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    Habemus Papam
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    3,5
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    457 critiques spectateurs

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    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Après un docu-fiction digne d’une deuxième partie de programme TV (« présumé coupable »), après deux navets sur fond de familles bobos (« la guerre » et « le skylab »), nous avons envie de nous exclamer : enfin du cinéma ! D’abord les prises de vue : elles nous donnent à voir l’un des plus beaux sites du monde sans tomber dans la carte postale. Ensuite les acteurs : une brochette époustouflante de vieux messieurs en tenue de cardinal plus vrais que nature. Enfin le drame : drame d’un homme qui non seulement ne se sent pas à la hauteur mais surtout a l’impression d’avoir raté sa vraie vocation celle de devenir un acteur de théâtre, drame d’un conclave qui ne sait plus quoi faire, drame des fidèles qui attendent un successeur papal. Le tout dit avec un humour délicat jamais irrévérencieux, les religieux n’étant pas ridiculisés mais leurs petits travers peints avec gentillesse. Seule la conclusion nous laisse sur la faim. Nino Moretti, qui joue admirablement le rôle du psy, ne nous livre pas le fond de sa pensée. Peut-être a-t-il voulu éviter un film à thèse pour se concentrer sur le portrait psychologique. Le parallèle avec Tchékhov est-il un début d’explication ? Dernière chose pour la version en V.O. : quel bonheur que d’entendre cette si belle, si musicale langue italienne ! Comme elle proche de la nôtre mais tellement plus mélodieuse, et la diction des acteurs italiens : un exemple pour nos acteurs et surtout actrices que l’on comprend à peine !
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2013
    Précédé d’un critique flatteuse et d’un pitch intriguant « Habemus papam » et son Pape qui refuse sa charge et fait une dépression paraissait être un film prometteur. De fait le début du film est assez drôle entre un Pape dépressif, une curie dépassée et un psychologue pas dans les meilleures conditions pour faire son travail. Mais rapidement j’ai trouvé le film vraiment creux et les errances incognito de ce Pape dans Rome ainsi que les chroniques d’un conclave sans fin où les cardinaux jouent aux cartes et au volley-ball si elles font sourire ne semblent pas vouloir faire autre chose que meubler le temps avec une critique douce-amère et vraiment superficielle de la psychologie et de la religion comme de peu de secours dans les moments de crise. Sinon hors de la prestation tout en nuance de Michel Piccoli, le film n’a pas trouvé plus de grâce à mes yeux que celle d’un film distrayant et parfois amusant, mais vraiment très (trop ?) léger. Je suis donc pour le coup un peu dubitatif devant l’élogieuse réputation qui précédait cette œuvre et qui semble plus tenir à la réputation de Nanni Moretti et au sujet assez iconoclaste qu’au film en lui-même. À voir, mais sans réelle précipitation.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    N'étant pas franchement client de ce genre de cinéma, je me disais que l'idée d'explorer les coulisses du Vatican et surtout les doutes du futur pape était tout de même séduisante. Manque de bol, le film de Moretti, inoffensif et plat, ne propose pas grand chose hormis un ou deux embryons de scènes (le tournoi de volley ball), et n'a provoqué en moi qu'un ennui poli. Reste la prestation immense de Michel Piccoli, d'une humilité remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    Horribilis Filmum !!

    Je ne comprends absolument pas les critiques positives sur ce film, lent, ridiculement ubuesque du point de vue de l'histoire et du scénario et inintéressant sur le plan technique !!!

    J'ai passé une trés mauvaise séance et je regrette d'avoir voulu rester jusqu'à la fin.

    Cela faisait des années que j'avais hésité à me lever autant de fois pendant un film .. enfin ... une projection !!

    Effectivement, je ne suis pas prof de lettres à la sorbonne et je ne suis pas sensible aux messages de l'auteur distillés au 44ème degré. Je suis un internaute normal qui vous déconseille tout simplement ce film et qui a le sentiment de s'être fait trompé par les critiques plus que surestimées présentes sur la fiche de ce film !!!
    seblecaribou
    seblecaribou

    38 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2011
    Je m'attendais à un huis clos au Vatican et je suis tombé sur un film vraiment plaisant, drôle par moment et finalement assez plein de suspens sur le choix, la possibilité de dire non.
    Nanni Moretti donne des scènes assez incroyables et toujours très bien filmées (et mise en musique) comme un tournoi hallucinant vue le contexte et sa propre présence dans le film est vraiment la bienvenue au vue de l'excellence de son personnage et de ses répliques. Pour finir je veux bien sûr dire un grand bravo à Michel Piccoli qui campe parfaitement son personnage.

    Un excellent film!
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2011
    A nul autre pareil, N. MORETTI a réalisé un film d'une originalité surprenante, d'une gravité particulière qui se combine avec une drôlerie réjouissante. Le sujet pouvait être délicat mais son traitement est maîtrisé. Le double tableau de la fin est absurde mais incroyablement fort. Les acteurs sont tous excellents. Formidable.
    allocedric
    allocedric

    6 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2011
    C'est pas mal mais ne vous attendez pas à une psychanalyse du pape...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 août 2013
    Le premier quart d'heure est savoureux, mais une fois que le Pape fuit, la tension retombe complètement
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Assez déçu , je trouve que ça manque d'épaisseur , certes Michel Piccoli est excellent , certaines scènes sont cocasses notamment avec les cardinaux , mais trop peu pour en faire un grand film .
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    "Vide" est le terme qui semble le plus convenir pour qualifier le dernier film de Nanni Moretti. Pourtant, l'idée de départ était bonne, et offrait matière à creuser. Le premier quart d'heure est bercé par une délicieuse atmosphère où règne un mélange d'humour, de dérision et de gravité. On y voit des cardinaux qui prient pour ne pas être élus à la place suprême, un vainqueur qui fuit lorsqu'il se rend compte de l'immense responsabilité qui lui incombe désormais, et le Vatican qui décide d'engager un psy pour le sortir de cette crise. Tout ça met l'eau à la bouche, mais bon, c'était déjà dans la bande-annonce, donc on n'attend plus qu'une chose, que le film décolle. Attente bien vaine... Car Nanni Moretti tourne en rond, ne fait que répéter la même chose, et reste désespérément en surface. Du coup, l'ennui gagne au point, j'avoue, de piquer du nez...

    Pourtant, le réalisateur introduit des notions qui auraient pu être intéressantes, comme la confrontation de la psychologie et de la religion. Le sujet sera à peine effleuré et juste utilisé comme outil comique (certes réussi) lors de deux ou trois scènes. Certains me diront que ce n'est pas le sujet du film. Je suis d'accord mais alors pourquoi la présence de ce psychologue pendant tout le film ? Juste prétexte à donner un rôle à Moretti et à l'organisation d'un tournoi de volley entre cardinaux (si, si !) ?

    La fugue du futur Pape dans Rome est plus réussie, et crée une certaine intimité entre le spectateur et cet homme qui cherche un sens à sa vie (interprété au passage par un brillant Piccoli, tout en nuance). Mais là encore, Moretti reste en surface. Cette escapade aurait pu être le moyen d'explorer plus en profondeur le retour à la réalité et la confrontation au monde de cet homme d'Eglise de haut rang. Le réalisateur lui préfère le monde plus onirique du théâtre, idée pas forcément très originale mais pas non plus mauvaise car créant un certain décalage avec la religion. Mais encore une fois les intentions de Moretti reste assez floues et limitées.

    Le film se poursuit ainsi, en demi-teinte, à force de successions de scènes pas toujours raccord les unes avec les autres. Le réalisateur semble meubler comme il peut pour tenir une durée raisonnable. Heureusement la dernière séquence donne une certaine force au final du film, en grande partie grâce à l'interprétation de Piccoli. Mais ça ne suffit pas à rattraper un film dans l'ensemble plat et ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Pourquoi se priver d'un immense plaisir du septième art qu'est cet "Habemus Papam"? Présent l'année dernière au Festival de Cannes, le film était reparti bredouille sans aucun prix décerné... Bref, laissons le Festival de Cannes de côté, car Nanni Moretti a réalisé à la fois un film au scénario imprévisible, certes, mais ô combien hilarant sans sombrer non plus dans l'avalanche de gags à la minute, et surtout original. Dans "Habemus Papam", il y a tous les éléments qui forment une vie. De l'humour, du drame, autour d'un sujet: la dépression. Ce pape interprété avec le grand talent de Michel Piccoli, est au début source d'humour. Voir un pape se défiler avant de prononcer son discours devant les milliers de fidèles venus au Vatican pour l'écouter restera une scène culte du cinéma, tant pas le génie de la mise en scène que par son aspect "loufoque". Les cardinaux se voient alors obligés de rester au Vatican, étant donné que les informations concernant le nouveau pape doivent rester secrètes et ne subir aucune fuite, un psychanaliste est appelé et se voit lui aussi enfermé au Saint Siège pour la même raison, en gros, tous les élements de la bonne comédie italienne sont réunis. Sauf qu'ici, il ne s'agit pas que d'une simple "bonne" comédie italienne, plutôt d'une "excellente". Sans tomber dans un trop plein de pathos et d'humour graveleux, le film de Moretti avance tout en finesse, se lésinant pas sur le degré humoristique mais en accordant une place à la réflexion et à une intensité dramatique conséquente. Tout sera alors executé de manière à redonner le sourire au pape et à lui redonner espoir pour prendre son rôle. Car, plus qu'un film religieux, sur la foi, Moretti fait un film sur l'espoir. Cet espoir qui nous rattache à la vie lors des moments difficiles. Pour notre pape de Piccoli, le théâtre agira comme un remède à son mal-être, et retrouvera une source de lumière par ce biais. La fin marque un tournant dans cette réflexion car, en plus d'être surprenante est en totale concordance avec le sujet et demeure une suite logique aux évenements précédents. On pourra citer la foi tout de même, mais plus la foi en sa propre personne que par rapport à Dieu, la religion n'étant pas le principal sujet traité par Moretti. En plus de ces questions philosophiques viennent perfectionner l'ensemble la réalisation générale. Les plans, la musique, le jeu d'acteur, tout est juste. Tout réside dans le perfectionnisme connu de Nanni Moretti, extrêmement exigeant. Cette exigence rend ses lettres de noblesse au long-métrage qui reste l'un des plus épatants que le cinéma italien ai pu voir ces dernières années. A cela, on pourrait inclure "Habemus Papam" dans ces "feel-good movies" mais aussi dans ces films à grande réflexion sur les moeurs humaines, tant le film rempli ces deux grands objectifs de faire rire mais aussi réflechir.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    De la part de Nanni Moretti, sur un tel sujet, on pouvait s'attendre à une satire très critique, à la manière de ce qu'il avait fait (ou voulu faire...) dans Le Caïman, tableau de la société italienne sous Berlusconi. Mais cet Habemus papam n'a rien d'un pamphlet anticlérical. Le réalisateur revient au thème de la religion, vingt-six ans après La Messe est finie, et choisit un ton assez proche, cocasse et doux-amer, l'aspect comique étant ici plus développé. La Messe est finie présentait la désillusion d'un curé ayant perdu tous ses repères dans le monde contemporain et perdant peu à peu sa foi en l'homme. Dans un autre cadre, celui du Vatican, Habemus papam présente aussi un homme perdu, dont les repères quotidiens disparaissent alors qu'il est appelé aux plus hautes fonctions pontificales. Il ne perd pas sa foi en l'homme, ni sa foi tout court, mais sa foi en lui, soudain incapable d'agir, écrasé par le poids de sa mission et de ses responsabilités. Crise personnelle et crise du pouvoir : comment assumer tout un passé et ouvrir la voie de l'avenir ? Comment être guide après avoir été toujours guidé ? Quelle est la part de liberté individuelle dans un mouvement collectif ?
    Nanni Moretti croque le portrait d'un homme commun et tourmenté, avec tendresse et sensibilité. Jamais il ne se moque de lui. Son regard amusé se porte davantage sur les conséquences de ses tergiversations : désordre au Vatican, jeux de communication tout empreints de mensonges... De la séquence inaugurale du vote, mise en scène comme une séquence de classe d'école, au tournoi de volley organisé dans la cour (de récréation), en passant par la fugue (du premier de la classe), le réalisateur s'amuse à dépeindre ce petit monde comme un monde de grands enfants. Il se fait plus ironique lorsqu'il évoque les journalistes et leur traitement creux d'informations creuses, ou encore les psychanalystes (thème fétiche depuis longtemps), prétentieux, prompts à appliquer des grilles d'analyse toutes faites... L'immersion forcée de l'un d'entre eux, interprété par Moretti lui-même, en terres religieuses est assez jubilatoire.
    Au final, Habemus papam n'est certes pas parfait (il y a quelques longueurs, notamment lors de la fameuse partie de volley), mais s'impose par son originalité. Le film permet aussi à Michel Piccoli de montrer, une nouvelle fois, l'immensité de son talent. Son jeu est d'une subtilité impressionnante. Ce qu'il parvient à exprimer en un gros plan de quelques secondes, au moment où son personnage apprend qu'il est élu (mélange d'incrédulité, d'émotion, de joie et d'angoisse), est fabuleux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    La conviction en la volonté de Dieu, en Dieu lui-même, n'est-ce pas d'abord de croire en soi et de faire ce qui nous semble juste ?
    En quoi la foi est-elle une perte de soi dans une entité supposée existante, c'est-à-dire une projection de soi dans un inconnu, dans une possible mort ? ..
    'Habemus Papam' vendu par la presse comme un chef-d’œuvre de 'construction', 'mélancolique' 'abouti' satirique' 'inventif' et j'en passe n'est rien de tout ça
    sauf pour quelques journalistes avide de se démarquer en décelant l’indécelable ( et qui n'est pas à déceler ) . Pour être concis, 'Habemus Papam' après un début
    intéressant et original assomme et ennuie tout du long, quelques scènes humoristiques et décalées viennent relever le tout, mais en gros, le sujet c'est rien, les
    réflexions sont vides et vouloir les transposer profonde, c'est offrir au film plus de sens qu'il n'en a. Le cardinal, pas content d'être élu pape évidemment, en vient à douter
    de sa foi ( comme ça oui, sans explication ) et donc il refuse de se montrer au fidèle parce que, parce qu'il a des remords ohhh des remords, comme c'est triste ; alors du coup
    le pape, que tout le monde ignore qu'il est pape, il va voir un psy puis il s'échappe ( oui comme ça en trois secondes parce qu'il est champion du cent mètres le pape ) et pendant ce
    temps les autres papes, ils font du volleyball dans le Vatican ( si, si, c'est vrai ) .. Bref je m'arrête là, ne voulant pas plomber le film qui a des qualités malgré tout
    et notamment une scène de fin majestueuse et dérangeante ( enfin dirait-on ) .. De là a parler de réflexion mordante et d'ode à la liberté individuelle..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2011
    Moretti parodie gentiment le vatican, mais avec suffisamment de finesse pour faire ressortir les contradictions dans la hiérarchie des ordres. Il nous rappelle surtout que même le Pape est un homme comme les autres, avec ses doutes et ses regrets.
    raphdes
    raphdes

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Très bon film. La rencontre Piccoli Moretti est étrange et merveilleuse à la fois. Deux personnalités très fortes qui se completent : Moretti maniaque égocentrique et drole et Piccoli introverti colérique et imprévisible... Le film sous son apparente légerté nous envoie un signal inquiétant qui n'est pas sans rappeler celui de Mélancholia de Lars Von Trier. Le non-croyant ne reste pas insensible au renoncement du pape ; si le premier des croyants venait à renoncer, alors cela signifierait que nous sommes arrivés à la fin. La fin de quoi ? Si aucun cardinal n'a plus la force de guider le monde vers la paix et l'amour c'est que peut être la tache semble tout simplement désormais impossible. Il y a la quelque chose de très sombre, bien que le ton soit à la comédie.
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