Paul Thomas Anderson est sans doute l'un des réalisateurs les plus admirables de ces 10 dernieres annees.
Avec Boogie Nights, il signe son deuxième long métrage après Sydney.
San Fernando Valley, 1977. Un jeune plongeur qui travail dans un NightCub va faire la rencontre inattendus, mais neanmoins espere, celle d'un realisateur pornographique, Jack Horner. Car Adams ne sait rien faire, mais il détient en sa possesion une chose unique. Son pénis.
Bien entendus, la vie que mene Adams entre un père muet et une mere folle hysterique, va soudainement basculer, lorsque apres un affrontement face a sa mere, il decide de quitter le domicile famillial, pour un autre plus chaleureux, la pornographie.
Un scénario a priori convenus, mais duquel se détache Anderson, pour dépeindre à la fois le star-system, mais aussi la nature d'une oeuvre cinematographique.
On prend plaisir à voir ses personnages se débattre, pour enfin obtenir une condition qu'il mérite. Comme le cinéaste qui veut présenter, partager, donner son oeuvre. Véritablement subsersif, pas seulement dans sa construction narrative mais aussi de sa mise en scène. Qui retient forcement l'attention, car on se régale et s'amuse des plan-sequence qui traverse le film, au moment les plus jouissifs. C'est donc une construction élaboré, dans un univers mal et peu exploité, qu'on retrouve des petits bijoux de mise en scene. Mais aussi parce que la créativite abondante de certains plans sont tout simplement delicieux (introspecton de la caméra).
Avec une palette d'acteurs tous plus remarquables les uns des autres. Un Mark Wahlberg stupefiant dans le role du pauvre paume propulser sur les devants de la scene. Julian Moore méconnaisable, nous livre une perfomance à couper le souffle tant l'originalite de son interpretation transpire la sincerite. Burt Reynolds, qui prouve avec sa sagesse, son élegance et presence inimitable. Heather Gram, tout à fait credible dans le rôle de la Rollergirl. Enfin, le casting, royal, est une des forces principales du film. Pour qui tous ont une lueur tout à fait plausible et immediate.
De plus, on retouve une illustration sonore tout à fait typique d'Anderson. Mélange mélo-rock, dans une atmosphere toujours foisonante d'explications.
En conclusion, le film opere comme par magie dans sa forme et son contenus, par la meastria de Paul Thomas Anderson. Donc à voir de toute urgence!