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    The Grandmaster
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    Acidus
    Acidus

    641 abonnés 3 666 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2013
    Décidément, le maître de Bruce Lee aura eu le droit, ces dernières années à plusieurs long métrage se basant sur sa vie. On retiendra parmis ceux-ci, les deux "Ip Man" de Wilson Yip avec Donnie Yen dans le rôle principal. Contrairement aux deux films sus-cités, "The Grandmaster" se veut moins un film d'action qu'une histoire d'amour et de recherche de soi. Wong Kar-Wai développe en plus une certaine approche philosophique du kung-fu ce qui donne lieue à de magnifiques dialogues. Si l'esthétisme du film n'est pas à remettre en cause (quelle superbe photographie !!!), la manière de filmer, elle, me laisse perplexe. Le réalisateur use et abuse des gros plans. Si cela ne gène pas outre mesure durant les échanges verbaux, ça s'avère catastrophique sur les scènes de combat dont les plans serrés nous empêchent de profiter de la beauté des chorégraphie. Ce défaut se retrouve d'ailleurs beaucoup dans les films d'arts martiaux actuels et "The Grandmaster" n'y échappe malheureusement pas. De plus, le réalisateur hong-kongais peine à garder un rythme régulier ce qui a pour conséquence de le rendre trés long par moments d'autant plus que l'histoire captive peu par sa répétition. En conclusion, on peut dire que "The Grandmaster", malgré une forme splendire, manque de fond.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Je suis partagé.
    D'un côté, on a un film esthétiquement très beau, sombre avec une ambiance particulière. Les prises de vue, cette façon de filmer et les ralentis sont superbes. Les acteurs sont convaincants et la musique plutôt agréable.
    Et d'un autre côté, on a un film (un peu) long et ennuyeux. Le scénario est brouillon et mal expliqué. J'avoue avoir eu du mal à suivre.
    C'est bien dommage. Il y avait moyen de faire un grand film.
    landofshit0
    landofshit0

    254 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2013
    L’esthétisme du film aux plans splendides ne suffisent pas à combler le manque qu'a Wong Kar-wai à raconter son histoire. Ce n'est pas tant le rythme lent donné au récit qui pose problème, mais le manque de consistance donné aux personnages. The grandmaster marche épisodiquement pour un résultat peu convainquant. L'autre version de Ip man avec Donnie Yen est plus classique dans son récit et sa photographie, mais la prestance de Donnie Yen, et sa foudroyante rapidité dans les combats suffisent à rendre le tout bien plus réussit et captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Il est sortis aujourd'hui à Taiwan, je me suis donc rué en salle, je dois dire que tout les critiques presse asiatique represente bien dans l'ensemble le film, le style wong kar wai, les problemes de rythme pour un film de kung fu qui n'en est pas vraiment un, la beaute du film et des combats se trouvant quasiment tous au debut du film. La romance rappellant ses precedents films.

    J'ai etait un poil decus quand le film c'est terminé pour le kung fu, car il en envois tellement au debut que l'on s'attend a un final au moins a la hauteur de la scene d'ouverture. Mais bon je m'y attendait au fur et a mesure que le metrage avancer. J'attend de le revoir avec des sous titres francais pour m'assurer de la grandeur integrale du film, et je reverais surement ma note en consequence. (Je pense que la note du spectateur lambda qui n'a pas vu les precedents films de ce real. se rapprochera plus de 3\5 etoiles)

    Le probleme la ou je comprend les critiques negatives, c'est que du moins en asie il a etait vendu et revendu comme le film de kung fu que ce soit interview, trailers et making off, et au final sa manque cruellement de kung fu, avec aucune scene de kung fu dans la seconde partie.

    Pour moi c'est bizarre comme construction mais bon l'histoire et creer ainsi, je sais pas si de part les faits historiques il pouvait faire autrement, bien que je pense que on peut toujours se servir de flashback pour cela.

    Mais bon, j'aime definitivement le style Wong kar wai. J'insiste quand même pour dire que les combats present dans le film style wong kar wai sont somptueux et travaillés dans le details, bien que malheuresement ceux etant totalement refractaires aux ralentis risque d'avoir matiere a conspuer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2013
    La vision de The Grandmaster est une sacrée claque. En particulier pour moi, novice de Wong Kar-Wai. C'est en effet le premier film de lui qu'il m'ait été donné l'occasion de voir, mais je ne m'arrêterai pas là. Chaque plan, chaque cadre, chaque mouvement de caméra est à lui seul une oeuvre d'art, et cette perfection esthétique est loin de nuire à l'histoire. Comme tous les grands, le cinéaste Hongkongais sait que le Beau, dans l'art, s'il ne sert à rien, est superflu. Ici, la mise en scène est au service d'une histoire bien plus personnelle qu'elle n'en avait l'air. On retrouve toutes les obsessions thématiques du maître, dont la fuite du Temps, thème qui peut nous aider à illustrer ce dont nous parlions précédemment : l'utilisation de la mise en scène pour mieux raconter l'histoire, ou étayer les thèmes. Les combats, par exemple, alternent entre trois types de plans : le ralenti, la vitesse normale, et le 8(à vue d'oeil) images/seconde. Une magnifique transcription à l'écran d'une Idée abstraite : l'élasticité du temps. On retrouve ces recherches esthétiques tout le long du film. Revenons maintenant aux thèmes du film. Il en est un autre qui joue un rôle primordial : l'Amour impossible, ici entre Yip Man et Gong Er. A l'intérieur du film de kung-fu, on est surpris de voir naître un flamboyant mélodrame, trouvant son paroxysme dans cette scène sublime, située vers la fin du film, lors de laquelle les deux maîtres se regardent, au son de quelques notes de Piano...On ne pourrait nommer toutes les scènes sublimes du film. Mais peut-être que s'il en est une qu'il fallait retenir, ce serait le flash-back lors duquel Yip Man se remémore sa vie manquée, avec pour musique, cette fois, un arrangement du morceau présent dans "Il Était Une Fois en Amérique", dans une scène similaire. La Mélancolie, et la Nostalgie, en tant qu'Idées platoniciennes, voilà un autre thème cher à Wong Kar-Wai qui revient hanter le film. Précipitez-vous en salle pour voir The Grandmaster, il est de ces films qui ont cette qualité essentielle : être du cinéma pur, et ne pouvoir exister que dans le noir sur un écran blanc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2013
    Oui, c'est un chef d'oeuvre. Dans la médiocrité ambiante, on ne peut que reconnaître le talent indéniable de Wong Kar-wai. Pour répondre aux critiques déjà postées, oui l'histoire est touffue, mais la période l'était. On se perd tellement dans ses images d'une beauté hallucinantes que l'on perd le fil pour quelques secondes d'envoûtement total. Je pense à 'Guerre et paix'. N'y a t-il pas quelques longueurs? Est-ce un film parfait. C'est pourtant une oeuvre incontournable du cinéma. Et "The Grandmaster" aussi.
    Chaque image est travaillé comme un tableau, les scènes de combat à la vitesse vertigineuse ou en détail au ralenti presque arrêté sont des merveilles de chorégraphie.
    J'avais en me réveillant le matin encore plus envie de le revoir et pouvoir stopper le film sur chaque cliché, du noir et blanc, au sépia en passant par les coloramas des photos retouchées à la main de l'époque.
    La seule critique sera pour la musique de la scène d'amour un peu longue. Les violons, je n'aime pas.
    Arrêtons de trop critiquer pour encenser des nanars américains testostéronés et bourrés d'effet spéciaux. Là, on est dans du GRAND ART,Maître Wong Kar-wai..
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2013
    N'étant pas friand des films chinois je me suis tout de même laisser tenté par The Grandmaster et la surprise fut totale. Enième adaptation de la vie d'Ip Man celui-ci joue sur un autre niveau que les adaptations avec Donnie Yen dans le rôle titre et comparé ces deux versions serait alors insultant pour les deux films. The Grandmaster joue plus sur l'aspect émotionnelle et historique par rapport aux films de Wilson Yip. Une des qualités de ce film est d'être basé sur l'histoire du Kung Fu et de la Chine, ici Ip Man n'est qu'un prétexte pour raconter une histoire beaucoup plus importante que lui et qui le dépasse un peu. Malheureusement l'histoire du film est décousue, on perd souvent le fil narratif se demandant parfois ou celui-ci veut nous emmener spoiler: ( l'histoire de La Lame)
    et l'ensemble nous laisse un goût d'inachevé comme si le film ne c'était jamais vraiment lancé. Mais l'aspect émotionnelle est suffisamment travaillé et percutant pour nous passionnez. Les acteurs sont bons mais c'est clairement Tony Leung (excellent Ip Man et éclipse même la précédente prestation de Donnie Yen) et Zhang Ziyi (elle volerais presque la vedette au héros) qui emporte l'adhésion. Cependant la véritable force du film provient de sa réalisation. Elle est tout simplement somptueuse grâce à une photographie majestueuse et des combats magistralement iconiques. Wong Kar Wai dispose d'un style très poétique rendant chaque plans aussi beau qu'une œuvre d'art. Les combats sont peu nombreux mais dispose de chorégraphies impressionnantes ( merci Woo-Ping Yuen) et nous offre des moments épiques et jubilatoire spoiler: ( à l'image de la scène d'introduction, le combat entre Ip Man et Gong Er ainsi que celui ce passant sur un quai de gare qui sont clairement les combats les plus majestueux du film)
    . En conclusion The Grandmaster est un film mal fini mais dispose d'une charme épique et poétique ainsi qu'une réalisation merveilleuse, une des meilleurs du genre, et d'une puissance émotionnelle rare pour un film du genre qui est entièrement dévoué aux arts martiaux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2013
    Attention! Ce n'est pas un film d'art martiaux à proprement parler! la bande annonce est traître, alors amateurs de film de combats pur et dur abstenez vous! (plutôt que de dénigrer ce film par la suite)
    Le titre GrandMaster est très mal choisi car il prête à confusion. On pourrait penser à un ipman2 mélangé d'un grand tournois de jean claude van damme, donc un film 100% baston où tout les grands maîtres s'affrontent.
    Hé BEN NON!

    Ce film traître de manière poétique une histoire d’amour impossible, de la recherche de soi et de l'art du kung fu.
    Contrairement à ce qu'on pense ce n'est pas un film de yip man et du wing chun!
    La réalisation est impeccable à mon goût, les musiques pas trop mal, le peu de combats qu'il y a sont vraiment impressionnants et quelques plans sont épiques!
    L'actrice qui joue gong er est totalement classieuse! (hé oui) et sans elle le film n'aurait pas été ce qu'il est.

    En revanche, il y a beaucoup de longueur à certain moment... Mais je suppose que c'est le côté poétique du film qui le veux.

    Bref très bon film à voir, si l'on aime les jolies films où la poésie fait naître l'imagination. D'ailleurs, c'est un peu comme Tigre et dragons, mais en moins bien.

    3.5/5
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Il est terrible de voir un film persuadé qu'il a beaucoup à dire alors qu'il finit par montrer si peu de choses, à cause d'un montage particulièrement chaotique qui rend l'histoire d'Ip Man presque incompréhensible et qui réduit l'ensemble à de brefs signaux narratifs (histoire d'amour, vengeance, transmission du pouvoir). Englué dans son faux-rythme et ses transitions laborieuses, "The Grandmaster" est surtout un film de formaliste très inégal, parfois inspiré dans quelques scènes de combats qui mêlent violence esthétique à un romantisme cher au cinéaste hongkongais, mais qui se révèle surtout très lourd par ses abus d'images accélérées et de ralentis, qui sont plus la preuve d'une auto-caricature que d'une véritable réflexion sur un style. Le film est sans cesse à la recherche d'un élan lyrique et rêve d'avoir l'allure d'une épopée mais n'y parvient jamais parce que sa confusion de fond et son maniérisme irritant l'en empêchent. Une déception de la part de Wong Kar-wai.
    eliacam
    eliacam

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Un enchantement du début à la fin, mieux même qu in the mood for love
    Un film d une esthétique à couper le souffle, des combats qui ressemblent à des ballets.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Pour voir, à Marseille, capitale européenne de la culture, le dernier film de Wong Kar-wai, il faut le vouloir et d’abord le trouver. Naïvement, j’avais cru qu’une œuvre de l’auteur du somptueux In the Mood for Love serait projetée dans toutes les grandes salles de Marseille et notamment dans la grande salle de l’UGC Prado. Quelle ne fut pas ma déception lorsque je m’aperçus que The Grandmaster n’était programmé ni au Prado, ni au César, ni aux Variétés. En fait, ce film ne passe que dans trois cinémas à Marseille dont le Chambord.

    Ce cinéma au charme désuet m’offrait une remontée qui était une bonne préparation au film que j’allais voir.

    Dans la dernière image, WKW fait un clin d’œil au spectateur par l’intermédiaire de Tony Leung qui nous dit : « et maintenant, choisissez votre style (de Kung-fu) » que l’on peut comprendre « et maintenant, choisissez votre film ». The Grandmaster est un film d’arts martiaux, bien sûr, c’est aussi une fresque historique de la Chine des années 30 aux années 50, l’ébauche d’une histoire d’amour qui n’aura pas lieu, mais c’est avant tout, comme toutes lesœuvres majeures, une réflexion sur le temps. Le temps ce peut-être l’instant qui contient l’éternité. Dans l’Anna soror de Marguerite Yourcenar trois jours d’amour suffisent à remplir la vie d’Anna. Chez WKW ce moment est encore plus bref. Dans In the Mood for Love c’est le temps d’un frôlement de mains dans un taxi, frôlement des mains qui va traverser les âges pour resurgir en 2046. DansThe Grandmaster, Ip Man et Gong Er s’affrontent. L’image ralentit, les deux visages se frôlent à l’envers l’un de l’autre, le temps se fige en éternité. Wong Kar-wai excelle à rapprocher le rythme de l'image et celui du temps. Ainsi, on voit à plusieurs reprises, l’image et le temps se figer pour devenir une vieille photographie.

    Le temps et l’éternité peuvent se contracter dans l’instant, ils peuvent aussi se détendre dans la succession des cycles, des civilisations, des générations, des Maîtres et des disciples. Il faut savoir accepter ces cycles comme le fait le père de Cong Er. Il faut savoir accepter l’imperfection de la vie qui est faite de choix, de renoncements et de regrets. Cong Er prononce une belle phrase sur les regrets nécessaires, sur la nécessaire incomplétude de la vie. De fait, Cong Er, pour rester un Grand Maître, car elle l’est certainement autant que Ip Man, renoncera à se marier, à avoir des enfants et même des disciples car, comme elle le dit, certains savoirs doivent peut-être disparaître comme les civilisations.

    Les dialogues sont beaux même dans leur traduction. « C’était une femme de peu de mots » dit Ip Man en parlant de son épouse. Quant aux images c’est parmi les plus belles que j’ai vues. Chaque plan est un tableau écrit un commentateur. Je ne peux que souscrire à cette opinion. Et je pense que l’on peut voir ce film plusieurs fois sans en épuiser la richesse. Les critiques ont souvent mentionné le corps à corps entre Ip Man et Cong Er ou encore le combat devant le train qui s’en va. Ils ont raison. J’ajouterai, mais ce n’est qu’un exemple, la photo des statues du Bouddha ou encoreles ruelles, les escaliers de Hong-Kong à la lumière vacillante des lampes qui éclaireront quelques années plus tard le couple d’In the Mood for Love.

    Je suis resté le dernier dans la salle, mais il y avait peu de spectateurs, pour voir le générique et écouter la musique. En sortant, dans le couloir, il y avait une vieille charrette que les marchands de glaces promenaient autrefois dans les rues de nos villages, nouvelle invitation à ressentir le temps passé, le temps perdu.
    JL
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    Esthétique, poétique, un peu magique même. Ce n'est pas qu' un film sur le kung fu, c'est un film sur l'honneur, la famille, la transmission, la pudeur des sentiments... Magnifiquement chorégraphié, certaines scènes sont à couper le souffle. A voir absolument!
    Sebmagic
    Sebmagic

    160 abonnés 1 127 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2013
    L'ouverture du film est absolument sublime, l'intégralité des plans du film est maîtrisée et savoureuse à regarder. Qui plus est, les plans magistraux sont sublimés par une musique envoûtante et une photographie d'une qualité rarement atteinte. La beauté des combats surpasse même ceux d'Ip Man de Wilson Wip, c'est dire la qualité de cette oeuvre, qui fait passer au premier plan le kung-fu avant même les personnages. Un défaut pour certains, une idée de génie pour d'autres, d'autant que les personnages ne sont pas délaissés avec des scènes extrêmement poétiques et émouvantes. Zhang Ziyi éblouit chaque plan par sa présence. Bref, l'une des nombreuses merveilles de cette année.
    Eric C.
    Eric C.

    210 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    En fait, ce film raconte assez peu la vie de Ip man et n'est en rien un biopic. C'est surtout un film de Kung Fu mais qui raconte l'histoire même du Kung Fu et de ses différentes variantes et écoles. Ainsi l'histoire de cet art martial raconte aussi l'histoire de la Chine avec son inévitable passage sur la période de l'envahisseur japonais toujours décrit comme un sauvage barbare, inculte, grotesque et sans pitié ni respect, les nazis des chinois en quelque sorte. C'est de loin la partie la moins intéressante du film. Car pour le reste le début est magistral avec des combats choregraphies comme des ballets, mis en musique comme des opéras lyriques, le tout avec classe, fluidité, du cinéma haut de gamme et un Kung Fu qui est au delà de la maîtrise des corps une maîtrise spirituelle, un combat de l'esprit. Zhang Ziyi dans cette première partie est encore exceptionnelle et de beauté et de talent tant pour son jeu d'actrice que pour ses prestations physiques dans les combats, elle vole et glisse dans les airs littéralement. La fin raconte la romance qui n'aura jamais trouvé sa conclusion mais aussi la fin des différentes écoles et variantes de Kung Fu vers une plus grande unité et la réalisation de ce que sera Ip man , produit de toute cette histoire, de son style, et la légende pourrait alors commencer avec sa recontre avec Bruce Lee mais ceci est une autre histoire. .. Un beau film sur l'histoire d'un art, presque d'une philosophie plus qu'un film de Kung Fu malgré de belles scénographies de combats.
    Frederic Koster
    Frederic Koster

    79 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Un film visuellement très beau mais d'un ennui mortel...
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