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GéDéon
85 abonnés
513 critiques
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3,0
Publiée le 19 octobre 2024
Dès son premier long-métrage, Maïwenn affiche tout ce qu’il peut y avoir de plus percutant mais aussi d’irritant dans son cinéma. Ce film, sorti en 2006, s’appuie sur le concept du documentaire-fiction, en partie autobiographique, pour décortiquer les relations conflictuelles au sein d’une famille. La perversité dont fait preuve la réalisatrice atteint des sommets de violence psychologique n’épargnant personne. On en vient ainsi à détester les victimes tout en développant de l’empathie pour les bourreaux. Le résultat devient vite malsain même si l’on se délecte de cette ambiguïté. Bref, une œuvre provocatrice extrêmement dérangeante.
j'ai trouvé le film super intéressant même si à certains moments on est horriblement mal à l'aise, j'ai trouvé le film bien fait avec un certain rythme.
Un film puissant, et bouleversant. Intense, presque éreintant. Le spectateur se prend en pleine face, l’une des nombreuses claques qu’a reçue la petite Violette.
Le seul film de Maïwenn réalisatrice que je n'avais pas vu. Elle transpose à l'écran ses traumatismes liés à son enfance, même si le film est une fiction. C'est un peu foutraque, certaines scènes paraissent grotesques et fausses, mais vu que c'est son premier film, une sorte d'indulgence s'impose ! Elle fera beaucoup mieux par la suite !
Sortie il y a presque vingt ans, ce film mêler de fièvre et de sang annoncer déjà la naissance d’une réalisatrice prometteuse. Tourner à la fois comme un reportage et comme une fiction, «Pardonnez-moi» s’avérer être aussi bien un récit initiatique hors norme qu’une véritable étude de la famille dysfonctionnelle. Si on sent parfois que Maïwenn utilise ce film comme un expiatoire, il s’agit tout de même d’un récit assez universelle, car le film aborde certes la famille dysfonctionnelle, mais aussi la maternité, l’importance des frères et sœurs. Au final, quand on regarde le film, c’est moins bien qu’ADN ou MON ROI, mais cela reste toutefois un joli exquis et cela annonce déjà la couleur.
Maïwenn, qui tient le rôle-titre, brille dans un personnage à sa mesure et offre une performance tout à fait bouleversante. On comprend sa nomination au César du meilleur espoir féminin, même si par la suite elle s’est révéler meilleure réalisatrice que comédienne. Pascal Gregory très bien ce père refermer sur lui-même et autocentré. Si Hélène de Fougerolles impréssione en second rôle, c’est surtout Marie-France Pisier qui épate oscillant entre humour et macabre, simplicité et tragique. On se rend compte à nouveau à quel point c’était une actrice exceptionnelle.
Film brouillon comme il y en a tant, «Pardonnez-moi» reste tout de même à voir, car il signe le début aussi innocent que passionnant d’une jeune cinéaste qui s’est révélé être une des plus grandes cinéastes françaises. À classer aux côtés de «La Fille Publique» sortie en 2013, ce film est le portrait d’une innocente broyée par les conventions.
Un film poignant sur la papier mais, placé entre les mains encore faibles de Maïwenn et ajouté à une direction d'acteur incertaine, le sujet est partiellement décomposé.
4 531 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 29 juin 2021
Pardonnez-moi de Maïwenn est une œuvre déroutante dans le meilleur des cas mais dans le pire des cas c'est du nombrilisme et du je-m'en-foutisme avec un monde dans lequel l'héroïne oublie que les autres vivent aussi. L'héroïne achète une caméra pas une grosse parce que je ne veux pas qu'ils prennent ça au sérieux je veux qu'ils agissent naturellement et elle commence à filmer ses proches pour leur présenter son futur film. Certaines scènes sont impressionnantes Violette qui bat à mort une poupée rappelant à son père son sadisme lorsqu'elle était petite fille la fête d'anniversaire et l'invité inattendu. Les plans en noir et blanc filmés par l'héroïne sont un truc trop souvent utilisé ces derniers temps peuvent sembler lassants à la longue. Certaines scènes sont tout a fait inintéressantes. Comme la fin heureuse et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps qui n'est pas très convaincante. Pardonnez-moi est un film nombriliste et égocentrique ou Mademoiselle Maïwenn croit que son petit monde peut intéresser les autres mais ce n'est malheureusement pas le cas pour elle...
Ce premier film de la réalisatrice Maïwenn m’a un peu déçu car je l’ai vu après ses œuvres ultérieures plus abouties en terme de mise en scène. Néanmoins, le scénario est comme toujours chez elle très puissant avec son lot de secrets familiaux et le casting parfait. Un film qui restera mineur dans sa filmographie mais sûrement très important au plan personnel, tant elle avait des choses à dire, à jouer et à montrer.
Même si j'aime tous les films de Maiwenn, je trouve que celui là est le meilleur. Psychologique, autobigraohique, il est d'une profondeur désarmante. J'ai pleuré en le voyant. Une maman qui filmé sa vie pour que son bébé à naître aie une vidéo, voilà ce que le film est censé être. Mais il est bien plus que ça. On voit les relations, si difficiles, la souffrance qui est palpable, la rancœur du passé. On voit une femme très fragile qui se construit, qui veut être forte pour le bébé qui arrive. On voit une femme qui regarde la vérité en face, qui passe pour l'hystérique parce qu'elle évoque ce qui fâche. Ce film est un coup de poing.
Bof, beaucoup de mal à accepter le mode de fonctionnement du personnage, et aussi son besoin neccessaire de culpabilité. Le style de prise de vue est trop amateu, partie prix? Les dialogue sont pauvres, limite crue. Des scénes de violence pyschologique, proche du masochisme. Un style de vie bobo ... pas de commentaire. Vivre par sa souffrance, au lieu d'avancer malgres cette souffrance.
La réalisation reste assez expérimentale, il y a quelques passages qui était susceptibles d' être intéressants seulement c'est noyé dans le fatras et puis on a du mal à ce coltiner les problèmes de l'actrice. Sinon il y avait un choix intéressant au niveau du casting.
Oui Maiwenn est égocentrique , oui elle est narcissique , oui elle agace prodigieusement, non elle n a pas l apanage de la souffrance psychologique subie à cause de parents névrosés ,mais le cinéma de Maiwenn est lui unique et reconnaissable entre tous . Maiwenn on aime ou on déteste , moi j adore .
un film qui se veut authentique avec des personnages qui ne sont absolument pas! c'est mal joué, surjoué... ça crie, ça pleure, ça rote (désolé, mais oui...). Tout le cinéma bobo que je déteste, fait de voyeurisme, de clichés...je reconnais la bonne volonté de Maïwenn, mais je n'ai absolument pas accroché.
Le mal etre de Violette à cause de son passé qui refait toujours surface dans sa vie, les vérités qu elle souhaite creuser, la violence intra familiale, les soufrances physiques et morales ... tout cela révèle un sujet intéressant à traiter tout en étant tres délicat. C est un thème qui mérite d être travailler et re travailler jusqu au bout pour avoir "la touche" juste. Hors le souhait de maiween etait d improviser au maximum, pour avoir un résultat sans doute plus naturel... C est un choix qui plait ... ou pas .. Pour ma part cela m a dérangé , je N ai pas réussi à me plonger dans ce film.. Dommage