Ce film comporte des défauts (évidemment). Ce sont, là encore évidemment, ceux de son réalisateur qui nous a tant ennuyé avec des histoires d'amour à la mord-moi-le-nœud esthétisante. Ici, il nous offre cependant un film de kung fu. Je veux dire un vrai film de kung fu, où les vrais tifosi du film de kung fu (que ce soit façon rage du tigre, main de fer, 5 venins mortels, hirondelle d'or, 36ème chambre de shaolin, ou encore touch of zen, raining in the mountain, ou bien mad monkey kung fu, le prince et l'arnaqueur, jusqu'au bons Donnie Yen des 10 dernières années,etc) retrouveront leur marque. Rien que ça ; c'est beau. C'est bon. Bravo mon gars. Missions accompli. En voyant ton nom et le projet associés j'y croyais moyen. Tu m'as bluffé, alors je passe allègrement au-dessus de tes défauts. J'ai les miens aussi. Acteurs, décors, chorégraphies, lumière; cette addition artistique sans crise m' a emmené bien au-delà des petits coups de mou du film, et finalement avoir pompé la musique d'Il était une fois dans l'ouest du grand (si grand l'un des meilleurs du monde de tous les temps, avec Hitch et Kubrick) Sergio Leone met une touche d'humilité avenante dans tout ce travail. Ah Wong... Ton clin d'oeil final, après le générique, philosopho-esthétisant à la mord-moi-le-nœud, t'as pas pu t'empêcher, hein... Mais tu m'as fait un bon film, alors sans cette double fin à deux balles, ça n'aurait pas été toi, ça n'aurait pas été .