Derniers Avis sur Le Bal des vampires

Roman POLANSKI et moi c'est l'histoire d'un rendez-vous manqué.


La première fois de ma vie où j'ai eu devant mes yeux un film du réalisateur franco polonais, en l'occurrence celui-ci, c'était lors d'un voyage en avion, en direction ou en provenance de Fort de France en Martinique où en raison de l'activité professionnelle de mon papa, j'ai passé mon enfance. Si la promesse d'un "bal" de vampires m'avais apriori excité, je me souviens m'être profondément ennuyé et le petit garçon de 7 ans que j'étais alors avait vite abandonné le visionnage pour s'occuper autrement.

Quelques années plus tard, j'ai 13 ans environs, et je viens de voir le "Batman" de Tim BURTON où la prestation de Jack NICHOLSON m'enthousiasme et me donne envie de découvrir sa filmographie. Apparait alors sous mon radar, "Chinatown", que j'imagine grossièrement comme une sorte de "Scarface" à Los Angeles avec des mafieux, des gun fight et du rythme, bon autant vous dire que la déception fut immense et que dans mon cerveau en développement d'adolescent, je rangeais Polanski dans la case des cinéastes chiants.

C'est bien plus tard que je redécouvrais un autre film de cet artiste, pas son meilleur, ni son plus apprécié, même si moi je continue en dépit d'évidentes limites à le défendre bec et ongles : "La Neuvieme porte".


Un petit aparté avant d'enfin parler du film, s'il me semble difficile de séparer l'homme de l'artiste, je pense en revanche qu'on peut séparer les œuvres de l'homme. A partir de là, et en ne voulant donner à quiconque la moindre directive sur ce qu'il convient de faire vis à vis des artistes impliqués dans des affaires de mœurs, j'estime que je n'ai pas à me priver en tant que spectateur de films déjà produits. J'estime par contre que continuer à récompenser l'homme au cours de cérémonies d'autosatisfecit se regardant le nombril et insultant les victimes pose problème.


Je décidais donc, ayant atteint l'âge de la maturité et ayant désormais une construction cinéphile plus fine et en tout cas plus ouverte de redécouvrir ce film et c'est sans regrets que je peux désormais affirmer avoir vraiment aimé la proposition.


Bien évidemment les plus fidèles parmi mes lecteurs ne manqueront pas de se souvenir que j'ai une vraie appétence pour la figure du vampire et qu'à compter de là, le film part normalement avec un net avantage sur ma subjectivité.

Le parti pris d'une comédie pour aborder le thème du vampire se révèle absolument passionnant et niveau comédie, je pense qu'on est dans le tout meilleur. Le film est hilarant.

Les deux personnages principaux, le professeur Abronsius d'abord, traité dans une veine slapstick qui à diverses reprises m'a évoqué Buster KEATON ou Charlie CHAPLIN dans sa gestuelle de pantomime à la fois athlétique, souple et malgré tout prête à se briser. Quand le geste provoque le gag visuel quand la parole ou le dialogue conservent une approche sérieuse, un flegme décalé qui ne peut que provoquer le fou rire. Les termes qu'il utilise à la fois désuets, précieux et soutenus concourent eux aussi à rendre ce personnage de savant fou attachant et profondément drôle.

Ajoutez à cela toute sa théorie sur les vampires qu'il chasse et qui permet de reprendre les attendus et caractères initiés par la littérature à propos de cette créature et vous avez un personnage dont la caractérisation allie avec brio un aspect très didactique et un aspect candide tous deux menés de front et de façon complémentaires.


Viens ensuite en guise de clown blanc le personnage de l'assistant du professeur, Alfred. Quand le premier parait presque inconscient des pièges qui s'ouvrent devant lui, en contrepoids Alfred de par sa peur parait être plus attentif aux signes, bien que cette alerte constante ne le protège pas systématiquement et que lorsqu'il se retrouve en fâcheuse posture, la séquence avec le fils du compte Von Krolock, dans une geste homosexuelle démente, est symptomatique de ceci.

Von Krolock ! Je pense qu'on tient là le meilleur nom de vampire de l'histoire !


Alors bien sûr la comédie est un pan très libérateur et maîtrisé du film, mais le sujet central exigeant quand même d'être abordé avec une pointe d'angoisse et d'horreur ou au minimum de frissons glaçants, est lui aussi présent et formellement finement ouvragé. La peur d'Alfred est palpable bien que le jeu soit outré et donc dans le champ de la farce, les vampires et tout leur folklore gothique, fantastique, noir et lié à la mort sont l'occasion pour le cinéaste de nous abreuver d'effets spéciaux horrifiques remarquables.


Une photographie somptueuse, une mise en scène de haute qualité, décors et costumes d'une richesse dingue, un scénario épatant, des acteurs y compris les plus petits rôles brillants, une petite romance mignonne et dont la finalité, sans rien révéler à ceux parmi vous n'ayant pas encore vu ce monument, clos le métrage de façon à ce que ce ne soient pas les héros attendus qui sortent vainqueurs de cette confrontation des vivants au royaume des morts vivants hématophages.


Un classique que je n'avais pas compris enfant qui rentre dans mon panthéon cinéphile, une preuve s'il en fallait que parfois la réception d'un film se joue sur un rien.

Roman Polanski tente ici une parodie gothique des films de vampires, mêlant comédie burlesque et hommage à l'épouvante classique. Si l'idée de pasticher des clichés de l'horreur dans des décors grandioses est séduisante, le résultat manque d'impact. L'humour, souvent basé sur des gags visuels ou des dialogues décalés, s'essouffle rapidement, ne parvenant pas toujours à trouver le juste équilibre entre rire et frissons.

La pleine lune, les chauves-souris, les gousses d'ail, les crucifix, le château sur la falaise, les longs couloirs labyrinthiques du château, les portes qui grincent... Tous les clichés vampiriques sont là, mais Le Bal des Vampires ne se contente pas de n'être qu'une parodie du genre, c'est là une excellente comédie horrifique, où l'on suit avec grand plaisir le professeur Abronsius et son jeune assistant. Coup de coeur pour la courte présence de la sublime et envoûtante Sharon Tate peu de temps avant sa mort.

Parodie burlesque intellectuellement délectable grâce à ses références, détails satiriques ou clins d'oeil, cette intrigue reprend naturellement les attendus et codes du genre horrifique sur un mode distancié qui fait sourire plus que franchement rire. Porté par des comédiens incarnant à merveille leurs stéréotypes, ce récit fantastique bénéficie d'une mise en scène inspirée, jouant des possibilités de son ancrage gothique. Très plaisant!

On pourra tout me dire sur ce film parodique, qu il est kitsch, pas très intellectuel.... c'est un de mes films cultes. J' y retrouve les choses que j' aime, l' humour british, des vampires, de jolis filles, un clair obscur et roman Polanski

Très bon film que ce Classique qu'est " Le Bal des Vampires " où le duo McGowran-Polanski fonctionne à merveille , Jack MacGowran étant très drôle dans le rôle du Professeur Abronsius .
C'est un film de de Vampires tourné en dérision bénéficiant de décors splendides avec un casting ultra bon !

Ce film est juste génial. On ne s’ennuie jamais et l’histoire est vraiment prenante. C’est super bien joué et les décors sont sympas. À voir !

un pure chef d’œuvre ! Une atmosphère unique, des dialogues parfait, des acteurs impayables, une bande son magistrale. Il aurais été tellement bon que polanski nous fassent des suites… vraiment un grand grand classique ce film.

Un joli classique sur la thématique « vampire ». Le rythme est agréablement lent et l’ambiance est forte. Un bon film pour s’introduire en douceur dans le monde du fantastique et de l’horreur. Une sorte de madeleine de Proust quand on vu le film dans notre enfance.

En 1967, Roman Polanski signe une parodie loufoque des films de vampires et du mythe de Dracula. Il interprète lui-même le rôle d’un jeune assistant dévoué à son maître, un vieux professeur farfelu (Jack MacGowran) étudiant les morts-vivants en Transylvanie. La première partie du récit fait l’objet de gags répétitifs et convenus, puis tout part en sucette. Avec un style qui mélange le burlesque et le fantastique, on a le droit à des scènes d’anthologie (celles avec le vampire gay ou bien celle du miroir lors du bal). Bref, ajoutons à cela la présence de l’éblouissante Sharon Tate (pas encore l’épouse du réalisateur à l’époque) et nous sommes face à une œuvre décalée mais délicieuse.

chef d'œuvre de l'époque 1969 MAIS qui a terriblement vieillit. un scénario assez peu approfondit et peu de scènes vampiriques sauf quelques scènes le reste c'est plus des scènes de doutes et soupçon de vampirisme. a l'époque, ce style de film était tout nouveau c'est probablement pour cela qu'a l'époque il a fait fureur mais en réalité après des tonnes de film de vampire de nos jours ainsi que de nombreuses série, ce film fait tâche, ce film a trop vieilli aussi bien dans le scénario que dans le jeux d'acteur ou encre la mise en scène.

Sorti en 1967 et réalisé par Roman Polanski Le Bal des vampires met en scène Jack MacGowran et Polanski dans le rôle d'un vieux chercheur de chauves-souris et de son jeune assistant qui se rendent en Transylvanie où ce dernier tombe amoureux de la fille d'un aubergiste Sarah (Sharon Tate). Lorsqu'elle est soudainement capturée par le comte Krolock le duo se rend dans son château pour la sauver. Ce film a fait un bide parce qu'il était tout simplement mauvais. Il est clair qu'une génération de vilains enfants l'ont regardés quand ils étaient petits et a pensé qu'il était audacieux et merveilleux et maintenant ils peuvent l'aimer sur la base de cette nostalgie. Scène après scène le film s'éternise et chaque lien est le même deux bouffons qui font une comédie farce sur la pointe des pieds ou une comédie farce en forçant le rire ou une comédie farce en tombant dans les escaliers. Le Bal des vampire a été une déception totale et complète ce n'est pas vraiment un film d'horreur ce n'est pas une comédie ce film n'a rien fait pour moi...

Cette vieille comédie horrifique de Roman Polanski a certes beaucoup vieilli, que ce soit dans le rythme ou dans le scénario global, le film reste quand même une parodie hilarante qui est assez sympa à regarder puisque le scénario est quand même entrainant et entouré constamment d'un suspense fabuleux qui nous pousse toujours à vouloir impatiemment la suite des aventures des personnages. Globalement, le film n'est en aucun cas un chef-d'œuvre ou un grand film, mais cette aventure chez les vampires est tellement drôle et parfumé de sketchs burlesques tordants de rire spoiler: (la scène où Alfred est chez Herbert ou encore le twist final incroyable)
ne peut nous empêcher d'apprécier le film. Et puis je retiens surtout les incroyables jeux d'acteurs humoristiques de Jack McGowran dans son rôle de vieux professeur érudit ridicule et aussi celui de Ferdy Mayne dans son rôle de Dracula. Et dans les autres qualités, il faut noter aussi les décors et costumes colorés accompagnés des paysages transylvaniens enneigés qui ne paraissent absolument pas vieillots mais qui sont au contraire extrêmement bien faits. Roman Polanski qui est ici devant et derrière la caméra s'est appuyé sur tout les clichés vampiresques (gousses d'ail, pieu en bois, lits-cercueils) mais aussi sur les personnages (vieux savant maladroit, disciple peureux, jolie jeune fille pas très vive) pour nous pondre une histoire loufoque qui est à ce jour une des plus célèbres parodies.
Bon, après, nous avons là aussi un cas de films un peu surestimés, puisque le film a beau être assez bien, il n'y a pas de quoi prétendre qu'il s'agit d'un coup de maitre. Il n'y a pas non plus un scénario genre super approfondi et original ni un contenu très mature puisque le film reste quand même assez enfantin. Personnellement, je serais plus partant pour mettre un bon 3.5/5 (bien).

Formidable parodie des films de vampire de la Hammer britannique.L' aubergiste juif Chagall devient un vampire indifférent aux crucifix et porté sur les femmes rondes.Il y a un aristocrate vampire gay.Un bal suranné.On s' amuse.Sharon Tate la regrettée est splendide et spoiler: contribue à répandre le vampirisme à la fin
.Polanski joue un naïf

« Le bal des vampires » de Roman Polanski (1968) où comment grâce au génie du grand réalisateur mêler l’horreur et l’humour ! Et dire que la superbe Sharon Tate, enceinte, épouse de Roman Polanski depuis quelques mois sera sauvagement assassinée à l’âge de 26 ans, le 9 août 1969, par des membres de la « Famille » Manson