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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 août 2009
Un film qui relate la vie d'un acteur porno sur fond de disco fin des années 70 début 80. Le film est quasiment en deux parties, assez dérangeant et violent parfois, en tout cas surprenant. C'est finalement assez réussi pour un sujet aussi délicat, malgré quelques longueurs. Le tout reste quand même insuffisamment approfondi. L'interprétation des acteurs est réussie notamment celle de Burt Reynolds.
S'il n'y avait qu'un film à retenir de la filmographie de Mark Walhberg, se serait incontestablement Boogie Nights. Il s'agit DU film qui a révélé son talent au grand public. Derrière la caméra, Paul Thomas Anderson dirige d'une main de maître ses troupes et nous offre sur un plateau d'argent un biopic détonant sur le plus célèbre et tumultueux acteur porno américain.
Après un premier film prometteur, Paul Thomas Anderson s'impose ici comme le cinéaste le plus talentueux de sa génération avec ce film que Robert Altman n'aurait pas renié, tant les personnages sont nombreux et décortiqués par la caméra virevoltante de son réalisateur qui ne cesse de prouver son sens de la mise en scène à grands coups de plans-séquences d'une incroyable virtuosité. Il nous plonge dans le monde du porno des années 70 et 80 et parle non seulement de cette industrie à part mais aussi de celle du cinéma (le succès et le bonheur dans les années 70 avec le Nouvel Hollywood, le retour des studios et l'industrialisation de la vidéo dans les années 80), nous attachant à des personnages sympathiques mais qui sont tous des losers (le réalisateur de porno qui veut faire un film artistique où les gens seraient aussi attachés à l'histoire qu'à leur masturbation, l'actrice paumée qui projette son désir materne vers les autres, l'acteur qui ne cesse de changer de look, le technicien qui se fait cocufier par sa femme en public). D'une durée de 2h30, "Boogie Nights" est enivrant, surprenant (l'hallucinante scène avec un Alfred Molina déjanté), aussi drôle que dramatique et porté par un casting exceptionnel (Mark Wahlberg, Burt Reynolds dans le meilleur rôle de sa carrière, Julianne Moore ou encore Philip Seymour Hoffman).
Excellent film, drôle et poignant. La réalisation est réussie (plusieurs plan-séquences sublimes), le casting et la BO assurent... Un peu longuet sur la fin, la dernière demi-heure s'éternise. Sinon, un film qui ce suit agréablement, nous plongeant dans l'univers porno des années 70-80. A voir.
Second long métrage et premier chef d'oeuvre de Paul Thomas Anderson (il y'en aura d'autres...). Ce film est une véritable démonstration de mise en scène, très scorsesienne, avec de nombreux plan-séquences, et une maîtrise incroyable. Le monsieur, ne manquant pas de talents, a aussi signé l'excellent scénario qui narre la grandeur du milieu du porno des années 70, avant sa décadence dans les années 80. On dira se qu'on veut du porno, cela reste un milieu intrigant. L'histoire ne manque pas d'humour et nous propose une bande de beautiful losers très bien croqués et admirablement interprétés par un casting 4 étoiles (Julianne Moore, Marc Walhberg, Philip Seymour Hoffman, Don Cheadle, Burt Reynolds, Heather Graham, John C. Reilly, Alfred Molina, William H. Macy, ouf... certains étaient alors à leurs tout débuts et sont devenus des acteurs importants à Hollywood...). Ah, et puis j'oubliais : la B.O. est d'enfer !
J'ai été déçu par ce film... En m'attendant à voir un biopic de John Holmes (l'acteur porno célèbre au membre de 32 centimètres) je pensais que le film traiterait de la déchéance, d'une descente aux enfers d'un acteur... Eh bien non... Le film n'évoque même pas le problème du VIH qui pourtant à décimer un grand nombre de pornstar dans les années 80... mauvais...
Aborder intelligemment le phénomène porno dans les années 1970, personnellement, ça m’intéressait pas mal… Parce oui, ça ne pouvait qu’être intelligent, puisque c’était Paul Thomas Anderson qui était aux commandes (et d’après la bonne société, il parait que c’est un réalisateur intelligent). Alors certes, je ne dis pas, il y a un ton dans ce « Boogie Nights » qui parvient à saisir quelque chose, aussi bien dans l’innocence, la jouissance mais aussi la vacuité de cette forme de « libération » des mœurs… Mais bon, pour moi le film souffre malgré tout de deux énormes faiblesses. La première, c’est Mark Wahlberg qui, comme toujours, me surprend par son manque hallucinant de charisme et de relief. Enfin l’autre gros souci c’est le manque de réflexion que le fameux Anderson a investi dans son sujet. Visiblement, aborder le monde du porno lui suffisait comme audace puisque mis à part son cheminement global, le film ne dit rien. Du coup il comble. Et il comble avec quoi ? (Qui a dit « avec sa bite ? » - Non mais !) Il comble avec du graveleux de bas-étage. Et franchement, une fois ça peut être drôle. Beaucoup c’est un lassant. Tout le temps c’est juste méga lourd. Le seul plan de fin résume pour à lui seul la démarche qui semblait guider de l’ami Paul (le film finit en montrant la grosse bite du héros). Finalement, plus qu’un vrai regard sur ce monde, « Boogie Nights » ne propose en fait qu’un œil racoleur et voyeur… Pas conquis…
Ce film ressemble à un documentaire très réaliste sur le marché du film porno dans les années 70 & 80, mais c'est assez simpliste, indigeste, vulgaire et parfois choquant. Les 30 dernières secondes du film sont assez surprenantes, on comprend pourquoi le personnage a été 'choisi' pour ce métier-là.
Avec la mise en scène virtuose d'un Scorsese et la narration ambitieuse d'un Altman, accompagné d'une interprétation irrésistible des acteurs, Boogie Nights s'impose sans mal comme l'un des plus grands films des années 90. On disait sûrement déjà à l'époque que PT Anderson ira loin...
Plongée sans apnée dans les coulisse du monde du porno, menée façon chorale par Paul Thomas Anderson, qui récidivera avec Magnolia. Le choix de Whalberg parait intéressant et Burt Reynolds mérite ici de rappeler au public qu'il sait jouer. L'aventure choisit de ne pas sombrer dans la tarantinade, quoi qu'en s'y essayant plusieurs fois, mais s'attarde plutôt sur le thème grandeur et décadence, ce qui d'un point de vue phallique peut constituer une métaphore amusante. De fait, l'atmosphère est plus proche d'un Casino de Scorcese (toutes proportions conservées) que d'un glauque qu'on aurait pu craindre, le réalisateur préférant présenter ce petit monde du porno comme un lieu familial et bariolé. Que cela soit juste ou non, en tout cas, le choix fonctionne et l'on suit sans déplaisir ces tribulations d'un Rocco en herbe.
La vie d'un acteur pornographique, et toute l'industrie qui s'y découle...
Franchement le sujet est original et vraiment osé ! Ayant beaucoup entendu de bien de PTA je me demandais ce que ça allait donner...
Mais pour ma part je n'ai pas accroché au film. Je n'ai vraiment pas trouvé d'intérêt là dedans, ou très peu. Le film est globalement plat, il ne se passe pas grand chose... j'ai l'impression qu'il tourne en rond, hors pour un film d'une durée aussi longue, c'est quand même regrettable.
Mark Wahlberg signe une performance honorable, mais bon, le film ne m'a pas intéressé pour autant.
Mon deuxième P.T.Anderson après There Will Be Blood et quelle bonne surprise! Un sens de la mise en scène aiguisé et un scénario béton, du grand cinéma!