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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 avril 2013
« The Grandmaster » est un film sur la vie d’Ip Man et plus globalement sur le kung fu chinois.
Il faut retenir en points positifs :
L’histoire est plutôt bien rythmée : Wong Kar-Wai prend le temps de poser le contexte et l’histoire du kung fu. Du coup, la première partie est assez longue. La deuxième partie du film est par contre beaucoup plus rapide. Assez contrastant mais pas déplaisant. Les scènes de combat sont très stylisées, les chorégraphies magnifiques (des yeux d’un amateur en tout cas) et la bande son accompagne parfaitement le film. J’ai déjà dit que les plans sont magnifiques ? Parce que c’est vraiment le cas et j’aimerais le souligner. Le film est beau.
Par contre, les points que je regrette un peu dans le film :
Si j’ai un petit regret, ce serait paradoxalement le manque de combats, oui je m’attendais à plus de distribution de chataignes. Enfin, je suis vraiment pas fan des dialogues en mode « je balance des maximes pseudo philosophiques toutes les 2 phrases ». Mais bon, ça c’est moi, j’aime l’explicite.
Je conseille le film à ceux qui sont amateurs du genre. Les autres risqueraient de passer à côté… mais tentez quand même!
Sinon une caricature qui résume bien le film dans le lien en dessous
Très bon film, le temps passe vite, c'est bien joué et non surjoué comme on peut le lire... Allez y pour la beauté de l'art et l'histoire d'ip man !!!!
C'est d'avantage une fresque sur la spiritualité des arts martiaux qu'un film de kung fu. J'ai préféré Donnie Yen à Toni Leung dans le rôle de Yip Man même si ce dernier est un excellent acteur. Les vrais fans d'action risquent d'être déçus. The Grandmaster ressemble à un documentaire orchestré, mais un documentaire avec ses lettres de noblesses.
long, tres long.... l'esthétique prend le pas sur le scénario. les scénes de combat sont répétitives et n'étonneront aucun adepte de films de kung fu: c'est du déja vu!! on est tres loin de la virtuosité des combats d'un film comme "the raid" une forte déception.
J'ai adooooorrrré :) De l'émotion,de la profondeur,de l'action évidemment. Histoire d'honneur,de destinées et de ès belle musique de ge rythmant bien les scènes de ès belles images,avec un sens poétique et ns moments auraient pu être allongés,par contre je n'ai pas trouvé du tout de longueurs dans ce interprétation,et beauté des visages des acteurs dans l' film aurait pu être un chef d'oeuvre...
Se "vantant" d'être le film d'art martiaux du moment, on aurait presque tendance à le mettre majoritairement dans un coté un peu mieilleux (histoire d'amour...). Tout ça, filmé de façon original, mais mais qui perso ne m'a pas convaincu (les gros plans ,je ne parle même pas^^). Il n'y a en tout cas aucune comparaison avec les grands films du genre connu de tous. LEs combats étant d'ailleurs peut^etre certes correctement réalisés, mais un peu minime sur un film abordant ce contenu. Une fresque de la Chine ou les dialogues sont parfois magnifique (la reconnaissance de soi et la maitrise...). Des choses qui sont indispensable pour maitriser ou pour pouvoir parler correctement de cet art. Mais ici, il manque l'autre bout (celui de l'art martiaux lui même). Et celui de filmer un film, comme on en film habituellement (pourquoi chercher à innover là ou il y a deja bien à faire pour faire un film réussit. L4oeuvre est donc plutot particulière sous différente forme. Ce qui la rend en même temps complexe, fascinante et intriguante. MAis bizarement, il y a quelques choses qui a du mal à passer. Comme si le réal, a préféré au détriment de l'histoire et de combats majestueux, faire l'éloge de l'age d'or de cet art et passer le reste au second plan. Il reste néanmoins certaines séquences à couper le souffle, qui eux ; mérite le coup d'oeil sur grand écran. MAis de là, à payer plein pot. Je ne pense pas. LEs vrais fans, soit appréieront ; ce petit changement de style ou ; verront cela ; comme un film qui est passé à coté de ce que de nombreux fans attendaient. Déçu, au vue de la BA.
Qui est le héros de cette histoire soporifique à souhait? Pas Tony Leung a.k.a Ip Man mais bien Zhang Ziyi a.k.a Gong Er. Une arnaque totale vu que le film raconte finalement l'histoire des 4 grandes écoles de kung-fu d'ajd en Chine. Les combats sont très mal filmés, des scènes interminables. Certes, c'est beau. Mais il faut + que de la beauté pour faire un film. Le Terrence Malick chinois. De la Masturbation intellectuelle insupportable.
Déçu par WKW, qui en fait trop dans ce film ( trop de longueurs, dialogues clichés..etc), et ce malgré une esthétique toujours très belle. Certains combats on ne comprend pas ce qu'il se passe, d'autres sont au contraires très limpides et réussis.
(...) Finalement, The Grandmaster est à l’image de la relation entre ces deux personnages. Wong Kar-Wai veut tout incorporer dans son film, souhaite jongler avec les genres et les émotions, mais ne parvient qu’à se perdre dans une évidente disparité. Espérons que cet éparpillement ne soit qu’un malheureux accident…
Un des films les plus attendus de cette année est nommé comme une énième adaptation de la vie de Ip Man, maitre chinois du Kung-Fu né en 1893 et mort en 1972 et mentor d'un certain Bruce Lee. Après trois films sur le maitre ces dernières années voilà donc celui qu'on attend comme le chef d'oeuvre digne du maitre Ip Man. Réalisé par Wong Kar-Wai ("In the mood for love") ce dernier fait appel à deux stars chinoises qu'il connait bien, la charmante Zhang Ziyi et Tony Leung Chiu Wai (7 films ensemble) ; ce dernier s'étant entrainé 1 an à raison de 4 heures par jour, s'est aussi cassé deux fois le bras à l'entrainement ! Dès la première scène (un combat sous la pluie) on ne peut qu'être éblouit par la mise en scène sublime, stylisée et minutieuse du réalisateur. C'est simplement magnifique, d'une précision maniaque et d'une fluidité fascinante. Wong Kar-Wai assume une mise en scène très esthétisante qui ne faiblira jamais tout du long du film. Hors combat le réalisateur s'attarde sur les regards, use de gros plans qui sont d'autant de tableau somptueux. Les combats sont superbement chorégraphiés, montrant les gestes et les mouvements de façon aussi subjuguante qu'impressionnante. Alors, par contre, oui on peut chipoter sur le scénario car au final il ne s'agit nullement d'un biopic exclusif sur Ip Man. A l'origine le film aurait dû s'appeler "The Grandmasters" (au pluriel donc) que la tagline confirme ainsi "il était une fois le Kung-Fu" et force est de constater que c'est effectivement le sujet du film ; les personnages de Gong père et fille et celui de "The Razor" ont autant d'importance que Ip Man (ce dernier ayant la suprématie juste grâce à la voix Off) car oui le vrai thème du film est plus l'histoire du Kung-Fu que Ip Man. Il est d'autant plus décevant que le seul personnage historique réel du film est Ip Man, les autres étant juste inspirés de plusieurs personnages ayant vraiment existés. Wong Kar-Wai semble avoir beaucoup tergiversé pour savoir dans quelle direction aller. Dommage... Il n'en demeure pas moins que ce film est une fresque lyrique à la beauté plastique indéniable. La ligne directrice sur l'évolution et la philosophie du Kung-Fu reste terriblement prenante. La musique du japonais Shigeru Umebayashi ("In the mood for love", "2046" mais aussi "La cité interdite") habille merveilleusement l'art martial allant jusqu'à confirmer un hommage à Sergio Leone avec le Thème de Deborah de "Il était une fois en Amérique"... Quoi qu'on en dise "The Grandmaster" est une saga envoûtante digne d'être le film ultime sur le Kung-Fu.
Nouvel éloge aux grands maîtres d'arts martiaux chinois ! Cependant, contrairement aux précédentes oeuvres impliquant Ip Man, ce film tire toute sa biopic aussi proprement que sa véritable autobiographie. Wong Kar-Wai a choisi de remettre en contexte la situation des différents arts, sous l'histoire de la Chine, entre l'occupation et la libération de l'empire Japonais. On a souvent entendu parler d'Ip Man, son histoire ne nous est plus inconnu. Et c'est pour cette raison que Kar-Wai a décidé d'innover une interprétation originale, sous l'influence d'une ambiance écrasante, pesante non pas par les mots, mais par les regards, simples expressions de son identité. On rappelle par suite qu'une communauté très fermée persistait autrefois. Les valeurs, la culture et les principes s'avèrent être vérifiés par l'historique d'un grand maître, qui se devait d'accomplir la tâche d'une transmission qui n'a d'égale son style mais bien plus précieux encore... Tony Leung fut un plaisir de le suivre sous les traits du maître Ip. Son charisme n'a d'égale que son talent, impressionnant et exceptionnel. On ne l'a pas revu si sérieux depuis les Infernal Affairs. En s'y remémorant, son rôle n'est que plus fidèle à son caractère. Accompagné de Zhang Ziyi, la belle de l'intrigue, elle embellit nos coeurs d'un sens moral profond et posé. Sa présence n'est donc pas à négliger. Quant au reste de l'équipe, on peut se permettre de marquer un détail subtile, parfois incompris mais nécessaire. La bande-son dont la majorité porte à l'ennui et la longueur est très mal interprétée. En effet, il faut savoir écouter au-delà de ce que l'on entend pour en comprendre l'essence. La situation de la Chine, à cette époque, ne fut pas l'objet mais le support d'un cercle de valeurs culturelles entre des individus différent de leur enseignement. Introduire tout au long de l'oeuvre, la force de la poursuivre, ne doit pas effrayer la conscience. N'oublions pas que le spectaculaires fait office de décors, au détriments d'un scénario rapprochant de la réalité l'histoire de maîtres incontestés dans l'art de vivre ! The Grandmaster est d'un théâtre bluffant, malgré ses aspects sombres et perçant que l'on nous propose de partager !
Que dire de The Grandmaster, c'est un très beau film mais qui n’est pas du tout dans le registre que je pensais voir, cela n'a rien enlevé au plaisir des yeux mais c'est plus une trajectoire de vie de plusieurs personnages avec une philosophie de Kung Fu (horizontal et vertical) vous comprendrait quand vous aurez vu le film. Dommage que dans la salle des imbéciles sans aucune culture nous ai gâché l'ambiance.
Si on aime Kill Bill 1, l'opéra et Matrix on aimera sans doute The Grandmaster. Sinon on risque de souffrir un peu. C'est esthétiquement superbe, qu'il s'agisse des scènes de combat, des plans fixes ou des visages. Cette vie qui nous est racontée est celle d'un Grand Maître du Kung-Fu ; on est donc au coeur des arts martiaux dans leurs aspects philosphiques esthétiques, moraux, donc très loin de l'univers occidental. Il y a aussi un contexte historique, celui des années 40-50 et des guerres sino-japonaises, qui ne nous est pas non plus familier. Il est donc certain que nous, spectateurs occidentaux, sommes condamnés à passer à coté de bon nombre de choses. On appréciera néanmoins à sa juste valeur ce qui est universel et impermanent, comme la solitude, la perte des êtres chers, les choix de vie plus ou moins contraints, le poids de l'histoire dans nos vies. On peut aussi admirer la splendeur de quasiment chaque image et le travail de photo magnifique de Philippe Le Sourd. Et Tony Leung et Zhang Ziyi, tellement beaux, tellement présents. On retrouve avec The Grandmaster le Wong Kar Wai qu'on aime et c'est un vrai bonheur.