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Un visiteur
2,0
Publiée le 11 décembre 2012
Moué avec un début fracassant ou je m'attendait a un macheté avec des clows, le film dérive dans un scénarion d'un triangle amoureux horrible ou la folie se crée ! Ou allie le bon déroulement du film a du gore inutile, des scènes de courses poursuite mollasse .. Non je n'ai pas vraiment accroché un film a voir une fois mais pas plus ! Loin d'être le divertissement joussif avec un zeste d'humour auquel je m'attendais !
Balada Triste est pour moi le coup de cœur de cette dernière semaine. J'ai presque tout aimé : l'ambiance noire et lugubre du film, l'interprétation des acteurs, l'exagération des scènes, l'humour qui en découle à prendre au 3ème degré, la parodie du film d'action et du thriller, le milieu du cirque,spoiler: la vanne de la maternité (oui, j'aime l'humour très noir), en gros j'ai trouvé ce film ingénieux. Il m'a donné envie de voir d'autres films d'Alex de la Iglesia. j'ai donc regardé Le Crime Farpait et Crimes à Oxford, mais ils ne m'ont pas autant plu ! Avec Balada Triste, il semble vraiment avoir mis à profit tous ses progrès !
Pour moi, c'est le meilleur film de Alex de la Iglesia jusqu'ici. Les films toujours excessifs du réalisateur espagnol avaient tendance, selon moi, à s'essouffler sur la fin. Ici, il va très loin, mais le brio de sa mise en scène, son sens de l'image et la conviction des acteurs emportent le morceau. Balada Triste présente une succession de tableaux somptueux, qui semble rendre hommage au meilleur de la peinture espagnole. Il y a d'ailleurs dans ce film, au delà du côté gore, une âme espagnole, triste mais aussi picaresque, qui le rend particulièrement beau. Métaphore de la période franquiste, vue comme un cirque où s'affrontent des clowns sanglants, cette œuvre ne fait aucune concession, et si l'on est pas rebuté par son jusqu’au boutisme dans l'horreur, (après tout, il s'agit bien d'un film d'horreur...) elle fera le même effet qu'un direct à l'estomac.
Ce film m'a bien plus dès le départ. On est directement plongé dans la guerre civil durant laquelle on recrute le père du héros; clown de cirque qui va demander à son fils de le venger. Ce film est à regarder par soi même mais attention car il y a quelques deux ou trois scènes assez choquantes voir gore.
Mais pour ma part; ce fût un très bon film divertissant et original.
Je le conseille aux amateurs de films espagnols du genre
Allégorie hallucinante et hallucinée de l'Espagne franquiste symbolisée par une magnifique trapéziste aux prises entre un clown triste qui l'adule et un clown auguste qui la bat. De La Iglesia nous livre une vision au combien émouvante, gore mais passionnante du traumatisme de la guerre d'Espagne et de la dictature qui s'en suivie. Un bijou sanglant, un choc humaniste.
Le cinéma de Alex de la Iglesia grossit les traits jusqu’à déformer les situations et hypertrophier les personnages. Poussé à l’extrême, ce cinéma donne Balada Triste. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2012/09/11/balada-triste-critique/
un film a la fois glauque , morbide , et derangeant denuer de la moindre parcel de compassion ou de moral ou se mele un humour noir le jeu de camera est 'top ' , la transition est tellement mince quand il devient fou , qu'au debut on ne sais pas si il a peter un cable ou si il est justement completement tarer !
Après un assez décevant "Crimes à Oxford", A. De La Iglesia revient avec un film coup de poing, une orgie de cinéma recrachée avec panache à la face d'un public médusé qui ne s'attendait à rien de tel. Le rythme est tout simplement ébouriffant, avec des plans qui s'enchaîne à une vitesse hallucinante tout en gardant une fluidité parfaite et dans un mouvement incessant ce qui donne un film rapide et vivant. Au delà de la maestria de l'image (photo sublime, cadres soignés, montage de haute volée, générique prenant), il y a aussi des acteurs magiques (et la magnifique C. Bang, qui est aussi une très bonne actrice) et surtout un scénario d'une noirceur absolue, métaphore d'une société pourrie et qui prend place durant la période noire de l'Espagne du XXè siècle. Mêlant histoire et fiction avec virtuosité, le script est aussi une dénonciation acide et sans concession de notre époque, avec un sous-texte dérangeant et une séquence finale qui nous entraîne dans des abîmes de noirceur d'où rien ni personne ne ressort indemne. Des personnages tragiques, un ton noir et acide, une mise en scène magistrale et une générosité cinématographique qui fait plaisir à voir, permettant de pardonner tous les petits défauts du film (dont ce rythme quasi hystérique) mais trop rare pour être balayé. Chef d'oeuvre moderne, qui fonce dans le tas et qui, au lieu de seulement s'indigner de façon polie et politiquement correcte, nous montre frontalement notre monde et pointe du doigt les responsables avec véhémence. La grosse, grosse claque ! D'autres critiques sur
Je suis assez partagé à propos de ce film espagnol réalisé par Alex de la Iglesia. D'un côté un parti pris esthétique louable et une histoire forte en émotion avec en toile de fond la période franquiste. Mais d'un autre côté, la mise en scène est parfois hystérique et les personnages, par leur côté excessivement outrancier, perdent de leur réalisme et de leur force. "Balada triste" n'est pas un mauvais film mais souffre d'un traitement trop grandiloquent, aussi bien dans l'action que dans les personnages, assez épuisant sur la longueur. De bons passages quand même, en particuliers une introduction très percutante qui se déroule pendant la guerre d'Espagne.
Un bon film dérangeant qui nous procure une sensation de malaise grandissant au fur et à mesure que le personnage tombe lui même dans la folie. Bien réalisé et mené par l'acteur principal, ce film nous procure une autre vision de ce que peut-être le cinéma moralisateur en mettant l'histoire historique en grande partie au second plan, même si dans certaines scènes, elle vient se mêler avec force à l'histoire principale. Le cinéma espagnol a encore beaucoup de choses à offrir et possède un avenir certain
Une déclaration d'amour rageuse aux freaks, reprenant le flambo avec brillo, nous montrant brutalement une civilisation décadente, une asphyxie sociale et la déshumanisation. A la fois transgressif, poétique, fantastique, onirique, horrifique, barbare et enragé, au propos ultra violent et aux multiples visages ; c'est un pur chef d'œuvre cauchemardesque.