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Adam Kesher
15 critiques
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4,0
Publiée le 16 octobre 2024
Un film cultissime, des répliques mémorables, et surtout, un Jean Dujardin hilarant, dans le rôle que je lui préfère de loin dans sa filmographie. Si vous aimez les comédies à l’humour bien marqué presque noir, et que ce n’est pas encore fait, alors regardez-le immédiatement !
Dans ce nouvel opus de Michel Zazanavicius, nous sommes vers la fin des années 70 et Hubert est envoyé à Rio pour récupérer un microfilm à un ancien nazi. Le réalisateur utilise les même recettes que le premier, un scénario clair pleins de rebondissements, des situations comiques et toujours avec Jean Dujardin. Ce qui est bien c’est qu’à part l’humour pour de infuse de Hubert nous n’avons pas cette impression de déjà vu comme dans le premier opus. Il a gardé l’esprit du neuf avec une toute nouvelle histoire. Bien sûr certains n’aimeront pas l’humour mais ici tout est au second degré, tout est dans l’autodérision. Ce film fonctionne toujours à merveille.
Un deuxième film bien plus drôle et largement au dessus du premier, qui a mon sens tombait toujours à plat dans son humour où on lâchait difficilement quelques sourires (voir même on s'endormais devant), dans celui ci l'humour tombe juste, on est toujours dans le registre de l'absurde mais bien mieux maitrisé, avec un humour noir bien placé, des répliques devenu culte comme le: "On en reparlera quand il faudra porté des trucs lourds" et bien d'autres.
Ce deuxième OSS 117 est dans la lignée du premier, mais en mieux. Grâce au succès du Caire, Hazanavicius ne se retient plus sur les blagues et la mise en scène au montage très fun. On a donc droit à des scènes très originales, ce qui change du classisme volontaire du Caire. En étant toujours aussi misogyne et raciste, cet OSS 117 offre un partenaire féminin à Hubert qui donne une vision plus valorisante de la femme. Donc la relation avec Hubert n'est pas gagnée d'avance, ce qui nous vaut plus d'intérêt. Même l'intrigue offre aussi des rebondissements. Elle n'est pas le point fort du film, elle est intéressante à suivre. Et Dujardin nous fait évidemment rire tout du long. Encore une grande comédie !
Leur première parodie d'OSS117 avec, déjà, Jean Dujardin en goguette au Caire, était moyenne. Michel Hazanavicius et son co-scénariste Jean-François Halin récidivent et, cette fois, trouvent le ton juste. Pourtant, le personnage de Dujardin demeure ce qu'il était dans sa première aventure: un espion et un séducteur vaniteux, prétentieux autant que crétin. Et la composition du comédien est autrement plus savoureuse. A quoi cela tient-il? A une écriture plus précise et caustique certainement, à des textes plus drôles et probablement à une partenaire faire-valoir (Louise Monot) aussi jolie mais plus convaincante que la Bérénice Bejo un peu potiche de l'épisode égyptien.
L'intrigue, qui se déroule en 1967, est secondaire sans doute, comme souvent dans la comédie parodique, tout en apparaissant moins conventionnelle et schématique. Associé à une officier de l'armée israélienne, OSS117 est au Brésil à la recherche d'un ancien nazi et laisse libre cours à ses préjugés antisémites dans une succession de commentaires imbéciles (et drôles dans la mesure où ils relèvent, de la part de l'espion français, essentiellement de l'ignorance et de la maladresse). A quoi s'ajoutent des considérations sur la vie particulièrement réac et droitière. Jean Dujardin est irrésitible.
"OSS 117: Rio ne répond plus", réalisé par Michel Hazanavicius, s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur, "OSS 117: Le Caire, nid d'espions", en offrant un mélange d'humour, d'action et de satire. Tout comme le premier film, "Rio ne répond plus" présente des atouts indéniables, mais aussi des limitations.
L'une des grandes forces de ce second opus réside dans la performance de Jean Dujardin, qui incarne avec brio et finesse le personnage d'Hubert Bonisseur de La Bath. Sa prestation, mélangeant charme désuet et maladresse, confirme le talent de l'acteur pour la comédie. La reconstitution de l'époque, avec des décors et costumes soigneusement élaborés, ainsi qu'une direction artistique fidèle aux films d'espionnage des années 60, contribue à créer une atmosphère immersive et visuellement captivante.
Toutefois, le film, comme son prédécesseur, souffre de certaines faiblesses. Le recours à des stéréotypes et à un humour basé sur des préjugés, bien qu'intentionnel et parodique, peut ne pas résonner auprès de tous les spectateurs et semble par moments un peu forcé. Bien que cela fasse partie intégrante du personnage d'OSS 117 et de l'humour de la série, cette approche peut parfois paraître démodée ou moins subtile.
Sur le plan narratif, les deux films présentent des intrigues divertissantes mais prévisibles. Les rebondissements ne sont pas toujours surprenants et certains aspects de l'intrigue sont traités de manière superficielle. Cette prévisibilité et le manque de profondeur dans le développement des personnages secondaires empêchent les films d'atteindre un niveau d'engagement émotionnel plus profond.
En dépit de ces limites, les deux films parviennent à captiver grâce à leur style unique et à leur humour spécifique. La réalisation de Hazanavicius, avec ses références cinématographiques et son hommage aux films d'espionnage classiques, apporte une touche de nostalgie et de charme.
En conclusion, tant "OSS 117: Le Caire, nid d'espions" que "OSS 117: Rio ne répond plus" se distinguent par leur humour, leur esthétique, et la performance de Jean Dujardin. Cependant, leurs faiblesses narratives et le recours parfois lourd à des stéréotypes humoristiques les empêchent d'atteindre une note supérieure. Ils demeurent néanmoins des comédies d'espionnage divertissantes et visuellement plaisantes, appréciées pour leur capacité à parodier le genre avec un certain panache.
spoiler: Film déprimant : références cathos indigestes, plus de bons sentiments que dans dix épisodes de La petite maison dans la prairie, des personnages à la limite du caricatural, aucun humour ni second degré et pour couronner le tout, des pubs jalonnent le film...
Piètre hommage rendu à ce superhéros. Joyeux Noël...c'est rigolo...c'est de l'humour étoilé
Cet opus devait avoir un budget décors un peu plus conséquent que le précédent. Les paysages brésiliens sont un peu plus dépaysant que l'Égypte. En dehors de cela, Rio souffre des mêmes défauts que Le Caire. Le film est une parodie, et n'est malheureusement que ça. On s'ennuie donc assez vite devant une suite de gags éculés, et de jeux de mots qui font beaucoup rire Hubert, beaucoup moins ma pomme devant son écran. Il ne m'en restait rien depuis sa première vision à sa sortie. Je comprends le pourquoi de cet oubli.
Pas facile d'exploiter un filon comique. J'avais bien aimé OSS au Caire du même Hazanavicius et l'avais trouvé largement supérieur au troisième volet OSS en Afrique du fils Bedos. Eh bien cet OSS à Rio ne vaut pas mieux que le Bedos. La scène la plus convaincante, pour moi, est celle où la petite Monot, lieutenant colonel du Mossad, assène calmement à OSS Dujardin ses quatre vérités sur sa stupidité foncière et ses balourdises à répétition. Il y a pratiquement la même scène dans le volet africain où le jeune associé de Dujardin lui crache son mépris à la figure avant de se faire happer par un crocodile. Décidément, les crocodiles sont des partenaires de choix pour OSS 117, soit en lui servant de gibier pour un barbecue, soit en le débarrassant d'un concurrent gênant. Certes, Dujardin est l'acteur idéal pour ce genre de pochades mais il a bien fait de passer à autre chose, comme Hazanavicius. Et puis il y a un leitmotiv récurrent dans la trilogie : il y a à chaque fois un tiers étranger pour dire à Dujardin qu'il est typiquement français. Espérons que cela ne soit pas une opinion générale. Quant au film, allez le voir si ça vous chante, les avis sont partagés.
Michel Hazanavicius nous offre un second volet de l'espion français OSS 117 incarné par Jean Dujardin. Celui-ci est toujours aussi sexiste, raciste et potache. Mais les situations et jeux de mots sont moins convaincants. La faiblesse du scénario nous entraine vers un ennui. Et ces multitudes de scènes où OSS 117 glousse seul ou avec d'autres personnages comme celle avec Ken Samuels dans la voiture de celui-ci, sont blasantes. Bref, après un premier volet plutôt réussi, on reste sur notre faim avec "OSS 117 : Rio ne répond plus"
Nouvelle façon très agréable de montrer les images avec la maniere album photo, nouveau pays, nouveaux dialogues et repliques savoureuses, des caricatures plus poussées, un Dujardin toujours aussi génial. On rit moins que dans les premiers car les gags et les idées sont très similaires au premier donc on a plus l'effet de surprise mais on a certaines nouvelles idées comme le gore. La musique encore très sympa au niveau caricatures et ambiance. En bref je prefere le premier mais cest une bonne suite, je conseille et j'ai hâte de voir le troisième.