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Un visiteur
3,0
Publiée le 12 août 2012
Sale, violent et fou, voilà comment qualifier ce film. Et également le personnage principal. On arrive avec une sorte de violence hors norme à cause d'une femme et de la vengeance d'un père par son fils révolutionnaire pendant la république de franco. Le film s'en tire plutôt bien dans les costumes, les effets spéciaux (excepté la tour finale qui est... discutable) et surtout les acteurs qui se donnent vraiment à fond. Mais le point faible vient du fait que le film utilise trop l'ultraviolence et la raison de tous ces massacres n'en est pas vraiment une. On est dégoûté car il faut le dire les couleurs et maquillages des personnages (surtout du clown fou) sont très gris et que certaines scènes sont très dures. On voit passe les 1h40 du film passer assez vite donc le film réussit à divertir mais pas à passionner. Comme beaucoup de film espagnole, ce Balada porte une patte très distincte. Pas étonnant s'il y aurait un remake. Le cinéma espagnol et coréen finit par dépasser le commercial américain. Et faut dire que l'histoire n'est pas très joyeuse non plus.
de la Iglesia marqua son retour en Espagne avec ce Balada Triste. Le cinéaste continue d'explorer les méandres de la folie et du burlesque dans un film parfois inégale mais souvent brillant. Il ne recule devant rien pour livrer un conte cruel revisitant la mémoire collective espagnol et le Franquisme à sa façon. Il n'en reste pas moins une vision rare, engagé et complément iconoclaste.
C'est dommage, je pensais le plus grand bien de ce réalisateur depuis l'hilarant "crime farpait", mais ses 2 dernières productions m'ont complètement déçu. "Balade triste" est un film totalement déjanté mais sans réelle maîtrise, tout part un peu n'importe où et le rendu final et proche du n'importe quoi simplement grotesque. Ne vous attendez pas non plus à rire aux éclats.
Tout d’abord je ne voulais pas voir ce film, je n’aimais pas du tout l’affiche, je l’aime toujours pas d’ailleurs. Je la trouve laide et vulgaire, kitsch, racoleuse et pseudo baroque. J’aurais du suivre mon intuition, car le film est à l’image de l’affiche. L’humour noir du début laisse vite place au grand n’importe quoi, qui mélange guerre civile espagnole et clowns, serial killers grotesques et serial killers, thriller et film de genre, et série B déglinguée, overdose d’effets et d’effets spéciaux, scénario lourd et sans queue ni tête, on passe de vengeance à histoire d’amour à re-vengeance, et tuerie, à savoir si il sait où il veut en venir. En fait il dit: Vous avez vu de quoi je suis capable? Ouais, j’ai vu, et c’est pas beau. Faire un film déjanté ça demande un minimum de recul, apparemment il n’en a pas. Cela demande aussi moins d’autosatisfaction, et lui il en a trop.
L'univers d'Alex de la Iglesia, fable gothique érotique gore est complètement "barjot". On adhère ou pas, malheureusement le film s’essouffle quelque peu sur la fin
Du grand, du très grand Guignol, déjanté, avec une histoire et une réalisation surréalistes. C’est beau, étrange et sanguinolent, pas très linéaire, avec des relents esthétiques de Batman ou de Phantom of the paradise, On ne s'ennuie jamais et on est souvent surpris ! La petite histoire côtoie parfois la grande ! Les images sont souvent superbes . La chanson repiquée dans "Sin un adios" est magnifique !
Vraiment décevant. Après un générique époustouflant et un bon début, ça devient assez vite du n'importe quoi que seuls les fanatiques de burlesque macabre peuvent apprécier. Restent tout de même quelques excellentes idées comme l'épisode du clown devenu esclave d'un grand baron du franquisme qui mord la main du généralissime. Ca ne suffit pas à faire un film. On avait déjà constaté que l'outrance et le gore font partie des caractéristiques de l'oeuvre d'Alex de la Iglesia, au point de gâcher parfois un peu la fin de ses films, mais cette fois il a poussé le bouchon un peu loin. Quant à la symbolique, on a du mal à comprendre si le réalisateur entend dénoncer la dictature franquiste ou renvoie plus ou moins tout le monde dos à dos dans l'affrontement sanguinolent de ces deux clowns pour les beaux yeux d'une femme (l'Espagne ?) qui périra elle aussi dans la bagarre...
Balada Triste est le prototype même du film qui divise. D'abord assez peu enclin à voir ce film qu'on m'avait décrit comme un spectacle foutraque et burlesque (pas de jugement dépréciatif ici, tout dépend de ce qu'on aime), je me suis finalement laissé tenter et je peux dire que j'ai plutôt aimé ce que j'ai vu. Pour peu qu'on adhère un minimum à ce mélange sans concession de comédie grinçante, d'horreur et d'amour, on pourra découvrir une mise en scène plutôt inspirée (à condition d'aimer que ça parte un peu dans toutes les directions) et des acteurs convaincants. Dans tous les cas, Balada Triste ne laisse pas indifférent.
Film particulier, qu'on ne peut ranger dans une catégorie, singulier, unique. Une vraie expérience de cinéma. A voir plusieurs fois afin de pleinement apprécier cet univers que nous offre De la Iglesia
Dès les premières minutes du film, on entre à corps perdu dans cet univers visuellement superbe et l'attention ne retombe jamais face à cette folie furieuse qui entoure ce triangle amoureux. Les acteurs sont juste démentiels et les nombreux sujets s'entrechoquent dans une violence parfois crue mais indispensable pour faire de ce film une oeuvre unique et palpitante. À découvrir absolument.
Il faut reconnaître c'est que le film est vraiment original et étrange. Il raconte en fait la vie d'un jeune dont le père est cloon et qui meurt pendant la guerre civil espagnole. A partir de là, le petit devient en quelque sorte fou et son destin va l'amener à devenir vraiment taré à la rencontre d'une femme dont il tombe amoureux mais un autre cloon fou est aussi amoureux d'elle. A partir, de là c'est que des situations improbables et loufoques. Assez psyché et décalé avec une petite dose d'hémoglobine bien dosé! Le film est relativement divertissant!
Impression mitigée devant ce film. Malgré un esthétisme original et marqué, le scénario pêche clairement et la dernière demi heure achève tous les espoirs du début. Alors oui c'est trash, oui c'est cynique, mais oui c'est gratuit, le Franquisme ne servant malheureusement que de décor à cette comédie dramatique finalement ni vraiment drôle ni vraiment triste où le spectateur peine à trouver sa place dans un bazar sans queue ni tête. Biz
Après un "Crimes à Oxford" assez moyen, Alex de La Iglesia nous revient dans un tout autre registre pour un drame complétement barré ! Ecoutez plutôt : deux clowns monstrueux qui se battent à mort pour gagner le coeur de leur belle. Et dans le registre "loufoque", notre Alex n'y va pas avec le dos de la cuillère : il alterne des scènes complétement folles avec des scènes carrément surréalistes, à tel point qu'on en vient vraiment à se demander :"Non mais qu'est ce que c'est que ce truc ??" Ce truc, c'est un film émouvant & vraiment original, qui force est de l'admettre, souffre de quelques défauts comme des effets parfois approximatifs ainsi que les très nombreuses incohérences (voulues ou pas, là n'est pas le problème) mais reste un véritable bijou d'émotion, notamment grâce aux interprétations des comédiens, peu connus mais époustouflants de réalisme ! Pareillement, les effets gores (plus nombreux qu'on le croit) sont réussis, les maquillages sont très bien faits & la musique accompagne parfaitement le tout. Pour ce qui est de la réalisation, notre réalisateur s'en tire avec les honneurs en proposant une mise en scène millimétrée, malgré quelques erreurs de montages. Certaines scènes sont stupéfiantes & valent vraiment le coup d'oeil. La fin quant à elle, apparait comme étant idéale, forte en intensité et en symbolisme. Une réussite, pour ce qui aurait pu être une catastrophe ! Mais attention, il ne plaira pas à tout le monde ! Si vous aimez les films déjantés, loufoques, sans queue ni tête, avec du sang, du sexe, de l'émotion & un peu d'humour noir, ce film est pour vous !
Anticonformiste à souhait et par moment complètement déjanté, ce film ne vous laissera certainement pas indifférent... Pour ma part j'ai beaucoup aimé la mise en scène, l'image soignée, l'ambiance particulière et les acteurs tous parfaits, et ce même si par moment on se perd un peu dans cette ballade, ce film est un sacré coup de poing dans l'univers d'un cinéma toujours plus aseptisé. Le cinéma espagnol m'étonnera toujours
Alex de la Iglesia a toujours eu une préférence pour l'humour noir et les scénarios déjantés à souhait, comme ce fut le cas pour ses films pre-"Crimes à Oxford", avant de se calmer pour le dit film. "Balada Triste" représente un retour aux sources pour le réalisateur espagnol. L'histoire d'un clown, Javier, tombant amoureux d'une belle trapéziste, qui est l'amante de son chef. Plus qu'une histoire d'amour, c'est un joyeux bordel qui nous est présenté, mélangeant diverses genres comme le film de guerre, la comédie noire, le drame, etc... Malgré une histoire originale et très bien pensée, De la Iglesia pousse son délire jusqu'à l'extrême sans forcément maîtriser l'ensemble. L'introduction, pour premier exemple, reste brouillonne dans sa façon de mettre en scène l'escarmouche sanglante. Mais le moment le plus incompréhensible reste la façon dont est retranscrite la folie. L'amour rendrait-il fou au point à massacrer des innocents dans les rues? Dans ces instants, on se demande ce que Alex de la Iglesia a bien voulu insinuer. De la violence pour le fun? Pour rajouter un supplément macabre à son long-métrage? Sans oublier le côté étrange du comportement de Natalia, qui reste le point le plus étrange. Outre ces quelques éléments ravageurs, "Balada Triste" est un conte plaisant, aussi bien délirant que sérieux, remuant quelque plaies espagnoles qu'était la dictature franquiste ainsi que le sentiment amoureux, sentiment qui peu aussi bien rendre heureux, que fou, triste, mélancolique...