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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 avril 2013
Un très beau film, de superbes images, des scènes de combat à couper le souffle, des acteurs qui jouent bien sans trop en faire, alors pourquoi pas plus de 3.5 ???? C'est le scénario qui pêche un peu : des confusions, des oublis, des personnages qui passent sans qu'on comprenne vraiment à quoi ils servent (ex : la Lame). Au final, on est parfois perdu, voire on regarde l'histoire défiler sans s'investir émotionnellement. Pourtant on voit passer 20 ans de vie en Chine du Sud et il y avait matière à exploiter. Mais c'est quand même un film à voir ! Ne serait-ce que pour la scène au salon de thé entre Gong Er et Ip Man qui prend aux tripes, et la scène d'ouverture remarquable.
Un film raté malgré son arc dramatico-mélancolique fort au service d’une superbe peinture de l’art martial dans toute son essence, mis en échec par le manque d’humilité de WKW accordant plus d’importance à son esthétisme forcé permanent qu’à tout le reste. Sauf que comme le dit le film lui-même, le talent et la technique ne font pas tout. The Grandmaster gâche son fond pourtant transpirant, en se résumant à cela, en le noyant dans son artificialité auteuriste et ses velléités d’essai filmique confus. Dommage car il ne manque pas de fulgurances esthétiques somptueuses mais elles sont trop omniprésentes.
"Le plafond de cette maison est trop haut pour y laisser entrer la petitesse" dit l'un des sages du film.
Véritable esthète de l'image comme à son habitude, Wong Kar Wai nous délivre un petit joyau incrusté de plans magnifiques, de scènes somptueuses et de ballets chorégraphiques ciselés au millimètre. L'écrin est sidérant de précision et de justesse. On en prend vraiment plein les mirettes avec ces plans savamment orchestré par un maestro de l'image qui alterne subtilement les ralentis et les respirations de ses scènes. Pour preuve, cette magnifique et généreuse scène d'ouverture qui annonce la couleur et place le spectateur face à un déluge d'images sublimes dont chaque seconde ressemble à une peinture minutieusement préparée et où chaque coin de l'écran est travaillé pour proposer du grand œuvre. Comme à son habitude, Tony Leung qui incarne Ip Man, grande figure de l'histoire chinoise du 20eme siècle, est magistral. Mais quel présence, quel charisme, quel acteur ! Zhang Ziyi a gagné en épaisseur depuis Tigre
combat interresant mais film soporifique ont se perds et on ne sais pas ou l on va les acteurs joue bien musique trop forte et film un peu long ressemble plus a un documentaire qu a un vrai film
Avec The Grandmaster, on pourrait tergiverser pendant des heures tellement que le film est riche et efficace. Le seul défaut du film est de posséder quelques grosses coupures et un scénario qui aurait pu être approfondi, mais aux dernières nouvelles, Wong Kar-Wai est de nouveau en salle de montage pour nos offrir en Blu-Ray et DVD une version longue de toute beauté. Qui plus est, la réalisation est véritablement superbe, à la fois variée et efficace, car il utilise plusieurs sortes de plans qui permettent de mettre en avant de petits détails ou plus globalement tout l’environnement. The Grandmaster est surtout un grand film grâce à sa direction artistique qui est magnifique, ses décors qui sont fouillés et représentent chacun la continuité du style de kung-fu utilisé par le maître. Tout environnement à une signification et tout est lisible au premier visionnage. Malgré la trame scénaristique assez simple, le film emporte et soulève le spectateur dans un univers parallèle grâce à sa richesse. C’est visuellement magnifique, les chorégraphies sont très belles et possèdent encore une fois diverses significations et tout le film est comme cela. The Grandmaster n’est pas une grande œuvre, c’est un chef-d’œuvre.
Étant pratiquant de Kung-fu de style Wing Chun, je me devais de voir ce film. Très grosse surprise la ou je m'attendais a voir un film blindé de combat et finalement assez banal, on se retrouve avec un film poétique et qui fait l'éloge des arts martiaux chinois, il m'a même fait découvrir un style qui m'intéresse beaucoup à présent ( le style Baji quan ). Les combats présentés sont vraiment magnifique et très stylisé avec des angles de caméra différent et des ralentis. Film a voir pour les pratiquants ou ceux qui aiment la philosophie du Kung-fu, pour ceux qui cherchent un film d'action avec combat sur combat passer votre chemin.
film sympa mais designé aux amateurs du genre car assez pointu.... tres belle realisation avec des decors magnifique...sublime le bemol c que c un peu longuet .... et que l on s ennuie pendant certain passage.....
Des combats époustouflants de maîtrise et à esthétisme lécher. Des personnages et des dialogues plein de lyrisme et des acteurs impeccables. Dommage que le tout soit un peu gâché par un contexte historique confus et une dernière demi-heure qui manque un peu de rythme.
Film visuellement très beau, les scènes d'action très bien réalisées. Mais on ne sait jamais où on va dans ce film. Pas d'objectif ni de logique dans le scénario. On avance en aveugle.
Il est bizarre de voir que chaque film de karaté soit aussi attendu. Celui-ci ne déroge pas à la règle surtout avec un casting et un réalisateur de ce genre. Techniquement le film est sans reproche, il est beau esthétiquement et artistiquement parlant. On s'y attendait avec la bande annonce ... Là où cela fait mal c'est surtout le scénario, l'histoire est un peu brouillonne. Le déchirement des clans, des combats sans réel enjeux (ex : début du film, à la fin du film) ... On ne comprend pas vraiment le déroulé du film. De plus, on n'apprend pas grand chose de la vie d'Ipman, sa femme, son ressenti, sa relation avec l'opium ... Le réalisateur a bien entendu voulu enjolivé les maitres kung-fu mais cela les a rendu totalement froid avec comme d'habitude une avalanche de citations !
Film magnifique au niveau esthétique, du presque jamais vu. Mais côté histoire c'est plutôt mou, on s'ennuie vite, les scènes de combats prenant vite le dessus sur le reste. Ne vous attendez pas à une histoire d'amour manquée, vous serez déçu ! Revoyez plutôt In the mood for love, le chef-d'œuvre de WKW.
Un film en totale contradiction avec sa bande-annonce. Alors que cette dernière présentait The Grandmaster comme le sommet du film de kung-fu, une sorte de blockbuster avec des prétentions artistiques, le dernier film de Wong Kar-wai est une oeuvre artistique qui n'utilise les arts martiaux que comme un prétexte. D'ailleurs, les chorégraphies martiales (pourtant signées Yen Woo-ping) ne semblent pas intéresser Wong Kar-wai qui les rend illisibles en multipliant les gros plans. Cette échelle de plans est, en effet, la plus usitée dans le film. Le film semble être réalisé essentiellement dans le but de créer des gros plans plus beaux les uns que les autres (mais tous les plans sont magnifiques, il faut le reconnaitre) quitte à complètement mettre de côté la clarté du récit. Effectivement, ce dernier est très embrouillé et est peu compréhensible (du moins pour un spectateur occidental) à cause de multiples ellipses. Seul l'esthétique compte. Hélas, ce parti pris empêche le spectateur de s'immerger dans le film et crée rapidement un sentiment d'ennui. On ressort donc du film avec l'impression d'avoir vu des plans magnifiques et d'avoir écouté une musique superbe (dont une splendide reprise du Deborah's theme composé par Ennio Morricone pour Il était une fois en Amérique) mais d'être incapable de raconter réellement l'histoire. Dommage.
Le film est très stylé , avec des très belle scène, mais le scénario m'a laissé de marbre !! On se mande pourquoi se personnage IP MAN provoque autant d'engouement car il possède une part d'ombre qui n'est pas évoqué dans les films .
Le film a des défauts mais il est magnifique au niveau de l'esthétique,de la musique et rend hommage à un style de cinéma : le western spaghetti et à un grand réalisateur Sergio Leone en empruntant la musique de son film Il était une fois en amérique et quelques plans Pour une fois qu'un film chinois sort dans toutes les salles de façon décente au même titre qu'un gros blockbuster américain, il faut pas hésiter à y aller car cela ne se reproduira pas souvent : le film est lent mais cela reflète la philosophie du kung fu et c'était le style des films de Sergio Leone : une lenteur contemplative et musicale Le film aurait pu s'appeler : il était une fois le kung fu
A voir ! Beaucoup de personnes n'aimeront pas le film car ils sont habitués aux films Michael Bay, aux montages plus rapides et illisibles. Ce sont les gouts qui changent et ceux qui ont aimé une époque où le cinéma était autre chose que des films bourrins mais des films qui prenaient le temps de raconter une histoire et de partager une émotion allez le voir : ce sont ses films là qui resteront dans les mémoires