Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 novembre 2006
Sublime, cette femme est bouleversante :) Je suis totalement sous le charme! Ce film est criant de vérité :) La vérité, cela ne fait pas forcement du bien mais cela permet d'adoucir le mal ...
Superbe!! Maïwenn réalise ici un film qui sort vraiment de l'ordinaire, et avec une très grande maitrise pour un premier long métrage. L'intensité dramatique est très élevée mais on ne sait si l'on doit rire ou pleurer. Ayant rencontré la réalisatrice à l'ESRA Bretagne de Rennes, je peux affirmer qu'elle a réalisé SON film, et qu'elle nous prend aux trippes dès qu'elle nous en parle. Bravo, et vivement la suite.
Foncez voir ce film ! Déjà que je trouvais que Maiwenn était une superbe jeune femme, mais alors là, en plus, je m'apercois qu'elle a un cerveau et un coeur. Trop c'est trop !!!!!! :-) Bien spur on pense à Festen (film génial également) mais ce film a sa vraie identité et plus de sensibilité que Festen qui était un objet froid et dur.
Un film réalisé avec très peu de moyens mais une réelle passion et une telle sincérité qu'il est impossible de ne pas être touché. Maïwenn capte avec la caméra les regards de ses acteurs et nous trouble car, très vite, on oublie qu'il sagit d'une fiction. "Pardonnez-moi" est donc un premier film intense à ne pas manquer...
On dit Festen à la française...à la différence près que de la première Diapo de Festen jusqu'au générique de fin on se croit dans un reportage, immergé dans la famille sans jamais en sortir d'où l'effet du film qui laisse KO. Ici, oui c'est le même principe mais malgré les talents des acteurs, une scène sur deux on y croit pas pour un sou, et du coup c'est des cris et des pleurs qui fatiguent...Peut mieux faire
Pardonnez-Moi va vous faire leffet dun électrochoc ! Maïwenn réalise ici son premier long-métrage, comme une autobiographie où elle règle ses comptes avec ses proches et surtout avec son père. Un homme odieux, qui là frappé pendant plusieurs années, et ce, alors quelle nétait encore quune gamine. Aujourdhui, elle a décidé de « lever le voile » sur cette partie de sa vie, souvent trop sombre. Comme elle le dit, ce film est « son fantasme », dire tout haut, ce que tout le monde pense tout bas. A défaut davoir pu obtenir des excuses de son père, elle se les imaginent et se dévoile en mettant au point un stratagème où elle va tout faire pour essayer de cicatriser ces plaies trop longtemps ouvertes. Maïwenn, dans le rôle principal, filme sa famille (fictive) à laide dune DV, et va donc en profiter pour régler ses comptes avec son père (remarquablement interpréter par Pascal Greggory). Des acteurs en totale improvisation (lors de certaines séquences), Pardonnez-Moi est une véritable « séance de psy », qui se transforme en une belle leçon dhumanité. Entre rire et tristesse, Maïwenn confirme ses talents, à la fois dactrice, comme elle lavait déjà fait avec Le Cinquième Elément (1997) & dans Haute Tension (2003), cette fois-ci, cest également en tant que réalisatrice quelle saffirme avec cette « ovni » réellement sensationnelle ! Dans la lignée de Tarnation (2004), où là aussi, la technique de la DV et de la Super 8 étaient utilisées, deux films complètement sidérant, étonnant et troublant.
Non mais c'est pas po-ssi-ble !? Malgré l'abattage médiatique, et la comparaison avec Festen (sans blague ?!) l'ex de Besson ne sait pas manier la caméra... Ni la direction d'acteurs... C'est du grand Nimportnawouak ! Ce déballage familial laisse le spectateur/voyeur sur le bord de la route... Pas de script, pas de réel talent à part la volonté de faire quelque chose pour exister. C'est courageux mais c'est pas du cinéma... Désolé, pardonnez-moi !
Le premier film en tant que réalisatrice de Maiwenn est incontestablement une réussite. Parce quil fallait vraiment en avoir pour réaliser ce film quasi autobiographique mêlant vidéo darchives de Maiwenn jeune , montrant déjà les douleurs quelle a éprouvé , une réalisation caméra au poignet soit avec un simple camescope numérique ou une caméra pro. Ce choix de film qui au départ ne fait pas très sérieux est en réalité un atout considérable. On est plus dans un cinéma ou le scénario est le fil conducteur mais dans du cinéma-vérité ou les acteurs ne jouent pas mais ils ont justes à être les personnages et du coup on ne voit plus la frontière réel-fiction. Car le film de Maiwenn lui sert à exorciser lenfance douloureuse quelle a vécu avec son père , ce film est donc un cri de détresse de la part de la réalisatrice qui avec une violence psychologique intense dans la plupart des scènes nous touche au plus profond. Cest un film dur , qui nous met quelques peus dans une sorte de malaise car la distance si infime entre réalité et fiction na jamais était aussi destabilisante. Une réussite technique réalisé avec le coeur et les tripes ou Maiwenn est sidérante comme tous les autres comédiens. A découvrir.
Dans ce film/documentaire très personnel sur l'enfance douloureuse de Maïwenn, vous oublierez très vite je jeu des acteurs, et vous assisterez au déroulement douloureux sur la recherche des vérités d'une famille "ordinaire". C'est criant de vérité, touchant, troublant ! Du grand cinéma sans artifices ...
Prévoyez un peu de temps pour digérer ce film et son histoire, et un peu plus de temps pour digérer l'histoire de votre propre enfance ... Après ce film, vous allez forcément cogiter à tout cela !
J'ai trouvé l'ensemble trop frontal à mon goût, avec le risque de se fâcher avec le parent et/ou l'éducateur imparfait qui vit en chacun de nous. Soit, cette caméra invasive était nécessaire à Maïwenn : tous les battus, violés (et également toutes les femmes engrossées) par leur père, et qui n'ont pas pu le dire enfants, devraient lui en être reconnaissants. Mais il manque le pourquoi de cette violence paternelle sur cette enfant-là précisément, tout comme des explications sur la nymphomanie maternelle, ça reste biberonnant, renvendicateur d'amour en paroles et finalement assez comme il faut pour que, tant que le bébé est petit, les apparences soient sauves !
Souvent en allant au cinéma on sait que l'on a déjà vu le fllm sous un forme ou une autre. On est content d'avoir été distrait, c'est déjà pas mal. Cette fois, c'est le divin délice de la différence. Il ne faut pas crier à la merveille, car c'est la meilleure façon de faire des déçus. En revanche, je puis vous affirmer que je ne sais pas pourquoi j'ai adoré. Et c'est délicieux.
Tendu d'un bout à l'autre par un désir d'abordage, le couteau entre les dents, cette vrai-fausse confession révèle en Maïwenn une vrai cinéaste, sachant maîtriser impeccablement sa narration, haute manipulatrice, ci ce n'est de ses acteurs ou de sa famille, du moins du spectateur dont elle se joue avec délectation. Un art de l'ambiguïté entre réel et fiction poussé parfois à un haut degré de perversité. Quant à la comparaison que certains critiques ont déjà fait avec FESTEN, il est évident pour moi que rapprocher ces deux films relève d'une lecture superficielle, voire grossière : autant le film de Vinterberg ne vise qu'à provoquer l'artificiel adhésion d'une communauté bien pensante par la dénonciation de la bête immonde (mon père, ce nazi...), réflexe somme toute familier à nos intellectuels hexagonaux, autant le film de Maïwenn ne parle lui que de la destruction de l'identité, par la famille et la figure paternelle même. Un propos autrement plus ambitieux, et parfaitement abouti. Abordage réussi.