Un très très grand film, sombre, radical, drôle, logique vu la situation. . (la fin du Monde) Laissez vous porter par ce trip qui vous prend aux tripes, vous bouscule, vous dérange mais c'est aussi ça l'experience cinéma. Le film est en deux partie, d'abord une soirée de mariage ou tous le monde part en vrille, soumis à l'attraction de Melancolia, c'est drôle et terriblement malaisant de réalisme. Ensuite, quand le jour apparaît, le temps semble appaisé , l'espoir peut-être d'être sauf ? Et puis à la fin ?
Le film commence très lentement et continue dans une atmosphère silencieuse tout le long avec une musique de fond que je trouve assez désagréable. Ce qui m'a perturbé c'est que la caméra n'était même pas stable et mise à part le faite que ce film soit joué par des grandes stars du cinéma je ne vois pas vraiment d'aspect positif dedans, même si le scénario n'est pas très banal ce film n'est pas qualitatif
Un des films les plus anxiogènes que j'ai pu voir. De très belles images, comme des tableaux mouvants, une ambiance lourde et particulièrement oppressante. J'ai trouvé très intéressant (entre autres) le traitement de la dépression (d'une malade inadaptée au monde, elle devient celle qui réagit le plus sereinement à l'évènement) Les actrices sont excellentes (Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg sœurs, il fallait oser!) C'est un film bouleversant dont je ne suis pas sortie indemne. J'ai beaucoup aimé mais j'ai mis du temps à m'en remettre!
Film d’auteur qui se prend le chou. Des images d’un esthétisme indiscutable au début et à la fin, mais le reste du temps on s’ennuie avec des scènes absconses et des personnages inconstants. Film à notice d'emploi.
Wow. Je suis vraiment bluffé par Melancholia. Je ne lui accorde que 3,5 étoiles car je note avant tout les films en fonction du plaisir que j'ai pris devant, et on ne peut pas dire que le visionnage de Melancholia n'est que du bonheur tellement ce film est sombre et déprimant. L'atmosphère lente et anxiogène, du fait qu'on sait que la planète Melancholia va inexorablement s'écraser sur la Terre, rend ce film particulièrement éprouvant et indigeste tellement il est triste. Alors si vous comptez regarder Melancholia, soyez bien conscients que ça risque de pourrir votre soirée, et ce malgré les nombreuses qualités du film. j'arrive enfin à ces dernières : Melancholia arrive tout de même, malgré sa tristesse, à être un film très beau, en grande partie grâce à ses visuels et sa musique. La mise en scène couplée à la musique donne vraiment de l'identité au film et un style unique. C'est vraiment difficile de ne pas être angoissé devant ce film tellement les plans et la musique arrivent à être menaçant tout en étant visuellement magnifique. De plus, le duo d'actrice Kirsten Dunst - Charlotte Gainsbourg fonctionne du tonnerre, en particulière cette dernière qui m'a vraiment épatée (bien que son rôle soit plus appropriée pour montrer son talent que celui de Kirsten Dunst, qui incarne une femme très stoïque). Bref, Melancholia est un film très dur à regarder et à pleinement apprécier, mais c'est une expérience vraiment unique et angoissante qui vaut le détour. Je recommande (pas dans tous les contextes, mais je recommande quand même).
Du Solaris de Tarkovski à la Bible, en passant par la peinture et la dépression, Melancholia est un cri gonflé de symboles lancé dans le vide, mat et suppliant comme la mélancolie qu'il représente.
En faire l'analyse ne sera pas de mon ressort tant sont nombreuses les volutes émotionnelles qui se croisent et s'influencent en son sein. Cela ne veut pas dire que le film est compliqué, mais qu'il agit comme un prisme d'humeurs sombres et qu'il faudra plusieurs visionnages pour espérer voir scintiller toutes ses facettes. Resté fidèle aux valeurs d'un Dogme95 hélas obsolète, Von Trier se sert de la moelle des principes inventés quinze ans plus tôt avec Vinterberg pour ancrer le songe dans la réalité, une manière non pas de rêver éveillé mais de s'éveiller dans le rêve.
Cette lucidité, qu'on sent conférée par les expériences personnelles d'un réalisateur et d'acteurs aux vécus forts qu'on laisse imprégner l'écriture, ne fait pas de Melancholia le puissant drame boosté de SF qu'il n'est pas loin d'être, mais une œuvre aussi volumineuse qu'humiliante – dans le bon sens du terme.
Résolument personnel, c'est un appel à la délivrance où vont se révéler les plus grandes forces et les pires faiblesses de l'Homme. Mais le plus beau n'est peut-être pas ce bourdonnement mélancolique entêtant qui l'habite et nous donne l'impression que l'on s'efface en le voyant : peut-être est-ce la saveur qu'il laisse d'une catharsis amère, sans illusions, qui n'est pas le fruit d'une idéalisation à laquelle le septième art se prête souvent. L'impression qu'il donne que les symboles, plus que tout film voire que tout art, sont le vrai langage des sentiments.
Synopsis : Justine est sur le point de se marier. Claire, sa soeur, est là pour la soutenir.
Critique : une oeuvre baroque la plus sombre et la plus stylisée de Lars Von Trier. Le récit est divisé en deux parties offrant différents point-de-vue sur l'inéluctable danse de la mort. Bien que la caméra donne le vertige plus d'une fois, les images du film sont sublimes pour de multiples raisons dont nous retiendrons seulement l'originalité de Lars Von Trier ainsi que sa sensibilité.
Très bon et beau film mettant en scène la dépression et l'anxiété. Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg incarnent parfaitement ces maladies dans ce diptyque maîtrisé. Peut-être un peu long sur la fin.
Je suis dérangé par Mélancholia. Dérangé parce que l'image est très belle, parce que la lumière est superbe, parce que les plans d'ouverture et de fermeture se répondent, en étant magnifiquement filmés. Dérangé parce que c'est une fin du monde apaisante et stressante, où on tombe peu à peu dans la peur. Mais surtout dérangé parce qu'on ne sait pas où on va. Le scénario paraît, s'il y en a un, mal construit. La scène du mariage n'a pas de finalité concrète. On comprend que Justine est perdue, perturbée, comprenant que son mariage n'ira nulle part. On comprend que la belle-famille ne l'aime pas. On comprend qu'elle ne va pas bien. Et c'est fini. En fait, j'ai l'impression d'avoir vu 2 histoires complètement différentes, comme si Lars Von Trier n'avait pas eu le temps de faire les 2 films, alors il a mis 2 histoires dans un film. D'abord le mariage ratée d'une femme dépressive, et la fin du monde. Il n'empêche que dans les 2 histoires, on retrouve de la mélancolie. Pour Justine dans la 1e, pour la planète dans la 2nde. Justine accepte la planète, elle accepte son sort. Par là, elle accepte sa mélancolie et son mariage raté. Enfin, c'est mon interprétation personnelle. Malgré ça, je trouve le film trop vague. Certes, l'ensemble est cohérent, mais sans jamais savoir où est-ce que Lars Von Trier nous emmène, on se sent donc un peu perdu au milieu de ce métrage.
Un film d'une très grande qualité esthétique, qui justifie à elle seule qu'on le visionne. La seconde partie, consacrée à Claire, est plus intéressante que la première, bien qu'il ne s'y passe presque rienspoiler: : on sait depuis le début du film que la planète Melancholia va s'écraser, et il s'agit donc simplement d'observer la succession des étapes par lesquelles les protagonistes prennent conscience, puis se préparent à une mort imminente. On a en réalité presque l'impression que la première partie pourrait être supprimée, et que tous ces personnages qu'on y voit défiler n'apportent finalement rien à l'intrigue. Sa présence semble se justifier par le fait qu'elle donne une raison à la mélancolie de Justine, et qu'elle tisse un parallèle entre la destruction de son monde, et la destruction prochaine du monde de tous les hommes.