Derniers Avis : Pardonnez-moi - Page 10

Un film bouleversant, qui dénonce les non-dits familiaux, les mensonges et les faux-semblants. Peut-être faut-il avoir subi soi-même tout ou partie d'une telle histoire pour en ressentir toute l'émotion (c'est mon cas), mais quoi qu'il en soit, un film qui ne peut pas laisser indifférent. A la fois tragique, drôle, acide et salvateur. Bravo Maïwenn !

Très touchée par certaines scènes de violence crue(celles où elle rejoue devant son père un condensé de scénari où il l'a violenté et celle où elle se casse une bouteille sur la tête comme pour rendre à nouveau concrète la violence subie en partie déniée -car trop dur à supporter- par son conjoint)Mais le reste du film reste en surface, comme si malgré le titre qui demande pardon à l'avance de la tentative d'exorcisme qui va suivre, elle n'osait pas aller jusq'au bout. Pour survivre, on sait l'autodérision souvent nécessaire. Pour autant la scène du repas -par exemple- n'en parait qu'invraisemblable. Cela tombe à plat. Le père ne réagit quasiment pas, on ne sent jamais l'ancienne violence qui pourrait encore frémir (on peut penser qu'elle a peut-être réalisé son voeux de le maitriser).Le caractère narcissique de la mère a peine visible. Le lien avec ses soeurs quasi inabordé. Malgré la présence des autres acteurs, on a un peu l'impression d'un "one-woman show". Elle s'exprime haut et fort mais on comprendrait mieux et serait davantage touchés par la souffrance de Maïwenn-Violette si la personnalité des autres membres de sa famille était révélée davantage ainsi que les liens particuliers avec chacun. On ne sait toujours pas à la fin du film qu'elle est la place qui lui a été "désignée" et qui lui a tant coûté dans cette famille. Par moments, le film ressemble en quelque sorte à un happening autour du traumatisme initial. Il y perd en force, en émotion.

Fort et intense. Drôle et audacieux. Bien joué, bien filmé, bien écrit, et bien mené… Certains scènes dérangent par leur cruauté et leur efficacité. Le spectateur en prend plein la gueule et c'est tant mieux pour lui. Maïwenn réussit là un défi immense, en faisant de sa vie privée un film révélateur de toute une génération qui vit dans le secret familial et le mal-être… Renversant!

ENFIN UN PEU DE FRAICHEUR ET DE CREATIVITE DANS LE CINEMA FRANÇAIS ! Avons vu ce film lors de sa présentation au MK Quai de Seine au soir du dimanche 26 novembre : un scénario original, frais, intrépide, des acteurs fantastiques, notamment en connaissant les conditions de tournage, à la limite d'un hommage à l'un des "pairs" de Maïwenn : Claude Lelouch !
Maïwenn ne raconte pas ici son histoire, mais à partir d'un "secret de famille", elle met en image son phantasme, ce qu'elle aurait souhaité entendre, dire, hurler... Comment se reconstruire, comment ne plus avoir peur, comment pardonner, quand personne ne vous demande pardon ?
Surmontant sa réputation "d'enfant de la balle", ses amours cinématograpghiques, défiant tous les préjugés, arguant de sa liberté d'artiste et de créatrice, Maïwenn nous avait déjà fait défaillir lors de sa présentation du "Pois Chiche", au Café de la Gare, confirmant sa stature de Comédienne, s'incarnant véritablement. Elle nous subjugue aujourd'hui d'inventivité, de maîtrise dans sa qualité de réalisatrice et productrice (sans omettre de scénariste, et véritablement [!], de metteuse en scène), le tout dans l'urgence et avec le budget d'une demi-journée de tournage d'un film de Coppola, en fonds propres bien sûr ! Elle augure de figurer au panthéon des GRANDS CINEASTES (Pialat, Lelouch, Truffault...), aussi, ne ratez ce film sous aucun prétexte, et pour notre part, nous y retournons dès demain, en attendant impatiemmment sa seconde réalisation en cours de mise en route.
Maïwenn, Merci. Respects !

Voici un film très réussi réalisé par Maiwenn. Ce long métrage était un pari difficile à gagner. l'actrice et réalisatrice nous livre un film émouvant, très psychologique. Je crois qu'elle a évité les erreurs qui pouvaient être faites pour ce genre de film: à cheval entre la réalité et la fiction. C'est sûr qu'il ne faut pas y aller pour voir des exploits techniques... quoi que... C'est injuste de dire que les acteurs jouent mal alors que leur jeu est on ne peut plus naturel.
Je recommande ce film très touchant qui nous laisse pour le moins perplexe. (je pense que c'est un des objectifs de "pardonnez-moi"

Après une telle bande-annonce qui donnait très envie de voir ce film décrit comme un ovni je n’ai pu être que déçu et le mot est faible. Les points positifs sont rares dans ce film égocentrique de Maïwenn qui n’aurait pas du prendre la peine de se surnommer Violette… Cette dernière est probablement la moins bonne actrice du « documentaire » tant elle sur joue pour paraître naturelle. Ses histoires aussi bouleversantes soient-elles ne nous touchent pas vraiment (pas du tout même) car elles sont interprétées de manière frisant parfois le ridicule. En effet les renversements d’humeur (notamment lors de la scène à table) sont confondants… Pas grand-chose donc pour rattraper l’ensemble si ce n’est la bonne (très bonne même) prestation de Pascal Greggory et les quelques moments où l’on sourit. Au final on a du mal à pardonner Maïwenn pour ce genre d’égarement cinématographique.

Avec ce film thérapeutique et épidermique, Maïwenn (se) fait du mal pour extirper d'elle même cette douleur qui la ronge depuis l'enfance. Sa démarche sincère, rageuse et touchante force le spectateur à la compassion. Se livrant toutes tripes à l'air face à des acteurs aux jeux d'une puissance incroyablement maîtrisée (Pascal Greggory, froid comme la pierre, Hélène de Fougerolles grandiose) et mélangeant images d'archives et fiction, Maïwenn nous offre un film personnel que l'on espère véritablement cathartique. La forme de son film est complexe - tout comme les émotions ambivalentes qu'elle décrit, ressent et déverse aux visages de ses personnages - et le concept du "film dans le film" est très bien exploité.
Caméra à la main, elle va donc tenter de scruter sa famille, les rapports amour/haine qui les lient, et de fouiller un passé que personne ne veut déterrer. Sans pudeur et avec toute la démesure que provoque la souffrance, elle met en scène sa propre douleur. C'est psychologiquement violent, gênant et fatalement pathétique. La peine, crachée avec tant de sincérité et de force, est toujours un cri désespéré que personne n'entend vraiment. Ce pardon qu'elle espère, cette enfance perdue, Maïwenn ne pourra plus jamais les atteindre. Espérons que ce film aura le pouvoir de guérir les blessures d'une jeune femme qui, jusqu'ici, n'avait jamais vraiment pu affronter en face ses peurs et ses souffrances.

Dans ce film,il y a 3 pères,celui qui est et qui bat sa fille,dans le rôle autoritaire que lui confère notre société patriarcale,celui qui se défile de sa paternité et qui lui sans l'avoir assumée a néanmoins du remords,séduit par la mère,séduit par la fille,et l'amant qui devient père,sans vouloir s'engager sur cette route glissante de la violence,ne supportant pas la vérité de l'actrice-réalisatrice Maywenn,sur le chemin de l'altérité.on sait que tout documentaire(documenteur)est fatalement une interprétation de la réalité,pourquoi une fiction ne pourrait elle pas être une non-fiction et finalement devenir plus vraisemblable qu'un documentaire?
C'est le tour de passe qu'a réalisé cette nouvelle réalisatrice qui a tout d'une grande.Sergethedreamer

Pour résumer en un seul mot : MAGNIFIQUE!!!. Ce film est une pure merveille...Impossible d'en sortir indemne après l'avoir vu. Tous les acteurs sont géniaux. L'histoire vous touche en plein coeur...là ou ça fait le plus mal évidemment... Que d'émotion et de sensibilité...Un des plus beau film de l'année...A VOIR ABSOLUMENT!!!

Je mets 3 étoiles et pas 4, juste à cause des petites maladresses : gros plans exagérés sur les visages, surtout au début, coup de la paternité cachée vue des tas de fois, même si on dans un film-autobiographique. Pour le reste, si vous voulez aller prndre des shots d'émotions avec une actrice, une vraie, pas une mondaine de plateaux télé bonne qu'à faire des confessions sexuelles chez Ardison ou la belle chez Faugiel

j'ai été voir le film et je suis embarassée pour écrire une critique....
pour moi ce film est un obet cinématographique non identifié....il y a des imperfections qui font que ce n'est pas un chef d'oeuvre... (il ya du chemin ...)il manque des éléments (une certaine maitrise je pense mais c'est le premier film de Maiwen on peut comprendre...)
en revanche il y a d'autres éléments qui marquent très fortement:
tout d'abord le casting: FORMIDABLE;
les acteurs: FORMIDABLES (tous !!!!) des scènes d'une force et d'un vérité EPOUSTOUFLANTES et
une réflexion sur le travail psychanalytique qui est rarement abordé au cinéma.
Donc si je résume cela vaut vraiment le coup d'être vu, sans en attendre un chef d'oeuvre

Ce n'est pas un bon film (on est très loin de festen) mais il marque le spectateur, c'est déjà un bon point. Faire un film dans le film, utiliser de vraies images d'archive mais jouer d'autres scènes avec des comédiens rendent le tout un peu bancal. Le talent d'actrice de maiwenn est indéniable, celui de réalisatrice reste encore à prouver. Mais le film a des scènes poignantes et très bien tournées, notamment l'affrontement avec le père (très bonne interprétation de Pascal Gregory), d'autres complétement irréelles (le repas de famille qui tourne au règlement de comptes ne fait pas réaliste du tout et les comédiens sont à la peine). Avis mitigé, en attendant une prochaine réalisation sur un thème un peu moins personnel.

Un film très original et intelligent. On se reconnait ( ou pas ), dans le personnage de Maiwenn, et on compatit. Cependant, au niveau cinématographique, c'est un peu ennuyeux. Il manque davantage d'intrigues...

Pas mal du tout. Dommage qu'il soit parfois inégal et un peu "autosatisfait".

Il s'agit d'un film coup de poing ! Si l'ensemble est criant de vérité et magnifiquement interprété, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. J'ai même faillit quitter la salle avant la fin (une première !). On a plus l’impression de s’engager dans une démarche voyeuriste (d’autant plus qu’il y a une part autobiographique dans le scénario) et le choc des idées véhiculées met très mal à l'aise. Vous êtes donc avertis…