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    Boogie Nights
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    178 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2015
    Je pense qu'il est difficile de réaliser un film ayant un sujet aussi tabou que celui de la pornographie mais Paul Thomas Anderson s'en ait vraiment bien tiré ! En effet, Boogie Nights est un véritable chef-d’œuvre ! Ce n'est pas uniquement un film qui a pour thème la sexualité, c'est un film dont le scénario se concentre sur l'univers du monde du X et plus particulièrement sur les sombres aspects de ce dernier ( spoiler: drogue, concurrence, crime, réputation dégradée ect...
    ). D'ailleurs en ce sens, les personnages sont tous très biens écrits : spoiler: ce sont des acteurs pornographiques mais ce sont avant tout des humains qui aiment leur job, un job qui va leur apporter des ennuis car ils n'auront plus aucun contrôle de leur vie (meurtres, addiction à la cocaïne, prostitution, prison, jalousie, problèmes financiers et/ou familiaux, violence, difficultés à se reconvertir dans un autre métier ect...)
    ; les protagonistes et les relations qu'ils entretiennent entre eux sont donc vraiment développés ! De plus, le casting est excellent : j'ai pour le moment jamais vu Mark Wahlberg faire une aussi bonne performance, Julianne Moore et Burt Reynolds ont tout les deux mérités leur nomination aux Oscars et Heather Graham est également superbe dans son rôle. J'ai également le souvenir d'une bande originale fun et très réussie. Concernant l’atmosphère, au début c'est plutôt joyeux mais après le registre s'assombrie et devient très dramatique ; l'ambiance est en effet l'un des atouts majeurs du long-métrage. J'ai aussi aimé le fait que le réalisateur ait su faire preuve de modération dans son travail : il n'en a pas trop montré en faisant une sorte de documentaire vulgaire sur le monde du X mais n'a pas non plus eu honte d'évoquer la sexualité et n'a par conséquent pas hésité à choquer les gens en étant un peu provocant sur certaines scènes. Un classique des années 1990 !
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Le 2ème long-métrage de Paul Thomas Anderson, après "Hard eight" et avant "Magnolia", est une peinture sarcastique mais bienveillante de l'industrie du porno au virage des années 70 et 80.
    On suit en effet le parcours du jeune Dirk Diggler (Mark Wahlberg), étoile montante de cet univers marginal, doté d'un don de la nature à la Rocco Siffredi, et qui connaîtra comme il se doit grandeur, décadence et rédemption.
    "Boogie nights" (1997), c'est aussi une extraordinaire galerie de personnages déjantés mais crédibles, de laquelle émergent Burt Reynolds (père de substitution et cinéaste raté), Julianne Moore (mère de substitution et star du X), Heather Graham (impayable Rollergirl), Philip Symour Hoffmann (preneur de son amoureux du héros), William H Macy (mari cocu désespéré), John C Reilly (éternel complice de Dirk) etc...
    On retrouve en outre la réalisation aérienne de PTA, qui multiplie les plans-séquence virtuoses, et privilégie une certaine lenteur parfois déconcertante.
    Une BO disco et funky achève de donner à "Boogie nights" le statut de film culte, sur un sujet il est vrai fascinant, traité avec tendresse et sans vulgarité gratuite.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Boogie Nights, film choral de Paul T. Anderson, nous expose les derniers jours de gloire du cinéma porno américain à la fin des années 70, début des 80s. On y suit principalement Eddie "Dirk Diggler" Adams (Mark Wahlberg) jeune homme rapidement propulsé au rang de star grâce à sa belle gueule et une nature qui fut particulièrement généreuse. Cette ascension s'effectue grâce et en compagnie de toute une petite famille d'adoption.
    Le père : Jack Horner (Burt Reynolds) réalisateur médiocre qui a l'ambition de faire de ses films plus que de simples pornos
    La mère : Amber Waves (Julianne Moore), actrice porno et mère privée de son droit de visite qui reporte son affection sur les autres acteurs/actrices
    La petite sœur : Rollergirl (Heather Graham), lolita toujours en patins à roulettes (même pendant l'acte)
    Le grand frère : Reed (John C. Reilly)
    et tout un tas d' "oncles" et de "cousins" interprétés par William H. Macy (marié à une nymphomane), Don Cheadle (qui rêve d'ouvrir un magasin de chaînes Hi-Fi), Phillip Seymour Hoffman (homosexuel très attiré par Eddie), etc.
    Nous suivons donc les aventures tragicomiques de toute cette petite famille à la trajectoire Scorsesienne (ascension, sommet, chute). Scorsese a fortement inspiré PTA et cela se sent. La scène du drugstore n'est pas sans rappeler celle de Taxi Driver, celles de la visite de la maison ou le plan séquence final pas sans rappeler Les Affranchis. A propos de plans séquences, PTA se fait plaisir. Il y en a plusieurs dont 3 assez mémorables : Le plan d'ouverture est simplement magistrale, celui de la fête où la caméra entre dans la piscine et donc le plan séquence à la fin. Pour son 2è film PTA démontre déjà un talent rare pour la mise en scène et les mouvements de caméra. Sa direction d'acteur n'est pas en reste entre un Mark Wahlberg débutant et un Burt Reynolds sur le retour. Mais je retiendrai surtout Julianne Moore que j'ai rarement trouvé aussi juste (à part peut être dans Magnolia du même PTA et dans The Big Lebowsky des frères Coen).
    Côté négatif, mais c'est assez négligeable compte tenu de la qualité de l'ensemble, j'ai été un peu déçu par une fin un peu trop happy-end où tout fini bien pour tout le monde (sauf Little Bill et sa femme sacrifiés comme symboles du tournant pris à l'aube des années 80). J'aurais préféré des destins un peu plus nuancés et différents pour nos protagonistes. J'ai également été déçu des rushs des films pornos tournés. Si PTA s'amuse de notre côté voyeur en nous refusant toute vision érotique ou pornographique, et c'est un point fort du film, cela fait tout de même très bizarre, lors du visionnage des rushs, de ne voir que des plans du visage des acteurs. Tout d'un coup ça sonne faux. S'il n'avait pas inclus ces visionnages de rushs ou, mieux, s'il ne nous les proposait que flous ou trop lointains pour qu'on puisse distinguer ce qu'il s'y passe, ces moments auraient sonnés plus vrais.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2014
    Comme dans tous les films de Paul Thomas Anderson, l'écart entre fond et forme est marquant. Ici, la forme se révèle être tout à fait impressionnante où la mise en scène et la photographie sont de sacrées perles techniques, une superbe science du cadrage, l'utilisation et l'analyse du monde du cinéma pornographique pour la narration de cette success story typiquement américaine est une excellente idée, les acteurs livrent des prestations de grande envergure à l'image de Mark Wahlberg, Julianne Moore magnifiée comme rarement ou encore de William H. Macy (je trouve personnellement Burt Reynolds un ton en-dessous) et surtout une bande originale riche qui booste encore davantage le film. Après, il y a le fond et là on se demande où veut en venir le réalisateur car l'ensemble, beau, bon, poignant est au final un peu creux et manquant cruellement de fond et d'envergure. A l'image de la filmographie de P.T. Anderson, génial mais vide.
    UnAlloCinéen
    UnAlloCinéen

    8 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Un film sur le porno, Oui pourquoi pas. Mais ques qu'il est bien ce film. Vraiment une perle. Déjà son casting vraiment balèze. Ça mise en scène dynamique rythme par une BO disco qui ferais dance des morts. Son sexe mais sans la vulgarité ni voyerisme, tout ou presque y est suggérer. Son humour present et la vision caché du porno telle que le respect au acteur et au femme dans le milieu que l'ont peu oublier vite malheureusement. Donc PTA nous offre une fresque de la décadence dans un milieu qui lui tient a coeur et ça se ressent.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2015
    J'avais vu Boogie Nights il y a un bon petit moment maintenant, il s’agissait à l'époque du dernier film de Paul T. Anderson que je devais découvrir, et bien plus tard je me suis procuré un coffret blu ray comprenant Boogie Nights donc, Magnolia et The Master, je ne les avais pas revu depuis l’acquisition de ce coffret. C'est bête hein ? Laisser traîner ces chefs d'oeuvre sur une étagère, et la sortie récente de son dernier Inherent Vice que je n'ai malheureusement pas encore vu m'a fortement donné envie de revoir ces films là, voilà pourquoi je viens aujourd'hui de me refaire Boogie Nights en haute définition et vostfr en plus.

    Un an après son très bon premier film mais pas encore aussi fort que ses suivants Paul Thomas Anderson nous dévoile son deuxième, et là c'est du high level, ce film est incontestablement un des plus grands de ces dernières années, une pépite époustouflante.
    Il s'agit de son second long métrage mais l'idée de celui ci date de bien avant son premier, en effet son court métrage daté de 1988 intitulé The Dirk Diggler story conter comme le titre le montre l'histoire de Dirk Diggler, une star du porno. Je n'ai pas encore vu ce court et sa qualité ne donne pas vraiment envie, surtout qu'une fois qu'on a vu le film il est impossible d'imaginer le personnage dans la peau de quelqu'un d'autre, enfin bon, je le verrais un jour tout de même, Anderson oblige.
    Boogie Nights nous fait donc suivre Eddie Adams, un jeune de 17 ans qui n'a pas son bac et enchaîne les petits boulots jusqu'au jour où il tombe sur Jack Horner, un célèbre réalisateur de film porno qui trouve en Eddie sa nouvelle recrue, suite à cette rencontre nous allons assister à l’ascension incroyable de Eddie renommé maintenant Dirk Diggler et de son entourage ainsi que la déchéance violente de tout ce petit groupe.

    Paul T. Anderson, PTA pour aller plus vite réalise ici un film choral monumental et extrêmement riche, il lui suffit de 2h30 pour nous offrir une histoire portée par de nombreux phénomènes, chacun à sa place et personne ne sert de décors, ils ont tous une histoire et sont passionnant à suivre. La richesse de ce scénario écrit par la main même de PTA est vraiment sensationnelle, écrire un film comme ça bon sang, faut être un génie à l'état pur et Anderson en est un.
    Cette histoire fascinante qui joue entre humour, drame et univers complètement barré se place dans les années 70', là où le porno était à son apogée, les films étaient projetés dans des cinémas et ce genre faisait vraiment parti de l'époque, les décors, les costumes et cette bande son de dingue retranscrivent parfaitement cet esprit et cette époque délirante, nous traversons cette décennie pour arriver dans les années 80' également toujours aussi bien retranscrites.
    Rien que les projets de Horner et Diggler avec leurs films mal faits et ridicules nous plongent clairement dans ce temps où rien n'avait d'importance, seul le sexe, la drogue et la musique vivaient, quelle ambiance franchement, on se sent carrément devant un film de cette époque avec le génie moderne d'Anderson.

    D'ailleurs pour réaliser ce film PTA utilise beaucoup de plans séquences totalement hallucinants, même ceux de Cuaron sont moins classes à mes yeux, rien que l'ouverture du film ou cette scène au bord de la piscine qui finira d'ailleurs dans la piscine, du boulot de taré surtout quand on voit le nombre de personnes présentes durant ces séquences. Au delà de ça la réalisation en elle même est impeccable, chaque plan est parfait, rien n'est laissé au hasard et la mise en scène d'Anderson est juste prodigieuse, comme son choix de musique, vraiment rien n'est bâclé ou simplement mis de coté, un vrai travail d'orchestre.
    Il choisi également un casting surprenant, Mark Wahlberg en tête, il trouve ici l'un de ses premiers rôles qui l'a évidement fait connaitre, ce n'était juste qu'un inconnu à l'époque, incroyable de se dire ça maintenant, il est accompagné de nombreux noms comme ceux de Julianne Moore, John C. Reilly, William H. Macy, Heather Graham, Don Cheadle, Philip Baker Hall, Thomas Jane, Philip Seymour Hoffman (of course), Robert Downey Sr., Luis Guzman, Alfred Molina et bien sur pour finir le grand Burt Reynolds, en gros un casting de malade mental.

    En bref, ce génie de Paul Thomas Anderson signe avec son deuxième long métrage une perle inoubliable, une fresque époustouflante sur le milieu du porno et surtout sur la vie qui peut basculer d'un jour à l'autre, une oeuvre mémorable avec un final en clin d’œil au grand Raging Bull de Scorsese, du très très grand... non pas du grand ni quoi que ce soit, du cinéma tout simplement, du vrai.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Deuxième film de Paul Thomas Anderson, "Boogie Night" nous emmène dans l'univers du film porno dans les années 1970 et 1980 et nous fait suivre l'histoire de Eddie Adams, dont les attributs et le physique avantageux lui permettront d'être une vedette du porno et d'entré dans ce monde si particulier (et fascinant à la vue du film) tout en montrant l'évolution de ce genre entrant peu à peu dans le marché vidéo. Il évite tous clichés, morales ou vulgarité, il traite le sujet de manière juste et nous dresse aussi le portrait impitoyable du monde du show-biz de ces année-là, entre drogue, glamour, excès, look ou encore ambitions. Il sait parfaitement osciller entre drame, humour ou encore chronique sur un ton plus ou moins sarcastique. Les personnages sont bien traité et intéressants, on suit leurs évolutions entre monté vers la gloire et le succès, les chutes, leurs relations et complexités. La maitrise technique (réalisation, mouvement de caméra, les plans...) de ce jeune réalisateur qui avait 27 ans est impressionnante et parfaite, tout comme sa capacité à choisir et utiliser ses musiques. Le casting cinq étoiles est à la hauteur, que ce soit Mark Whalberg (bluffant), Julianne Moore, Burt Reynolds, John C. Reilly ou encore Philip Seymour Hoffman. Une grande réussite de la part d'un des réalisateurs les plus talentueux de ces vingt dernières années.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 août 2015
    Grosse, très grosse surprise que fut ce film racontant la vie de Eddie Adams, plongeur dans une boîte de nuit possédant un sexe démesuré, qui deviendra, après avoir rencontré Jack Horner, une star internationale du porno.
    Paul Thomas Anderson prouve (encore une fois) son talent de metteur en scène et Mark Wahlberg prouve qu'il est un excellent acteur, malheureusement injustement critiqué. Avec des personnages attachants, une B.O remarquable, un casting PHÉNOMÉNAL (Mark Wahlberg (Cade de Transformers 4) - Burt Reynolds (Cours après-moi Shérif) - Julianne Moore (les Fils de l'Homme) - Philip Seymour Hoffman (Truman Capote) - Alfred Molina (Doctor Octopus de Spider-Man 2) - Don Cheadle (Rhodes de Iron Man) - William H.Macy (a History of Violence) - Heather Graham (Felicity Bonnebaise d'Austin Power 2) - Thomas Jane (le Punisher)...) et un récit fascinant, le réalisateur nous offre un chef-d’œuvre surprenant sur l'industrie du X durant les années 70, l'âge d'or du porno.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2014
    Dix ans avant "There Will Be Blood" couronné de nombreux succès, Paul Thomas Anderson réalisait "Boogie Nights", une petite comédie sympathique sur le monde de la pornographie qui révéla au grand public un certain Mark Walhberg. Dans les années 70, alors que la pornographie fait un grand boom, le jeune Eddie Adams rentre dans ce monde grâce à ses attributs. Cet univers qu'il côtoiera va le porter au rang de véritable star mais va aussi le détruire. En s'inspirant librement de la carrière de John Holmes, Paul Thomas Anderson réalise un film extrêmement bien documenté qui nous montre les facettes de ce monde si étranger à nos yeux, l'univers des plateaux des tournages ainsi que la vie quotidienne de ces stars : luxe, drogue, arnaque et sexe. A la manière des "Affranchis" de Scorsese, cette frasque relate l'ascension puis la descente aux enfers du protagoniste dans ce monde fataliste et fantaisiste, le tout filmé avec aisance. En effet, la réalisation est très bonne, les décors sont simples mais réalistes, la mise en scène dynamique est efficace. Dans le rôle titre, nous retrouvons Mark Walhberg qui signe une excellente interprétation, c'est grâce à ce rôle qu'in connaîtra la célébrité qu'on lui doit aujourd'hui. Il est accompagné du très bon Burt Reynolds, de la ravissante Julianne Moore, et du regretté Philipp Seymour Hoffman (R.I.P). Mais "Boogie Nights" n'est pas parfait, le rythme est assez irrégulier à cause de quelques longueurs dans la seconde partie du film en grande partie due à la longueur imposante de la bobine (plus de deux heures et demie tout de même). L'histoire reste sans rebondissements et assez prévisible même si le sujet abordé est plutôt original. Ainsi "Boogie Night" est un bon petit film, ni plus ni moins, où Mark Walhberg excelle dans son rôle de hardeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    un pure délice c'est maîtrisé à la perfection , bon à part ce gros porc d'insupportable de seympour hoffman , j'ai trop kiffé l'univers des films de boules dans les seventies en plus y a nina hartley qui a un petit l'un des actrices de films de boules les plus sexy et bandantes es années 80 dommage y pas traci lords.
    Wahlberg est impressionnant même dans la peau d'un teenage boy pas évident et Moore est délicieuse une pure réussite
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    un pure délice c'est maîtrisé à la perfection , bon à part ce gros porc d'insupportable de seympour hoffman , j'ai trop kiffé l'univers des films de boules dans les seventies en plus y a nina hartley qui a un petit l'un des actrices de films de boules les plus sexy et bandantes es années 80 dommage y pas traci lords.
    Wahlberg est impressionnant même dans la peau d'un teenage boy pas évident et Moore est délicieuse une pure réussite
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    Boogie Nights est l'une des Œuvres les plus cultes de son réalisateur, d'ailleurs quel dingue ! D'entrée de jeu, ce plan à lui seul tire la quintessence de toute une idée de cinéma, une vision au sens large que seul un passionné peut ressentir et retranscrire de telle sorte. Paul Thomas Anderson pour son deuxième long-métrage parviens déjà à concrétiser toutes les envies démentielles de son esprit pour les assembler sur deux heures et trente minutes virevoltantes, incroyables, incandescentes. J'arrête avec les superlatifs, tout du moins, pour cette partie.

    Mon second visionnage ce soir de ce film est venue réveiller mes souvenirs de juillet 2014. Les Artistes de ce film n'y sont évidemment pas pour rien. Heather Graham, Burt Reynolds, William H. Macy, Julianne Moore, John C. Reilly, Don Cheadle, Phillip Seymour Hoffman, Luis Guzman et surtout Mark Whalberg viennent s'offrir là leurs plus grands rôles ( ou presque ) de leurs carrières respectifs ! On rit beaucoup, y compris lors de certaines situations très violentes, l'ironie de Paul Thomas Anderson fait des merveilles sur ce point. Le regard vitreux en fin de film de Dick et de ses deux compagnons dans le salon de Rahad ( Alfred Molina complètement habité ! ) agrémente toute cette aliénation. D'ailleurs, puisqu'il est question de regard, avant de nous faire basculé, Boogie Nights nous démontre son étincelle. Dick peut encore servir d'exemple, mais pour le coup c'est cette fois-ci Jack qui m'a le plus frappé lors de ce second visionnage. Burt Reynolds est absolument divin dans sa composition, c'est de lui qui part le tout. Comme quoi mes résolutions sur les superlatifs ...

    La fresque, ou alors la chorale de PTA file à toute allure à tel point que le temps défile à toute vitesse. J'ai cependant très envie de m'arrêté sur quelques moments de ce film, particulièrement cette scène croisé ou la violence résonne de touts les cotés. spoiler: Ce passage ou Dick se fait démolir par ses types après sa tentative raté de prostitution tout comme le passage à tabac de cet étudiant par Rollergirl et Jack après " l'incident " de la limousine, sans oublier Buck et son petit tour sanguinolant à la Boulangerie du coin continue de marquer ma rétine et charcute mes émotions tant il y'a dans ce geste tout un développement, une connexion à la fois somptueuse mais aussi destructrice que salvatrice. Le suicide de Little Bill après l'énième tromperie de sa femme ( qu'il assassine en peu plus tôt ) questionne également la faiblesse et la blessure profonde d'un homme qui perd toute illusion.
    Anderson, ne justifie rien, il appuie, le parloir entre Jack et le Colonel n'a cependant pas tout à fait la même connotation, le seul regard réprobateur et condamnant de ce film. Une scène affreuse, magnifiquement mis en scène. Tout le paradoxe viens de cette idée à déconstruire le beau du laid, à les confondre, à transgressé les règles, les codes, les attentes. L'étalage de l'Art de ce cinéaste se transmet dans cet amour inconditionnel pour la réalisation, on prend.

    Boogie Nights se targue d'être bon partout, tout le temps, en met plein partout et donne des complexes à beaucoup d'entre nous ... Même sa B.O est impeccable !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    un pure délice c'est maîtrisé à la perfection , bon à part ce gros porc d'insupportable de seympour hoffman , j'ai trop kiffé l'univers des films de boules dans les seventies en plus y a nina hartley qui a un petit l'un des actrices de films de boules les plus sexy et bandantes es années 80 dommage y pas traci lords.
    Wahlberg est impressionnant même dans la peau d'un teenage boy pas évident et Moore est délicieuse une pure réussite
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    40 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Le réalisateur dépeint toute une époque comme suspendue dans le temps avec brio. Aidé par ses acteur qui sont formidables Boogie nights est une fable désenchantée qui captive tout du long. 16/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Paul Thomas Anderson livre un film original, parfois drôle, et souvent violent sur le thème de la pornogrpahie. Un thème finalement peu abordé par le cinéma traditionnel mais qui prend tout son sens ici. On y découvre un monde peu connu, celui de la San Fernando Valley au Etats-Unis. Véritable mecque du porno mondiale, le film montre bien l'esprit qui règne sur ce petit coin de Californie où sexe rime avec business.
    Et pour ceux qui ne serait pas convaincu, spoiler: on voit l'argument principal de Marky Mark à la fin du film
    !
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