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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 octobre 2011
Excellent film, histoire sous tension qui nous propulse à toute berzingue dans les arcanes de la politique française. D'un réalisme puissant incarné par des acteurs inspirés.
Bon sujet, bons acteurs, bons scénar;, mais un montage/traitement à la fois trop uniforme et trop lent, qui ne rend paradoxalement pas assez le rythme trépidant de l'exercice du pouvoir dans les années actuelles; bug scénaristique au moment oùle ministre bascule dans le camp du "réalisme": on ne comprend pas vraiment ce qui le fait basculer.
On se doutait bien que l'exercice de l’État n'est pas particulièrement ragoûtant. Si elle est fidèle, ce qu'on voudrait bien ne pas croire, cette démonstration brillante est parfaitement déprimante. Un type à peu près bien ( Michel Blanc remarquable), des politiciens et divers zozos pris dans un tourbillon d'obligations dont la nécessité échappe au commun des mortels entourent un ministre pitoyable, peut-être animé de bonnes intentions mais surtout prêt à avaler les pires couleuvres pour garder son maroquin. Victime collatérale, un chauffeur/chômeur vite enterré. La classe politique est rhabillée pour l'hiver, idéalistes s'abstenir !
Cet automne n'en finit pas de nous réconcilier avec le cinéma français. Voilà qu'après les films d'auteurs grand public Polisse, La guerre est déclarée et l'Apollonide, un nouveau film majeur sort sur les écrans, illustrant cette fois-ci un nouveau genre : le thriller politique.
Un duo d'acteur exceptionnel
Je n'avais jamais bien compris pourquoi Olivier Gourmet bénéficiait d'une sorte d'aura d'acteur culte. Et bien cette fois-ci, c'est clair. Il livre dans ce rôle de ministre des transports une composition sidérante de variété, tour à tour humain, détestable, ambitieux, réaliste, dur, touchant. Il incarne parfaitement ce qu'est un monstre politique, loin des clichés qui voudraient nous désigner les hommes politiques comme des pantins ou des Rastignac au petit pied. On voit ici qu'ils sont mûs par des forces peu accessibles au commun des mortels.
Michel Blanc est tout bonnement bouleversant, sans états d'âme - ou plutôt avec des états d'âme, mais sans sensiblerie, droit dans ses bottes mais s'adaptant aux évènements avec une souplesse extrême, il fait coexister sous son crâne chauve tous les ingrédients qui font un grand serviteur de l'Etat, en y ajoutant sa petite touche personnelle (la musique classique, le discours de Malraux, les oeufs au bacon).
Ce duo de choc qui joue la valse de l'amitié, de l'ambition et des valeurs est entouré d'un casting quatre étoiles que je ne vais pas détailler ici, mais sachez .... la suite ici : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/article-l-exercice-de-l-etat-87567913.html
Excerci parfaitement réussi pour le réalisateur, le scénario, et tous les acteurs qui sont criants de vérité et de justesse. Pourtant l'excercice n'était pas facile car le sujet pouvait vite tourner soit à la caricature soit au documentaire, ce qui n'est jamais le cas. Donc allez vite voir ce film pour toutes les raisons que sont énéoncées.
Un exercice surjoué, des images trop appuyées et parfois inutiles (accident de voiture), une fade caricature sans doute trop littéraire pour accrocher le spectateur. Les blagues et les bons mots ressemblent à des récitations. On a l'impression que les comédiens sont intimidés par leurs rôles. Un manque total de vie. La presse en a trop fait?
Un bon film, bien mise en scène et superbement interprété, mais l'ensemble manque de chaleur et de sentiments profonds pour que ça me touche vraiment. Du beau boulot, en particulier pour les acteurs.
Pédagogique ...à voir pour jeter un œil sur les hommes de pouvoir qui s y montrent dans un triste état ...le pire étant que ça se passe vraiment comme ça
Excellent film qui ne défend pas d'idées politiques mais montre ce que c'est d'en faire, et surtout de l'envie du pouvoir qui pervertit certains dirigeant politique.
Plongée dans l'univers fermé du pouvoir ; vase clos où les convictions pèsent peu à côté de la survie individuelle dans le milieu tant courtisé de la politique. Le film note intelligemment que les retournages de veste se font souvent avec tristesse. Seulement à un moment donné, la volonté initiale de faire le bien se heurte à des choix de la hiérarchie qui vont à contresens et qu'on ne saurait contrarier, sous peine d'exclusion. Très bons acteurs aussi.
L'exercice de l'état est un film intriguant sur le monde de la politique. Difficile de savoir à quel point le film est fidèle à la réalité, avec un regard trop incisif ou au contraire pas assez. Mais j'ai apprécié la façon dont Pierre Schöller arrivait à montrer que le ministre était, avant tout, un homme, bien souvent pris dans des engrenages qu'il a du mal à ne maitriser, voire qu'il ne maitrise plus du tout. Et sur ce domaine, je suis bien prêt à croire le film. Après, j'ai pas été plus emballé que ça.