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Mephiless s.
62 abonnés
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2,5
Publiée le 19 novembre 2015
Je ne suis pas du tout fan des films tournées uniquement en caméra à l'épaule, sans travail sur l'image. Cela me fait beaucoup trop penser à Von Trier que je n'apprécie guère. Le talent de Maïwenn est déjà là, il y a pas mal de bonnes idées mais le tout fait un peu narcissique et égocentrique. Dommage
Première réalisation de Maïwenn qui, sans être un grand coup de maître, s'avérait déjà prometteuse. La caméra à l'épaule est à la fois la force et la faiblesse du film : d'un côté elle donne beaucoup de tension, de force et de vérité aux scènes qu'elles filment, et de l'autre elle empêche logiquement un réel déploiement en matière technique qui aurait pu apporter d'autres qualités à l'œuvre. Sinon, cela a beau être légèrement narcissique, il faut tout de même du courage pour signer une quasi-autobiographie avec autant de tripes, certaines scènes vous restant longtemps en mémoire par leur crudité, sans oublier les dialogues incisifs et une excellente interprétation générale. La cinéaste n'épargne ni elle ni (presque) personne, sans oublier pour autant de nous raconter une histoire, probablement avec un certain manque de recul, mais tellement de cœur et d'énergie que cela passe sans mal. Douloureux, mais intense.
Un film bouleversant de vérité, avec des acteurs hallucinants de sincérité et de talent. Au début, on trouve le style particulier et désordonné, pour ensuite être happé par la violence et la sincérité du propos, avec en apogée l'anniversaire et la scène de la poupée. Bravo, tout simplement.
Bon portrait de famille avec une grande Maïwenn à la réalisation originale. C'est atypique comme film et c'est justement ce qui le fait fonctionner. Une bonne claque, un bon coup de pied dans la fourmilière familiale! Maïwenn dit tout haut ce que tout le monde pense autour d'elle mais qui n'est pas souvent révélé. Les non-dits de cette famille peut se vérifier dans beaucoup d'autres puisque chacune a son lot de secrets de Polichinelle, des choses qu'on taît mais que tout le monde sait. On préfère parfois les taire et essayer d'avancer avec plutôt que de crever l'abcès.... Maïwenn décide dans ce film que NON.
Les tribulations d'une jeune femme enceinte, Violette, qui, pour son enfant mais surtout pour elle-meme, fait un documentaire sur sa famille quelque peu déjantée. Dans quel but ? Que son père lui demande enfin pardon pour l'avoir battue lorsqu'elle était enfant. Cette quete sera parfois violente, presque injuste. Violette veut "la vérité", "toute la vérité", sans prendre en compte les autres, et elle chamboulera la vie de toute sa famille, en révélant des secrets inavouables.
Ce petit bijou réalisé par Maiwenn est un film universel, dans lequel chacun peut s'identifier et qui donne matière à réflexion. Le personnage interprété par la réalisatrice elle-meme est terriblement touchant, meme lorsqu'il est insupportable. La lente évolution psychologique de Violette, de la rage à l'apaisement, est traité de façon grandiose, tout en nuance.
Grandir pour Violette signifie accepter que son père ne reconnaisse jamais les souffrances qu'il lui a faites endurer. Grandir signifie pardonner celui duquel on attendait des excuses. Car ces excuses n'arriveront jamais.
Pour premier film, première grande espérance. Maïwenn déploie une énergie folle pour s'emparer d'un sujet grave mais tabou : la violence physique et mentale que lui à fait subir son père. Quelques-uns ont critiqué son film en définissant celui-ci de pur égocentrisme, mais elle ne parle pas QUE d'elle! Elle montre justement les retours haineux mais vrais qu'un parent peut recevoir d'un proche! C'est filmé au mieux possible (même si certains plans sont énervants car... trop complexes?) et les scènes sublimants l'aspect cruel du dialecte sont saisissantes. Mais à quoi bon accentuer la gravité du problème, surtout lorsque celui-ci est résolu? Maïwenn s'éternise bêtement jusqu'à pousser inutilement son casting à bout. Mais cela reste un très bon début.
Maïwenn signe ici son premier film qui n'est pas une grande réussite contrairement au fameux Polisse ! Ici Maïwenn mélange la biographie de sa vie avec des vidéos incrustées de son enfance et le portrait au vitriol d'une famille déchirée par plusieurs évènements marquants tous révélés durant le film... Mais je n'ai pas aimé le jeu entre la biographie et la fiction, soit on choisit de raconter une fiction soit on raconte sa vie, mais je trouve que se servir de vidéo personnelle pour montrer que oui, comme l’héroïne du film, elle aussi à souffert dans son enfance, qu'elle avait (peut-être) un père violent c'est un peu facile pour rajouter quelques minutes à un film assez court. Puis, il faut se méfier lorsqu'on alterne les plans caméra à la première personne et caméra "classique" qu'on a bien filmé le même plan ! ça évite de se retrouver dans la scène du gâteau d'anniversaire avec une Maïwenn sale avec la caméra classique et une Maïwenn toute propre avec la caméra à la première personne... Bref, un début de réalisatrice prometteur mais pas encore concluant.
Ce film m'a dés les premières minutes fendu le cœur. La scène avec la poupée et son père est pour moi déchirante mais est l'aboutissement du "festen" de Violette.
Comme la plupart des films de Maïwen...on s'ennuuuuie!!! au secours! j'ai dû me forcer pour terminer ce navet. Son seul bon film est Polisse. Pour les autres, à jeter.
C'est fou ce que la jalousie peut faire parler... Outre le fait que le sujet ne m'est pas indifférent, c est hyper bien amené et joué. Bluffant pour un premier film....
Je garde espoir qu'un jour Maïwen proposera une "daube"... c'est vrai quoi, c'est agaçant les gens plein de talent qui offrent des perles à chaque long métrage ;) Et sur ce point là Maïwen s'en sort très bien. "Le bal des actrices" magique, "Polisse" puissant, "Pardonnez-moi" bouleversant. Maïwen c'est du cinéma brut de décoffrage, elle fait ce qu'elle a envie, ce qui l'a touche, dans la plus grande sincérité... et forcément quand c'est sincère, ça se ressent. Maïwen est un bijoux et ses films en sont les perles.
J'ai été assez déçu par ce film. Pourtant l'idée de départ étais plutôt bonne mais le problème de ce film est qu'il est centré sur le personnage de Maiwenn qui joue quand même pas très bien. Il y a très peu de dialogue ce qui nous oblige à les imaginés. les autres personnages ne servent pas à grand chose car ils ne sont pas assez fouillés. En effet, on ne sait rien de leurs histoires, leurs visions des choses car il ne parlent jamais. Il faut dire que le thème abordé est plutôt compliqué à mettre en scène car il s'agit d'expérience personnelle que seul quelqu’un ayant vécu sa peut comprendre est qu'il s'agit d'une question de point. Tel ou tel personne ne vivent pas forcement une expérience similaire de la même façon. Ce qui dérange aussi dans ce film, c'est les jeux d'acteurs qui selon moi ne sont pas du tout crédible. les personnage jouent mal et leurs réactions frisent le ridicule. l'autre bémol du film est de mettre les perso dans des catégories avec les gentils et les méchants ce qui est tout de même pas mal minimaliste. Ce n'est pas pour autant que ce film est un navet et on apprécie l’énergie débordante dont fait preuve la réalisatrice à chaque fois qu'elle tourne un film
Thème délicat et interprétations scotchantes de Maïwenn et de P. Gregory terrifiant de justesse ! Un lâché prise complet, acide et tonitruant. Un facilité de dialogue déconcertante et quel caractère ! Un affrontement dantesque car solitaire avec une excellente maîtrise. Dommage que l'intensité (forte) retombe souvent et que la fin devienne un peut trop consensuelle, formatée. La construction, déconstruction et reconstruction hypothétique avec tous ses tourments, douleurs et surtout souffrances, sont révélées avec une telle proximité qu'on en reste abasourdi. Un drame au vrai sens du terme, dans la durée. A découvrir ! 3.5/5 !!!