Derniers Avis sur Postman

Très fan de Kevin Costner acteur, j'ai revu son western post-apo de 1997 avec l'envie de réévaluer ce-dernier, quelque peu mal aimé de la critique au moment de sa sortie. Fidèle à mon souvenir, le film est bien cette longue tirade anti-totalitaire qui enfonce des portes ouvertes et dégouline de patriotisme US, avec ses discours galvanisants gênants, ses sacrifices inutiles, etc... Donc bof, trois heures d'un film primaire et simpliste.

D’un autre cote, un film qui me semble très ennuyé est Messager du futur, parce qu’il a été joué et réalisé par la même personne (Kevin Costner) aussi parce les spectateurs ne conseillaient pas de le voir et espéraient y croire aux prophéties. L’histoire raconte les états unis sans lois après une guerre apocalyptique qui a détruit la civilisation, ce qui rend le film très ennuyeux et commun. A mon avis c’est un film dans lequel les spectateurs s’attendaient a avoir une prophétie qu’ils n’ont jamais vue, je ne recommande pas de le regarder parce que est très neutre.

L'opinion générale n'a rien à voir avec ce film. C'est un navet. Kevin Costner n'a décidément aucun talent pour créer un monde post-apocalyptique. Son film est niais. Même les personnes qui l'encense sur ce site disent que ses films sont niais, c'est tout dire. The Postman est adapté d'un roman de David Brin publié en 1987. Nous avons un "héros" qui erre dans une Amérique réduite en cendres. Par hasard, il trouve un uniforme de facteur qu'il endosse et ainsi il se crée un personnage. Il n'y a aucun second degré à attendre, ni une once d'humour. Nous sommes dans un premier degré primaire. Comme l'habit fait le moine, l'uniforme fait le facteur. Et sans employer des anglicismes pour faire genre - je maîtrise la langue de Shakespeare ou plutôt celle de Donald Trump - , ce film est une insondable "shit". Le "héros" se donne comme objectif de permettre aux survivants de renouer des liens entre eux, ce qui est louable. Mais que viennent faire dans cette galère de méchants seigneurs de guerre de pacotille. Le Facteur redonnent peut-être espoir mais il n'invente rien. Il ne fait que reprendre un vieux rôle sans innover. Et ainsi permettre la re-fondation d'une Amérique imbue de son idéologie hégémonique aux accents trumpistes. Le seul souhait du "héros" est de revoir le salut au drapeau américain. Il souhaite un retour au passé, c'est-à-dire à notre présent sous l'emprise de la culture américaine. Ainsi, nous avons une fiction totalement réactionnaire.

Gros coup dur de penser que ce film suit Danse avec les loups, en Kevin Costner réalisateur. Dans ce film post-apocalyptique trop conventionnel malgré une plutôt bonne entame, Costner nous fait part de son patriotisme idéalisé. Les États-Unis dans leur diversité mais unis pas leurs valeurs de liberté face à l'obscurantisme (les États-Unis face aux pays du golfe). Une vision assez clivante, surtout pour nous autres européens, mais qui est fait avec beaucoup de bon sentiment. Postman est mignon pour ne pas dire niais, parfois limite nanardesque et sens surprise. Le divertissement opère tout de même et c'est l'essentiel.

7 ans après « Danse avec les Loups », Kevin Costner remet le couvert pour une sorte de western post-apocalyptique mais la réussite, ni le succès ne furent au rendez-vous. Ça se regarde mais 3 heures de niaiserie, de sentimentalisme et de patriotisme c’est beaucoup trop et surtout dommage parce que l’idée de base est intéressante.

Sous noté, j'aime bien ce film. L'idée du mec qui se laisse arnaquer par son arnaque, dépassé par son propre personnage, qui fini par lui révéler sa nature profonde, rien que ça c'est ça vaut le coup. Et puis un post-apocaliptique optimiste, c'est cool, c'est un peu plus original que ce à quoi on s'attend. Le film a peu être des faiblesses... comme la nature humaine, personne n'est parfait et du coup l'oeuvre reste attachante et n'en déplaise aux fâcheux, le Postman est un super film que j'ai vu plusieurs fois avec grand plaisir, et il est débile de vouloir le comparer à Danse avec les loups (excellentissime) qui lui a bien fait de l'ombre ; comparez plutôt avec Waterworld, et là... postman devient un chef d'oeuvre ! ;)

Le film dure bien trop longtemps, il est rallongé à cause de centaines de scènes gnangnan qui ont pour raison de valoriser les Etats-Unis, c'est de la propagande à peine déguisé aux travers de scènes ridicules. Le film n'est pas cohérent avec son univers, le postulat de base est très apocalyptique, on peu a peine boire l'eau qui est ultra contaminé et ce postulat disparait deux trois scènes plus tard où on se rend compte que le monde n'est finalement pas très hostile. Le film est sauvé par quelques idées qui sont bonnes mais trop distillé et il y a des plans qui sont assez grandioses.

En 1998 Kevin Costner a définitivement basculé de l’autre côté. Après avoir régné sur le box office du début des années 90 et glané quelques oscars avec l’excellent « danse avec les loups », le début de la fin avait été amorcé avec Waterworld (que personnellement j’avais trouvé pas mal), mais qui est un film clairement malade. Avec Postman personne ne semble lui avoir dit qu’il était en train de faire n’importe quoi et le résultat à l’écran est assez horrible. Tout d’abord son histoire à laquelle je n’ai jamais cru et qui est plus risible qu’autre chose (ha le facteur, dernier héros de l’Amérique). Deuxièmement ses personnages tous aussi inintéressants les uns que les autres, s’il faut un bon méchant pour faire un bon film par exemple alors Postman est extrêmement mauvais. On est jamais mieux servi que par soi même alors Kevin Costner va se glorifier lui même dans son film, se taillant un rôle de héros parfait, sauveur d’une Amérique en ruine sur son cheval qui galope au ralenti. Sa mise en scène est boursouflée et ridicule. Et puis peut être le pire dans tout cela: c’est interminable, trois heures pour ne pas raconter grand chose c’est du supplice. Je dois être honnête je l’ai regardé en deux fois, d’une seule traite je pense que je ne serais pas arrivé au bout. Bref c’est une catastrophe absolue, un film aussi raté qu’il est prétentieux à l’image de son acteur réalisateur à ce moment de sa carrière et qui ne s’en est jamais vraiment remis depuis.

Vu le 05/02/2021.
Bon, j'ai quand même du mal à comprendre l'avalanche de mauvaises notes sur ce film, ce film a été conspué à sa sortie et bien moi, c’est la 3è ou 4è fois que je le regarde et j'apprécie toujours autant. Alors ok, Costner est mon acteur favori depuis "Danse avec les Loups", et ça fait 30 ans que ça dure donc forcément, mon sentiment est un peu biaisé, allez j'avoue. Mais quand même "the Postman" et "Waterworld" sont quand même d'excellents films avec de l'aventure du suspens,des moments d'émotion, de bravoure, de l'amour, bref de l'excellent cinéma.
En tout cas moi j'aime, et les gouts et les couleurs...
"The Postman" est donc un duel entre "le Facteur" (Kevin Costner) et le Général Bethlehem joué par Will Patton. Un Facteur qui le deviendra en milieu de film en trouvant par hasard un uniforme dans une vieille carcasse de véhicule. Ce que j'aime bien dans ce film, c’est que contrairement aux films d'aventures classique, on a pas un héros tout puissant d'entrée de jeu. Pendant la 1ère partie du film, notre Facteur est plutôt peu sur de lui, un peu manipulateur, il essaye de faire sa place, de survivre en trouvant de la nourriture, il n’est pas, comme il le dit lui-même, un guerrier, plutôt un homme pacifique. et c’est devant l’espoir qu'il va susciter auprès de la population qu'il va finalement forcer sa nature et devenir un meneur d'hommes. Bethlehem lui est plutôt un tyran qui n'hésite pas à tuer pour faire régner l'ordre en imaginant être le messie qui sauvera le monde
Costner a aussi le chic pour trouver des actrices qui sont pas des canons absolus physiquement, mais qui ont quand même un sacré paquet de charmes: on avait eu Mary McDonnell dans "Danse avec les Loups", puis Mary Elizabeth Mastrantonio dans "Robin des Bois" et enfin Jeanne Tripplehorn dans "Waterwolrd". Cette fois c’est la très jolie Olivia Williams qui sera la compagne féminine de Kevin, un choix fort judicieux, car elle est douce et belle mais c’est aussi une femme de caractère (quand elle brule la maison).
Un beau film d'aventure qui mélange post-apocalyptique et moyen-age , on en prend plein les yeux pendant 3h, surtout Costner qui est remarquable d'autant qu'il est parfaitement accompagné par la VF de l'excellentissime Bernard Lanneau

Simple et efficace dans son jeu comme toujours, Kevin Costner réalise un film qui rappelle simplement qu'il est un grand du cinéma, aussi bien devant que derrière la caméra.

Contrairement à beaucoup d'avis; je trouve ce film excellent en tous points.....L'histoire, la réalisation

Film flingué par la critique à sa sortie car Kevin Costner avait réussi à faire un carton avec son film précédent, "Danse avec les loups", en se passant des majors. Ce dernier avait surpris tout le monde, mais son successeur, ils l'ont pas raté ! Et pourtant, Postman est excellentissime. Bien plus intéressant à revoir même que Danse avec les loups. Tout un monde post-apo très cohérent - qui a largement influencé le post-apo actuel façon Walking Dead - un scénario épique parfaitement mené du début à la fin, un méchant très très réussi, des personnages secondaires sympathiques et au final un film qui propose plus une grande expérience immersive qu'une simple histoire comme dans les films lambda. Je l'ai vu souvent et à chaque fois, c'est un régal du début à la fin. Inusable.

Un film qui ne méritait pas une critique aussi cassante à sa sortie. Un scénario qui de mon point de vu est loin d'être médiocre. Dans une atmosphère post-apocalyptique, la société Américaine tente de se relever par petits groupes par-ci, par-là, sous la domination d'un Tiran et de son armée. Un homme que l'on nomme le facteur défiera cette homme et défendra l'opprimé. Kevin Costner ouvre l'œil de sa carmera sur de magnifiques paysages ensoleillés et enneigés, dans des environnements branchés western ( habitats en bois, chevaux comme moyen de locomotion, sa tire à la carabine et au pistolet ) des cascades réussies, aux prises de vu non étourdissantes créant un spectacles divertissant. Kevin Costner toujours parfait dans son rôle, malgré un trop plein de sentimentalisme. Quant aux autres acteurs je n'ai vu aucune fausses notes, ils font leur job. Les moments romantiques, sont omniprésents et très naïves, créant des lenteurs au film. Certaines scènes auraient pu être coupées au montage ou réduites ( la volonté d'avoir un enfant, beaucoup de faces à faces au blabla envahissant, une séquence du téléphérique qui n'apporte rien au spectacle ) ce qui aurait ajouté plus de dynamisme au film. Le chauvinisme Américain est beaucoup trop présent dans cette réalisation, pouvant devenir écoeurant. Un long long métrage aux panoramas saisissants ou l'action et l'émotion se combinent avec la force des années 90. Certes, ce film n'est pas un chef d'œuvre, mais n'est pas non plus un navet et se laisse regarder avec plaisir. IL Y A PIRE;

Fort du succès de son premier film – le magnifique Danse avec les Loups –, Kevin Cosner a l’idée de réinjecter la sève de son triomphe dans l’odyssée d’un vagabond errant parmi les ruines de la civilisation et qui, pour rétablir un semblant d’humanité, s’improvise facteur. Idée originale, empruntée au roman dont le métrage est l’adaptation, qui nécessitait un héros proche de la démence ou en proie à un traumatisme intérieur pour rendre crédible cet improbable périple. On pense à Mad Max, on pense à Waterworld (qui ressemblait déjà à Mad Max, au demeurant). On pense aussi au cinéma de Werner Herzog, notamment à Signes de Vie où l’on pouvait suivre la folie naissante d’un soldat terrifié par le Néant et par l’idée de prendre racine dans un territoire stérile. Rien de tout cela dans Postman. Ne s’y trouve que l’autocélébration sous forme d’épopée de trois heures d’un Cosner en roue libre qui énumère les poncifs les plus insignifiants en guise de trame, les images les plus éculées au cadrage approximatif, les jérémiades sur fond de martyre patriotique. Parce qu’il n’évolue jamais dans le monde qu’il parcourt, notre postier des temps futurs plaque sur l’extérieur sa seule volonté et enferme le film dans un volontarisme déplaisant, pour ne pas dire dégoûtant. Seule la partition baroque de James Newton Howard apporte un semblant d’intérêt à une œuvre nourrie par le culte de l’ego, et dans laquelle le cinéma ne pointe guère le bout de son nez.

Un bon film post-apocalyptique avec Kevin Costner très bien réalisé, généreux en paysages naturels, en aventure et en durée. Loin des films post-apocalyptiques habituel où aucun espoir ne subsiste, la force de post-man est de relater la restauration de l’état, The Postman n’est pas le récit d’une simple course à l’essence ou à la subsistance, mais l’histoire d’une véritable révolution. Un bon film qui se donne à voir, sans effets tonitruants. Un film d’anticipation, presque un film politique, de qualité et efficace, à travers la restauration d’un service public : la poste !