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davidgainsbourg
30 abonnés
362 critiques
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0,5
Publiée le 27 avril 2013
Aucun intérêt. Histoire nulle, acteurs bof, dialogues qui n'en finissent pas, combats mal filmés, bref j'ai perdu 1h car vous imaginez bien que je ne suis pas resté plus longtemps...
Une fois encore , Wong Kai Wai nous offre un objet esthétique à l'extrême: usant d'effets de ralentis, de jeux de reflet, de clairs-obscurs, de flous artistiques...le tout surabondant. Si la démarche est méritante, la joliesse en est pour le moins agaçante et peu convaincante.
J'ai adoré ce film. Les acteurs jouent très bien, les scènes sont magnifiques et les paroles ont plein de sens. Un film à la fois historique et philosophique. Certaines scènes sont touchantes.
Le film est esthétiquement magnifique. Par contre, la réalisation pêche un peu, le scénario manque de rythme provoquant des moments d'ennui assez longs. Globalement, ce film est décevant.
J'ai vraiment beaucoup aimer The Gandmaster. Les combats sont trés visuels et esthétiques ce qui m'a beaucoup plus. Les acteurs sont loins d'etre mauvais. J'ai juste trouvé le scénario un peu trop evasif. Le film possede meme de bons dialogues qui sont loin d'etre rasant comme les morales des films de combats de serie B.
Un film aux images sublimes, à la musique inspirée et envoutante, mais qui manque d'un scénario à la hauteur... Le fait que l'histoire soit racontée de façon éclatée, avec des flashbacks sans arrêt et des passages lents, ne permet pas d'avoir un film totalement cohérent et compréhensible. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais Wong Kar Wai reste un très grand cinéaste, il sait magnifiquement filmer (la séquence de combat sur le quai de la gare est splendide).
La vie de Ip Man de 1936 à 1954 et sa rencontre avec Gong Er, fille du grand maître respecté des arts martiaux... "The Grandmaster" a dés le début au moins une qualité inattaquable, la seule vraiment constante de ses deux heures de film : sa mise en scène. Wong Kar-waï orchestre des combats d'une beauté brutale et poétique, filmant au ralenti les habits et les chaussons voltiger et les poings et les pieds mutuellement s'entrechoquer. Dans un écrin poussiéreux et désespérément sombre, il soigne son image jusqu'à l'épuisement, cédant sans cesse au gimmick du plan saccadé et au ralenti somptueux. Hélas, ses personnages sont à l'image de cette mise en scène : classe. Mais c'est tout. En forçant sur l'image et en recherchant la perfection visuelle et sensitive, le cinéaste oublie de donner à chacun de ses protagonistes une réelle profondeur, excluant toujours l'émotion quand il y a besoin. Dans cette peinture mouvante du kung fu, ils déambulent dans des ballets magiques comme des ombres chinoises. On les observe arriver. Combattre. Puis repartir, au sein d'une histoire qui n'en est pas vraiment une tant la ligne narrative s'avère confuse et finit vers l'achèvement de l'oeuvre par s'éparpiller et ne devenir que le prétexte à de toujours aussi belles scènes de combat, comme celle sur le quai de la gare. Pour preuve, les apparitions furtives du personnage de La Lame, dont on se demande bien l'utilité dans le montage haché, alternant les segments de Gong Er et de Ip man avec plus ou moins d'harmonie. Plus approche la fin, plus "The Grandmaster" donne l'impression d'être moins un biopic du maître Ip Man qu'un objet d'expérimentation aux cadres et à la lumière toujours aussi soignés. Un parti-pris qui laissera de marbre ceux qui s'attendaient à obtenir de "The Grandmaster" l'oeuvre ultime sur le maître de Bruce Lee, mais qui ravira n'importe quelle pupille sublimant même les passages les plus faiblards d'un scénario ratissant étrangement trop large malgré la sensation d'un huis clos permanent. Si peinture de Chine il y a, ce sera celle de l'intérieur.
A éviter. Film sans budget (la moitié des scènes de combat se passent sur un quai de gare désert dans le brouillard). Héros sans charisme (il ne lève pas le petit doigt pendant la domination japonaise, laissant mourir ses enfants de faims ...). Combats moyens. Histoire ennuyeuse et sans relief . Mal filmé, les ralentis provoquent des sauts d'images et la caméra passe souvent derrière des objets pour masquer la pauvreté des décors. Bref, autant les 2 premiers "ip man" étaient bien, autant celui-ci est mauvais.
Un film intéressant sur l'histoire du Kung Fu et un peu sur la Chine entre tradition et honneur, à travers ce portrait plus ou moins fantasmé d' Ip Man. Un peu trop esthétique à mon goût (ralentis et gros plans à foison) surtout dans les scènes de Kung Fu où l'on ne se rend pas compte de la beauté de cet art comme dans les "Drunken Master" ou les 'Il était une fois en Chine".
Quand Wong Kar Wai rend hommage au Kung-fu ! Neuf ans après 2046, WKW revient au cinéma chinois avec un hommage au Kung-fu esthétiquement sublime et porté par deux de ses acteurs fétiches. Cependant, le récit dans sa deuxième partie est assez lent et confus de même pour la psychologie des personnages ce qu'on peut regretter.
The Grandmaster n'a pas le génie cinématographique de ses prédécesseurs mais reste une vraie prouesse esthétique et les combats sont d'une beauté rare au cinéma.
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète!
En principe, nous ne voulons jamais trop connaître en avance le contenu des films que nous allons voir. Mais là, pour "The Grandmaster" de Wong Kar Wai, nous qui ne connaissions rien en kung-fu et très peu en histoire chinoise, nous étions un peu perdues au départ. Ce n'est pas un film d'action, ni un film à suspens avec des caractères bien définis, mais une succession d'images mélancoliques qui célèbrent la beauté des Arts Martiaux. Alors nous nous sommes laissées submerger par cette beauté. La pluie n'a jamais été aussi bien filmée; mais ici la pluie n'est pas triste, mais sert à embellir la chorégraphie du ballet du kung-fu, une chorégraphie extraordinaire, par une totale maitrise du corps et du mouvement ! Les ralentis soulignent - un paradoxe- la rapidité des mouvements. Les gouttes giclent sur tous le côtés, perlent sur le chapeau, les visages. Les images paraissent monochromes, on se croit dans un film en noir et brutalité même reste esthétique, lorsque les longs manteaux voltigent dans la neige. Comme Wong l'a dit lui-même, il aurait pu appeler son film "il était une fois le kung fu", en rappelant les films de Sergio Leone. Les scènes et le décor frisent la perfection que l'on retrouve dans chaque détail. C'est un régal visuel, un film dans un seul but esthétique ! Mais n'est ce pas au détriment du récit et de l'hommage à la philosophie même du kung fu dans lequel le spectateur se perd ? Parce que le metteur en scène lui-même semble se perdre dans la complexité de son oeuvre, il y a même des personnages qui disparaissent . Nous avions tant aimé Wang depuis "In the mood for love" avec déjà Tony Leung , prix d'interpretation masculine du festival de Cannes 2000 et la belle Ziyi Zhang depuis "Tigres et dragons", "Le Secret des poignards volants", ou encore "Mémoires d’une geisha". Comme dans "In the mood for love" Wong montre une attirance profonde entre deux personnages mais qui doivent affronter leurs différences. Alors un film à conseiller ? Oui, pour l'esthétique poussé jusqu'au paroxysme.
Un très beau film. Il faut aimer le genre de films biopic mêlant arts martiaux. Tous ceux qui vont voir le film pour voir de l'action à ne plus voir les coups de poings défiler seront déçus. On peut trouver des scènes de combat mais l'important n'est pas la quantité mais la qualité, remarquablement filmé avec des chorégraphies spectaculaires. Bémol toutefois avec un Tony Leung charismatique qu'on ne voit pas assez. Zhang Ziyi est exceptionnelle dans ce film, dommage que son talent ne soit pas reconnu. Un film pour les amoureux de films d'arts martiaux chinois.