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    Melancholia
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    3,5
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    1 157 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    243 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Je connais la réputation sulfureuse de Lars von Trier mais je n'ai pas encore eu la chance de visionné son travail. Alors quoi de mieux que de commencé par l'un de ces long métrages qui a fait le plus couler d'encres ... J'affirme que ce type est un génie, en un film il me subjugue et je suis fou d'impatience de découvrir le restant. Pour la première fois de ma vie j'ai adoré Charlotte Gainsbourg, elle qui m'horripile tant à l'accoutumé. Ici elle est bouleversante, " humaine ", toute en fragilité elle est déconcertante et brille. Sa sœur Justine ( Kirsten Dunst ) elle toute en froideur est terrifiante, elle fascine et nous inquiète. Elle éclipse tout les autres et pourtant le niveau est extrêmement élevé. Un film de femmes, oui car mis à part ces deux actrices qui m'on littéralement bluffé s'ajoute Gaby ( Charlotte Rampling ) la mère peut être encore plus dérangé que sa seconde fille, elle est un monstre de cruauté ! Les hommes eux sont en fuites, ils quittent le navires ... Les comédiens sont supers également Kiefer Sutherland, John Hurt, Alexander et Stellan Skarsgard ainsi que le très jeune Cameron Spurr. On atteint une beauté visuelle transcendante, les ballades à cheval, les gros plans sur les acteurs et tout les à cotés et puis p***** le prologue ma scotché me laissant stupéfait devant autant de merveilles et de prouesses techniques. Par moment il m'est arrivé de penser à Leos Carax et plus particulièrement à Holy Motors pour l'inventivité, le culot, la virtuosité, et aussi pour se gout de la provocation et des polémiques ... Melancholia devient une de mes plus belles sensations cinématographiques sans nul doutes, un opéra catastrophique majestueux !
    The Claw
    The Claw

    63 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    L'apocalypse vue selon Lars Von Trier. Un film lent, empreint de tristesse et très beau. Le jeu des acteurs, et surtout des 2 actrices principales, est excellent. Les musiques collent parfaitement à l'ambiance du film. Cependant, ce n'est pas un film qui plaira à tout le monde, justement du fait de sa lenteur, mais aussi à cause du pessimisme général qui dégage de l'oeuvre. Mais à moi, en tous cas, ça m'a plu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Lars von Trier devrait vraiment engager un monteur, un dialoguiste, un cameraman, un autofocus, un musicien... Ce film est long mais surtout il ne s'y passe rien, l'intrigue et l'évolution des personnages est caricaturale et cousue de fil blanc. J'ai perdu plus de 2h de ma vie devant ce que certains appellent un film.
    ptitarya
    ptitarya

    56 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Difficile de faire une critique sachant que j'ai craqué très tôt mais j'ai eu le courage de finir bien que ce fut difficile, je vais dire ce qui ne m'a pas plu. Tout d'abord le début (les 2 premières minutes) n'est pas du tout accrocheur, c'est extrêmement lent et je pèse mes mots. Après je trouve qu'il ne se passe rien, alors peut être que c'est trop abstrait ou "artistique" (dans le sens d'une oeuvre d'art) pour moi mais je n'ai pas vu l'intérêt. Du coup j'ai lutté pour ne pas que mes yeux se ferment (bon ils se sont quand même fermés à certains moments), et je me suis dit que le film allait peut être se lancer tardivement. Nada, au bout d'une heure mon avis n'a toujours pas changé, c'en est fini pour moi je n'étais réellement plus dedans. C'est vrai qu'on peut y voir une sorte de peinture filmée, avec des musiques très mélancolique, mais bon ça me fait penser à l'ambiance qu'on peut retrouver lors d'un opéra, chose dont je n'adhère pas. Dommage les acteurs ne sont pas mauvais, par contre Charlotte Gainsbourg je suis pas fan mais Kristen Dunst est très impressionnante sur certains plans statique, elle arrive à nous faire parvenir des émotions en étant figée. Je ne jugerais pas la deuxième partie car je ne serais surement pas objectif vu que j'étais désintéressé après cette première partie. Finalement j'ai surement rien compris à ce film...à si quand même quelque chose, c'est que c'est pas pour moi.
    Real C
    Real C

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Melancholia est le premier film que j’ai vu du controversé Lars Von Trier. C’est aussi un film que je voulais vraiment voir à sa sortie de par son ambiance de fin du monde. Le pitch est simple. Alors qu’une planète nommée Melancholia s’approche dangereusement de la terre, une femme nommée Justine se marie avec Michaël. Mais au fur et à mesure que la planète se rapproche de la Terre, elle devient de plus en plus inquiète et dépressive. Parallèlement, sa sœur Claire se demande comment expliquer à son fils comment expliquer qu’ils vont vraisemblablement mourir.

    Ce film est pour moi est vrai paradoxe. Car c’est en gros 2 films en 1. Ce qui signifie qu’il y aura une double critique.

    Tout d’abord commençons par les acteurs, ils jouent tous très bien et sont composés d’acteurs connus : Kristen Dunst (qui nous livre une composition très touchante dans ces 2 parties, encore plus que dans Spider-Man ou Marie – Antoinette), Charlotte Gaimsbourg spoiler: j’ai toujours du mal avec elle à cause de sa tête toujours catastrophée mais là c’est plus qu’appropriée
    , Kiefer Southerland spoiler: très bon en père de famille qui se veut rassurant mais qu’au final est plus qu’inquiet et se suicide à la fin pour éviter de mourir
    , John Hurt, Charlotte Ramblin, Alexander Skagard, John Hurt (toujours aussi charismatique et reconnaissable).

    Ensuite, la première partie. Je vais faire bondir mais je la trouve vraiment nulle. Il s’agit de la partie qui se concentre sur le mariage de Justine. Je ne m’attendais pas à un tel niveau de bâclage. Si l’introduction est excellente (musique classique, mise en scène théâtrale), les premières minutes sont vraiment nulles. Tout est affreusement mal filmé, comme si c’était une caméra amateur avec des zooms forts et une caméra tremblotante. spoiler: Ajouté à ça la scène de la fête du mariage plus ou moins sans vie avec une Justine transparente et on obtient des scènes pas intéressantes, mal filmées, pas montées et vraiment ennuyeuses
    . Cependant au fur et à mesure de la première partie où on avance dans la narration, et l’approche de la planète, le film se révèle de moins en moins nulle et la caméra se veut moins anarchique, est plus cohérente et il y a moins de zoom. Le film devient un peu plus appréciable du coup.

    Enfin, la deuxième partie. Elle est vraiment bien faite. La réalisation n’a cette fois plus rien à voir avec la première partie et je la trouve même très intelligente et excellente surtout vers la toute fin. spoiler: Se concentrant sur Claire, la sœur de Justine, elle raconte comment cette dernière essaye de faire sortir cette dernière de la dépression qu’elle a eu à cause de la planète semble –t-il. Cependant, en voyant la planète s’approchée, elle est plus inquiète par le faite qu’elle doit annoncer ça à son fils et ne semble pas affecter par le réconfort de son mari.
    Cette partie est vraiment bien faite, avec une mise en scène classique, sobre et « à la française ». Elle est bien plus agréable à suivre et la fin est majestueuse. spoiler: La planète qui s’écrase sur la Terre et les 2 sœurs qui finissent par accepter l’inacceptable se tiennent la main avec le fils en attendant la mort dans le jardin. Grandiose ! Le seul bémol, c’est que quelques scènes avant, la panique de Claire peut paraître stupide de prime à bord, mais compréhensible, si on a dans l’esprit qu’elle n’a pas réalisé que c’était inévitable.


    Bref, à la fin je ne savais pas quoi penser du film. Car il y a une telle différence entre les 2 parties que s’en est flippant. Du coup, j’ai bien failli être déçu par ce film. Mais au final, je pense que ce que je trouvais pour une mise en scène bâclée était en faite volontaire spoiler: de manière à souligner l’insignifiance du mariage et la superficialité de la vie de Justine comparé à la menace de Mélancholia
    . Donc, je suis presque certain, qu’en faisant en sorte de nous livrer une réalisation au début assez anarchique et de nous montrer un film de plus en plus maîtrisé et beau au milieu jusqu’au climax final de toute beauté, était du langage cinématographique pour nous montrer une fresque plus qu’atypique. Le problème c’est que cela peut faire sortir tout spectateur non averti et mal juger ce film, comme je m’apprêtais à faire. En définitive, Mélancholia de Lars Von Triers est un vrai O.V.N.I cinématographique. Un film à ne pas conseiller à n’importe qui possédant plusieurs degrés de lecture. Mais le style de l’auteur est trop barré et inaccessible de prime à bord à l’inverse de d’autres O.V.N.I comme Requiem for a Dream. Bref un (très) bon film mais qui gagnerai à être moins expérimental.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    Récompensé à Cannes en 2011 (avec le Prix d’Interprétation Féminine) malgré la polémique autour de Lars Von Trier, Melancholia est sans aucun doute un des meilleurs films des années 2010. Alliant subtilement la mélancolie à la science fiction, Melancholia est un véritable film coup de poing, qui perturbe, trouble et bouleverse.

    Tout commence par une ouverture du film grandiose lente, troublante, frissonnante sur fond de Wagner. La lenteur de cette ouverture est captivante et transperce le spectateur donnant un réel sentiment de trouble face à ce déchaînement étrange de la nature.
    Melancholia envoûte et est une véritable claque d’esthétisme ; un point qu’il ne faut pas renier que l’on apprécie ou non sa lenteur et histoire.

    Sans surprise, Melancholia est un réel film sur la mélancolie de sa grandeur à sa décadence. Le destin de Justine et de la dangereuse planète sont étroitement liées. Plus la planète s’approche et plus Justine devient cynique, faisant grandir l’inquiétude chez sa soeur.

    La fin du film est de toute beauté et sans prétention. Pas d’explosion spectaculaire à la Michael Bay ; Lars Von Trier arrive à faire ce que peu de réalisateur de science fiction parviennent, c’est à dire créer une tension et inquiétude grandissante et créer un sentiment d’impuissance . Sous fond de mélancolie, Melancolia est aussi un film de catastrophe.

    Claque esthétique et réel film coup de poing, Melancholia est un film à ne pas manquer et un des meilleurs films des années 2010.
    Zimmerr
    Zimmerr

    33 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    1er film que je vois de Lars Von trier. Je ne connaissais de ce réalisateur, que son Dogme 95, prise de son direct, caméra épaule, très peu de retouches photo, prises longues, jeu d’acteur non répétés laissant parfois plzce à des improvisations.
    « Melancholia » fait bien sur partie de ce dogme, mais pourtant on a tout de même des éléments et une intro hors de cette mise en scène. L’intro se rapproche même d’une mise en scène de Terrence Mallick (pour les mouvements lents et les planètes qui sont en gravité) ; mais Von trier rajoute des éléments propres à son cinéma. Son schéma narratif est novateur, il annonce de manière « picturale -en faisant référence à de grands tableaux- mettant en scène ces personnages (en l’occurrence au centre de celles-ci Kirsten Dunst), sa trame narrative.
    C’est un film étrange sur la mélancolie, le couple, la peur, et traitant avec réflexion la mort et la fin du monde. Malgré son aspect de film fantastique, je trouve que le film grâce à sa mise en scène comporte bcp d’éléments réalistes, qu’il perdra dans la seconde partie.
    Le film, comme « Full Metal Jacket » est coupé en 2 parties bien distinctes. Et de la même manière, j’ai beaucoup plus aimé la première partie -mariage déprimant et mélancolique- que la seconde qui est plus froide, plus fantastique et moins rythmée.
    Il y a une absurdité et un comique subtils qui donnent un charme et une honnêteté à cette tragédie. La première partie, comme « Gone Girl» dépeint de manière assez forte le message « le mariage n’est pas ce que vous croyez être ». A l’inverse de Gone Girl, Melancholia clôture cette satire dès la moitié du film c’est-à-dire à la fin de la 1ère partie.
    Il y a deux choses très intéressantes et très intelligentes dans ce film. La première c’est la nudité, durant toute la première partie, la mariée (Kirsten Dunst) faussement joyeuse, ne se « lâche » pas, comme aurait tendance à le faire des jeunes mariés. Elle ne profite pas de son mari et ne se dévoile pas, de même que la caméra elle non plus ne la dévoile pas même quand elle est dans son bain. Alors qu’en revanche dans la seconde partie, la pudeur n’est plus présente, elle se « dévoile » à la planète Melancholia, comme si elle était en connexion avec celle-ci.
    Puis la relation entre sœurs est très intéressante et laisse place à des changements de situation : la mariée déprimée et mélancolique, devenue malade, est celle qui à la fin du film donne le plus d’espoir, malgré son inintérêt de la vie. Inversement sa sœur n’accepte pas de mourir, eti veut changer les choses alors que la nature est trop puissante pour contrer son destin. Tout ceci n’est pas un spoil, on sait ce qui va se passer.
    L’étrangeté fascinante laisse une ambivalence au sentiment que j’ai mais pose la question de la mort et de son appréhension ; question qui nous travaille en pensée ou face à une œuvre.
    Je finirai par dire que ce film est une parenthèse ciné extrêmement réussie d’un nihilisme plutôt vrai et d’un genre exceptionnel sans que je l’ai trouvé lui exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    Alors, que dire. Melancholia est mon premier film de Lars Von Trier, d'une je pense, longue lignée. A titre de comparaison, je vais reprendre l'image de l'opera. La première partie en Slow Motion nous dévoile une esthétique simplement sublime. Abordant l'apocalyspe, l'incummunicabilité, la dualité et j'en passe, Melancholia est une oeuvre d'art. Qu'on aime ou non, il faut le reconnaître. Kristen Dunst joue un rôle ici, d'une telle maturité, qu'on pourrait en verser une larme. De même pour Charlotte Guinsbourg. Cette confluctualité est tellement profonde... Ce qui ma également frappé, c'est l'ambiance dans laquelle le réalisateur nous plonge. Le mariage a tout en apparence de parfait, mais il est quand même d'une tristesse accablante... Film magnifique, un héritage de Stanley Kubrick peut être...? Qui sait...
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    38 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    C'était énorme, une véritable expérience cinématographique, oh que je regrette de ne pas l'avoir vu dans une salle de cinéma.
    La scène d'intro est sublime, celle de fin m'a donné des frissons. La bande son est terrible et à crever le coeur, tout est poétique, les plans sont superbes et Kirsten Dunst n'a jamais été aussi ravissante, elle crève l'écran!
    Je n'avais jamais vu un film aussi dramatique et sensationnel.
    C'est surement le meilleur film de Lars von Trier, suivis de près par Dancer in the Dark, selon moi.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Lars Von Trier est rempli de contradictions qu’il expose en permanence sur l’écran, reflet de ses états d’âme tourmentée. Alors qu’il est avec Thomas Vinterberg le père du Dogme 95 qui prônait une conception pour le moins rigoriste et spartiate de la mise en scène, il lui est en permanence reproché par une bonne part de la critique une tendance au pompier et à la boursouflure qui ne sera pas démentie après la vision de « Melancholia ». Lars Von Trier qui a traversé tout comme son actrice principale Kirsten Dunst une grave dépression se fait ici l’apologue de la mélancolie. On rappellera en préambule que Saturne est en cosmologie la planète de la mélancolie. La scène d’ouverture plastiquement somptueuse citant entre autres références, l’Ophélia du peintre préraphaélite John Everett Millais, la Melencolia de Dürer ou l’ouverture de Tristan et Iseut de Richard Wagner, place d’emblée l’œuvre à venir sous le sceau d’un pessimisme romantique. Dans la demeure somptueuse de Claire (Charlotte Gainsbourg) et de son mari (Kiefer Sutherland) se tient en grandes pompes feutrées le mariage de Justine, la sœur de Claire. Justine frappée par la mélancolie assiste à son mariage plus qu’elle n’y participe. Rejouant « Festen » de Thomas Vinterberg (1998) sur un mode « Marienbad » allegro, Von Trier démonte à boulets rouges la structure familiale bourgeoise avec tous les faux semblants et l’hypocrisie qu’elle véhicule. Devant un tel spectacle (insulte de la mère à sa fille, démission du père, absences répétées de la mariée) auquel personne ne réagit, pas étonnant que Justine soit prise d'un vague à l'âme profond. Une Justine sans aucun doute l’alter ego de Lars Von Trier qui depuis longtemps affirme sa désespérance de l’espèce humaine (ce que lui reprochent ses détracteurs). Cette première partie pré apocalyptique laisse peu de doute sur la pensée du réalisateur quant au destin funèbre à suivre qui pourrait seul libérer la terre de l’emprise de l’homme, incapable de s’insérer de manière harmonieuse dans la nature qui lui a été donnée en cadeau. Le tableau de la fatuité humaine dressé de manière impitoyable, la rencontre avec Saturne peut alors s’opérer via un procédé fascinant qui nous laisse penser à travers les regards de Justine que cette destruction qu’elle appelle de tous ses vœux n’est pas étrangère à une volonté auto réalisatrice pouvant être vue comme une vengeance contre sa sœur si rationnelle qui l’a contrainte à se plier à un rite qu’elle exècre. Vu à travers le télescope de fortune du fils de Claire, l’approche de Saturne déclenche un suspense insoutenable qui est la très grande réussite du film. Juste avant que ne survient l’« apokalupsis », les deux femmes réconciliées dressent une tente magique, protection symbolique contre les éléments déchainés. Le mari a rompu les amarres bien avant la catastrophe qu’il n’a jamais voulu regarder en face. « Melancholia » ne réconciliera certainement pas Lars Von Trier avec tous ceux qui sont hermétiques ou hostiles à son art mais lui ralliera tous ceux qui seront sensibles à sa virtuosité formelle. Avec «Melancholia » imitant Baudelaire, Von Trier que la modestie n’a jamais étouffé a délivré son spleen.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 octobre 2014
    à vrai dire le film s'en sort à peine: c'est léché, ça brille, de beaux costumes de mariages, du beau wagner, une belle intro sci-fi etc.

    La question qui se pose après cette introduction longuette et et quelques longueurs scénaristiques: où Lars Von Trier veut-il nous emmener ? drame psychologique ? film d'ambiance horrifico-fantastique avec cette caméra à l'épaule qui réduit la puissance de l'image à quelques gros plans ?

    Bref on s'égare et c'est soporifique )mourir. Conséquence: me suis endormi fin de première partie.

    Deuxième au petit déjeuner l'avis se précise: de beaux chevaux, un plan brumeux en hélico ouah. et ? envide de se recoucher ça faisait longtemps.

    Tu as peur ? pas une seconde dans cette famille bourrée de clichés dont Kiefer exprime souvent son orgasme latent à l'arrivée de la fin du monde mouahaha. Il faut attendre 97min pour qu'il exprime le doute: zzzzzzz. En tout cas il a super tuxedo cravate rayée et boit du champagne !

    Le jeu d'acteur passe si on n'a pas eu la chance de voir "bip"(festen) et "bip" (turkish delight et le quatrième homme) quelques jours auparavant dont on sent que LVT tente d'emprunter certains codes du genre et plans fulgurants dans un style bien plus léché néanmoins.

    Bon et bien c'est la fin...

    En fait 1.5 étoile par souci de réserve: le film ne m'a procuré aucune émotion si subtile soit-elle. Sûrement dû passer à côté de quelque chose...de gros :)
    Cécile D.
    Cécile D.

    26 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Mon dieu, quelle horreur. Lent, scénario insipide. Je me suis laissée influencer par les notes et franchement je suis bon public mais là c'était une vraie perte de temps. Film sans intérêt. A fuir.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    27 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    Je ne voulais pas voir de films de Lars Von Trier, le jugeant trop sale, pervers, stressant et inquiétant. J'avais donc très peur de me lancer dans Mélancholia, un film qui m'attirait autant que ce qu'il m’effrayait. Au final, le film est impressionnant. Après une première partie (celle de Justine) assez longue et soporifique (excepté les 5 premières minutes), le film se lance dans une sorte de requiem palpitant et splendide. Au bout d'une heure, le film n’arrêtera pas de vous surprendre, de vous émouvoir et de vous prendre aux tripes avec une réalisation extrêmement intelligente puisque très imprécise. Avec une Charlotte Gainsbourg pour une fois fabuleuse et une Kirsten Dunst insupportable (dans le bon sens du terme) sans trop forcer, Mélancholia est un film qui ne vous laissera pas indifférent. Mention spéciale à la fin du film, qui vous laissera surement bouche bée.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Le casting est vraiment impressionnant:
    Diane Kruger et Charlotte Gainsbourg pour les rôles principaux, sont excellente, mais les second rôle sont tout aussi prestigieux, au point que je regrette un peu qu'ils ne soient pas plus exploités (en particulier Charlotte Rampling )
    La première partie du film est peu être un peu long mais elle est nécessaire pour installer ce climat mélancolique (de dépression )
    La deuxième partie est presque hypnotique.
    Elianor84
    Elianor84

    4 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2015
    Un film très étrange! L'histoire quoique bizarre reste très intrigante ! On suit jusqu'au bout sans voir le temps passé mais le peut regretter le manque de clarté et d'explication !
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