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Xavi_de_Paris
294 abonnés
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3,5
Publiée le 30 novembre 2014
Une première partie, axée sur le mariage du personnage de Justine, quasi parfaite. Une seconde qui bascule légèrement dans l'ennui et la métaphore métaphysique. Voilà comment résumer "Melancholia", de Lars von Trier. Une œuvre très singulière, difficile à appréhender, mais à la réalisation hallucinante de maîtrise et de beauté. Kirsten Dunst est magnifique et convaincante, Charlotte Gainsbourg à fleur de peau. Pas de montée en tension devant cette fin de monde annoncée, mais au contraire un sentiment paisible, qui relativise la fin de l'espèce humaine. Les interactions entre personnages sont pétris d'une intensité sourde. Indispensable pour tout cinéphile averti, ne serait-ce que pour la maîtrise de la réalisation.
Sans être un fan de Van Trier, il faut reconnaître la qualité de ce film aux images splendides. J'aime beaucoup moins la première partie, cette fameuse scène du mariage, caméra tournoyante et monologues glauques rappelant toujours rétrospectivement "Festen" La seconde partie est formidablement esthétique, Kirsten Dunst est troublante à souhait. Le thème de la fin du monde abordé de manière originale, loin du catastrophisme habituel avec un zest de spiritualité. Les cinq dernières minutes et la dernière scène du film sont tout simplement sublimes.
On a du mal à ne pas évoquer "l'arbre de vie". Ils marchent tous les deux sur les mêmes platebandes et c'est tant mieux. C'est une expérience de cinéma sensorielle. Je trouve même que Charlotte est mieux que Kirsten. On ne comprend pas tout mais ce n'est pas grave. J'aime être emporté par une énergie même superficielle. La première partie est moins irréelle que la seconde. J'ai même eu envie de citer "Festen" dans la psychologie des personnages. Les images de l'espace sont somptueuses dans la seconde et la fin est sans appel. Une réussite.
Lars von Trier nous embarque ici dans un film de fin du monde – angoisse multiséculaire, les Romains déjà ne craignaient-ils pas que le ciel ne leur tombât sur sur la tête ? – à l'atmosphère difficilement descriptible, à la fois angoissante et magnétique. Et il en profite pour nous offrir de somptueuses images, à l'instar de la séquence d'ouverture, époustouflante de beauté, qui n'est pas sans évoquer (en moins long) la scène introductive de The Tree of life de Terrence Malick. Si le film contient une part de mystère, cette ambiance apocalyptique mérite en tous cas le détour. Le cinéaste danois nous suggère un lien entre la première partie – un mariage qui se mue en débâcle totale – et la seconde partie, centrée sur l'inéluctable avancée de Mélancholia, nom de la planète qui va percuter la Terre et mettre fin à toute forme de vie humaine. Sa dénomination n'a d'ailleurs rien d'un hasard. Il fait écho à l'état dépressif de Justine (Kirsten Dunst) mais aussi à la vacuité et à l'épuisement d'une société à bout de souffle, en voie d'auto-destruction, que von Trier prend un malin plaisir à filmer à travers cette fête ratée. Une société qui, avec ou sans météorite, court droit à sa perte. Si l'héroïne se désolidarise complètement des codes qui lui sont imposés, jusqu'à sombrer dans une forme de folie, seule la perspective du drame semble avoir un effet d'apaisement sur elle. Une expérience à vivre.
A la fin de Melancholia j étais vraiment très partagé. Partagé car ce que j ai préféré dans ce film sont les parties les plus contemplatives comme cette introduction assez déstabilisante mais que j ai trouvé tout simplement belle. Ensuite le trouble qu engendre la planète Melancholia chez les personnages que décrit le film est intéressant entre la peur mystique du personnage de Charlotte Gainsbourg, l acceptation presque désabusée de celui de Kirsten Dunst et l incompréhension qu elle engendre chez celui de Kiefer Sutherland et ses certitudes scientifiques. Ces différents points de vue sont assez intéressants même s ils ne sont pas assez poussés à mon goût ce qui fait que je ne me suis pas du tout ennuyé. En revanche je suis plus sceptique sur la mise en scène de Lars Van Trier qui sur les deux heures de film fait le même mouvement de caméra pendant plus d une heure et demie à savoir zoom sur un personnage et caméra qui bouge de droite à gauche si on comprend que cela lui permet d évoquer le trouble chez ses personnages c est assez insupportable au bout d un moment. En revanche la musique est admirable. Du coup si Melancholia n est pas le chef d œuvre auquel je m attendais il mérite cependant largement le détour.
Melancholia a l'esthétique inébranlée. Lars von Trier en tant que chef d'orchestre, nous a desservis un plat somptueusement beau. Fable onirique et proposition de cinéma ne font pas toujours bon ménage. Il croise un compère, nommé Terrence Mallick, dans la contemplation la plus divine qui soit. Le jeu des couleurs est hallucinant. Celui des deux actrices principales aussi. Les sept premières minutes sont à coucher dehors. La musique elle, est imparable.
Je ne sais ce que j'ai préféré, entre l' universalité du message, la structure du récit, la beauté intérieure des acteurs noyés dans leurs tourments, déchirés mais unis dans leur destin, la tragédie finale "comme éclipsée" (c'est ma lecture en tous cas...) par cet amour entre les 3 personnages... Je n'arrive pas à oublier ces plans, ces éclats de lumières, les regards magnifiques de Justine et de Claire, les yeux fermés de cet enfant... Quelle claque !
Un film "trois en un" : Une introduction originale et particulière avec cette première partie contemplative composée d'un enchaînement de tableaux prémonitoires se mouvant très lennnnteeeeeemeeeeennnnnttttttt, à la fois extrêmement plastique et oppressante, qui laisse entrevoir toute la palette d'émotions représentées dans le reste du film et dont la beauté de l'esthétique à la limite de l'irréel (voire du cauchemar) donne un sentiment de malaise assez caractéristique. Une deuxième partie consacrée à Justine, jeune mariée cyclothymique et... Mélancolique (oh ben ça tombe bien alors !). Alors pour paraphraser Florence Foresti "Johnny, lui, il a le blues, elle, elle fait une bonne grosse dépression"... Parce que Justine, donc, comme la quasi-totalité des personnes qui ont un don qui confine à l'autisme (genre Rain Man mais avec des haricots à la place des allumettes) a de très gros problèmes de relations sociales, d'égocentrisme et souffre d'un malêtre certain. Après le fait d'être (...) La suite ici :
Magnifique ! Pour moi c'est un conte qui nous ai raconté ici par Lars Von Trier, s'est magnifique de la réalisation au scénario et en passant par le casting. Je ne le connaissais pas, mais avec ce film, il m'a bluffé. Le film s'ouvre sur une magnifique introduction, qui certes m'a paru longue mais que j'aurais bien revue, une fois mon visionnage achevé. Toute la partie concernant Justine est son mariage est assez troublant et dénote entre son arrivé et le déroulement du dîné. La finalité est assez brutal, je pensais même qu'elle souffrait de trouble bipolaire, mais c'est à nous de tout analyser ce que l'on voit pour comprendre le fin mot. La seconde partie, concernant claire, et beaucoup plus compréhensible et suis un fil conducteur. A la fois drôle, touchant et inquiétant. Kirsten Dunst n'a pas démérité sa palme d'interprétation féminine, c'est très certainement l'un de ses meilleurs rôles à mes yeux, tout comme Marie-Antoinette. Charlotte Gainsbourg est également excellente, une actrice fétiche au réalisateur et j'ai compris pourquoi. Leur duo fonctionne très bien à l'écran et m'ont donné le sentiment d'être des grandes actrices tout le long du film. La réalisation est bluffante, notamment lorsqu'il film l'environnement, les paysages,... c'est beau, parfois intimiste. On a par le moment le sentiment de se faire tout petit, comme des souris dans nos sièges afin de ne pas déranger la scène. Un très beau film que je recommande vivement, j'ai beaucoup aimé et j'en suis encore scotché !
Je n'ai rien contre le scénario et les acteurs de ce film qui sont sublimes. Cependant, j'ai été révolté parla facon dont il est filmé, avec de très gros plans , caméra vacillante , donnant l'impression detestable d'être un voyeur répugnant, violant l'intimité de cette famille de psychopathes.
Je ne vais pas recommencer avec de multiples éloges sur la beauté du film. Car évidemment, il est esthétiquement magnifique. Mais je voudrais parler ici de l'humanisme de ce film. Du fait qu'il est profondément humain et que Lars Von Trier nous propose ici des personnes comme vous et moi, avec des sentiments humains. Ils ne sont pas stéréotypés, ils sont humains. C'est tout. Et le fait de s'identifier, de se sentir dans cette reception, d'être mal à l'aise, d'être angoissé, c'est ça le tour de magie. C'est ça la beauté du film. Il casse les codes, avec perfection.
Après un début fort étrange et très fidèle au réalisateur, j'ai trouvé ce film très intéressant et surtout captivant, sans parler de l'incroyable travail au niveau du graphisme de Melancholia à partir de la deuxième moitié du film.
Après une séquence plus ou moins sensationnelle, avec des effets numériques de fausse peinture sur une musique lancinante, on tombe dans une histoire de mariage dans un château qui traîne, qui traîne... les fausses coupes, les recadrages ratés, les zooms et dézooms qui dérangent, j'ai vraiment été bloqué au niveau mise en scène. A la sortie de cette purge qui n'en finit jamais, je me demande encore pourquoi c'est toujours la même musique saoulante qui revient sans arrêt... j'ai vraiment pas aimé du tout, même les personnages s'ennuient... le film est chapitré inutilement aussi... autant j'avais aimé dogville du même réalisateur mais là... ce fut une séance pénible.
Melancholia est un film troublant. Première fois qu'un film me laisse troubler, perplexe ne sachant pas si j'ai apprécié ou non. J'hésite donc beaucoup à me lancer dans une critique mais je tente. Je vais donc partir sur le fait que l'ensemble ne m'a pas convaincu car pour moi tout était réuni pour en faire un chef d'œuvre qui du coup est malheureusement loin d'en être un pour moi. Le scénario intéressant sur le papier, l'es beaucoup moins une fois à l'écran. La réalisation spéciale bien connue du réalisateur par contre est intéressante avec de beaux plans. L'introduction est géniale avec pour fond sonore de la musique classique dont le thème sera réutiliser d'une belle façon tout au long du métrage. Le gros point fort du film en résultera de par son casting, ses acteurs et surtout ses actrices avec de magnifiques interprétations. Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg valent à elles seules le coup que l'on regarde le film jusqu'au bout. De toute façon même si ce film ne convainc pas, il reste néanmoins à voir une fois dans sa vie. Mais il est beaucoup trop contemplatif, élitiste et aurait mérité d'être plus fort, plus poignant car il n’y a pas de véritables émotions, ni d’empathie envers les personnages et l'on a du mal a vraiment rentrer dedans ce qui fait donc que l'on s'ennuie. Je dirais donc que je suis déçu et la note que je lui attribue concernera seulement le travail de qualité effectué sur ce film. Tout ce que j'avais à y dire est là, mais pour autant je ne sais toujours pas si j'ai apprécié ou non. Ma note : 6/10 !