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    Boogie Nights
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    178 critiques spectateurs

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    BohRap
    BohRap

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2024
    On peut dire que c'est du grand cinéma ! L'ambiance et l'atmosphère du film nous fait découvrir de notre propre yeux l'univers du cinéma pornographique à son pic dans les années 70, puis sa chute dans les années 80 et comment tous les personnages, chacune hauts en couleurs la vive. Il y a de l'émotion, de l'humour, de la violence, le jeux est juste et il y a une bande originale d'enfer. Bravo à Paul Thomas Anderson d'avoir fait un si grand film à 26 ans !
    Capflam
    Capflam

    19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2024
    Anderson a un indéniable don pour la mise en scène. Par contre, il devrait travailler davantage son scénario. Ce "Casino" dans le monde du porno des années 80 n'arrive pas à la cheville du chef d'œuvre de Scorsese. En fait je n'ai jamais réussi à m'attacher au personnage et même à l'histoire. C'est dommage car l'histoire avait du potentiel. Le meilleur film de Anderson pour moi c'est de loin Phantom thread.
    Cendyleon
    Cendyleon

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Oscillant entre du Tarantino et du Martin Scorsese ce deuxième film du réalisateur PTA Paul Thomas Anderson 27 ans à ce moment, que j'avais déjà vu il y a 25 ans à sa sortie n'a pas pris une ride je l'ai trouvé complètement décalé, génial, fou. La distribution est carrément éblouissante, la bande-son est superbe et entraînante. Ça fait un bien fou de revoir ce film. Burt Reynolds a certainement le meilleur rôle de sa carrière comme chef de famille protecteur et bienveillant et dans cette famille il y a Julianne Moore maman frustrée de ne pas voir son fils du fait de conduites toxicomanes et de son métier va substituer en rencontrant le jeune Mark Wahlberg qui a un de ses premiers rôles au cinéma et qui est plutôt bon.
    Les autres rôles de "frère et soeur" par procuration de Mark Wahlberg sont très détaillés, Don Cheadle, John C Reilly, Philipp Seymour Hoffman, Heather Graham, William H Macy superbement pathétique dans le rôle du mari trompé, une distribution de rêve en gros. Quentin Tarantino qui a apprécié ce film a dû s'y retrouver dans quelques scènes. spoiler: La séquence où Don Cheadle entre dans un petit supermarché pour acheter des beignets et qui est victime d'une tentative de cambriolage qui part en vrac ou celle de ces trois garçons qui entrent chez le gros distributeur de cocaïne complètement allumé et qui avait créé sa playlist musique à fond dans la maison en faisant claquer des pétards tout part de nouveau en cacahuète.


    La photo est éblouissante scènes de nuit sur un parking desaffecté scène de détente au bord de la piscine tout est très bien filmé jour et nuit. Franchement à recommander si on a le moral ou pas. Film culte avec des scènes cultes
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 181 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2023
    En 1977, Eddie Adams à 17ans et fait la plonge dans une boite de nuit dans la banlieue de Los Angeles. Entre un père absent et une mère qui le traite de raté, il n’hésite pas à prendre son indépendance lorsque Jack Horner, un producteur de films X lui propose de se lancer dans le porno…

    Paul Thomas Anderson (Magnolia - 1999) nous immisce de plein fouet dans le milieu du cinéma porno californien des années 70. Bien avant que le SIDA ne fasse des ravages, entre insouciance et légèreté, il y dresse un portrait sulfureux à la fois de cette époque et de cette industrie. Librement inspiré de l’acteur pornographique John Holmes (lui aussi était doté d’un pénis surdimensionné), le film nous fait découvrir, sous la forme d’un récit initiatique, la montée en puissance d’un nouvel acteur, suivie de sa chute quand l’industrie de la vidéo à supplanté celle du cinéma X.

    Le film est scindé en deux parties, la première oscille entre la frivolité et la candeur, tandis que la deuxième sombre dans le nihilisme autodestructeur. La mise en scène est soignée (les reconstitutions, les décors, les plans-séquence, …), une B.O. entraînante (entre soul et disco) et surtout, surtout, une superbe distribution où l’on retrouve (entre-autres) Mark Wahlberg, Burt Reynolds, Julianne Moore, Heather Graham, John C. Reilly, Don Cheadle ainsi que Philip Seymour Hoffman.

    Nostalgique d’une époque désormais révolue (l’âge d’or du X), à seulement 26ans et pour son second long-métrage, Paul Thomas Anderson dresse de très beaux portraits à travers un regard bienveillant.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 972 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2023
    Sur une super intro où la caméra se balade au milieu d'un night club dans les années 70 sur une chanson du pure disco, j'ai tout de suite vu que j'allais kiffer mon moment. Et c'est bien le cas, Paul Thomas Anderson réalisant un film à la mise en scène parfaite au ton franchement comique sur un scénario pour le moins original. Il arrive à faire un film sur le milieu du porno en suggérant bien plus qu'en montrant (oh frustration). Si Wahlberg fait une prestation correcte, le reste du casting brille, à commencer par Julianne Moore et Burt Neynolds dont le rôle lui va parfaitement. Un léger ventre mou au bout d'1h30 et un trop plein de musiques à certains moments (bien que les choix sont excellents) m'empêchent de mettre plus. Néanmoins, certaines scènes restent et quand la fin arrive, sans véritable clôture du récit, je suis déçu tant j'ai passé un excellent moment.
    Nadia T
    Nadia T

    3 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 avril 2023
    Je trouve que le film a mal vieillis dommage. Bien mais sans plus ça reste interessant et quelques scènes droles
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Grandeur et décadence dans une "famille" de l'industrie du porno. Casting impressionnant pour une galerie de caractères plus déjantés les uns que les autres. Plans séquences intéressants et délires à la Tarantino mais...Dieu que c'est long ! Bien trop long et trop lassant surtout qu'Anderson ne montre pas où il veut mener sa satire.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2022
    Il y a deux Paul Thomas Anderson. Le démiurge kubrickien et méticuleux (« There Will Be Blood », « Phantom Thread »...) et le chroniqueur amusé et foutraque de l'envers du rêve américain, dépeignant une époque révolue avec toute une galerie de personnages totalement barrés (« Inherent Vice », « Licorice Pizza »...). « Boogie Nights » penche du côté de la deuxième facette du cinéaste. C'est à se demander, d'ailleurs, comment ces deux aspects cohabitent chez un même homme tant ils sont éloignés...

    « Boogie Nights » est un long métrage mi-sérieux mi-délirant sur l'envers de l'industrie pornographique, dans les années 1970 et 1980. Le film suit une trame scorsesienne d'ascension puis de chute d'un acteur porno. On retrouve le goût d'un Scorsese pour les scènes bigger than life, l'adrénaline et le bad trip. Anderson n'échappe pas non plus à une certaine complaisance, même si son propos est plutôt équilibré.

    Malgré tout, l'avalanche de superficialité et un certain manque de liant et de rigueur font que ce film n'a pas emporté totalement mon adhésion. Les acteurs sont impeccables, rien à dire, la photographie et la musique aussi. Mais il manque à ce long métrage quelque chose... Dans tous les cas, c'est un film solide, avec son lots de scènes cultes. Un film impressionnant, même, quand on sait que P. T. Anderson l'a réalisé quand il avait seulement 27 ans...
    Thibault M
    Thibault M

    11 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2022
    Une histoire vraiment originale, un excellent jeu d'acteur. De jour comme de nuit, les scènes sont magnifiques !
    Un tout petit peu trop long à mon goût.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    49 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2022
    Waow. Moi qui adore Paul Thomas Anderson , j’étais passé à côté de ce joyau ! Une mise en scène éblouissante, des morceaux de bravoure à la pelle, un casting rutilant , bref bien des similitudes avec Liquorice Puzza salue cette année. C ´est revigorant, irrévérencieux , drôle, terriblement libre et fort peu politiquement correct. Ça nous entraîne dans les coulisses d’une boîte de production du potin des années 70 au travers le portait de sa star maison incarnée avec vigueur par Mark Whalberg. Deux scènes formidables ouvrent et clôturent le film En ouverture, un plan sequence d’une splendide maestria qui n’est pas sans rappeler cette des Affranchis de Scorsese, et en clôture un plan fixe o combien audacieux.
    Une réjouissance de chaque minute :: n’hésitez pas, faites vous plaisir !
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2022
    Évocation romancée de la vie de John Holmes première star américaine du porno, Boogie Nights profite de ce sujet pour faire une opposition 70’s 80’s. Film chorale avec des acteurs tous au diapason, multipliant les personnages et les points de vues sur une histoire commune, il bénéficie d’un souffle incroyable grâce à une mise en scène millimétrée et pleine d’idées, accompagnée d’une BO à tomber. Opposant comme je le disais des années 70 légères et sans arrières pensées aux années 80 où le culte de la réussite et de la performance entraine ses protagonistes dans une impasse le film perd justement un peu de sa force dans un final trop optimiste par rapport au Rise and Fall qu’il avait montré pendant deux heures et demie superbes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mars 2022
    Film culte de toute une génération, je n’avais encore jamais vu «Boogie Nights» second long métrage de Paul-Thomas Anderson (PTA pour les intimes) qui nous plonge dans les coulisses du cinéma pornographique. Malgré ses couleurs chatoyantes, son ambiance musicale très ‘‘Beach Boys’’ qui nous donne terriblement envie de retourner en vacances, et son excellente distribution : ce long-métrage se révèle plus complexe qu’il n’y paraît.

    Avec «Boogie Nights» son réalisateur qui convoque à la fois exercice de style (avec des plans de caméras qui font à la fois penser aux films des années 70 comme ‘‘Grease’’ ou ceux de Martin Scorssese) et livre surtout une critique acerbe, cynique et bien penser dans ce milieu. On est comme le personnage de Mark Whalberg qui est vraiment remarquable dans son rôle d’abord fasciner par l’histoire qui se joue puis étouffer. C’est trash et crue mais jamais vulgaire. On sent que le réalisateur cherche la véracité dans son propos, même si c’est parfois maladroit. Outre tout cela il y a de très bons numéros d’acteurs. Bien sûr, Mark Whalberg dont j’ai déjà parler mais également Julianne Moore et surtout Burt Reynolds qui écrase presque de son talent les autres membres de la distribution.

    Enfin de compte, j’ai passer un très bon moment, assez surpris d’accrocher à l’intrigue du film et son propos. Bien avant le «Loup de Wall Street» il y a avait «Boogie Nights» tract paradoxale sur la pornographie. Qui à la fois la dénonce, et l’encense. Moi qui n’avais vu de PTA que ‘‘Phantom Thread’’ que j’avais bien aimé mais que je trouver tout de même un peu aseptiser, mon visionnage m’as convainque de m’intéresser davantage à son univers.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 996 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Malgré quelques longueurs et redondances schématiques, l'intrigue portraie habilement divers personnages caractéristiques du monde non seulement de la pornographie mais aussi du cinéma dans une vision lucidement décadente du show-biz et de ses protagonistes. Dans un univers quasiment fantasmagorique par sa fluorescence et ses personnages hauts en couleur incarnés avec une délirante conviction par un brillant casting, le récit suit le cheminement classiquement cyclique d'un jeune prodige en son domaine entre sarcasme acide, humour décomplexé et regard pathétique. Un film choral où la désillusion côtoie l'ambition, la névrose le désespoir, la détermination l'illusion.
    Florent A
    Florent A

    3 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Dans la continuation de la filmographie de Paul Thomas Anderson dont j'adore notamment "There will be blood", je me suis attaqué à "Boogie Nights" qui montre l'univers de la pornographie dans les années 70.
    Film comique par ses personnages sketchs entre l'homosexuel frustré, le vendeur de hi-fi black qui aime la country, le magicien à en devenir, le scénariste qui surprend sa femme tous les jours au lit avec un autre homme, le jeune wannabe fan de karaté devant son miroir en la personne de Mark Wahlberg... mais qui relève presque plus du tragique. On voit entre les scènes de débauches, une lente descente aux enfers entre la drogue, le succès éphémère, le manque de repères et un amour instable! Les années 70 sont bien dépeintes, le futur arrive via les chaînes hi fi donc et surtout via le début des cassettes vidéos dont Jack le réalisateur semble au départ très réticent.. il tourne des séries B très mauvaises et semble décrire son travail comme un chef d'œuvre!
    Bref malgré quelques petites longueurs, on ne sent pas passé les 2h30, beaucoup de plans séquences magnifiques, des messages comme la scène de la limousine avec rollergirl et l'ancien collègue de classe obscène qui finalement semble avoir une "situation" mais est toujours aussi violent.. de quel côté se trouve le vrai amour et le respect!? Pas de manichéisme ici mais un bon divertissement qui fait réfléchir!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Après le succès d’estime remporté par son polar malin sur le monde du jeu (« Double mise » en 1996), Paul Thomas Anderson se décide à écrire un scénario original inspiré du court métrage qu’il avait réalisé à 17 ans pendant ses études où était présentée une interview fictive de John Holmes, acteur pornographique réputé pour la taille de son pénis, mort du SIDA en 1988. A travers ce portrait, Anderson entend évoquer une époque (les années 1970-80) sous l’angle original d’une industrie aux contours hors normes qui d’abord en pleine euphorie va se voir obligée de repenser son système de production et de distribution pour s’adapter à l’arrivée de la cassette vidéo. Le jeune homme en quête de reconnaissance qui va découvrir que sa réussite peut venir du trésor qui se trouve niché dans son pantalon devait être interprété par Leonardo DiCaprio qui renonce finalement après avoir signé son contrat pour monter à bord du « Titanic » (James Cameron en 1997). Sur son conseil, Anderson fait appel à Mark Wahlberg qui commence à peine sa carrière d’acteur. Le résultat sera tout à fait concluant. Mais la véritable bonne surprise du film est l’arrivée de Burt Reynolds dans le rôle de Jack Horner, le metteur en scène débonnaire mais sans guère de scrupules qui va cornaquer les débuts de celui qui va se faire connaître sous le nom d’emprunt de Dirk Diggler (Mark Wahlberg). L’acteur alors au creux de la vague après avoir été l’égal de Clint Eastwood dans les années 1970 et 80, se saisit parfaitement de l’occasion pour montrer que passée l’époque où sa puissance jouait à plein pour séduire le public dans des films de genres typiquement américains, il en a encore sous le pied pour changer de registre. Charmeur à l’échine souple, il est celui qui va traverser toute cette période où sexe et drogue forment un cocktail dévastateur, sans trop de dommages. L’académie des Oscars a raté en 1998, l’occasion de récompenser celui qui fut un acteur important, trop souvent sous-estimé. Le jeune réalisateur très imprégné de l’atmosphère de l’époque décrit parfaitement la faune qui déambule sur les plateaux de tournage puis le soir dans les fêtes orgiaques qui n’ont rien à voir avec le repos du guerrier. Beaucoup s’y perdent, tout comme le jeune Dirk Diggler complétement grisé par un succès forcément éphémère. On découvre pour la première ou seconde fois dans l’univers de Paul Thomas Anderson les Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore, Alfred Molina, John C. Reilly et William H Macy qui brilleront dans les années qui suivront sous d’autres cieux. « Boogie Nights » qui porte bien son nom, ne serait pas tout-à-fait le même sans la bande-son concoctée par Michael Penn qui reprend une grande partie des tubes de l’époque pour rythmer cette épopée aussi joyeuse que dévastatrice quand les effets pernicieux des abus de toutes sortes viennent réclamer leur dû. On le sait, Anderson voue une admiration sans borne à Robert Altman, cherchant à plusieurs reprises et quelquefois maladroitement à lui rendre hommage. « Boogie Nights » a certainement été le film dont Altman aurait été cinématographiquement le plus proche.
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