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    Melancholia
    Note moyenne
    3,5
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    1 158 critiques spectateurs

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    Mac Murphy
    Mac Murphy

    3 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    Excellent film ( servi par deux actrices au top de leur talent) inclassable du non moins excellent Lars von Trier. Entre science fiction et thriller, une réflexion sur l'absurde de la vie et sur l'appréhension de la mort. Esthétique et philosophique. Une oeuvre majeure.
    Darkthor
    Darkthor

    2 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Melancholia est un film éblouissant, sombre, poétique et très étrange.
    Le film commence par une introduction avec des images aussi belles que des tableaux dans un musée.
    Kristen Dunst tient un rôle aussi déprimant qu'étrange et mystique.
    Charlotte Gainsbourg et Kieffer Sutherland sont également très bons dans leurs rôles.
    La tension est palpable dans la première partie du film, on ne sait pas à quoi s'attendre, l'atmosphère est très étrange, les personnages et leurs réactions également, l'étonnement se fait très vite ressentir.

    La seconde partie fait également ressentir du malaise, de l'incompréhension, de la tristesse et de la beauté.
    Là où la première partie était plus lente, la seconde partie avance beaucoup plus vite dans sa trame, ce qui équilibre la longueur du film.
    Theo
    Theo

    19 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2024
    Avec Melancholia, Lars von Trier offre une expérience cinématographique unique qui explore les thèmes de la dépression et de la destruction cosmique. Cependant, cette œuvre audacieuse est aussi marquée par des failles structurelles et des choix narratifs qui peinent à maintenir l’équilibre entre profondeur émotionnelle et portée philosophique. Le film captive par moments, mais il manque d’une cohésion qui aurait pu transformer ses ambitions en véritable chef-d'œuvre.

    Dès sa séquence d’ouverture, Melancholia captive par sa beauté visuelle et son atmosphère onirique. Les plans au ralenti de la collision entre la Terre et la planète Melancholia annoncent un récit grandiose. Pourtant, le choix de révéler la fin dès le début dilue une partie de l’impact émotionnel du film. Lars von Trier privilégie une approche contemplative, mais l’insistance sur la métaphore de la dépression comme apocalypse personnelle peut parfois sembler trop appuyée, au détriment de la subtilité.

    Kirsten Dunst livre une prestation impressionnante dans le rôle de Justine. Sa capacité à incarner les complexités de la dépression, entre résignation et éclats d'émotions, est indéniable. Cependant, le personnage est parfois trop défini par son état mental, laissant peu de place à d'autres dimensions qui pourraient enrichir l'histoire.

    Charlotte Gainsbourg, dans le rôle de Claire, incarne une fragilité poignante face à l’imminence de la catastrophe. La dynamique entre les deux sœurs fonctionne bien par moments, mais elle souffre de dialogues qui peinent à approfondir leur relation.

    Kiefer Sutherland, dans le rôle du pragmatique John, ajoute une dimension rationnelle au récit. Pourtant, son personnage, bien que central à l’intrigue, n’est pas suffisamment développé pour avoir l’impact émotionnel qu’il pourrait porter.

    Sur le plan visuel, Melancholia est indéniablement réussi. Lars von Trier juxtapose des images cosmiques magnifiques à des scènes plus intimistes capturées avec une caméra à l’épaule. Le contraste entre la grandeur de l’univers et l’intensité des drames humains est l’un des points forts du film.

    Cependant, ce mélange de styles n’est pas toujours fluide. Les séquences romantiques et picturales peuvent sembler déconnectées des moments plus terre-à-terre, créant une dissonance qui nuit à la cohérence globale.

    Le film est divisé en deux parties, la première centrée sur Justine et son mariage, la seconde sur Claire face à l’approche de Melancholia. Si la première partie met en place les thématiques centrales, elle s’étire en longueur, avec des scènes qui auraient gagné à être resserrées.

    La seconde partie, plus tendue et chargée émotionnellement, rattrape en partie les errements initiaux. La montée en puissance vers l’inévitable collision est captivante, bien que certains moments dramatiques manquent de finesse dans leur exécution.

    Lars von Trier utilise la fin du monde comme une métaphore de la condition humaine, un terrain riche en potentiel. Le contraste entre Justine, qui accueille la destruction avec sérénité, et Claire, qui sombre dans la panique, soulève des questions profondes sur notre façon d’affronter l’inéluctable.

    Cependant, le film ne parvient pas toujours à équilibrer sa portée philosophique avec son récit. Les idées présentées sont intrigantes, mais elles manquent parfois de développement, laissant le spectateur avec une impression d’incomplétude.

    La fin de Melancholia est visuellement et émotionnellement puissante. La collision entre les deux planètes est rendue avec une majesté apocalyptique qui illustre parfaitement le mélange de terreur et de beauté qui traverse le film. Ce moment, bien qu’attendu, reste une conclusion marquante qui élève l’ensemble malgré ses défauts.

    Melancholia est une œuvre qui aspire à la grandeur mais qui trébuche parfois sur son ambition. Si le film impressionne par sa mise en scène et ses performances, il souffre de longueurs et d’une approche trop didactique de ses thèmes. C’est une expérience marquante, certes, mais qui laisse un goût d’inachevé.
    Jules89
    Jules89

    8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2024
    Bof... l'histoire est bien mais ca devient vite brouillon et j'ai eu du mal a suivre. Ca reste quand meme tres angoissant, cette lune!!!
    pastacolpomodoro
    pastacolpomodoro

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    Jamais une oeuvre d'art vous aura plongé dans un tel état de profonde dépression.
    On arrive à toucher de très prêt notre mort, mais aussi celle de toute l'Humanité voire de toute humanité...
    Paradoxalement, on se souvient de se film même longtemps après, alors qu'il est sensé nous donner à voir la fin de toutes choses.
    Lina
    Lina

    9 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2023
    Un véritable chef d'oeuvre!
    Kirsten Dunst à son apogée, un Lars Von Trier qui nous livre un film profond et d'une beauté d'image inégalable.
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2023
    Film moyen sans grande profondeur contrairement aux habitudes de Lars, des longueurs, des moments peu intéressants
    alice.lpzz
    alice.lpzz

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2023
    Une très belle represantation de la dépression, plus réelle que jamais mêlée à un scénario de film catastrophe. C'est intelligent, audacieux et rempli d'émotions, les acteurs sont parfaits dans leur rôle. L'ouverture du film (d'une durée de 7mn) n'a pas pris pour moi c'est le petit point négatif.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2023
    Film très spéciale de Lars Von Trier, le film a des montées et des descentes mais le film est "sauvée" par le talent de Kirsten Dunst, et par la beauté du film ! Le message Philosophique du film est vraiment magnifique ! Très surpris
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    158 abonnés 986 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    Je crois que c'est le premier Lars Von Trier que je vois, réalisateur très clivant. Pour Melancholia, je me met plutôt du coup côté de ceux qui ont oey apprécié. Melancholia est un film très sombre, porté sur la dépression et sur la mélancolie, son titre quoi. L'esthétique est vraiment belle mais très particulière, tandis que Kristen Dunst et Charlotte Gainsbourg sont excellentes dans 2 manières d'appréhender cette fin du monde inéluctable ( spoiler: dépression puis apaisement / angoisse croissante
    ) La planète Melancholia pouvant amener plusieurs messages. Mais face à un film aux dialogues extrêmement lent, à cet aspect trop singulier qui n'arrive pas à m'emouvoir autant qu'il devrait (et ce dès l'introduction), je suis resté trop en dehors.
    Le câble
    Le câble

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Film très poétique, émouvant, lent, philosophique. A voir comme une expérience sensorielle. Actrices qui assurent.
    C'est à dire à voir seul en étant préparé ou avec des gens qui partagent le même amour pour le cinéma que vous...sinon quelques potes vous gâcheront la séance.
    Stéphane
    Stéphane

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2022
    Je ne comprends pas le propos du film, de quoi veut parler le cinéaste. Les personnages sont tous relativement détestables. Je n'ai eu aucune compassion pour eux. C'est sûr que c'est bien réalisé mais ça ne suffit pas. La première partie est vraiment trop longue. La deuxième partie est un peu mieux. Globalement je ne garderai pas un bon souvenir de ce film.
    Romain V.
    Romain V.

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2022
    Etant fan de Lars Von Trier, je tire mon chapeau pour ce splendide long-métrage qui nous questionne sur la psychologie humaine. Un début qui se rapproche de Festen puis une suite qui... et non je ne vais pas spoile, mais 4/5 me semble être la juste note.
    Fodscraft
    Fodscraft

    23 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2022
    Un film étrange et beau, qui porte bien son nom.
    Alors que la planète Melancholia approche de la Terre et menace d'extinction la race humaine, Justine se marie, grâce à sa sœur Marie en organisatrice qui ne lésine pas sur la dépense. Pendant ce temps-là, la planète approche...
    La caméra suit les deux sœurs au cours de deux chapitres qui mettent chacune d'entre elles en protagoniste principal et le réalisateur dépeint les émotions et les réactions de chacun à une fin du monde annoncée. Charlotte Gainsbourg et Kirsten Dunst sont fantastiques dans ces premiers rôles.
    On retrouve le thème du scepticisme des autorités de "Don't look up".
    Les images sont de de toute beauté, avec une fantaisie et une poésie qui frisent l'excès. On est loin du Dogme95, prôné par Lars von Trier dans les années 90. Au début du film, le réalisateur crée des tableaux surréalistes de plusieurs scènes clés, en étirant le temps, thème aussi central du film.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Un film gigantesque et éminemment personnel. Gigantesque par les thèmes abordés, sociaux, psychologiques, philosophiques voire métaphysiques et par la palette de styles différents employés par le cinéaste. Personnel car Lars Von Trier sortait alors d’une profonde dépression nerveuse, et que ce film en est le produit et l’expression. Le prologue est une suite de plans fascinants et somptueux, avec des références picturales directes (Brueghel) ou indirectes (l’Ophélia de John Everett Millais), qui annoncent bien des éléments de l’œuvre ; des plans pausés, construits, d’où il émane à la fois d’inquiétants signes de désordre naturel et une grandeur solennelle et mystérieuse, renforcée encore par le thème musical du prélude de Tristan et Isolde de Wagner. Avec la première scène de la première partie (le film est divisé en deux parties, chacune du nom des deux sœurs), le changement est radical ; la caméra portée à l’épaule tressaute avec les mouvements des personnages, les plans sont serrés et le montage est saccadé ; on retrouve ici le style de « l’école » de Von trier quinze ans plus tôt, le « Dogme ». La scène a une grande portée symbolique sur le décalage entre les artifices et la réalité, et préfigure brillamment toute cette première partie, où rien de se déroulera correctement, ou du moins comme prévu par les obsédés de la bienséance. Cette première partie n’est pas sans correspondances avec « Festen », le film de son compère de l’époque, qu’il rappelle sur bien des points. Von Trier y procède méthodiquement au déglinguage des rituels, des conventions et des hypocrisies. Et il fait de « Justine », la sœur en dépression, le révélateur et le déclencheur de cette démolition. Cette Justine qui, paradoxalement, sera, dans la seconde partie du film, la plus pausée et la plus lucide lorsqu’il s’agira, non plus de paraître et de jouer un rôle social convenu, mais d’accepter la fragilité de la condition humaine et de faire face à l’imminence de la destruction et de la mort.
    Ce film aux innombrables richesses et d’une grande sincérité aurait probablement été palmé à Cannes (la projection au jury et à la presse a été suivie d’un long silence qui en dit long sur l’impact et l’importance de l’œuvre) s’il n’avait été suivi d’une conférence de presse où le cinéaste a tenu des propos aussi contestables que maladroits, n’ayant d’ailleurs aucun rapport avec le film en question. Dommage, mais là n’est pas le plus important. Il reste à voir et à revoir ce monument qui laisse des traces indélébiles, et qui touche au sublime avec sa dernière scène sidérante.
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