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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 décembre 2006
Difficile d'y entrer, on ne voit que la réalisatrice, d'ailleurs la distinction ne se fait pas et ceci pendant 1h30... Le coup de gueule d'Hélène De Fougerolles à l'encontre des parents attablés est extraordinaire, difficile de croire que c'est de l'impro. Cependant 5 secondes ne font pas un film... Quant au reste, il ne fait que montrer son déficit en écriture, d'ailleurs tout ce qui est refoulé par Maïwenn ne sortira pas réellement et au final il n'y aura pas grand chose de dit, voire rien du tout... La bande anonce laissée présagée mieux, dommage.
Même si le film prétend, et non sans tort, pouvoir toucher luniversel à travers une histoire personnelle, le propos souffre néanmoins dun nombrilisme assez pesant. C'est assez dommage aux vues de la démarche en tout point remarquable. Au final un film agréable aux qualités indéniables, mais qui pourtant ne parviendra pas forcément à convaincre pleinement tout le monde.
Un véritable film choc, souvent dérangeant, et qui laisse vraiment au spectateur limpression de soccuper de choses qui ne le regardent pas. Si le spectacle de Maïwenn sur scène était déjà un peu glauque, son film lest bien davantage. On ignore jusquà quel point lhistoire est autobiographique, ce qui contribue encore à ajouter au malaise, dautant que cest Maïwenn elle-même qui incarne ce personnage torturé quelle avait au départ écrit pour une autre. Un casting magnifique, chacun interprétant un personnage plus ou moins antipathique. Les rôles des soeurs sont un peu courts. Pascal Greggory fait peur. Le film, fait avec trois bouts de ficelle, est une incontestable réussite, mais on en sort trop mal à laise pour vraiment laimer.
Un petit peu bizzare ... c'est pas tous les jours que l'on regarde un film autobiographique. Je reproche a ce film d' être un peu trop intime c'est vrai qu' il y a des épisodes de se film qui ne mérite pas d'être tournée parce que ca retrace la vie de la réalisatrice mais sinon il est assez bien construit. a regarder avec des proches pour ne pas trop désésperer.
Pardonnez-moi est ce type de film dont on ne ressort pas indemne. Entièrement tourné en impro et en 17 jours, il se laisse voir, et on est tour à tour porté par l'émotion et le rire. Maiwenn nous raconte son histoire douloureuse avec une vraie simplicité, et une authenticité qui fait plaisir. On sent les comédiens à l'aise, et on n'a finalement pas l'impression d'être devant un film. Il s'en dégage une atmosphère de naturel épatant (grâce à l'impro des acteurs mais aussi des opérateurs...).
Vivement donc son prochain film, lui aussi improvisé, sur les acteurs... moi je suis fan!!
Bon alors faut pas s'emballer, c'est pas de la qualité de "Festen" (Dogma). Mais ce film autobiographique montre tout de même que d'aller au charbon pour afronter les problèmes familiaux s'avère être un exercice utile. Ici, les réponses apportées ne sont pas de l'ordre de ce qu'aurait pu espérer l'intéressée, ce qui n'est pas moins instructif. Bravo, c'est curageux.
Dans son premier film, Pardonnez-moi, Maïwenn parle de son douloureux passé et règle ses comptes avec sa famille, afin de pouvoir avoir une vie à peu près normale. Elle réussit le tour de force de nous raconter son histoire sans tomber dans lautobiographie mégalo et simpliste. Ainsi, on ne saura discerner le vrai du faux, mais à la limite, cela na pas dimportance. La réalisatrice incère judicieusement des images darchive et des images filmées par Violette caméra à lépaule à son film, et impose ainsi son style. Se livrant toutes tripes à l'air face à des acteurs aux jeux d'une puissance incroyablement maîtrisée (Pascal Greggory, froid comme la pierre, Hélène de Fougerolles et Marie-France Pisier excellentes), Maïwenn les confronte à l'improvisation pour une interprétation des plus naturelle et un film, certes un peu brouillon mais véritable thérapie.
Trop personnel pour intéresser qui que ce soit...Pascal Grégory n'est pas au mieux de sa forme...cela dit Maiween accapare l'écran et ne laisse pas vraiment ses personnages s'exprimer...
Un film poignant, bien filmé, plutôt bien interprété, mais qui se révèle farouchement misandre jusqu'aux deux dernières minutes auxquelles ont croit guère... On aurait apprécié davantage de nuances... Dommage, car il y avait un bon potentiel...
Effroyable, une envie furieuse de quitter la salle avant la fin, mais j'ai tenu, en attendant peut-être un instant où un bribe d'émotion passerait - Et bien non!
Et tout ça pour quoi? Le spectateur en ressort sans rien. Avec une gêne, presque coupable, d'avoir assisté à cette parodie de film d'auteur - Sans aucune réflexion, sans aucun recul.
La réalisatrice/atrice principale utilise ce film comme exutoire de son enfance et de ses refoulés.
Si vous êtes du style voyeur, et que cela vous chante d'aller voir ou écouter des crises d'hystérie mal jouées chez un psy, planqué derrière son divan...
beaucoup trop de scènes intimistes, a la limite du voyeurisme, et malsaines.
A dire vrai, je ne comprend pas la réelle intention du film, vu qu'il ne provoque pas d'émotions, si ce n'est la gêne, mais la gêne mal gérée.
De plus le scénario est peu original, les acteurs pas toujours bons....
Enfin, un principe de mise en abîme qui pourrait être interessant mais qui est utilisé abusivement, ajouté a des passages de pseudo-refléxion sur le cinéma autobiographique frisant le ridicule.
A lavoir vue uniquement dans les nullissimes Parisiens de Lelouch, on aurait condamné Maïwen avant davoir pu constater quelle était une actrice incroyablement douée, sachant diriger une pléiade dacteurs incroyablement justes dans un film autobiographique. Et cest là que le bât blesse. Ce film est très gênant car il dévoile la vie la plus intime en public. Maïwen est impudique et est très maladroite pour arriver à son objectif (le pardon de son père). Si le malaise ressenti à la vision de Festen est bien présent, Maïwen est en revanche bien plus critiquable dans sa manière dopérer.