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    The Grandmaster
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    3,3
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    484 critiques spectateurs

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    49 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 avril 2013
    "The Grandmaster" est un film intéressant et qui envoie du lourd sur certaines scènes, qui s'imposent comme magnifiques, surtout d'un point de vue visuel, on s'en prends plein les yeux. Mais voilà, si on peut louer les qualités esthétiques du film et l'interprétation des acteurs, le scénario se perd un peu en conjonctures. Faute à 10 ans de préparation (tout de même !) pour ce film, on peut imaginer que différentes tournures ont été envisagées, ébauchées, puis évincées. Le film est un peu comme un palimpseste et ça se voit, les nombreuses réécritures apparaissent entre les lignes et au travers de la pellicule. Il y a notamment pas mal de scènes inutiles (un peu de larmoyant aussi, c'est vrai), des personnages qui prennent trop d'importance par rapport à ce qui pourrait sembler être le récit principal (la vie de Yip Man), même si ceux-ci ne sont pas inintéressants. Au final on se rends compte que le réalisateur n'a pas vraiment su choisir, et c'est dommage, parce qu'il n'y a pas de tension à la fin de l'histoire (alors qu'elle est présente au début), pas vraiment de combat final ni d'enjeux, en fait, ça finit plus comme un biopic banal ou il ne se passe rien.

    C'est une copie un peu plus adulte, moins jouissive et limite "intello" que nous livre Wong Kar Wai par rapport à celle de Wilson Yip (Ip Man, Ip Man 2). L'acteur jouant le rôle principal fait un bon Yip Man, un poil arrogant, mais je trouve qu'il ne se bat pas assez. Il est vite éclipsé par d'autres personnages qui sortent d'on ne sait où, et c'est avec eux que le scénario emprunte des voies tortueuses. Faut bien dire à un moment du film, on se fait chier. Mais c'est tout de même intéressant.
    llafaye
    llafaye

    6 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2013
    Superbes images, du Wong Kar Wai pur sucre, belles chorégraphies. de combats. Ambiance très maîtres d'arts martiaux, entre le bio pic et la légende, bref, agréable si on se laisse guider par la narration, quelques fois énigmatique, mais c'est la tout le charme!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Je m'attendais à un film basé sur le kung-fu, ce qui est assez problématique quand on voit ce qu'il présente en réalité. A savoir 10% de baston et... 90% de bla-bla. Je pense ainsi que les grands amateurs de philo appliquée apprécieront sûrement. Aussi, j'ai accordé au moins deux étoiles grâce aux quelques scènes involontairement marrantes...
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Une histoire passionnante que celle d'Ip Man et Kong er , grands maîtres des arts martiaux en Chine . IP Man. Qui plus tard enseignera son art à Bruce Lee. Histoire où se mélangent un romantisme appuyé aux soubresauts de l'histoire de la Chine lors de son long conflit avec le Japon . Il y a beaucoup de beauté dans ce film c'est indéniable ! Autant pour les acteurs et actrices, les scènes de combats .... Mais à trop vouloir faire du beau on fait de l'esthétique à outrance . Les images des combats sont certes saisissantes qu'on est scotché d'admiration . Pour autant trop c'est trop et ça nuit parfois à l'ensemble en rendant la première heure un peu longue , Enfin (et j'ai vraiment apprécié !) la musique parfois lyrique (surtout pour les scènes romantiques) est excellente . En résumé Un Beau Film même si un peu trop ...
    m_queen
    m_queen

    217 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2013
    Je regrette vraiment les 2h perdues durant la projection. L'histoire est confuse, avec des scènes qui sont zappées (la mort d'un grand maitre quand même !!) et des flash back mal à propos. Que dire des combats?? Tous filmés sous la pluie; ah oui c'est joli mais pour ce qui est de la technique... Bof ! Bof ! Je regrette les "chorégraphies" des combats de Bruce Lee ou Jacky Chan.... N'y allez pas !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Un film magnifique, tous les plans sont splendides + le thème de la transmission des valeurs et du savoir brillamment traité. Du pur plaisir.
    jacohubert
    jacohubert

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2013
    Parcours scénaristique un peu confus mêlant rite philosophique à des scènes de combats sans grand intérêt voir grotesques mais ponctué par la scène du salon de thé où ZHANG ZIYI, au soir de sa vie, nous fait littéralement fondre dans un océan de tristesse, par son interprétation aussi magique que bouleversante. Ce seul passage conclu par une très émouvante "contre-façon"(sacrés chinois!) de la musique d'"il était une fois en Amérique" vaut absolument le détour. Le paradoxe de cette œuvre, c'est que le spectacle d'un kung fu qui cherche l'unicité de son art est à la limite de nous endormir jusqu'à la confrontation YIP MAN vs GONG HER qui initie le drame d'un amour impossible qui se veut incompatible avec les sentiments d'honneur et de fidélité. Une fois de plus, ZHANG ZIYI crève l'écran dans un film qu'elle porte quasiment à bout de bras par une prestation époustouflante. Les 5 étoiles , c'est pour elle.
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2013
    Wong Kar-wai est fidèle à son style élégant dans cette fresque historique, hommage au kung-fu.
    En dépit d'un zeste d'académisme, le récit est très prenant.
    Eldacar
    Eldacar

    52 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Après plusieurs années d'absence, Wong Kar-wai revient enfin avec "The Grandmaster", film pour le moins atypique. Pas vraiment un drame, pas non plus un biopic et pas tout-à-fait un film de kung-fu, mais un peu tout ça à la fois. "The Grandmaster" peut être classé dans la catégorie des grands films malades car il n'est pas à la hauteur de son ambition démesurée mais n'est pas pour autant sans qualités. Prenant la forme d'un récit éclaté, sont mêlés les destins de Ip Man et de Gong Er (cette dernière me semblant être le vrai personnage principal) à l'histoire de la Chine avec un grand H, les deux étant étroitement liés. Il y avait matière à faire plusieurs films et ont sent que des coupes drastiques ont étaient effectuées. Par conséquent, un certain nombre de sujets et de périodes sont tout juste survolées et de nombreuses zones d'ombres parsèment le film, le rendant parfois un peu confus. Le personnage de Ma San reste très mystérieux et ont aurait aimé en savoir plus sur lui de même que ne nous est pas dit pourquoi Ip Man fuit à Hong Kong. Et ce ne sont là que quelques exemples. Ces lacunes sont toutefois en partie comblées par la mise en scène de Wong Kar-wai, qui est d'une grande beauté malgré des ralentis omniprésents parfois jusqu'à outrance. Et contrairement à un certain nombre de film de kung-fu où ont a l'impression que le scénario et l'intrigue servent de prétexte à montrer des combats, dans "The Grandmaster" ils sont parfaitement justifiés et n'empiètent pas sur la construction des personnages.
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Un film à l'esthétique parfaite, de superbes chorégraphies de combats filmés comme autant de corps à corps, des dialogues très beaux sur la philosophie du kung fu, un zeste de romantisme et des acteurs irréprochables mais j'ai parfois eu l'impression de "juste" voir se succéder des scènes sublimes. 20/20 pour la forme mais le fond m'a moins convaincue.
    Anaïs M
    Anaïs M

    4 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2013
    Un monstre de beauté et d'esthétisme, on est epoustouflé devant les quelques scènes de combats qui sont d'une extreme qualité et la prestation des acteurs, malgré quelques longueurs et difficulté à suivre l'histoire si on ne s'y connait pas déjà un minimum on en ressort avec un bon
    ressentiment... Surtout pour les fans d'arts martiaux. Les amateurs d'action qui s'attendent à voir un bon film de baston risquent d'être deçu par contre.
    satheadz
    satheadz

    10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Des images magnifiques
    Mais une bouillie d'événements chronologiques, d'ellipses a n'en plus finir et encore un réalisateur qui fait s'entrainer ses acteurs comme des malades pour au final nous servir des plans ultras rapprochés et donc des combats qui en plus d'êtres rares sont impossibles a suivre
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2013
    "The Grandmaster" est un film fascinant, en ce qu'il nous montre combien la personnalité d'un réalisateur peut phagocyter le film de genre. On le sait, Wong Kar Wai porte ce projet depuis plus de dix ans, il y a eu 360 jours de tournage étalés sur trois ans, Tony Leung s'est fait deux fractures, la construction du décor de la maison de plaisir a nécessité six mois, le tournage de la seule première scène a pris un mois : tous les ingrédients sont là, mis en avant dans le dossier de presse, pour faire de ce film une légende, au côté de "Fitzcarraldo" ou de "Apocalypse Now". Et effectivement, on en prend plein les yeux de la première à la dernière image ; chaque plan est travaillé, quand bien même il ne dure que quelques fractions de seconde, et c'est le cas de nombre d'entre eux vu le montage syncopé et presque abstrait des scènes de combat chorégraphiés par Woo Ping Yuen ("Tigre et Dragons" et "Matrix").

    À travers le destin de Ip Man, Wong Kar Wai voulait raconter l'histoire des maîtres d'arts martiaux dans la Chine divisée entre le Nord et le Sud, ravagée par l'occupation japonaise et la guerre civile, et comment la plupart de ceux-ci ont pu pérenniser malgré tout leur art grâce à leur morale. C'est cet axe (et accessoirement le talent) qui différencie "The Grandmaster" de "Ip Man" (2008), de Wilson Yip, qui voulait faire de son personnage un héros de la résistance contre les Japonais, réduite à un affrontement sur les tatamis. Wong Kar Wai a donc centré son intrigue autour de la préservation et de la transmission d'un art, et cela nous vaut par moment des enjeux difficiles à suivre entre les tenants du Wing Chun, du Ba Gua, du Xing Yi et du Hung Gar. De plus, la structure narrative habituelle du réalisateur de "In the Mood for Love" faite de flashbacks emboîtés, de voix off et d'intertitres ne facilite pas toujours la compréhension littérale de l'intrigue, sans évoquer la ressemblance de Zhang Ziyi avec l'actrice coréenne Song Hye Kyo qui interprète l'épouse de Ip Man et qui m'a fait les confondre pendant la moitié du film !

    Mais les enjeux se décantent progressivement, et se résument à deux éléments : celui centré sur le personnage de Gong Er, la fille du vieux maître Baosen interprétée par Zhang Ziyi qui sacrifie son destin à la défense des enseignements de son père, et celui centré sur la relation entre Ip Man et Gong Er. Et c'est là où on retrouve la quintessence du cinéma de Wong Kar Wai, celui qui fait dire à Gong Er lors de sa dernière rencontre avec Ip Man : "Sans regrets, la vie serait dérisoire". La scène de leur première rencontre au cours du combat dans le Pavillon d'Or annonce leur destin, à l'image de ce ralenti sur leurs visages et leurs bouches qui se frôlent, suspension du temps et suspension dans l'espace qui évoquent violemment le désir inassouvi. Et ce n'est pas un hasard si c'est à Hong Kong qu'ils confrontent leurs regrets dans des scènes splendides : Gong Er confiant ses secrets à un mur tel M. Chow face à un arbre au Cambodge, ou les deux protagonistes filmés à contrejour et au ralenti dans la nuit de Hong Kong sur la musique de Shigeru Umebayashi.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Ça faisait longtemps, depuis In The Mood For Love en 2000 pour être précis, que je n’avais pas été touchée par un film de Wong Kar-Wai. Le romantisme esthétisé à l’extrême de 2046 m’avait laissée de marbre, et My Blueberry Nights était un film mignon mais décevant.
    Wong Kar-Wai a eu l’idée de The Grandmaster il y a environ dix ans, et il a commencé à se documenter alors qu’il tournait In The Mood For Love. Il y a du In The Mood For Love dans The Grandmaster. Il y a des plans qui pourraient s’échanger, une même atmosphère, une même langueur.
    Wong Kar-Wai voulait rendre hommage à Ip-Man, maître de kung-fu et mentor de Bruce Lee, dont il suit la vie des années 30 au début des années 50. Son histoire se confond avec l’histoire de la Chine, puisqu’il connaît la dernière dynastie, l’invasion japonaise, la guerre civile et l’occupation britannique à Hong-Kong où il est réfugié. Cette histoire chinoise, on la connaît mal en France. The Grandmaster n’a d’ailleurs rien d’un film occidental, si l’on considère que l’occident aujourd’hui, c’est l’Amérique et son formatage culturel. C’est un film sur les arts martiaux, mais ce n’est pas un film d’action. Il y a des bons et des méchants, mais personne ne gagne à la fin. Le film n’est pas linéaire, il suit Ip-Man, puis Gong Er, la fille du grand maître Baosen. Au seuil d’un dénouement ou d’un combat, parfois au milieu d’une scène, on change de lieu, de personnage, ou même d’année. On revient en arrière, on repart. Cette construction est si étrangère aux habitudes du spectateur occidental que c’en est déroutant. Les dialogues aussi, faits de proverbes, de métaphores et d’aphorismes, sonnent bizarres à nos oreilles. L’oeil-démiurge, esthète et perfectionniste de la caméra de Wong Kar-Wai vagabonde au milieu des détails, entre les corps. Il est toujours en mouvement, d’un mouvement qui ralentit le temps pour mieux chercher et comprendre ce qui se passe, là, la vie. Les personnages sont souvent derrière quelque chose, un panneau sculpté, un voile, une grille, ou filmés en plongée, coincés entre deux murs. Le paysage est un décor, une série de détails et d’objets à briser, une vitre qu’un corps qui tombe fait éclater. Et on passe ailleurs, dans le hors-champ, que le combat a fait apparaître. À un moment du film, Gong Er visite une maison close et demande à son père pourquoi il l’a emmenée là. Il répond quelque chose comme ”Ce que tu ne vois pas existe quand même”. Voilà ce que la caméra de Wong Kar-Wai cherche à faire, à montrer ce qui est là, ce qui existe devant nos yeux, mais qu’on ne voit pas. On est parfois perdu dans les flous et les tremblements de l’image, mais il faut se laisser aller à cette perte, et y prendre plaisir.
    ffred
    ffred

    1 740 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Après son escapade hollywoodienne pour My Blueberry nights en 2007, Wang Kar-waï rentre au pays. Ce Grandmaster était donc très attendu. En tout cas par moi, car depuis Chungking Express je suis assez fan (sauf de 2046). S'il y a bien un point où tout le monde peut s'accorder sur ce nouvel opus, c'est sur sa réussite formelle. La beauté de l'ensemble est à couper le souffle...
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