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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 novembre 2011
Une histoire d'Amour bien déjanté. La lumière est somptueuse, visiblement le réalisateur c'est fait plaisir et a vraiment soigné sa peloche. Le résultat donne un film très noir vous assisterez à la montée en puissance d'une folie meurtrière après ça vous regarderez les clowns d'une autre façon (plus soft que le captain Spauding) mais ça vaut le détour. Bon film à tous.
Le goût de Alex De La Iglesia pour l'humour trash, l'humour noir, voir le trash tout court n'est plus à prouver. Acide, le réalisateur sait tout aussi bien faire sourire que grimacer, trouvant parfois le juste équilibre qui amènera les amoureux de son cinéma déjanté à jubiler. Il l'a prouvé et la bande annonce de Balada Triste semblait dépasser toutes mes espérances. Visuellement, ce n'est rien de la dire. Les images sont superbes, toujours tristement belles, épaulées par une lumière sobrement éclatante. Les personnages superbement interprétés qui s'agitent sans cesse devant nos yeux amènent ce caractère décalé, hors du temps bien que le réalisateur ait choisi de clairement placer son histoire dans le triste contexte historique de Franco. Les musiques accompagnent cet ensemble visuel pour un plaisir des yeux et des oreilles qui malheureusement se perd dans une narration bien trop emmenée. L'histoire se déroule à cent à l'heure, comme une chute incontrôlée qui finit par donner l'impression que le film n'en finit plus. La cause de cette sensation, le manque de profondeur de l'ensemble. Balada Triste semble dénué d'âme, de cœur, de sentiments. Malgré le combat rageur de ces deux clowns pour leur belle acrobate, on reste finalement peu impliqué dans cette lutte, ne faisant que noter les trouvailles visuelles qui s'enchaînent, esquissant quelques sourires timides qui ne compensent pas le manque de poésie qu'on s'attendait à voir lié à cette œuvre à part. Seule la fin flirte avec le lyrisme, prenant une véritable ampleur dramatique qui aurait pu amener un ensemble bien plus maitrisé vers l'apothéose. Mais il est bien trop tard à ce moment, malgré la beauté macabre de ce dernier numéro de cirque, pour juger Balada Triste comme autre chose qu'un film moyen.
Un drame complètement surréaliste, qui débute plutôt bien en nous plongeant dans le milieu du cirque en pleine guerre espagnole, une alliance de thèmes qui donne un vent de fraîcheur et d'originalité ; l’interprétation des acteurs étant également à souligner. Malheureusement, même si on comprend le sens métaphorique de l'histoire, et le coup de folie du personnage principal, la deuxième partie du film sombre trop dans le burlesque et l'improbable. Une réalisation vraiment too much, qui laisse dubitatif !
De la Igliesa est amoureux et cela se voit. Comme autrefois Von Sternberg avec Marlène , il utilise sa caméra pour magnifier l'objet de son désir. Autres temps, autres mœurs , l’écrin dans lequel est enveloppé la belle est beaucoup moins chatoyant et à plusieurs reprises Carolina Bang traitée comme un objet sexuel est malmenée jusqu’à l’extrême limite par ses deux amoureux. Sternberg fasciné par l’androgynie de Marlène en avait fait une femme fatale dominatrice et inaccessible. Rien de tout cela chez De La Iglesia dont les fantasmes sont clairement plus machistes. La relation triangulaire dévore tout le film au mépris de toute vaisemblance. C’est l'extravagance qui rend le film intrigant faute d’être toujours captivant. Compte tenu de l’œuvre passée de La Iglesia et du fait que l’action se passe dans un cirque on pensait que la filiation au « Freaks » de Tod Browning serait plus évidente. En réalité c’est plutôt dans « L’inconnu » film muet de 1929 du même Tod Browning avec Lon Chaney que La Iglesia puise son inspiration. L’amour fou non partagé et le désir d’en finir avec son rival constitue le thème majeur du film même si de La Iglesia en profite au passage pour épinglerl e passé franquiste de son pays natal. Les images sont sublimes et leur tonalité inhabituelle créent un choc visuel qui masque en partie une certaine vacuité du scénario. On pourra préfère le De La Igleisa acerbe et moquer du "Crime Farpait" ou de "Mes chers voisins".
Le fils d'un clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un clown brutal. Ils vont alors s'affronter sans limite pour l'amour d'une acrobate...
Un mauvais gout d'une farce extravagante, burlesque et d'humour noir du nez rouge de l'auguste au maquillage cruel du clown blanc se déchirent une bataille franquiste.
Álex de la Iglesia adosse la plume de scénariste s'inspirant de son passif dessineux et de souvenirs marquants sur fond de style décalé et baroque. Le réalisateur du Jour de la bête réuni la peur et le rire sur mélange de situation : violemment émotionnelle, stylisée et jubilatoire.
Les images débutent en pleine guerre civile au tempo sanguinaire et brutale des révolutionnaires ; Et se clôture à l'abbaye del Valle de los Caídos sur un rictus de mélancolie profonde.
Balada triste est une claque frontale sur fanfare pathétique où se manifeste un sentiment cruel et austère : l'amour.
Fortement remarqué aux Lion d'Or 2010 et notamment reparti avec le Lion d’Argent de la Meilleure mise en scène, on comprend vite pourquoi Balada Triste, du réalisateur Álex de la Iglesia, a pu plaire à Quentin 'Cool' Tarantino, président du jury cette année là. Quelque part entre la comédie, le film d'horreur, le film de guerre, le drame et la romance se situe Balada Triste. Véritable OVNI cinématographique, le film nous berce avec énormément de panache, comme le ferait un Grand 8. Dans sa première partie, le long-métrage est empreint de tristesse et de nostalgie, avec notamment une vision pathétique de la guerre et un amour impossible. Dans la seconde partie, alors que les clown ont étés transformés en monstres, en bêtes, l'amour impossible se transformera en un amour psychotique et la nostalgie laissera place au grand guignol. Mais un grand guignol assumé à 200% et maîtrisé de A à Z. La fin, terriblement et étrangement tragique, nous arracherait presque quelques larmes après les éclats de rire et les frissons macabres de ce spectacle jouissif. Mais ce n'est pas tout. Tout cela aurait pu être un raté total si ce n'avait pas été entre les mains dévouées et agressives de Álex de la Iglesia. Esthétiquement parfait, chose très propre au cinéma espagnol, la claque de Balada Triste est avant tout visuelle et sonore. Politiquement incorrect de bout en bout, Balada Triste est une fable délicieusement dérangée, foutrement originale et totalement cinglée. Soit on adore, soit on déteste.
De la démence à l'état pur , voila ce qu'est "Balada Triste"...Surement un de mes coups de coeur de l'année 2011 ! On prend un coup aprés avoir vu ce film , car celui ci nous plonge dans un univers glauque et glacial de la guerre civile espagnole (même si celle-la est seulement en toile de fond). Il nous montre l'évolution de la folie à travers le personnage de Javier, qui petit à petit tombe dans la perversion la plus totale , tout cela par amour....Bref , un vrai film coup de poing Franco-Espagnol ! Bravo !
Un film grotesque, ennuyant à souhait avec un scenario beaucoup trop juste, des acteurs moyen et surtout une actrice d'une transparence incroyable, un film totalement gratuit au budget bien trop élevé. Tout simplement du gâchis
Un film très largement surestimé par la critique. Une réalisation haut de gamme à l'esthétique léchée, pour un film long, ennuyeux, au scénario absurde, voir grotesque. Dommage car les acteurs sont plutôt bon, mais la mayonnaise ne prend pas. Trop de surenchère,de sang, de poursuites... du grand n'importe quoi. A oublier.
Alex De La Iglesias règle ses comptes avec l’Espagne franquiste a travers l’histoire métaphorique de deux clowns qui se battent pout la même femme. Le premier, l’auguste, aime son métier et les enfants, mais devient violent et tyrannique dans l’intimité. Le second, clown blanc et triste, est hanté par les fantômes de la guerre d’Espagne et par son désire de vengeance, le seul héritage que lui a légué son père. Entre les deux, la belle Natalia, partagée entre ses sentiments, ses pulsions, et la raison. A eux trois ils forment le visage de l’Espagne sous le règne de Franco, tiraillée entre le mode de vie des démocraties européennes lors des 30 glorieuses et un passé sombre dont on n’arrive pas à se débarrasser. Le film dégage aussi un grand sentiment de colère, la mise en scène est enragée, brutale comme un morceau punk au ton pessimiste, cela donne un film fort et sans concessions, qui ne ressemble à aucun autre.
Pour le coup, je ne respecte pas l'ordre dans lequel j'ai vu les films, mais il me paraissait évident de parler de Balada triste de trompeta. A peine de mois après De l'eau pour les éléphants, on replonge dans l'univers du cirque. Fini la production Hollywoodienne avec des acteurs dans la crasse mais les dents immaculées. Là... C'est... Le foutoir !
Le foutoir d'une Espagne qui en a fini avec la guerre, mais pas avec Franco. Le foutoir d'un cirque où on pourrait facilement se faire trucider par son voisin pour gravir des échelons. Le foutoir dans le film tout court !
Pourtant, j'aime le grand n'importe quoi et quand ça part en vrille. Mais là c'est vraiment trop pour moi. Il y a trop d’enchaînement dans l'histoire, ça va trop vite, ça fait des revirements de situation trop vite, ça va trop dans l'excès et à la fin du film, on tombe complètement dans du gore dégueulasse auquel je ne m'attendais pas.
L'affiche du film affirme que c'est le film espagnol le plus "originale" de la décennie. Je sais vraiment pas si le terme "original" à sa place. Sorti de la salle, ce coup-ci j'étais vraiment dans l'inconnu... Aimé... Pas aimé... Est-ce qu'il est tout bonnement génial ou que de la poudre aux yeux ?
Merde, j'arrive vraiment pas à me décider ! Dans le doute, je lui mets seulement 2.5 étoiles. Et puis non... Je révise ma note à 2 étoiles !