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Bertie Quincampoix
108 abonnés
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3,5
Publiée le 6 février 2019
Pour son quatrième long-métrage, et le premier en couleur, Roman Polanski revisitait le thème du film de vampire, en nous embarquant certes dans des paysages magnifiques du fin fond de la Transylvanie enneigée, mais en parodiant le genre, flirtant non sans panache avec le burlesque, voire le grotesque, au cours de séquences d’un comique très léger qui peuvent rappeler le cinéma d’un Mel Brooks. Incarnant lui-même l’un des rôles principaux, le cinéaste s’en donne à cœur joie, aux côtés notamment de sa future femme Sharon Tate, qui sera atrocement assassinée deux ans plus tard. Un peu plus lâche dans sa partie centrale, Le bal des vampires s’achève sur une succession de scènes plus drôles les unes que les autres, en particulier celle du bal final qui donne au film son titre français. Fort divertissant.
Avec le bal des vampires Polanski fait une parodie des films d’horreur de la Hammer très réussie. Je n’ai pas au sens propre du terme avec ce film mais je me suis bien amusé, le tout jouant constamment sur l’exagération. Ce m’a m’a le plus attiré dans ce film c’est son Background les décors et costumes sont remarquables et je me suis surpris à scruter les détails avec un grand plaisir. Le bal des vampires c’est un tour vraiment sympa dans une maison hantée suffisamment soignée pour ne pas être ringarde.
Un film à l'ancienne très agréable à regarder tranquillement un dimanche après-midi ! Humour, aventure et vampires. Dans un style très à l'ancienne, mais toutefois encore très bon, un film qui a bien vieillit ! j'en garde un très bon souvenir. Bon film à tous.
Le Bal des vampires a ce charme suranné qui en rend le visionnage délectable : grâce au travail de la photographie signée Douglas Slocombe (cf. Indiana Jones) et de la couleur, l’expédition aventureuse de notre duo principal s’avère captivante, bénéficie de décors somptueux qui construisent une atmosphère gothique dans laquelle on aime errer, entendre grincer une porte ou chanter une femme. Peuplé de mille spectres et de cent références, le manoir resplendit par sa noirceur projetée dans un cadre enneigé, donne vie à une galerie de monstres à la beauté paradoxale, à la fois repoussants et séduisants. Le burlesque est parfois un peu facilement amené, le rythme parfois un peu trop lent, mais le film marie avec efficacité l’épouvante et la comédie, notamment lors d’une séquence de bal géniale, peut-être la meilleure du métrage. Le Bal des vampires constitue une très belle œuvre signée de main de maître dont on apprécie surtout l’esthétique soignée tout simplement magnifique.
Comment peut il encore faire des films? il faudrait les boycotter, les seuls acteurs qui défendent Polanski sont juifs, je comprends pourquoi il est interdit d'entrée aux USA
Culte pour beaucoup, cette comédie horrifique du grand Roman Polanski m’a pourtant fortement déçu. J’ai trouvé l’humour très gras et peu subtil, le film enchaînant dans sa première demi-heure les blagues en dessous de la ceinture qui ne m’ont pas arraché un sourire. L’humour dans le reste du long-métrage ne vole guère plus haut et le surjeu constant des acteurs m’a totalement sorti du film. Je sais bien que l’aspect baroque de l’œuvre est un parti-pris du cinéaste mais je n’y ai tout simplement pas adhéré, Polanski manquant à mon sens de subtilité dans sa manière de rendre hommage aux films de monstre de la Hammer. Ce dernier reste bien entendu un grand réalisateur, « Le bal des vampires » étant d’ailleurs irréprochable sur le plan technique, mais je n’ai pas accroché à cette œuvre de jeunesse, lui préférant ses longs-métrages postérieurs tels que « Rosemary’s baby » ou « Chinatown ».
Mythe du genre, je viens tout juste de le voir sur France 5 ce Lundi 19 Septembre 2016 au soir, mais en direct, pas d’enregistrement. Balo, parc’que j’aurais bien accélérer sur des moments, car encore une fois, trop de script. Par contre, décors et costumes sont impeccables, certains gags sont trop pousser et frôle le ridicule. Bizarrement, je m’étais attendue à une grande bande-originale au fameux moment du bal. Et bah que dalle. Dommage.
Les rôles sont tous très hilarant. Polanski utilise surtout le comique de situation qui aujourd'hui, plaît surtout au jeune public. Il a sûrement chercher à s'approcher d'eux ;
Un professeur et son assistant voyagent en Transylvanie pour chasser les vampires. Tous les codes sont respectés, des cierges jusqu'aux pieux. Les décors et les costumes participent au respect des codes.
Le château. La neige. Le hameau. Le comte, son fils "sensible" et les inoubliables professeur et apprenti. Un classique mâtiné d'humour à déguster comme un bon et vieux vin.
Pas terrible ce film.En effet le scénario est carrément nul et les acteurs ne sont absolument pas convaincants,je dirai même qu'ils sont ridicules et en font de trop.Seul Roman s'en tire (Alfred) et Ferdy aussi (Le conte) .Bien qu'Alfred soit une véritable plaie et un lâche. Ce film est ennuyeux et on a hâte qu'il se finisse,à peine commencé.
"Le bal des vampires" ne sera finalement pas si emballant que ça ! Cet exercice mêlant approche comique et horrifique ne trouvera pas réellement de prouesse particulière si ce n'est la qualité de ses décors. Ici, le scénario reste très léger ; Polanski nous habituera à un style bien plus aiguisé dans la suite de sa carrière, aussi bien dans le fond que dans la forme. On pouvait espérer davantage de ce long-métrage précédant le chef d’œuvre et néanmoins mystérieux "Rosemary's baby", ou ce dernier sera pour le coup, lui, clairement angoissant.
Cela va sûrement vous étonner mais ce film est celui de mon enfance. Effectivement, même si la première fois il m'a fait peur, je le regardais ensuite très souvent. Cela faisait donc quelques années que je ne l'avais pas vu et je m'y suis remis ce soir et je dois dire que je suis toujours autant conquis ! Réalisé par Roman Polanski et sorti en 1967, ce film est en quelque sorte une parodie de tous les films de vampires de l'époque et cela fonctionne très bien. Le scénario met en scène le professeur Abronsius et son assistant, Alfred, parti en Transylvanie pour chasser les vampires et une fois là-bas, ils doivent sauver la fille des aubergistes des griffes du compte Von Krolock. Rien qu'au niveau des personnages, le film est excellent surtout celui du professeur qui est tout simplement délirant. L'humour y est bien présent mais n'est pas mis là grossièrement, c'est à dire que c'est un humour assez fin mais qui possède de très bons gags notamment toutes les gaffes du professeur, la course poursuite et le personnage du vampire dandy homosexuel qui est génial. Il y a évidemment la scène finale qui est magnifique (le fameux bal) et qui est elle aussi bourrée d'humour. Malgré ce côté humour, le film possède tout de même certains côtés effrayant de part le fait que les vampires soient impressionnants notamment la scène où le compte descend de la petite fenêtre pour aller mordre Sarah. Pour ce qui est des décors, ils sont eux-aussi magnifique surtout ceux du château et des chambres remplies de toiles d’araignées, tout y est soigné et de même pour les costumes qui sont sublimes. Même la B.O réalisée par Krzysztof Komeda est superbe et colle très bien au film. Du côté des acteurs, nous avons donc Jack MacGowran, Roman Polanski, Freddy Mayne et sous oublier la très regrettée Sharon Tate dans les rôles principaux qui jouent tous très bien. "Le Bal des Vampires" est donc une œuvre extraordinaire, pleine d’inventivité qui se laisse regarder à chaque fois avec toujours le même plaisir.