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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 février 2008
Un film qui n'est pas sans failles, sans défauts, peut-être justement à l'image de la réalisatrice qui a mêlé une approche sensible d'une histoire qui la touchait visiblement de près et une caméra frontale, remuante, instable. Un reflet de ce qui peut se passer dans les tréfonds d'un être malmené par la vie, qui se trouve sans cesse confronté aux mêmes peurs, joue de coups de butoir. Ceci d'autant plus viscéralement lorsque l'enfant devenue femme est en passe de devenir mère et que les brûlures se ravivent. Un film qui pose les questions essentielles de ce qui a été, de ce qui fait vérité, de ce qui pourrait passer pour de la fabulation. Quelles sont nos réalité(s) et vérité(s)? Comment nous en départissons-nous ou parvenons-nous bon an mal an à composer avec? Un film comme une nécessité pour la réalisatrice de dire, de mettre en images et en mots. Bousculant, questionnant. C'était sa gageure. Voyons ce qu'elle nous proposera par la suite.
Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre... Ce film choque, bouleverse. On prend tout dans la gueule !!! Maïwenn nous le bombarde avec une énergie féroce. Mais on est émus aussi, parce que cette fille nous rend triste, à tel point qu'on a envie de la plaindre ! L'intelligence y est, de même que le casting... Une chose est sûre, ce film nous marque, nous atteint d'une certaine manière...
Carton plein pour de nombreuses raisons qui me concernent bien entendu. La réalisation, bien que faite de moyens loin de ceux utilisés par le cinéma Français et généralement employés pour des films bien médiocres, est parfaite. Les comédiens, tous, sont épatants, même Hélène de Fougerolles qui sonne juste c'est un miracle ! Pascal Greggory est insupportable de passivité, marie france pisier de connexion avec la réalité etc... L'idée de faire un film pour parvenir au pardon et à une éventuelle reconstruction, est une difficulté évidente d'autant plus que la famille à de rares exceptions, semble vraiment noyer le poisson, c'est une force et un courage qui nous sont montrés dans ce film car au final Maiwen n'aura pas eu ce qu'elle voulait mais elle aura tout fait pour. Peut-être que c'est ça la vie : essayer, toujours, tout le temps. La morale de ce film je crois est que chacun vit avec ses bagages plus ou moins lourds à porter, poser etc... et malgré la vie, les rencontres, on ne pourra jamais, jamais s'en débarrasser, à nous de l'accpeter et de vivre au mieux AVEC! C'est si agréable finalement de ne pas avoir trop lourd à porter mais l'avantage peut-être et c'est ce que j'ai apprécié concrètement, c'est ce que dit la psy, sans cette vie là aurait elle ce talent là ? De là à dire merci à son père, restons au cinéma ! "Ne lui dis jamais merci mais remercie la vie de te laisser la chance d'y être, encore, et toujours, pour le meilleur qui te reste à venir et plus jamais le pire" Ces quelques mots pour Maiwenn le besco.
J'ai mis 4 étoiles car ce n'est pas souvent que je trouve un film aussi poignant que "pardonnez-moi". Tout les acteurs excellent dans leur prestations, et la famille est un sujet parfait pour un film coup de poing comme celui ci. Maïwenn a du talent et c'est bien pour nous :)
Voilà un film coup de poing : le témoignage à vif d'une femme qui va devenir maman et qui veut offrir à son petit qui va arriver, la vérité sur son passé, sur sa famille, sur sa vie d'avant. Tourné quelquefois en DV, et le plus souvent caméra à l'épaule, le film gagne en crédibilité, en véracité même. Certains passages m'ont rappelé quelques scènes du très fort Festen. On peut croire que cette histoire, aux émotions à fleur de peau, est celle de sa réalisatrice. Et on en est d'autant plus touché. Premier excellent film!
Film original, certes : de part le montage et la mise en scène. Cependant je garde un point de vue très mitigé sur ce film. Vraiment très mitigé. J'ai eu du mal à mettre moins de 2 étoiles vu la nouveauté et la qualité. Mais il m'est difficile de vraiment mettre plus. Je n'ai pas aimé le côté "je te filme- je te filme pas" dans ce film là car j'ai trouvé que ça faisait trop artificiel. Malgré l'authenticité du jeu des acteurs, je n'y ai pas cru. Peut être n'ai pas tout saisi ? Je ne sais pas. J'ai aussi trouvé que Maiween, qui disait ne pas se mettre en vedette, se mettait beaucoup en avant. J'ai eu l'impression que le film était sur Maiween (ce qui est en partie le cas) mais que les autres n'étaient là que pour meubler la célébrité de Maiween - qu'ils n'étaient là que pour parler d'elle. Et que d'elle.
Hativement comparé a FESTEN (suis-je donc la seule personne au monde a ne pas aimer ce film ??), la première réalisation de l'actrice Maiwenn surprend par sa radicalité. Visiblement désireuse d'exorciser le mal le mal qui la ronge (les rapports avec son père, d'une violence hallucinante), l'apprentie (et déjà très douée) réalisatrice transforme ce qui n'aurait pu etre qu'un banal drame familial en cri du coeur désespéré. Et malgré quelques passages trop solennels, la réussite est là, possédée par ce qui manque cruellement au cinéma d'auteur en général : des tripes. Alors certes, le film n'est pas facilement accessible, mais il serait bien malvenu de taxer d'égoiste une oeuvre aussi sincère et habitée.
Voilà un film qui énerve autant qu'il peut séduire. Difficile d'avoir un avis tranché mais MAIWEN a du talent (et du courage) à n'en pas douter. Dommage que certaines scènes clés trop surjouées ne sont pas toujours convaicantes et que certains personnages (la soeur jouée par H de Fougerolles) soient si peu exploités. Le malaise est parfois présent mais l'émotion en revanche beaucoup moins. A noter quelques bonnes idées de mise en scène, un humour décalé et une musique surprenante (mais pas toujours approprié). Ce déballage de linge sale en famille rappelle le bouleversant FESTEN mais la comparaison s'arrête là. Le film danois, moins rageur, moins hystérique était malgré tout bien plus puissant. Cela étant PARDONNEZ MOI mérite l'indulgence et le coup d'oeil.
Un vrai coup de point ! Rien à redire ! Mais ce qui m'impressionne le plus c'est la performance des acteurs. Il faut savoir que tout est en improvisation ! Encore bravo et surtout merci !!!
Ça, c'est du cinéma!!! Maïwenn signe une œuvre forte, originale, poignante. Elle s'est fort bien entourée de comédiens qui s'investissent tous à fond. C'est magique, une telle réussite! Bien sûr, ce n'est pas "La guerre des étoiles" (comme il est dit dans le film...) mais c'est du grand art. Parfaitement adapté au DVD, sur lequel figure également "I am an actrice", un autre aspect de l'enfance décrite par sa sœur Isild Le Besco dans son "Demi tarif"... J'espère que Maïwenn pourra tourner à nouveau: il s'agit peut-être d'une des meilleures réalisatrice de notre temps, mine de rien...Mais même si ce n'était que pour un seul film, le résultat est plus que probant. Bouleversant! Bravo, Maïwenn!
le personnage incarné par maïwenn est quelqu'un de pénible , inintéressant et profondément vulgaire, alors qu'un film sur ce sujet nécessitait de la sensibilité, on y trouve que haine faussement dissimulé derrière une énergie bouillonnante.dommage.
Pater thérapie. Cet impératif traduit viscéralement le sentiment de culpabilité ressenti par toute victime à l'égard de son tortionnaire. Qu'il soit physique ou, psychologique par des mots aussi acérés que la lame d'un poignard. Pour sa comédienne ( qui passe maintenant à la mise en scène) Maïwenn, il découle de maltraitances subies par son père qui la battait. Dans les suppléments du dvd, la jeune réalisatrice se confie en avouant que c'était son lot journalier de jeunes filles, qu'elle considérait banal jusqu'au jour où, à l'adolescence, une de ses amies lui ouvrit grand les yeux ( ils étaient Eyes wide shut) quant à son statut inconcevable de victime qui lui semblait dans la logique des choses. Dans une scène particulièrement intenable, dans laquelle elle joue à la poupée devant son père, elle lui fait comprendre en se mettant en scène ( cela a plus d'effet que tous les discours), tout l'indescriptible et indicible calvaire qui fut le sien. Son histoire personnelle devient universelle dès l'instant où, elle nous renvoit à l'horreur qui est le quotidien d'encore beaucoup trop d'enfants de par le monde. Une thérapie qui a débuté avec son spectacle qu'elle réussit à retranscrire sur grand écran, aidée il est vrai par des acteurs abonnés au cinéma d'auteur ( Pascal Greggory, Aurélien Recoing pour ne citer qu'eux). A l'instar de cette psychanalyse très excentrique qu'elle aurait pu intituler "Mon père ce salaud" mais qu'elle préférerait tellement transformer en "Mon père ce héros". Une révélation.
Maïwenn nous fait don d'un film magique, boulversant, dans lequel tous nos sentiments sont exploités. Ce film est un des meilleur que j'ai vu car il est beau, réaliste. La caméra est parfaitement assumée!
Pour son premier film en tant que réalisatrice, Maïwenn s'offre "Son festen" dont elle reprend les grands principes. Dans ce déballage dramatico-cradingue sur la famille et ses dégâts, Maïwenn pointe du doigts les dysfonctionnements des liens du sang et règle très probablement ses comptes personnels au passage. Une entreprise honnête, sincère quoique trop conceptuelle et trop référencée. Alors oui, cette image sale, cette galerie de coupable qui crève l'écran (Pascal Greggory en tête, ce côté cinéma-guérilla et tous ces climax ne sont pas inintéressants, mais encore une fois, le cinéma français a été et est capable de bien mieux.