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    Melancholia
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    3,5
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    1 157 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2012
    Chef d'oeuvre! L'esthétique de ce film est éblouissante, l'atmosphère époustouflante je suis resté abasourdi par cet ovni du cinéma. Captivant, on ne peut rester indifférent face à cet astéroïde, cette comète qui s'illumine dans le firmament des films quelconques. Un très très grand film, à voir sans espérance.
    scoubi2004
    scoubi2004

    18 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 août 2012
    Ennuyant, un film fait pour les dépressifs. Je ne vois pas du tout l'intérêt d'un tel film et je veux bien qu'on m'explique comment une planète qui s'éloigne de la terre se met tout d'un coup à s'en rapprocher...
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Un merveilleux bijou ! "Melancholia" aurait pu prétendre à un plus haut prix que sa Palme d'interprétation féminine pour Kirsten Dunst, même si celle-ci était totalement méritée (il en aurait même fallu une autre pour Charlotte Gainsbourg), le Grand Prix voire même une Palme d'Or ex æquo avec "The Tree of Life" n'auraient pas été du luxe (même si je trouve le film de Lars von Trier meilleur, celui de Malick était tellement ambitieux et unique qu'il aurait été inconcevable de ne pas la lui donner).
    Divisé en deux parties, "Melancholia" pourrait tout aussi bien constituer deux films très différents. Ainsi, "Justine", récit d'une nuit de noce tournant à la catastrophe, montre avec subtilité le décalage entre la personnalité de la protagoniste et les invités, censés être ses proches et pourtant cachés derrière un masque d'hypocrisie. Seule la mère de Justine semble aussi consciente de ce fossé mais sa mesquinerie l'empêche d'être une source de réconfort. La complexité des caractères humains est reconstituée avec brio, les personnages se présentant aux yeux du spectateur comme une galerie d'individus tous à la même hauteur, du père jovial au serviteur zélé, de l'employeur tyrannique au mari effacé. Aucun d'eux ne se ressemble, tous sont avant tout focalisés sur eux-mêmes, incapables de s'accorder paisiblement avec les autres. Lars von Trier a déclaré s'être inspiré pour cette partie de "Voyage au bout de l'enfer", et on voit bien la filiation. Certes, il n'y a pas l'ambiance de camaraderie mais l'évidence selon laquelle une réunion de famille solennelle comme celle-ci ne peut pas se révéler idéale est ici conservée, de même que l'humour triste induit par ce fait. Le tout est lié à l'immense poésie qui se dégage du domaine, gigantesque parc recouvert par la nuit et illuminé artificiellement. La beauté des couleurs est travaillée avec soin, avec le contraste entre le noir de la nuit, le jaune des lumières et le vert de la pelouse (cf. le sublime plan montrant les ballons dans le ciel). Dans ce cadre, la musique de Wagner apporte une dimension romantique et sensuelle, qui conteste un peu la mélancolie de Justine, la rendant moins palpable pour le spectateur, qui aura peut-être plutôt tendance à se laisser submerger par la beauté de la photographie. Le regard de Justine urinant sur la pelouse, perdue dans la contemplation des galaxies est d'ailleurs évocateur, attestant lui aussi avec une grande poésie que la magnificence du lieu peut toucher n'importe qui.
    La seconde partie, "Claire", perd en onirisme ce qu'elle gagne en mystère. Très différente de la première et pourtant complémentaire, elle fait du parc un huis clos oppressant, dans lequel les invités du mariage, tout aussi détestables qu'ils pouvaient l'être, ne sont plus présents pour apporter un certain réconfort, celui de croire en l'illusion de la normalité. Revenue à la solitude, Claire éprouve le plus grand mal à se contenir devant l'arrivée de la planète "Melancholia", l'amour que semble lui porter son mari la rassurant assez peu. Et avec raison, quand on voit la façon dont il abandonne femme et enfant, les condamnant à vivre la fin du monde. La fascination devant ces scènes montrant la planète se rapprochant fait écho à la magistrale ouverture du film et la façon dans est filmé le domaine le fait ressembler à un décor nordique propre aux opéras de Wagner. Allées symétriques, forêt luxuriante, vue sur le lac... La sensation de fatalité est en outre renforcée par les différents procédés qu'utilise le réalisateur pour isoler ce microcosme du reste du monde. Le village, qui revient régulièrement dans les conversations, restera hors-champ (la seule vision globale de l'apocalypse est d'ailleurs celle du début du film), et l'impossibilité de traverser le petit pont de pierre contraint la famille de Claire à rester emprisonnée. Ce mystère ne sera d'ailleurs jamais résolu, ajoutant à la fascination hypnotique éprouvée pour le cadre, de même que la présence du trou n°19 – et ce bien que Lars von Trier ait déclaré qu'il considérait ce dernier élément comme une simple plaisanterie.
    Du début à la fin, "Melancholia" ne se révèle jamais décevant, ne contient aucune scène faible et s'offre à la contemplation. On aurait certes pu attendre plus de mélancolie déprimante et moins de romantisme exaltant de la part d'un film portant ce titre, mais c'est peut-être dans cette œuvre que Justine énonce énonce avec le plus de justesse les symptômes de cette affection : la comparer à une marche entravée par des fils gris laineux est une idée incroyable et très profonde.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 août 2012
    La première chose que je tiens à exprimer c'est que j'ai l'impression de m'etre fait floué ,soit par allociné , soit par le réalisateur .Ce film n'est pas un film de science fiction .C'est UNE COMEDIE DRAMATIQUE pur et dur et négative à souhait tout le reste n'est que artifice de science fiction pour valider son délire psychocinématographique et ratisser large en public .Tout est brumeux autour de ce film ,le synopsis ,la construction de l'histoire ,l'intention du réalisateur .Dire et estampiller mélancholia de FILM DE SCIENCE FICTION ,ca c'est de la science fiction ! pour moi.Si je me trompes et que ce film est ce qu'il prétend etre ,alors Lars von Trier est le Madoff du genre .Comptez pas sur moi pour adouber son talent surtout quand j'en suis la victime .deux étoiles quand meme ,une pour Kirsten Dunst
    une actrice de première ordre et une autre pour la bande musicale du film "Grandiose!".Pour le reste il y a eurocard-mastercard ,tout ce que je détestes dans un film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 août 2012
    Dés les premiéres minutes ce film nous met mal à l'aise. Je me suis dit je zappe ou pas et puis ma curiosité a prit le dessus,........ A mon Grand Regret !!!! Je n 'ai vraiment pas du tout accroché !! C'est un grand rien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 août 2012
    Si l'on survit à une première heure à l'ennui mortifère, on pourra pleinement profiter du potentiel de Melancholia dans un second acte fatalement tragique. Pompeux - Lars von Trier oblige - , Melancholia est néanmoins preuve d'une indénianle maîtrise du cinéma, son esthétique en tête. On a bien sûr droit à quelques ralentis et métaphores bien pédantes évidemment réservées aux intellectuels du cinéma - eux seuls pourront apprécier - mais à vouloir trop en faire, von Trier provure à son film une artificialité mal venue. Seules Dunst et Gainsbourg parviendront à nous faire oublier que Melancholia n'est pas un hymne à la gloire de l'illustre von Trier mais qu'il s'intéresse - peut être - à son public. Dommage car la deuxième partie du film se montre plus réussie, si toutefois vous avez le courage de patienter jusque là. Un bon film malheureusement noyé dans la salive d'un réalisateur prétentieux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 juillet 2012
    Que dire ...
    "la vie humaine est mauvaise" résume surement les pensées de l'auteur à l'égard de nous humbles contemporains qui ne pouvons nous raccrocher à rien car "nous sommes seul dans l'univers"...
    Pour preuve les propos d'une fille perdue ... qui semble suffisamment crédible pour LVT pour justifier son film ...
    Quel perte de temps qui va ravir les pseudos intellectuels du cinéma ... misère misère ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 juillet 2012
    Avec Lars Von Trier, il n'y a pas de surprise, pas de tromperie sur la marchandise. Il déteste l'être humain, et ne s'en cache pas. Justine déclare d'ailleurs: "La vie est mauvaise". On ne peut pas être plus clair. Et en plus, nous sommes seuls. Ça, Justine en est sûre, et la preuve c'est qu'elle arrive à savoir combien de haricots sont contenus dans un bocal, un peu comme Dustin Hoffman 25 ans avant (mais avec des allumettes).
    Donc, et comme d'habitude, LVT se complait dans ce qu'il sait faire de mieux: filmer des êtres humains aux abois, qu'il méprise et dont les malheurs semblent être pour lui une source inépuisable de plaisir.
    Ainsi, un mariage ne peut pas tenir plus d'une soirée, puisque la mariée (Justine) va se taper le premier inconnu venu sur une pelouse de golf après s'être refusée à son mari. La mère (Charlotte Rampling) est une nihiliste du meilleur goût, qui envoie chier dans un même élan sa fille, son mari, les conventions et l'humanité tout entière. On retrouve Justine un peu plus tard, à l’état d’épave humaine. Elle dort nuit et jour, n’a même plus assez de forces pour se laver, et semble ne (plus) tenir à rien. Et puis, la fin du monde arrivant peut-être, elle se métamorphose : sentant cette vie mauvaise et stupide prête à s’éteindre, on la sent revivre et se réjouir de cette apocalypse programmée. Elle devient dure, odieuse, sadique : comme tout être humain selon Lars ?
    Il ne reste plus qu’à filmer l’angoisse et la terreur des différents protagonistes pour qui (ah les idiots ou les simples d’esprits !) l’éventualité de la fin du monde n’est pas une si bonne nouvelle que ça. Et la tentative de Justine pour réconforter l’enfant est une incongruité totale au vu de son caractère, puisqu’elle n’a aucune compassion pour lui, pas plus que pour les autres.
    Sinon, c’est bien filmé et bien joué, mais il faut se farcir par contre 2h de logorrhée symphonique sur fond de planètes et de fonds d’écran cosmiques. On dirait du Malick période « Tree of life », indigeste au possible.
    Bref, un cinéma nauséeux, dans la lignée de Dancer in the dark et d’Antichrist, qui ne pouvait que réjouir les critiques des Inrocks et de Libération. La boucle est bouclée !
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Photo superbe, mise en scène impeccable, une pléiade d'excellents acteurs même dans les seconds rôles. Néanmoins, même si Lars Von Trier parvient par moment à créer le malaise et à nous entraîner dans son univers, ce film est très lent et très long et, par moments, on s'ennuie ferme - du moins je me suis ennuyé personnellement. De plus le propos est assez confus : l'approche d'un astre modifie le comportement humain ? Si c'est cela que Lars Von Trier a voulu nous dire, ce n'est guère passionnant. Ou bien, à l'approche de la mort, les caractères se révèlent : ceux qu'on croyait les plus faibles deviennent les plus forts... Cette philosophie de comptoir m'a laissé complètement indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 août 2012
    Le film est scindé en 2 parties. La première partie suit Justine lors de son mariage et la deuxième partie est plutôt centrée sur Claire, la sœur de Justine. En fait, le film aurait dû être scindé en 8 parties de 15 minutes et il aurait fallu regarder une seule partie par jour. Dans ces conditions, le film aurait paru moins ennuyeux. Melancholia a au moins un avantage. Après visionnage, on se rend compte que The tree of life est finalement très réussi, bien plus consistant que ce film creux et vide. C'est un peu comme lorsqu'on essaye la taille du dessous juste pour s'assurer que c'est la bonne taille qu'on avait choisi. Et définitivement, Lars Von Trier taille vraiment trop grand.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Pfffff, quel ennui mais quel ennui !!!!!!
    Voila un film inutile, insipide et d'une longueur mortelle. Il ne se passe rien, mais rien du tout !!
    2 heures a regarder les va et vient des personnages. Enfin, 2 heures pour ceux qui ne craquent pas avant ! Pour ma part, j'ai craqué au bout de 40 minutes !
    J'ai vraiment du mal a comprendre les critiques élogieuses ! Perso, j'ai juste perdu ma soirée !
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    Voilà un film dense, lourd, pesant et captivant. Il peut paraître lent ; le prologue peut en décourager plus d’un et pourtant, les premières images sont des tableaux vivants remplis d’émotions ; à cela s’ajoute la musique de Wagner. Celle-ci, grandiloquente, voire épique, nous écrase de mélancolie de ses notes symphoniques. Tableaux vivants disais-je, mais tableau réel aussi ; Lars von Trier filme un tableau ( de mémoire) où l’on devine des villageois dans la neige à travers quelques branches d’arbre, lesquelles perdent leurs feuilles ! Les premières images de Lars von Trier, un cheval qui s’écroule, une Kirsten Dunst laminée de tristesse, n’augurent rien de bon ; mais il ajoute à sa mise en scène, un tableau, dont la peinture, en principe figée pour l’éternité, où il imagine que des feuilles tombent. Le prologue nous saisit d’emblée, il n’y a pas de round d’observation. C’est déjà et tout de suite captivant. Pourtant, dès les premières images de la partie « Justine », il nous amuse avec une limousine incapable de manœuvrer sur une petite route de campagne. Et là, on découvre le visage radieux de la mariée, Justine, jouée par Kirsten Dunst. Arrivée en retard à son mariage, on fait la connaissance de sa sœur Claire, (Charlotte Gainsbourg) ; celle-ci semble avoir la tête sur les épaules, elle dirige, elle oriente, elle semble plus responsable que Justine. Et ça se vérifie en avançant dans la nuit de son mariage : Justine n’est pas capable d’être heureuse. Elle sombre dans une dépression qui se confirmera dans la deuxième partie avec « Claire » et la planète Melancholia ne fera qu’aggraver les choses et nous renverra au prologue. Et pourtant, renversement de situation entre les deux sœurs : ce huis clos verra contre toute attente, Justine faire preuve de sérénité et de maturité devant la menace qui s’annonce parce qu'elle sait qu'il est vain de lutter, alors que Claire sera complètement perdue, complètement minée, parce qu’impuissante, parce fragile, elle se démène en vain. Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg sont toutes deux remarquables. Quant à la scène finale où elles sont réunies avec l’enfant, elle est impressionnante. Certes, les effets spéciaux n’ont rien de comparable avec les «vrais » films dits de science fiction, puisque celui-ci est catalogué comme tel -, je dirais que ce film est un conte -, mais l’effet reste impressionnant, certainement dû aux talents des deux actrices renforcées par la vision du réalisateur de sa fin du monde, et à l’accompagnement musical magistral de l’intemporel Wagner. Ce film ne vous donne pas la pêche mais il vous rend bien mélancolique, agréablement mélancolique.
    scarface666
    scarface666

    187 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    C'est peut être lent, mais c'est efficace !
    Lars von Triers m'a empêché de dormir cette nuit là ou j'ai visionner Melancholia !
    Une œuvre totalement pessimiste du début à la fin, que ce soit dans son scenario, sa musique sublimement "mélancolique" ou dans ses dialogues.
    Ca commence avec une histoire de mariage qui se dégrade au fil de la soirée, ou rien de bon n'en ressort, et cela se poursuit avec l'intrigue de la planète Melancholia qui va spoiler: "normalement"
    juste frôler la Terre.
    On a ce sentiment de malaise durant tout le film.
    Kirsten Dunst est juste magnifique dans tout les sens du terme, tant dans son rôle qu'a sa beauté naturelle.
    Par cette simple réplique dans le film, elle m'a ruiné le peux d'espoir qui me restait durant le visionage : spoiler: "On est tout seul dans l'univers, il n'y a que nous !"

    Par cette simple réplique, la fin du film est encore plus spoiler: horrible et presque insoutenable à regarder
    .
    Melancholia m'a vraiment boulversé et dérangé, j'avais l'impression de faire partie de l'histoire, et je crois que c'est cela qui m'a autant choqué.
    Un chef d'oeuvre reconnu assurés pour ceux se mettront totalement dans l'ambiance et qui se poseront des questions sur le theme que le film aborde.
    Nicolas V
    Nicolas V

    88 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    tres bien filmé.mais a reserver aux fans de lars von trier.pour les autres ,malgres des scenes aux styles travaillé et aux lumieres magnifiques, l'ennui les attend.de trop grandes longueures presentes dans ce film tres noir.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2012
    Justine et Michael se rendent à leur propre mariage dans un superbe manoir anglais. La sœur de Justine et son beau frère lui ont préparé une fête magnifique. La mariée, un peu dépressive, est en retard ; et n’est jamais à la hauteur selon sa propre famille qui a peur qu’elle fasse tout capoter. En parallèle à ce climat oppressant pesant sur ses épaules, comme une allégorie, la fin du monde est proche… Mélancholia, une planète, menace d’entrer en collision avec la terre.
    Très esthétique, mais surtout très onirique et métaphysique ; l’ambiance de fin du monde renvoie l’écho d’une famille où ce mariage raté s’apparente aussi à une vision apocalyptique de l’avenir du Justine et de la cohésion familiale. Oscillant perpétuellement entre récit concret et envolée métaphysique, Lars Von trier nous fait ressentir son état dépressif permanent en nous livrant un film OVNI proche de « Tree of life » ou « 2001… ». Florence Colombani dans le Point : « Admirable réussite esthétique, "Melancholia" est une élégie funèbre sur la fin du monde, un complément indispensable de ce long poème sur sa création qu'est "Tree of Life" de Terrence Malick. ». Curieuse coïncidence, ces 2 films étaient présentés à Cannes l’an passé et leurs atmosphères sont si proches. Ici, Lars Von trier joue de la beauté de la fin du monde dans les premières minutes ; celles-ci nous poursuivent jusqu’au dénouement final. Kirsten Dunst est parfaite dans ce film reflet de l’état psychique dans lequel se trouve notre monde.
    Dans ce film crépusculaire, la première partie centrée sur la cérémonie de mariage est surréaliste et manque de crédibilité. L’ambiance est posée mais les réactions des protagonistes vis-à-vis de la jeune mariée sont souvent surprenantes. Passé cette faiblesse, même le côté quelque fois ampoulé du film n’est pas dérangeant.
    A voir pour une expérience hors du commun…
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