entre ses deux prétendants devenant de ce fait objet de désir et de souffrance.

    Dans l'esprit et l'ambiance de "Freaks" (1932), "Le Fantôme de l'Opéra" (1962) et "Phantom of the Paradise" (1974) ou encore de "l’Échine du Diable" (2001), Balada Triste est à voir, car tout autant grotesque et grandiloquent soit-il dans sa forme, il raconte les déboires d'un trio victime-sauveur-persécuteur s'enfonçant dans la folie et le désespoir. Une tragédie humaine assumée avec beaucoup d'originalité et de jusqu'au-boutisme comme seule Alex de la Iglesia pouvait la réaliser. Pour finir, je clos cette critique avec cette citation d'André Suarès qui illustre parfaitement ce qu'évoque "Balada Triste" : "L'art du clown va bien au-delà de ce qu'on pense. Il n'est ni tragique, ni comique ; Il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie."
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2016
    On m'avait souvent parlé de ce film et j'étais très impatient de le voir mais dès le début, j'ai senti qu'on me prenait pour un parfait imbécile pour rester poli. Reprenons la scène d'introduction: la guerre civile espagnole fait rage et les révolutionnaires recrutent de force deux clowns. S'ensuit alors une bataille entre franquistes et républicains où l'un des clowns mentionné plus haut fait un massacre... à la machette. Oui vous avez bien lu, un homme armé d'une simple machette massacre une quinzaine de militaires armés de fusils et de grenades. Suite à cette scène stupide nous entrons dans le vif du sujet, soit de nombreuses années plus tard, le fils de ce clown révolutionnaire, Javier, travaille dans un cirque en duo avec un autre clown, Sergio. Mais la guerre va vite débuter entre ses deux hommes pour le cœur d'une trapéziste, Natalia. Même si l'idée est originale, le film reste catastrophique. Le scénario s'étend sur des scènes interminables, les personnages sont mal écrits (tout est fait pour que Javier nous fasse pitié tandis que Sergio soit le grand méchant pas beau). Je parlerais bien des costumes, des décors ou de la photographie mais le montage est tellement rapide que vous n'avez pas le temps de voir quoi que ce soit dans la majorité des scènes! Bien que le film possède de très bons acteurs et un bon maquillage, ça ne le sauve pas...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Voilà ce que j'appelle plus simplement une anomalie du cinéma. Funestement barré dans des dimensions horrifiantes, voilà un film que les coulrophobes se garderont de visionner. Se préparer à l’écœurement est une prérogative nécessaire, car Balada Triste ne peut laisser de marbre. Gêné dès l'introduction par la violence gratuite et abondante, je me laisse pourtant embarquer par le manichéisme "tranchant" qui s'en suit. Par delà les aspects psychologiques passionnants qui peuvent amener un individu à être clown, le réalisateur s'exile progressivement dans une macabre histoire, et dans une "ultraviolence" délirante. Frissons garantis, la beauté est là, mais l'excès également.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2015
    Je connais très mal l'Histoire du vingtième siècle espagnol. Autant dire que si vous attendez de cet avis qu'il vous éclaire sur la pertinence du sous-texte politique clairement développé par Álex de la Iglesia dans ce Balada Triste, passez votre chemin. Heureusement, le bordel de son scénario donne à ce long-métrage un élan de déliquescence aussi marqué que celui qui déferle sur la santé mentale de ses deux personnages principaux. Succession de paliers franchis dans la folie, par des scènes raccordées entre elles à la va vite via un montage haché et une narration qui ne lésine pas sur les ellipses, Balada Triste fait l'effet d'un écartèlement, comme si une à une les goupilles de sécurité sautaient pour laisser exploser toute la démence des enfants-monstres d'un univers au baroque sans retenue. C'est sans doute donc le seul tableau psychologique éclaté de l'Espagne franquiste qu'on pourrait lire dans cette oeuvre à nulle autre pareille, plutôt qu'un propos politique construit. Le problème, c'est que le scénario se disperse trop pour qu'on puisse l'imputer à la seule tentative de faire sombrer corps et âme le récit en même temps que ses personnages. Manque quand même de liant et d'une réelle montée en puissance pour être efficace, et déstructuré ne doit pas pour autant signifier foutraque. Manque d'une mise en scène plus inspirée, aussi, quand De la Iglesia compte trop sur le montage, l'hémoglobine et le (très bon) jeu de ses comédiens pour installer l'emprise macabre et torturée qu'il espère voir naître. On voyage donc entre des scènes d'une grande puissance grotesque, des passages vainement ridicules et d'autres sans vrai impact. C'est insuffisant, même si la construction tragique rattrape comme je l'ai dit le coup in extremis. Il est quand même rare de voir un réalisateur tellement oser dans un même film. C'est dommage, parce qu'avec une telle absence de limites, Balada Triste aurait sans doute pu devenir un chef-d'oeuvre unique et surpuissant. Rageant de constater que la version dont je parle n'existera pourtant que dans ma tête.
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