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    Habemus Papam
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    458 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 909 abonnés 12 470 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Non Michel Piccoli n'est pas rentrè dans les ordres! S'il a ètè prèsentè ainsi lors de la confèrence de presse du dernier festival de Cannes (où le film ètait en sèlection officielle), c'est qu'il est pape dans "Habemus Papam", le nouveau film de Nanni Moretti qui met en scène les interrogations existentielles du saint-père paniquè avant sa prise de fonctions! Dans ce portrait tragi-comique, Piccoli est prodigieux en pape angoissè et endosse donc avec simplicitè le rôle de ce personnage hors du commun qui se cherche! Et qu'un psy (l'ènergique Moretti), puis un second vont tenter d'aider à se trouver! Un portrait iconoclaste, bouleversant, avec sa Saintetè Piccoli pour un film rèussi de Moretti qui porte un regard dèsappointè sur la vieillesse et le pouvoir en saisissant à travers le destin de ce jeune homme de 85 ans, les doutes, les peurs, les angoisses...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2011
    Lorsqu'un personnage s'adresse immédiatement à Moretti pour lui demander s'il croit en dieu, l'intrigue du film est lancée brilamment. D'une grande beauté sur les erreurs de la religion mais également sur la vérité sur soi même que chacun doit chercher pour atteindre une certaine paix. Une très belle histoire portée par une bonne mise en scène et un scénario de fer.
    Julie M.
    Julie M.

    32 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2013
    Un vrai bijou de Nanni Moretti : original, surprenant, fin, subtil, tendre. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
    C'est un film à la fois émouvant et drôle. L'interprétation de Michel Piccoli est génialissime. Le monde clérical est présenté sous un angle presque enfantin mais terriblement attendrissant et hilarant. Une bouffée d'air frais, avec derrière une vraie réflexion sur la spiritualité, les rêves perdus, la conscience de soi et de ses responsabilités.
    Génial.
    benoitG80
    benoitG80

    3 428 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    "Habemus Papam" est sans conteste possible un film digne d'intérêt mais également loin d'être réussi...
    L'idée de base avait de quoi soulever de nombreuses questions qui sont abordées mais surtout vite diluées sous une apparence de fausse légèreté qui n'apporte rien ! Piccoli s'en sort assez bien mais semble quelquefois hagard et ailleurs tandis que les autres cardinaux sont plutôt eux, du domaine de la caricature !
    Ces personnages ne reflètent absolument pas ce qu'ils sont dans la réalité et c'est bien dommage de passer à côté de ce point important ! On en oublie tout l'impact, tout le poids de leur parole !
    On imagine quelle force aurait pu émerger de ce film s'il avait été un peu moins sur tous les fronts, un peu moins brouillon !
    Au lieu de cela, ce film tourne trop vite à la farce, à la pantalonnade !
    Cependant, l'idée même que la volonté de l'homme (et ici un serviteur de Dieu (!)...) puisse gagner sur sur la volonté divine était à méditer et méritait un meilleur traitement ! Vraiment dommage !
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Le pape est mort après une longue maladie. Sitôt les funérailles achevées, c'est l'heure du conclave et voilà la centaine de cardinaux électeurs enfermés dans la Chapelle Sixtine. Aucun des 2 ou 3 "favoris" ne se détachant, c'est finalement un "outsider", le Français Melville (Michel Piccoli) qui est élu. Mais cette responsabilité écrasante le cueille à froid et il refuse d'aller bénir la foule immense qui se presse sur la Place Saint-Pierre, arguant seulement être dans l'incapacité totale de le faire. S'étant assuré que le mal n'était pas physique, le "porte-parole" de l'Etat du Vatican (curieusement un laïc) fait mander un psychiatre réputé (Moretti lui-même), qui s'essaie immédiatement à analyser l'illustre patient, séance suivie par un auditoire inédit de cardinaux. L'état du nouveau pontife s'aggravant, le communicant vaticanesque l'"exfiltre" jusqu'au cabinet de l'épouse du psy, dont ce dernier vante volontiers les mérites. Aussitôt sorti Melville entreprend une balade dans Rome, réussit rapidement à fausser compagnie à son escorte et se perd dans la foule, protégé par un anonymat encore intact : c'est le début d'une escapade de trois jours, tenue secrète par le porte-parole défaillant qui réquisitionne un garde suisse pour jouer les ombres chinoises aux fenêtres de l'appartement papal et entretenir ainsi la fable du pontife qui se repose. Quelques péripéties plus tard, la supercherie étant éventée et l'élu refusant de réintégrer ses pénates, une pittoresque expédition est organisée pour le faire revenir de force. Alors, ces trois jours n'auront été qu'une parenthèse en forme de doute, somme toute compréhensible, avant les débuts "sérieux" du nouveau pontificat, un léger différé avant l'effectivité du traditionnel "Habemus Papam" qui tenait en haleine la communauté catholique (un milliard de personnes, quand même !) ? Pas si sûr...
    Nanni Moretti a ici écrit et réalisé de main de maître une subtile charge contre la religion, en aucun cas maladroitement frontale, partant d'une satire plutôt gentille des us et coutumes du Vatican, petit théâtre des ridicules, croqués avec vivacité et malice - microcosme de hauts prélats du troisième (ou quatrième) âge ayant une nette tendance à retomber en enfance, de religieux de rang inférieur style personnel de service (religieuses et prêtres divers), sans oublier les fameux Gardes suisses avec hallebarde et uniforme dessiné par Michel-Ange, petit univers clos et ronronnant quelque peu malmené par le psychanalyste retenu pour des raisons de confidentialité et qui joue avec bonhomie les perturbateurs (cf. le savoureux championnat "intercontinental" de volley). La fugue du pape a cependant pour effet principal de lui remémorer sa vocation première, sur la piste psychanalytique : celle de comédien - ce qui est plutôt inattendu - et c'est d'ailleurs dans le théâtre où il assiste à une étrange représentation de "La Mouette" que ses électeurs drapés dans la pourpre cardinalice s'assurent de sa personne pour le ramener au bercail. On peut dès lors douter d'une fin classique, "religieusement correcte", quand le pontife prodigue commence (avec trois jours de retard) son homélie post-élection depuis le balcon dédié, son identité enfin révélée. Le successeur de Pierre proclame en effet son incompétence devant une foule médusée - ce n'est plus du doute (passager et admissible) c'est une démission, et pour le cinéaste, qui finit à dessein en pointillés, assurément le triomphe d'un solide athéisme personnel. Comment Dieu pourrait-il survivre à cet abandon de son représentant sur Terre ? Encore un film injustement oublié par le dernier palmarès à Cannes, car que l'on adhère ou non au propos iconoclaste de Moretti, force est de constater l'intelligence de la présentation, et l'excellence de l'interprétation comme de la mise en scène. Un "5 étoiles" d'évidence.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 323 abonnés 7 540 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    On l’attendait avec impatience, le nouveau film de Nanni Moretti, reparti bredouille du 64ème Festival de Cannes, malgré ses 5 nominations (dont la Palme d'Or, le Grand Prix, le Prix du Jury & le Prix du Jury Œcuménique).
    D’autant plus que l’intrigue de départ est des plus originale et avoir Michel Piccoli dans le rôle titre, il ne pouvait pas y avoir plus motivant. L’histoire se déroule au sein du Vatican, le Pape vient de mourir et le Conclave s’apprête à élire un nouveau successeur. La tension est son comble, aussi bien à l’intérieur du lieu sacré qu’à l’extérieur ou des millions de catholiques attendent de pied ferme de savoir quel sera le nouveau successeur. La fumée noire se fait omniprésente dans l’attente de la fameuse fumée blanche, l’élection du nouveau souverain prend alors une allure inquiétante puisque le nouveau Pape fraîchement élu ne semble pas prêt à supporter ses nouvelles fonctions, comme s’il portait le poids de la misère du monde sur ses épaules. Ce dernier, en pleine dépression, se voit contraint de consulter un psychanalyste. Ce que l’on retiendra uniquement de ce film, c’est la prestation de Michel Piccoli, face à une mise en scène des plus apathique, n’aidant absolument à entrer au cœur du film et à s’y’intéresser jusqu’au bout, malgré une première partie réussie, Habemus Papam (2011) sombre dans le grand n’importe quoi en seconde partie (notamment avec le tournoi de volley entre cardinaux). Finalement, l’ennui prend le dessus, ce qui est vraiment regrettable de la part d’un film si prometteur.
    elbandito
    elbandito

    348 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    L’immense Michel Piccoli incarne le cardinal Melville (clin d’œil au réalisateur français ?), un pape en proie au doute à la suite de son élection par le Conclave. L’acteur de 86 ans fait preuve d’une puissance et d’une humilité incroyables dans l‘un de ses plus grands rôles assurément. Si elle souffre de quelques longueurs et de scènes trop burlesques, cette comédie dramatique, signée Nanni Moretti, improbable et corrosive sur le pouvoir, la psychologie, la place de la religion et plus précisément celle du Vatican au cœur de notre société moderne est un grand film de réflexion sur la condition humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Pas du tout convaincant, ce Habemus Papam, malgré un excellent Michel Piccoli. C'est assez ennuyeux, assez creux, plein de bonnes idées ne sont pas exploitées. Quant au psy qui transforme un conclave de cardinaux en tournoi de beach volley amateur, soyons sérieux 2 minutes, quand même... Moretti a fait bien mieux par le passé (La chambre du fils, par exemple). Sans intérêt.
    petitbandit
    petitbandit

    93 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    je ne sais pas trop bien pourquoi ce film est si bien noté, sans doute parce que faire un pamphlet anti clérical et ridiculiser l'église suffit. Nos chers critiques bobos ont encore frappé fort. Loin d'être affilié à l 'église catholique (je suis athé) et parce que je trouvais l'idée qu'un homme se pose la question sur sa vocation à être un guide spirituel pour des millions de personnes, le sujet valait la peine. Nani Moretti, tu m'as tuer !!!! mais qu'est ce que c'est que ce nanard. De la ridicule scène du tournoi de volley en passant par l'arrivée des cardinaux au théatre, on bascule vers le grotesque. C'est long, c'est lent, c'est c... J'ai failli m'endormir au moins 3 fois et je ne dois d'être resté à ma place que parce que j'étais accompagné. Les acteurs semblent aussi fatigués que le film peut être soporiphique. A fuir !!!!
    ffred
    ffred

    1 725 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    De Nanni Moretti je n'avais vu que le très beau La chambre du fils, palme d'or à Cannes. Ce nouveau a aussi eu les honneurs du festival mais est reparti bredouille. Pas vraiment étonnant. L'idée de départ est excellente et d'ailleurs cela commence très fort. Mais très vite on déchante. Dès que le nouveau pape prend la poudre d'escampette, le film fait de même. Ca part dans tout les sens, Le scénario passe sans cesse du drame à la comédie loufoque si bien qu'on ne sait plus trop où donner de la tête. Finalement on s'ennuie très vite. Si Michel Piccoli est très bien, le rôle est sacrifié au profit de parties de cartes ou de volley ball entre cardinaux et de scène de théâtre de Tchékov, le tout dans un bric à brac mollement inconsistant. De la part de Moretti on pouvait s'attendre à une satyre un peu plus corrosive et décapante du Vatican lui, non croyant, qui y est personna non grata, ou de la psychanalyse. Au final on se retrouve devant un film hybride plus ridicule qu'intéressant. Raté. Vu dans le cadre du Festival d'été.
    LaPoesiedAtitla
    LaPoesiedAtitla

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Voilà un film qui avait a priori de jolies qualités : Michel Piccoli d'abord, très bon comme toujours, et un propos singulier. Entre humour et psychologie du personnage, un être qui n'a jamais réalisé ce qu'il voulait vraiment et part à sa reconquête, le film développe mal son propos et c'est vraiment regrettable.
    De nombreuses scènes absolument acadabrantesques gâchent le spectacle.
    Le film aurait pu, et dû, être une énorme réussite (ce qu'il est si j'en crois les critiques), mais pour moi, il aurait fallu plus de réalisme pour rendre le tout intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 septembre 2011
    Film très décevant ! L'idée est intéressante au départ mais elle mélange un personnage dramatique, très bien joué par Michel Piccoli, et un contexte grotesque. Aucune réflexion psychologique ou théologique sur les doutes d'un homme de foi. Dommage...
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    161 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2012
    Un bon et beau film. Avec le grand Michel Piccoli et l'excellent Nanni Moretti dans un Vatican secret légèrement décalé aux décors fastueux.
    Des personnages tous attachants et sympathiques. Une photo parfaite, une mise en scène impeccable, une intrigue originale, le tout mené avec simplicité, générosité, humour et talent.
    Un rythme posé, lent et calme qui vous garde dans l'ambiance sans aucune longueur ni aucun artifice, rien n'est en trop, tout est juste, bien en place. Un parcours sans fautes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 septembre 2011
    long et ennuyeux... A voir le 1er quart d'heure et le dernier et faire autre chose entre les deux.
    ARIF ERMURATOGLU
    ARIF ERMURATOGLU

    6 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2012
    Stupide et ennuyeux.
    Un bon sujet dont le traitement est complètement raté.
    J'étais pourtant prévenu : le bobo des Cahiers du Cinéma lui avait attribué 4 étoiles. C'est toujours le signe certain d'un super-navet...
    Les meilleurs films de tous les temps
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